OCCURRENCE: | 104298 accreditee |
CONTEXTE: | L'Amant de Julie lui fait des reproches car il est, lui aussi, en proie aux peines de l'absence. |
COTEXTE ET CITATION: | Cent fois en lisant les Romans, j'ai ri des froides plaintes des amants sur l'absence. Ah, je ne savais pas alors à quel point la vôtre un jour me serait insupportable ! |
NOTES: | tome I, page 116. Voir aussi les plaintes de Julie, p. 135. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 101086 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi qui ne dormait jamais, réclame une explication à sa mère. Celle-ci lui révèle qu'il est le fils d'un chevalier féerique (d'un autre monde), qui lui prédit que leur fils sera beau, vaillant et fort mais qu'il ne dormira jamais. Il ajoute aussi que lui-même devra disparaître, le jour où ils seront surpris. |
COTEXTE ET CITATION: | Ele respont : "ce que j'en sai volentiers, biaus fiz, vos dirai Tu es mes filz, je sui ta mere, li rois ne fu pas vostre pere. […] Qant tot m'ot dit e enseignié, si m'amena desq'au vergié. Biau fiz, ce est la verité: ce jor fustes vos engendré. Je vous dirai volontiers, répondit-elle, cher fils, ce que j'en sai. Vous êtes mon fils, je suis votre mère. Le roi n'était pas votre père. […] Quand il eut fait toutes ces révélations, il m'emmena jusqu'au verger. Cher fils, c'est la vérité : ce jour là vous fûtes engendré. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 172179, vv. 357-361 et 465-468. En effet, tout le monde est au courant de l'anomalie subie par le jeune roi et qui consiste à ne pas pouvoir dormir. Il est déjà roi, donc sa condition sociale ne va pas s'améliorer. Ce que le texte présente, c'est une révélation d'identité- de bâtardise- à l'intéressé par sa mère. Cette révélation d'identité va changer le cours des choses puisque le roi va rejoindre son père dans son monde féerique en disparaissant dans le lac qui est la porte de l'autre monde. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 104520 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | [Hermocrate à Ardélie] Hé bien audacieuse fille que vous êtes, nous vous apprendrons à vous connoître, et si vous vous rendez indigne de l'honneur où j'ai voulu vous élever, je sçaurai bien vous traiter avec le mépris que vôtre insolente fierte doit attirer de moi. Il en auroit dit davantage sans doute ; car il parloit avec une impetuosité qui sembloit devoir le porter bien loin. Mais Antenor feignant d'être honteux de son emportement voulu en arrêter le cours, et il fit tant par ses prieres et par ses empressemens, qu'il l'entraîna hors de la chambre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 369-70, 1] Cie des Libraires p. 425-26 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305421 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur vient à l'aide d'une femme victime d'une agression. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouvai une jeune personne échevelée, en larmes, à genoux - "Je viens à votre secours", lui dis-je. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 57, 11. |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104094 accreditee |
CONTEXTE: | Dans une course des chariots, après une première victoire d'Artambert, les princes de Guynée veulent lui disputer cette victoire par une seconde course; Artambert refuse en disant que ses chevaux sont fatigués. |
COTEXTE ET CITATION: | S'ils ont dessein de me disputer la victoire, je suis tout prêt de les satisfaire pourvû que ce soit nos épées que soient juges de ce differand. Ah, Seigneur, interrompis-je [Almanzayde] précipitamment, ne troublez point les plaisirs de cette journée par vôtre dispute, s'il vous plaît ; le divertissement a été inventé pour une fête, et non pas pour un combat de Gladiateurs, et j'aime mieux donner un second prix, et qu'on fasse une seconde Course. |
NOTES: | [(Page & Tome) 372] Slatkine vol. 1, p. 500 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305676 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la cinquième histoire, Mlle de l’Epine répond à la déclaration de Des Prez. |
COTEXTE ET CITATION: | « Nous ne sommes pas nés l’un pour l’autre. Quoique je sois d’une bonne maison, elle n’approche point de la vôtre en France. Le bien vous met cent piques au-dessus de moi ». |
NOTES: | Page 291. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 104568 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Ovide] vit une belle et jeune personne, qui s'arrachant des bras d'un homme qui s'éforçoient de la retenir, couroit à la rencontre d'Ovide. Il se mit entre cette Dame, et l'homme qui la poursuivoit, et retenant cet homme par le bras; Qui que vous soïez, lui dit-il, qui voulez faire violence à cette jeune personne, vous choisissez mal vôtre lieu pour executer un si lâche dessein. Cette Isle est habitée par un nombre de braves gens passionnez pour ce beau sexe, qui périroient tous avant que de souffrir qu'on lui fit aucune injure. Cet homme me répondit pas au discours d'Ovide que par un profond soûpir, et se laissant tomber sur le sable, il fit juger au Romain par la pâleur dont il lui vit le visage couvert, et par des soüillures de sang qu'il appercût sur ses habits, qu'il étoit dangereusement blessé.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 435, 2] Cie des Libraires p. 127-28 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104054 accreditee |
CONTEXTE: | La dame à qui la fille du comte d'Anjou et sa suivante ont demandé l'aumône leur donne volontiers l'hospitalité car elle reconnaît qu'elles sont de noble origine.p. 34, v. 1087-93. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainz estes, si con je devine, De grant lieu et de france orine : Bien le semble a vostre viaire Qui tant est douz et debonnaire, Et vo simple contenement Moustre certain ensaignement Que de haut lieu estes estrecte. Ainsi, vous êtes, je le devine, de haut parage et de noble origine. Cela transparaît dans votre visage qui est si doux et de bon air (de bonne race). Et votre simple maintien, à lui seul, renseigne avec certitude que vous êtes de haute extraction. |
NOTES: | Page 34, v. 1087] Voir aussi p. 40, v. 1282 ; 59, v. 1926 ; 68, v. 2201. Traduction de Françoise Denis. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104292 accreditee |
CONTEXTE: | L'Amant de Julie brave les menaces du Baron d'Etange, et lui reproche sa barbarie. |
COTEXTE ET CITATION: | Allez, père barbare et peu digne d'un nom si doux, méditez d'affreux parricides, tandis qu'une fille tendre et soumise immole son bonheur à vos préjugés. Vos regrets me vengeront un jour des maux que vous me faites, et vous sentirez trop tard que votre haine aveugle et dénaturée ne vous fut pas moins funeste qu'à moi. |
NOTES: | Tome I, page 392 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 102536 accreditee |
CONTEXTE: | Anténor, sur son lit de mort, à Ardélie ; Tessandre, Roi d'Argos connaît maintenant l'identité d'Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'avisai de lui [à Tessandre. roi d'Argos] proposer de vous séduire et de vous mettre dans quelque lieu, où il pût contenter ses desirs sans attirer la colere des Argiens sur sa tête. Mais comme il vous fut aussi odieux avec un amour legitime, qu'il vous l'avoit été avec un amour criminel, sa passion dégenera en fureur, et il se porta à cette vengeance inouïe qui vous donna tant de douleurs, et qui me causa tant d'alarmes. Mais voïant qu'il [Tessandre, Roi d'Argos] avoit recours à la force, et qu'il avoit recours à la force, et qu'il vouloit emploïer toute son autorité à procurer sa satisfaction, je fus contrainte de lui déclarer vôtre naissance. |
NOTES: | [(Page & Tome) 365, 1] Cie des Libraires p. 407-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104554 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sicamber à Artambare : "je vous dirai que ne voulant pratiquer aucune des injustices que je condamne, je ne puis remettre Cleonice en vôtre puissance, si elle ne veut bien en demeurer d'accord. Je puis bien lui rendre la liberté, si vous la rendez à mon fils, j'y joindrai même celle de vôtre Neveu, si ce n'est pas assez de la sienne, mais je ne puis point la livrer à un homme qui n'est ni son pere, ni son mari, et qui apparemment ne la demande que pour lui faire quelque violence, puisqu'il se sert de moyens si violens, pour l'obtenir." |
NOTES: | [(Page & Tome) 142, 1] Cie des Libraires p.543-44 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102564 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie est séquestrée par le pêre de la princesse. Frédelingue l'enlève pour la délivrer, après avoir blessé son rival dans un combat provoqué par les excès de ce dernier. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vous conduirai près d'ici dans une maison où vous serez la maîtresse ; vous n'y serez qu'autant que vous le voudrez. Suivez-moi, madame, tout est prêt pour votre fuite. |
NOTES: | [(Page) Tome II, 126] Trois topoi se fondent ici: enlèvement, duel, tentative de viol. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105204 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; pendant que Tessandre et Hermocrate se battent. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant je m'enfonçai dans le plus épais du bois, si outrée de douleur pour ce nouvel accident, que j'aurois enfin apporté le dernier remede à tous les maux de ma vie, en y donnant une fin avancée, si par vôtre rencontre vous ne m'eussiez retirée de cet abîme de malheur où je croïois être ensevelie. |
NOTES: | [(Page & Tome) 378, I] Cie des Libraires p. 460-1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102524 accreditee |
CONTEXTE: | Arcaste s'adresse à Carmante. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais enfin, le lendemain de la fête de Pan, Nicostrate s'étant levé fort matin, il rencontra le Roy, qui se faisant un plaisir de vous surprendre dans vôtre solitude, vous cherchoit dans la forêt de Diane. Il étoit seul ; et Nicostrate l'appercevant entre les arbres sans être apperçû de lui, vous pouvez juger qu'il ne manqua pas une occasion si belle. Il lui décrocha un trait, qu'il avoit pris par hazard pour chasser en se promenant ; et le mauvais destin de Palans fut tel, qu'un d'un seul coup Nicostrate le priva de vie. |
NOTES: | [(Page & Tome) 523-4] Cie des Libraires p, 523-4 Slatkine : 1,394 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104926 accreditee |
CONTEXTE: | Madame se baigna au commencement de cet Eté ...et choisit pour le lieu de son bain cette magnifique grotte que le Roi vôtre Pere a fait faire à l'appartement de la Duchesse D'Etampes. Je sçai le secret de cette fausse niche d'où par le moïen d'un miroir de réflexion qui est enchassé dans la Roquaille, on peur voir les Dames dans le bain. Le Roi vôtre pere m'avoit confié cet essai de sa curieuse galanterie. Je fis gagner l'Officier qui a le soin de cette grotte. Il me plaça dans la niche un moment avant que Madame se mit dans l'eau. Pardonnez moi cette témérité, mon cher Prince, la pureté de mes intentions l'excuse, et elle fut assez rigoureusement punie pour mériter plus de compassion, que de colere. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est le roi d'Ecosse qui parle et déscrit ce que le roi a vu et entendu. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 249, t. III. Cie des Libraires p. 398 [ancien VIOLENCE_MORALE, D. Kuizenga] |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103436 accreditee |
CONTEXTE: | " et jamais je ne serai fait prisonnier par eux - Non dit-elle car je vais y consacrer avec votre coop�ration, toutes mes forces" |
COTEXTE ET CITATION: | Yvain s'�tant conduit selon les r�gles de l'honneur lors d'une visite de Lunete � la cour d'Arthur, obtient, en remerciement, l'aide d�sint�ress�e de Lunete |
NOTES: | [(Vers & Page) 993-995, 129] |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104450 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Célidor]"Ah! Madame...à quoi vous engagez-vous, que plûtôt mille coups mortels me percent le coeur en vôtre presence, que de voir jamais Cleonice l'Epouse d'Artambare.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 142, 1] Cie des Libraires p. 545 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104114 accreditee |
CONTEXTE: | Thalés s'adresse à Solon. |
COTEXTE ET CITATION: | "votre fille est perdue ; des Pirates qui vont courant les Isles de la mer Egée, pour y faire quelque butin, l'ayant vûe assez belle pour esperer de la vendre un grand prix, l'ont enlevée sans qu'on sçache ce qu'elle est devenue". |
NOTES: | [(Page) 27-8] Slatkine p. 13, tome 2. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104244 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je fis, en sortant, quelques libéralités au valet qui la servait [...] "Monsieur , me dit-il, si vous me voulez prendre à votre service [...], je crois qu'il me sera facile de délivrer Melle Manon." |
NOTES: | [( Page & Partie) 106, I] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Landry L., Planes S. |
OCCURRENCE: | 102722 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Garnier/Deloffre, 1959, p. 128: "Eh! madame, reprit Mlle Habert l'aînée d'un ton piqué, je sais l'âge de ma soeur, je suis son aînée, et j'ai près de deux ans plus qu'elle. Oui, madame, elle a cinquante ans moins deux mois, et je pense qu'à cet âge-là on peut passer pour vieille; pour moi, je vous avoue que je me regarde comme telle [...]" Garnier/Deloffre, 1959, p. 135/6: "[...] mais entre nous, l'aimez-vous un peu aussi? avez-vous de l'amour pour elle? là, ce que l'on appelle de l'amour, ce n'est pas de l'amitié que j'entends, car de cela elle en mérite beaucoup de votre part, et vous n'êtes pas obligé au reste; mais a-t-elle quelques charmes à vos yeux, toute âgée qu'elle est?" Garnier/Deloffre, 1959, p. 136/7: 'Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la dame en continuant, et comme dit sa soeur, elle a bien cinquante ans. |
NOTES: | [(Page) III, 128-37] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V. |
OCCURRENCE: | 102574 accreditee |
CONTEXTE: | Turcamène qui soupçonne Clorante d'être l'amant de Clarice, sa prisonnière, tente de s'en débarasser en l'empoisonnant. Mais le domestique chargé de la tâche reconnaît Clorante comme le fils de son ancien maître. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah! Seigneur dit cet homme, quoi! C'est vous que j'ai servi autrefois ? Je me souviens encore de vos bontés, et de la récompense que vous me donn¸ates quand je sortis de votre maison. Gardez-vous bien, seigneur, de toucher à aucun de ces mets Ô dieux ! s'écria Clorante, que me fais-tu penser ? Les aurait-on apprêtés pour me faire mourir ? |
NOTES: | [(Page) Tome II, 79] Cette tentative est le résultat d'une jalousie mal placée: Clorante n'aime pas Clarice. Il a cependant l'intention de la faire s'évader. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105028 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; Anténor à Ardélie captive d'Hermocrate. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous me feriez l'honneur de croire que je n'ai de part à vôtre enlevement, que parce qu'il est fait par le maître à qui les Dieux m'ont soûmis. |
NOTES: | [(Page & Tome) 369, I] Cie des Libraires p. 423 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305413 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | [Timoléon] m'enleva de la maison de vôtre pere, il me trouva d'abord dans une résolution tres-forte de retourner auprés de vous. |
NOTES: | Tome I, p. 367 ; Cie des Libraires p. 417. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305414 accreditee |
CONTEXTE: | Anténor, sur son lit de mort, s'adresse à Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais, madame, ce que vous ne sçavez pas, et ce que je veux tâcher à vous apprendre, c'est que ce fut par ces ordres que je vous conduisis dans l'Isle dont vous venez de partir, et que traître envers lui [Tessandre, Roi d'Argos] comme je étois envers vous, je voulois vous arracher de ses mains, lorsque je lui promettois de vous y mettre avec plus de sûreté, et abusant de sa confiance comme j'abusois de la vôtre, joüir seul du fruit de toutes mes trahisons, et me voir enfin le maître de vôtre personne, ainsi que je le souhaitois depuis si longtems. |
NOTES: | TomeI. p. 365 ; Cie des Libraires p. 406. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104090 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Le duc de Guise à Sylvie] Je crois que c'est pour vous ramener à Bruxelles auprés de vôtre Mari [...] Il me donna la main jusqu'à cette Carosse, que je vis escorté de trente Cavaliers Flamands. |
NOTES: | [(Page) 113-4] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102526 accreditee |
CONTEXTE: | Arcaste à Carmante au sujet de la branche empoisonnée. |
COTEXTE ET CITATION: | J'oserois croire que le Prince d'Argos emploïa cet arbre funeste au même usage où je l'avois destiné : car la mort du feu Roy vôtre pere fut accompagnée des accidens qui devoient suivre les effets de ce poison. |
NOTES: | [(Page & Tome) 520] Cie des Libraires p. 520 Slatkine p. 1,393 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104100 accreditee |
CONTEXTE: | Quand Sylvie apprend à Englesace qu'elle veut qu'il parte de la maison de Menèze, Englesac menace de rentrer en France. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour vous épargner les remords d'une infidélité que je n'eusse osé soupçonner en une ame comme la vôtre, il en faut étouffer le souvenir dans mon sang. |
NOTES: | [(Page) 73] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102712 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Elle lui fit donc parvenir, sans aucun autre avis, la lettre qui suit, comme un remède dont l'usage pourrait être utile à son mal. "On s'ennuie de tout, mon Ange, c'est une loi de la Nature; ce n'est pas ma faute." [etc.] [Lettre 141, Garnier, 1961, p.333] [Valmont:] "Ma foi, ma belle amie, je ne sais si j'ai mal lu ou mal entendu, et votre lettre, et l'histoire que vous m'y faites, et le petit modèle épistolaire qui y était compris. Ce que je puis vous dire, c'est que ce dernier m'a paru original et propre à faire de l'effet; aussi je l'ai copié tout simplement, et tout simplement encore je l'ai envoyé à la céleste Présidente.[Lettre 142, Garnier, 1961, p.334-5] |
NOTES: | [(Page) 326-28] Tome I, Lettre CXLI. (Pages dans: Pléiade, Paris, 1979.) |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Gallimard (Pléiade), 1979.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Calas F. |
OCCURRENCE: | 101050 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut-aux-Blanches-Mains espionne la conversation entre Tristan et Kaherdin au sujet d'Yseut la Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Altre de li ja mais n'amasse. Unc puis vers altre n'oi amur, N'amer ne puis vostre serur, Ne li ne altre amer porrai Tant cum la reïne amerai. Jamais je n'en ai aimé une autre. Je n'ai pas pu aimer votre soeur et je ne pourrai jamais aimer quelque femme que ce soit tant que j'aimerai la reine. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 452-453, vv. 1250-1254. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104492 accreditee |
CONTEXTE: | Misrie est séquestrée par Guirlane qui veut la réunir à Merville dont elle est elle-même amoureuse (ses raisons ne sont pas claires). |
COTEXTE ET CITATION: | "Je vous fis enfermer hier, Misrie, chargée de chaînes, dans les chambres destinées à la punition des esclaves." "Je ne parus si cruelle, que pour augmenter le plaisir de votre surprise en vous rendant Merville." |
NOTES: | [(Page& Partie) 251, IV] Ici, l'emprisonnement est une ruse. La séquestration est tentation de violence et manipulation. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104512 accreditee |
CONTEXTE: | Anténor, sur son lit de mort, à Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Mon dessein étoit de jetter Hermocrate dans la mer, si tôt que nous aurions quitté la vûe de la terre, et de me rendre ainsi le maître de vôtre vie et de vôtre liberté. Mais la poursuite de Timoleon m'aïant fait differer ce parricide, jusques à ce que nous fussions délirez des mains de ceux qui pourroient en être les vengeurs ; la tempête qui survint, apporta encore un obstacle nouveau à toutes mes entreprises. |
NOTES: | [(Page & Tome) 364, 1] Cie des Libraires p. 405 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102290 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "La cassette suivra votre même chemin Toujours sous la terre cachée; Et lorsque vous voudrez l'ouvrir, A peine mon bâton la terre aura touchée Qu'aussitôt à vos yeux elle viendra s'offrir". |
NOTES: | [(Page) 227] GF 1991 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100038 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier de Saint Ouin prétend se racheter de sa traîtrise en laissant coucher le maître de Jacques avec Agathe à sa place. En fait c`est un piège. |
COTEXTE ET CITATION: | "L'autre chose, c'est que je persiste dans l'idée que votre chevalier de Saint -Ouin est un grand fripon; et qu'après avoir partagé votre argent avec les usuriers Le Brun, Merval, Mathieu de Fourgeot ou Fourgeot de Mathieu, la bridoie, il cherche à vous embâter de sa maîtresse, en tout bien et tout honneur s'entend, par-devant notaire et curé afin de partager encore avec vous votre femme ..." |
NOTES: | [(Page) 271 GF] p 727 autre édition |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305944 accreditee |
CONTEXTE: | Ami conseille l'Amant afin qu'il puisse obtenir une entrevue avec l'aimée, la Rose enfermée dans le château de Jalousie. |
COTEXTE ET CITATION: | Faites i par aucun paler Qui soit messages couvenables, Par voiz, par lettres ou par tables. Mais ja n'i metez vostre non, Ja cil n'i soit se cele non, Cele resoit cil apelee : La chose en sera mieus celée. Faites leur transmettre vos paroles par quelqu'un qui soit un messager convenable, de vive voix, ou par lettres, ou par des tablettes. Mais en aucun cas n'y mettez votre nom : que jamais "lui" n'y figure autrement que par "elle", et qu'"elle" soit à son tour appelée "lui". |
NOTES: | p. 456-457, v. 7490-96. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102286 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je vous donne encore ma Baguette En la tenant en votre main, La cassette suivra votre même chemin... A peine mon bâton la terre aura touchée Qu'aussitôt à vos yeux elle viendra s'offrir. |
NOTES: | [(Page) 227] GF 1991 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 105194 accreditee |
CONTEXTE: | Iphise s'adresse à son mari Artémis, en présence de Simas. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'engage à une grande entreprise quand je me promets de vous guerir de vos soupçons. Ils sont si violens, et si j'ai peu de pouvoir sur vôtre esprit depuis que vous les avez conçus, qu'il semble que ce soit tenir [sic]une chose impossible, que de vouloir me justifier auprés de vous : Mais, Seigneur, pour donner quelque force à ce que je vais vous dire, apprenez s'il vous plaît que les paroles que vous allez entendre, sont les dernieres que je prononcerai jamais, et qu'au moment que je vous parle, je suis empoisonnée d'un poison dont rien ne peut empêcher l'éfet... Oüi, Simas, oüi, Artemis, reprit Iphise, en nous regardant tour à tour, je me suis immolée à l'innocence de mon époux, et à la sureté de mon bien-faiteur ; et voïant Artemis sur le point de faire assassiner Simas, j'ai voulu empêcher ce malheur en ôtant du monde la triste cause de vôtre desunion, et le pretexte abominable du plus noir de tous les crimes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 326-7, I] Cie des Libraires p. 253-4 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102856 accreditee |
CONTEXTE: | "En pleine cour, devant tout le monde, il m'accusa de l'avoir trahie en votre faveur. Et je n'eus ni conseil ni aide: il n'y avait que moi pour savoir que jamais je n'avais commis ni même envisagé une trahison envers ma dame. |
COTEXTE ET CITATION: | Lunette explique à Yvain pourquoi elle est condamnée à mort : c'est elle qui a arrangé le mariage entre lui et Laudine. Or il n'a pas respecté la parole qu'il avait donné à cette dernière de revenir auprès d'elle au bout d'un an de quête d'aventures avec Gauvain. |
NOTES: | [(Vers & Page) 3670-75, 343] Seul Yvain peut et doit défendre Lunete puisqu'il est indirectement responsable de son emprisonnement. Ceci conduira Yvain au combat judiciaire contre Gauvain, son ami. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 104986 accreditee |
CONTEXTE: | Lors d'un rendez-vous avec Zaïde, Gazul se voit attaqué par un jaloux, qui avait cru que le rendez-vous était avec sa maîtresse à lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Je commençois à peine de raconter à Zaïde, comme j'avois mieux aimé me priver de sa vûe, que de l'abandonner aux soupçons jaloux d'Alasire, quand je m'entendis appeler par mon nom, et inviter à mettre l'épée à la main. Je l'y mis avec une rage, que vôtre Majesté peut aisément se representer. Quelques Archers externes de la garde du Roy, qui logeoient en ce quartier, sortirent au bruit que nous faisions, et vinrent nous separer. Mais ce ne pût être si promptement, que nous ne fussions tous deux dangereusement blessez. |
NOTES: | [(Page& Tome) 541] Slatkine p. 1,542 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104424 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune fils de Merville est tombé amoureux de Parménie qui a trouvé refuge chez lui. Il ne peut résister à l'amour qui le dévore. Parménide doit fuir cet amour violent. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais, madame, est-ce ma faute, si cela m'arrive ? dit-il. Vous n'avez qu'à m'aimer autant que je le fais, et je n'aurai rien à craindre. Si vous vouliez, vous n'auriez pas grant-peine à le faire, car je vous aime tant, que votre coeur en serait touché. |
NOTES: | [(Page& Partie) 257, IV] Dans la mesure où l'amour n'est pas reçu favorablement, il se crée une situation intolérable où l'amant devient tortionnaire par force.] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 306003 accreditee |
CONTEXTE: | Diomède tombe amoureux de Briseida au moment où elle a été restituée par les Troyens aux Grecs. Elle répondra à cet amour et trahira donc celui qui la liait à Troïlus, le fils de Priam. C'est cet épisode, une invention de Benoît, qui sera au coeur de la pièce de Shakespeare, Troïlus et Cressida. |
COTEXTE ET CITATION: | Bele, fait sei Dïomedés. Onques d’amer ne m’entremis, N’amie n’oi ne fui amis. Or sent qu’Amors vers vos me tire. Belle, poursuivit Diomède, jamais je n’ai aimé. Jamais je n’ai eu d’amie ni n’ai été aimée. Mais maintenant, Amour me pousse vers vous, je le sens. Qui peut contempler votre grande beauté, ce n’est pas merveille s’il s’éprend de vous. |
NOTES: | P. 292, v. 13556-59. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104116 accreditee |
CONTEXTE: | Anténor, sur son lit de mort, à Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vous laissai donc en garde à un Marchand Arabe que je connoissois, et qui faisoit sa residence proche de Memphis, resolu de donner avis de vôtre prise à vos parens, et de m'enrichir à jamais par le bien que j'esperois retirer d'eux pour vôtre liberté. |
NOTES: | [(Page & Tome) 364, 1] Cie des Libraires p. 403 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104532 accreditee |
CONTEXTE: | Un homme projette d'enlever une femme au couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce Valet de chambre estoit le Marquis de Birague lui-même, qui avoit fait secrettement cette partie avec Fouquet, et qui me menoit à une de ses maisons. Je pensai ne leur jamais pardonner cette tromperie...Mais quoi! me dit ce pauvre Gentilhomme, que ma façon d'agir affligeoit; en bonne foi, aimeriez-vous mieux estre encore dans le Couvent, exposée à tout ce que la vengeance de Madame d'Englesac seroit capable de faire contre vous, que de me sçavoir quelque gré de vôtre liberté? Fouquet et la Dame lui aidèrent à obtenir que je ferois moins l'effarouchée, et que je ne lui voudrois pas de mal. |
NOTES: | [(Page) 47-8] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102902 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie résiste à Tormez qui lui a sauvé la vie. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous ne seriez plus sans moi, je vous aime, j'exige un peu de retour [...] Je ne vois rien de votre côté qu'une ingratitude affreuse, et du mien, que le droit de concevoir un juste dépit. |
NOTES: | [(Page& Partie) 169, III] Après avoir fait valoir le pouvoir de fait qu'il a sur Parménie, Tormez fait le chantage à la gratitude pour valider un désir injustifiable. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102946 accreditee |
CONTEXTE: | Téréus emnène Philoména dans une étable cachée dans la forêt. |
COTEXTE ET CITATION: | Loing de chemins et de sentiers [...], par traïson, L'an a mené an sa maison". [...] Mes de tant fait viaux que cortois Que s'amour li requiert ançois Qu'il li forface nulle rien. "Bele, fet il, or saciez bien Que je vous aim et si vous pri Que de moi faciez vostre ami, Et ceste chose soit celee Se vous volez qu'ele air duree. La maison ... se trouvait dans un bois éloigné de tout, ... des chemins comme des sentiers. ... Et pourtant, avant de la prendre de force, il fait montre d'un peu de courtoisie en la priant d'amour. "Belle, lui dit-il, je vous aime, sachez-le, et vous prie de m'accepter pour votre ami. Mais si vous voulez que cette relation dure, il faut la garder secrète". |
NOTES: | Page 208-210, v. 737-740 et 763-770. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT102972 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | C'est folie de s'attacher à quelqu'un qui n'est pas de votre condition. |
NOTES: | [(Page & Tome) 92, 1] Topique ancrée dans le réel. Joue une fonction cardinale. |
SOURCE: | M. A. de Roumier (Mme Robert), Paysanne philosophe (La) ou les Aventures de la Comtesse de*. Amsterdam, 1762.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | , |
OCCURRENCE: | 100832 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de la Pommeraye ordonne à la mère d'Aisnon et à sa fille de changer d'apparence afin que leur nouvelle condition sociale attire le marquis des Arcis. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous prendrez, dès demain, l'habit de dévotes, parce qu'il faut qu'on vous croie telles. |
NOTES: | Page 151. Il est intéressant de noter que c'est en fait en reprenant leur vrai nom qu'elles dissimulent leur véritable condition : voir un peu plus loin dans le "précis de la conduite qu'elles ont à tenir": "Vous reprendrez votre nom de famille, parce qu'il est honnête, et qu'on fera tôt ou tard des informations dans votre province." (GF p.152) |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 100562 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur raccompagne jusqu'à sa demeure une jeune fille égarée dans Paris, la nuit, en raison de l'inconscience de son employeur. Le danger n'est pas immédiat mais il est latent, vu la situation de la jeune fille. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je ne vous enseignerai pas votre route(lui dis-je), mais je vais vous ramener à votre porte, que je connais très bien.- La jeune fille n'était pas sans défiance. Elle ne m'avait jamais parlé, elle ne me connaissait que de vue. Je la rassurait de mon mieux, en l'entretenant de choses honnetes." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 134-35 (89e) ] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 100584 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur, un de ses amis et un chien sauvent un homme d'un suicide par noyade. Ensuite, l'ami lui donne de l'argent pour payer ses dettes. Celles-ci l'avaient poussé à ce geste; il lui en promet même davantage. |
COTEXTE ET CITATION: | "Nous apperçumes un homme, qui tenait un sac, d'une main, et de l'autre un chien an laisse. Il allait sur le bord de l'eau, qu'il sondait avec une canne. Enfin, il y descendit, et marcha en s'avançant.Quand nous lui vimes de l'eau jusqu'aux aisselles, nous ne doutames pas qu'il ne voulut périr, et nous courumes à lui....J'ai suffisament d'argent pour acheter des outils, avoir de l'ouvrage, et payer ce que je dois...Mais j'étais sans ressource...O mon père!... Je respecterai votre don, et ne dissiperai plus-!". |
NOTES: | [(Page & Nuit) p.292-293 (349e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 102296 accreditee |
CONTEXTE: | Désir incestueux du roi pour sa fille. |
COTEXTE ET CITATION: | votre père il est vrai voudrait vous épouser. Ecouter sa folle demande serait une faute bien grande. |
NOTES: | [(Page) P. 225. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Paris: Garnier-Flammarion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Redjeb B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104134 accreditee |
CONTEXTE: | Almanzayde, malade, est captive des pirates. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne commençois qu'à peine à me remettre, lorsque vôtre Pilote nous attaqua, son heureuse victoire me tira des mains de ces infames, dont j'eusse peut-être reçû quelques nouveaux outrages sans ce secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 448-9] Slatkine p. 519, tome 1. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100744 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme sur le point de mourir avoue son amour à l'amant qu'elle avait toujours éconduit. |
COTEXTE ET CITATION: | O monseigneur, l'heure est venue qu'il faut que toute dissimulation cesse, et que je confesse la vérité que j'ai tant mis de peine à vous celer; c'est que, si vous m'avez porté grande affection, croyez que la mienne n'a été moindre; mais la mienne a passé la vôtre d'autant que j'ai eu la douleur de la celer contre mon coeur et ma volonté. Car, entendez, monseigneur, que Dieu et mon honneur ne m'ont jamais permis de la vous déclarer, craignant d'ajouter en vous ce que je désirais de diminuer. Mais sachez que le non que si souvent je vous ai dit m'a fait tant de mal à prononcer qu'il est cause de ma mort [...] Or m'en vais-je contente puisque, devant mourir, je vous ai pu déclarer mon affection égale à la vôtre, hormis que l'honneur. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 218, 26] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Debaisieux M. |
OCCURRENCE: | 101902 accreditee |
CONTEXTE: | Jalousie du Prince de Clèves. Au départ il n'est pas jaloux. Sa jalousie se confirme par étapes. Il n'est pas jaloux à tort. Elle n'est pas coupable du point de vue chrétien-mondain, mais elle se sent coupable, à raison. |
COTEXTE ET CITATION: | J'ai tout ensemble la jalousie d'un mari et celle d'un amant, mais il est impossible d'avoir celle d'un mari après un procédé comme le vôtre. Il m'est trop noble pour ne pas me donner une sûreté entière. |
NOTES: | Page 351-352 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Lasalle T., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103048 accreditee |
CONTEXTE: | Calamite se venge du traitement indigne de son mari en induisant deux soldat à lui couper la gorge. |
COTEXTE ET CITATION: | [Cliandre] m'a appris que vous avez fait tuer votre mari par des hommes [...]". Calamite: "C'est moi-même qui ai induit deux soldats à couper la gorge à mon mari, parce qu'il me traitait indignement". |
NOTES: | [(Page & Histoire) 494-5, XXIII] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 102476 accreditee |
CONTEXTE: | Le Loup contrefait sa voix en frappant à la porte pour pouvoir entrer et manger la grand-mère. Il s'habille ensuite en grand-mère pour manger le Petit Chaperon Rouge. |
COTEXTE ET CITATION: | Toc, toc. 'Qui est là?---C'est votre fille le petit chaperon rouge (dit le Loup en contrefaisant sa voix) qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie.' [...] Le Loup tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien; car il y avait plus de trois jours qu'il n'avait mangé. |
NOTES: | p.113 J.P. Collinet Folio, Gallimard, 1981 p.196-7 Livre de Poche, 1990. Vérifier l'édition. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Henry A., Souche V. |
OCCURRENCE: | 102584 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie résiste à Mériante. |
COTEXTE ET CITATION: | "Eh bien! perdez vous donc [...], entraînez-moi dans votre chute; rendez-moi la victime d'un emportement de passion haïssable, puisque ni la raison ni l'intérêt de cette malheureuse que vous aimez ne peuvent la modérer: mais [...] ne me parlez plus d'un amour plus à craindre pour moi que tous les malheurs ensemble, d'un amour plus barbare que tendre ..." |
NOTES: | [(Page) Tome III, 155] Les avances masculines ne sont pas gestuelles mais verbales. Elles procèdent cependant du même lieu que ce qui conduit à la contrainte. C'est à cette contrainte que la femme résiste. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105316 accreditee |
CONTEXTE: | La révélation de l'infidélité est faite par le neveu à son oncle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire, fet Agravains, oïl, et ge vos dirai comment." Lors le tret a une part et li dist a conseill : "Sire, il est einsi que Lancelos ainme la reïne de fole amour et la reïne lui. Et por ce qu'il ne pueent mie assembler a leur volenté quant vos i estes, est Lancelos remés, qu'il n'ira pas au tornoiement de Wincestre ; einz i a envoiez ceus de son ostel, si que, quant vos seroiz meüz ennuit ou demain, lors porra il tout par loisir parler a la reïne. Oui, sire, dit Agravain, je vais vous expliquer comment." Il l'entraîna à l'écart et lui dit à voix basse : "Sire, la situation est telle que Lancelot et la reine s'aiment d'un amour coupable. Comme ils ne peuvent pas se rencontrer à leur aise quand vous êtes là, Lancelot est resté chez lui et n'ira pas au tournoi de Wincestre ; mais il y a envoyé ceux de sa maison, si bien qu'après votre départ, ce soir ou demain, il aura tout le loisir de parler avec la reine. |
NOTES: | [(Page & Ligne) 5, 12-20 (sec.5)] Traduction de Marie-Louise Ollier, La Mort du roi Arthur, Paris: UGE 10/18, p. 47. Voir aussi p. 63, lignes 50-56 et l. 17-22, où c'est Morgan qui révèle l'amour adultère de Lancelot et de la reine à Arthur. Puis, p. 109, l. 28-31 où Agravain de nouveau révèle l'infidélité. |
SOURCE: | Anonyme, Mort le Roi Artu (La). 1220-40.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 305425 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 100972 accreditee |
CONTEXTE: | Discours cruel, mais tenu par une femme du même âge, jalouse, qui veut se flatter aux yeux de Jacob en rabaissant Mlle Habert. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la dame en continuant, et comme dit sa sœur, elle a bien cinquante ansCITATION>". Voir ausi GF p. 103 "Eh! pourquoi du bruit? A cause de votre âge? reprit notre hôtesse. Eh! pardi, voilà bien de quoi! La semaine passée, n'y eut-il pas une femme de soixante et dix ans pour le moins, qu'on fiança dans notre paroisse avec un cadet de vingt ans? L'âge n'y fait rien que pour ceux et celles qui l'ont ; c'est leur affaire." |
NOTES: | Ironie du narrateur donc. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105042 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | [Hermocrate] m'aborda avec une brutalité qui augmenta ma haine de la moitié, et prenant la parole avec une audace extrême : Je suis bien fâché, Ardelie...d'avoir été contraint de vous arracher d'un lieu que vous aviez choisi préférablement à la maison de Raxoras... j'aurois mieux aimé vous devoir à vôtre raison et à vôtre obéissance, qu'à la violence où vous m'avez forcé. |
NOTES: | [(Page & Tome) 369] Cie des Libraires p. 423-4 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104136 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes veulent se saisir d'Artambert, près du lieu où Almanzayde se cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Il tira son épée, et la faisant d'abord sentir à ceux qui étoient le plus avancez : Ah! lâches, s'écria-t-il, ce ne sera pas par des mains aussi viles que les vôtres, et par les ordres de vôtre injuste Reine qu'Artambert répandra son sang, il le doit à deux grandes Princesses, mais il sera seul le ministre de leur vangeance, puis que seul il a été l'instrument de leur peine, et c'est mon bras qui doit satisfaire la Reine des Canaries et vôtre Princesse, et non pas vôtre barbare fureur. En proferant ces mots, il avoit déja fait grand, et qu'il s'augmentoit à tous momens de quelques amis ou de quelques parents de deux qu'il avoit tuez, il fut si fort accablé d'ennemis qu'il jugea bien que tout ce qu'il pouvoit, c'étoit de vendre cherement sa vie, de sorte que ne voulant pas être attaqué par derriere, il s'appuya contre la porte du lieu, où j'étois, et se croyant à sa dernière extrêmité, il eut apparemment un remors de l'infidelité qu'il m'avoit faite, et s'écria : "Il est juste, Almanzaïde, il est juste que mon sang vous satisfasse". Comme il disoit ces mots, j'ouvrois le lieu où j'étois, et tirant brusquement le Prince de Thulé à moy, j'en refermay precipatimment la porte, et lui ouvrant celle, qui donnoint sur le bord de la mer : "Sauve-toy, Artambert, lui dis-je, et sçache que ce n'est pas ton sang qu'Almanzaïde demande". |
NOTES: | [(Page & Tome) 517, 1] Cie des Libraires p. 439-440 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104930 accreditee |
CONTEXTE: | Anténor, sur son lit de mort, s'adresse à Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais, madame, ce que vous ne sçavez pas, et ce que je veux tâcher à vous apprendre, c'est que ce fut par ces ordres que je vous conduisis dans l'Isle dont vous venez de partir, et que traître envers lui [Tessandre, Roi d'Argos] comme je étois envers vous, je voulois vous arracher de ses mains, lorsque je lui promettois de vous y mettre avec plus de sûreté, et abusant de sa confiance comme j'abusois de la vôtre, joüir seul du fruit de toutes mes trahisons, et me voir enfin le maître de vôtre personne, ainsi que je le souhaitois depuis si longtems. |
NOTES: | [(Page & Tome) 365, 1] Cie des Libraires p.406 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104574 accreditee |
CONTEXTE: | Arianire à Cléonice, évoque le moment où Célidor, alors inconnu, avait sauvé Cléonice de son père à lui, le général ennemi, Sicamber. |
COTEXTE ET CITATION: | Hé quoi, Madame...appelez-vous une avanture funeste pour vous d'avoir été arrachée à la brutalité d'un Soldat ennemi, et délivrée des fers d'un General irrité, qui auroit crû toutes choses permises à sa vengenace, aprés ce qu'il a éprouvé des effets de la vôtre ? |
NOTES: | [(Page & Tome) 125, 1] Cie des Libraires p. 475 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100564 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur sauve une femme du viol. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouvai une jeune personne échevelée, en larmes, à genoux. -Je viens à votre secours (lui dis-je).Quel est ce furieux?- AH! sauvez-moi la vie!- A ce mot, avoué par la jeune personne, je ne craignis plus rien. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 57, 11e nuit] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 102414 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, à présent je vous requiers en votre qualité de roi de me faire justice à propos de la reine, qui a tué mon frère par trahison; si elle veut le nier et refuser de reconnaître qu'elle s'est rendue coupable de déloyauté, je serais prêt à prouver le contraire contre le meilleur chevalier qu'elle voudra m'opposer. |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 123, 67] L'accusée est une reine, donc avantagée socialement. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104486 accreditee |
CONTEXTE: | Misrie est séquestrée par Guirlane qui veut la réunir à Merville dont elle est elle-même amoureuse (ses motifs ne sont pas clairs). |
COTEXTE ET CITATION: | "Je vous fis enfermer hier, Misrie, chargée de chaînes, dans les chambres destinées à la punition des esclaves." "Je ne parus si cruelle, que pour augmenter le plaisir de votre surprise en vous rendant Merville." |
NOTES: | [(Page& Partie) 251, IV] Ici, l'emprisonnement est une ruse. La séquestration est tentation de violence et manipulation. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104680 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Muça à Moraysèle]"J'y sçus comme ce brave Turc se jetta enter le Sanglier, et vôtre chariot ; comme sans autres armes qu'un des pieux qui tenoient les toiles, il arrêta la furieuse bête, lui saisit la Hure ; et avec une force, et une adresse merveilleuse, lui fit donner des défenses contre un tronc qui les rompirent. |
NOTES: | [(Page& Tome) 507-8] [2e récit, Slatkine tome 1, vol. 523/ Cie des Libraires p.463] Slatkine p. 1,534 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104280 accreditee |
CONTEXTE: | Julie se plaint de la différence entre les relations frivoles que son Amant lui envoie et celles bien meilleures qu'il adresse à M. d'Orbe. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est clair que vous nous dédaignez beaucoup, ma cousine et moi, ou que vous faites bien peu de cas de notre estime, en ne nous envoyant que des relations si propres à l'altérer, tandis que vous en faites pour votre ami de bien meilleures. |
NOTES: | Tome I, page 369 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 104132 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "On entendit raisonner tout le Palais de murmures et de cris épouvantables: les Gardes de la Reine, les Pasteurs et les Soldats courans tous ensemble vers l'appartement de la Reine, prononçoient confusément les mots de Tu, Tu, à moi, à moi; et plusieurs paroles semblables...Ô Dieux! quelle fut sa surprise, quand elle vit le Prince d'Arcadie lui-même, qui l'épée à la main, et le bras gauche chargé d'un écu, s'opposoit aux efforts d'une troupe de gens armez, qui tachoient de l'empêcher d'avancer vers la porte de la chambre de Carmante. Il y parvint toutefois malgré leur résistance; et la voïant en personne, qui toute épouvantée de ce spectacle, le contemploit avec un étonnement extrême, il jetta aux pieds de la belle Reine l'épée et l'écu qu'il tenoit, et le regardant avec une action toute heroïque, il lui dit Le zele de mes amis a trahi le respect que je dois aux ordres de Vôtre Majesté, Madame. Ils viennent de m'arracher du lieu où l'on me gardoit, et ils prétendent me dérober à ma destinée. Mais, Madame, je ne veux pas me prévaloir de cet effet de leur générosité; me voici encore vôtre prisonnier". |
NOTES: | [(Page & Tome) 395, 1] Cie des Libraires p. 527-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB202679 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Le premier toutefois ne fut fâcheux que parce qu'il estoit trop galant, et <citation>il merite bien que je vous le raconte dans toutes ses circonstances, puisque ce fut l'amour que j'avois donné qui me le causa, et que j'ai promis à Vôtre Altesse de m'étendre là-dessuscitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agit de la première aventure de Sylvie/le Prince de Salmes à Paris |
NOTES: | 93 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200051 accreditee |
CONTEXTE: | La mère de Perceval lui explique pourquoi elle l'a tenu à l'écart de la chevalerie. Outre que ses deux frères sont morts dans des combats, son père est resté infirme de sa blessure à la cuisse. La stérilité de la terre qui est une conséquence de la blessure en explicite la connotation sexuelle, reliée à la fécondité. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>Vostres peres, si nou savez, Fu par mi les anches navrez Si que il mehaigna do cors. Ses granz avoirs, ses grands tressors, Que il avoit come prodom, Ala toz a perdetiom.citation> votre père, vous ne le savez pas, fut blessé entre les hanches, son corps en resta infirme. Ses larges terres, ses grands trésors, qu'il devait à sa valeur, tout partit en ruine. |
NOTES: | Vv. 407-412 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200092 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>"[...] pour la première fois de votre vie je vous ai vu répandre des larmes, elles ne m'étaient pas suspectes: je sentais que l'amour seul en pouvait exciter d'aussi tendres".citation> |
COTEXTE ET CITATION: | La marquise ne soupçonne pas que le comte s'est servi du stratagème de la séduction par les larmes. |
NOTES: | Édition avec Introduction de J. DAGEN, Paris, Desjonquères, 1990, pp. 139-140. La lettre XLII de la deuxième partie. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Lettres de la Marquise de M*** au Comte de R***. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200210 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Lessiez me tost mon palefroi, Que je monterai bien par moi, De vostre aïde ne quier point. Et Dex hui en ce jor me doint De vos veoir ce que je cuit ! Grant joie avrai jusqu'a la nuit. Et va quel part que tu voldras, Que a mon cuir ne a mes dras Ne tocheras tu de plus pres, Mas je irai toz jors aprés Tant que por moi t'iert avenue Aucune grant desconvenue De hoste et de male avanture, Et je en sui tote segure Que je te ferai baillir : Ne qu'a la mort n'i pués faillir. Vite, laissez-moi mon palefroi, je monterai bien toute seule, je ne veux en rien votre aide. Et je prie Dieu qu'il me donne aujourd'hui de voir à ton propos ce à quoi je pense ! J'en aurai une grande joie avant ce soir. Va où tu le voudras : ni à mon corps, ni à mes vêtements tu ne toucheras de plus près, mais je ne cesserai d'aller derrière toi, jusqu'à ce qu'il t'arrive, à cause de moi, quelque fâcheuse disgrâce, pour ta honte et ton malheur. Je suis bien certaine que je te ferai mettre mal en point. Tu n'y peux manquer, non plus qu'à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | En quête d'aventure, Gauvain vient de rencontrer une demoiselle provocante et agressive, l'Orgueilleuse de Logres. |
NOTES: | P. 478-80, vv. 6763-6778. |
ANNOTATION: | PUBLIC |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 202684 accreditee |
CONTEXTE: | Englesac offre de prendre la place de Sylvie/le Prince de Salmes dans le lit de la Marquise. |
COTEXTE ET CITATION: | Si ne n'avois point peur de vous faire une infidelité, j'aimerois quasi mieux aller dégager vôtre honneur en contentant la Dame sous vôtre nom, et en vôtre place, jusqu'à ce que nous eussions eu le loisir de prendre d'autres mesures. |
NOTES: | Page 105, voir aussi p. 106-107. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB200152 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | -- Par foi, sire, il me baisa. -- Baisa ? -- Voire, jo vos di bien, Mais ce fu maleoit gré mien. -- Ançois vos sist et si vos plot, Onques nul contredit n’i ot, Fait cil, cui jalosie engoise. -- Monseigneur, fait-elle, il m’a pris un baiser. -- Un baiser ? -- Oui, c’est bien ce que je dis, mais ce fut bien malgré moi. -- Dites plutôt avec votre accord et avec plaisir, sans qu’il y ait eu le moindre contredit, s’écrie-t-il soudain fou de jalousie. (77) |
COTEXTE ET CITATION: | La demoiselle agressée par Perceval doit avouer à son ami qu’après avoir mangé et bu, emporté son anneau, le rustre lui a dérobé un baiser. |
NOTES: | P. 76, vv. 768-773 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200190 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? –Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 ; trad. p. 64. Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200108 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>Pourquoi un Panthéon? Pourquoi des Apothéoses? Voltaire et Rousseau, à votre avis, ressemblent-ils à des Dieux? [...] qu'on ne demande pas pour ceux qui l'on recherché, un culte que je ne puis leur rendre [...]citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Constance réagit au plaisir exprimé par l'Abbé à la pensée que "Marat sera bientôt chassé du Panthéon François". |
NOTES: | Lettre VI de la seconde partie, datée du 28 décembre 94, dans Oeuvres complètes, Amsterdam, G.A. van Oorschot, 1981, vol. 9, p. 104. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Charrière (Isabelle de), Trois femmes. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200191 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde et se fait passer pour un marchand. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? -Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. (64) |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200086 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200076 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui Galeron, se croyant indigne d'elle parce qu'il a perdu un oeil, est si désespéré de l'avoir perdue qu'il cherche la mort au combat. |
COTEXTE ET CITATION: | Amis, laissiés le dementer. Ce fait maufés por vos tenter, qui a maint home muet contraire quant il le veut a doel atraire. Mout se paine d'ome torbler et de son doel adés doubler. Quant il el grignor doel l'a mis, savés que fait li anemis ? Tant fait que cil s'ocist et pent u noie ou art. -- Or m'en repent, et si kerrai vostre casti. Bien croi que maufés m'a basti et mon damage et mon grant doel, k'ocist fuisse pieça mon voel : en maint liu me sui mis sovent, et si le fis par tel covent que je perdisse illoec la vie. Mon ami, cessez de vous désoler. C'est le diable qui vous y engage, pour vous tenter. Il sème le malheur dans la vie de bien des hommes, quand il veut les conduire au désespoir. Il déploie alors tous ses efforts pour les priver de leur sérénité, pour redoubler sans cesse leurs tourments ! Et quand il les a menés au faîte de la douleur, savez-vous ce que fait l'Ennemi ? Il les pousse à se tuer, à se pendre, à se noyer, à se brûler. -- Le repentir me gagne, votre leçon me convainc. C'est le diable, je n'en doute pas, qui s'est employé à me nuire, à me désespérér ; s'il ne tenait qu'à moi, je serais mort depuis longtemps : je me suis exposé à bien des périls dans le seul espoir de perdre la vie. (70-71) |
NOTES: | P. 139-40, v. 3720-3736 ; trad. p. 71. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200159 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain tient à ce que ses exploits soient contés à la cour d’Arthur, mais ne souhaite pas encore révéler son nom. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais dites nous que nous dirons, Sire, quant devant lui venrons ; De qui nous porrons nous loer Quant nous ne vous savons nommer.” Et il respont : “Che li porrois Dire, quant devant lui verrois, Que li chevaliers au leon Vous dis que jë avoie non. Et avec che proier vous doi Que vous li dites de par moi Qu’il me connoist bien et je lui, Et si ne set or qui je sui.” “Mais dites-nous ce que nous devons dire, seigneur, quand nous serons devant lui, et de qui nous pourrons faire l’éloge, puisque nous ne connaissons pas votre nom." Et il répond : “Voici ce que vous pourrez dire, quand vous serez venus devant lui : “le Chevalier au Lion”. Et je dois vous prier, en outre, de lui dire de ma part qu’il me connaît bien et que je le connais bien, bien qu’il ne sache pas en ce moment qui je suis. |
NOTES: | Pp. 314-315, v. 4279-4290 Voir v. 4600-4614 : Yvain refuse de donner son nom à Laudine qui ne le reconnaît pas ; il se fait appeler le Chevalier au Lion. Aux vers 4634-4636, il prie Lunette de ne pas révéler son identité. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305313 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi d'Ecosse part à la recherche de son épouse, la Manekine, qui a fui, avec la complicité du sénéchal, la prétendue condamnation qu'il lui avait infligée. |
COTEXTE ET CITATION: | Avant qu'un mois ne se soit écoulé, je ferai ce qu'aucun roi jamais n'a fait : je laisserai mes sujets et tout mon royaume, et je partirai à votre recherche à travers les pays et les mers ; je n'aurai de cesse que je ne sache ce que vous êtes devenue, et si j'apprenais le pire, j'en mourrai. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp.139-140. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305111 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Belle jeune fille, j'aimerais beaucoup vous poser des questions sur votre pays, si vous me le permettez : j'aimerais savoir d'où vous venez et qui sont vos parents. ... ...-- Que personne ne me pose plus jamais de question. Plutôt que de raconter le malheur qui m'a frappée, je préfèrerais être sous terre ; je mourrais plutôt que d'en dire un seul mot". |
NOTES: | [(Page ) 62] |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 305090 accreditee |
CONTEXTE: | La promesse que le roi de Hongrie a faite à sa femme mourante de ne se remarier qu'avec une femme qui lui ressemble parfaitement, le conduira à désirer se marier avec sa fille et à une série de malheurs dont la mutilation et la fuite de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Si les princes et les comtes de ce pays ne veulent pas que le royaume de Hongrie aille à ma fille à votre mort, et s'ils vous demandent de vous remarier pour avoir un fils, je vous autorise à le faire, mais à la condition que vous puissiez trouver une femme dont la ressemblance avec moi soit parfaite. ... Certes, ma dame, je vous le promets, et jamais je ne manquerai à ma parole. |
NOTES: | [(Page ) P. 28. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104612 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier de Saint Ouin prétend se racheter de sa traîtrise en laissant coucher le maître de Jacques avec Agathe à sa place. En réalité c'est un piège. |
COTEXTE ET CITATION: | L'autre chose, c'est que je persiste dans l'idée que votre chevalier de Saint-Ouin est un grand fripon; et qu'après avoir partagé votre argent avec les usuries Le Brun, Mathieu de Fourgeot ou Fourgeot de Mathieu, la Bridoie, il cheche à vous embater de sa maitresse, en tout bien et tout honneur s'entend, par-devant notaire et curé, afin de partager encore avec vous votre femme...Ahi! la gorge!..." |
NOTES: | p:271 |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 102494 accreditee |
CONTEXTE: | Emmander et Fermane se battent pour une inconnue que Fermane séquestre. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant je suivis Fermane qui me dit, quand nous fûmes dans le jardin : Je vous crois homme de coeur : attendez-moi dans cet endroit, je vais prendre deux épées et nous sortirons d'ici pour aller nous battre plus loin ; l'injure que vous m'avez faite et votre ingratitude, ne peuvent être vengées que par le sang. |
NOTES: | [(Page& Partie) 278, V] Emmander n'est pas le rival de Fermane. Son action généreuse est désintéressée. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104290 accreditee |
CONTEXTE: | Milord propose à son ami de chercher le repos de l'âme dans l'agitation d'une vie active. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous avons beau faire l'un et l'autre ; la raison seule ne vous rendra pas la raison. Il faut qu'une multitude d'objets nouveaux et frappants vous arrachent une partie de l'attention que votre coeur ne donne qu'à celui qui l'occupe. Il faut pour vous rendre à vous même que vous sortiez d'au-dedans de vous, et ce n'est que dans l'agitation d'une vie active que vous pouvez trouver le repos. |
NOTES: | Tome I, page 465 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305347 accreditee |
CONTEXTE: | Pris d’angoisse à la suite d’un rêve prémonitoire de la mort de Julie, St. Preux interrompt son voyage en Italie avec Milord Édouard pour faire un saut à Clarens. Il est apaisé par une conversation qu’il surprend entre Julie et Claire dans le jardin secret qu’elles appellent l’Élysée. |
COTEXTE ET CITATION: | Alors prêtant l’oreille, je vous entendis parler toutes deux, et, sans qu’il me fût passible de distinguer un seul mot, je trouvai dans el son de votre voix je ne sais quoi de languissant et de tendre qui me donna de l’émotion, et dans la sienne un accent affectueux et doux à son ordinaire, mais paisible et serein, qui me remit à l’instant, et qui fit le vrai réveil de mon rêve. |
NOTES: | T. II, p. 249. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305350 accreditee |
CONTEXTE: | M. d’Étange expose à Julie les raisons pour lesquelles il la contraint à épouser M. de Wolmar qu’elle n’aime pas. |
COTEXTE ET CITATION: | Écoutez une fois ce que l’honneur d’un père et le vôtre exigent de vous, et jugez-vous vous-même. M. de Wolmar est un homme d’une grande naissance, distingué par toutes les qualités qui peuvent la soutenir ; qui jouit de la considération publique et qui la mérite. Je lui dois la vie ; vous savez les engagements que j’ai pris envers lui. |
NOTES: | T. I, P. 416 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305452 accreditee |
CONTEXTE: | Le fait de dire ou de taire son nom est toujours significatif. Dans le cas de ce chevalier qui vient d’arriver à la cour d’Arthur, l’ignorance de son nom (qui évoque celle de Perceval) est reliée à celle de son origine paternelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, fait il, li rois vos mande, Et si le vos prie et comande, Que vos me dites vostre non ; Vos n’i avrés ja se preu non ; Cil li respont : “Certes ne sai, Mais que tant dire vos en sai Que Biel Fil m’apieloit ma mere ; Ne je ne soi se je oi pere.” “Seigneur, le roi vous demande, il vous prie et même il vous donne l’ordre de me dire votre nom : vous en tirerez grand avantage.” L’autre lui répondit : “A vrai dire, je ne le connais pas moi-même et tout ce que je puis dire, c’est que ma mère m’appelait “mon cher fils” et que je ne sais pas si j’ai jamais eu un père.” |
NOTES: | P. 4, v.111-118 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305493 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui vient de récupérer ses terres dont il avait été dépouillé, se rend en Bretagne où il tombe amoureux de la soeur du duc, Galeron, et celle-ci de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Por celi est en grant bataille qui por s’amor paine et travalle : andoi en sont a cier escot, mais l’uns de l’autre ne set mot ; ne Illes nel set de celi, ne Galerons que cil aint il ; car cele est si tres haute cose Que cil descouvrir ne il ose, n’ele ne li descoverroit Un combat se livre en lui à la pensée de celle qui paie de mille tourments l’amour qu’elle lui porte. Tous deux sont mis à lourde contribution, mais chacun ignore les sentiments de l’autre. Ille ne sait pas qu’elle l’aime et Galeron ne sait pas qu’il l’aime : elle est d’un rang si élevé qu’il n’ose lui déclarer son amour et, pour rien au monde, elle ne se déclarerait la première, car elle ne juge pas convenable qu’une femme dise : “Je veux devenir votre amie” à qui ne l’a d’abord sollicitée et ne s’est astreint à une cour assidue. premierement por rien qui soit, qu’il n’afiert pas que feme die : “Je voel devenir vostre amie”, por c’on ne l’ait ançois requise et mout esté en son service”. |
NOTES: | P. 66, v. 1213-1226 ; trad. p. 23. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305515 accreditee |
CONTEXTE: | Calogrenant a versé de l’eau sur le perron de la fontaine merveilleuse avec le bassin d’or et déclanché une tempête. Arrive Esclados le Roux qui lui lance un défi. |
COTEXTE ET CITATION: | De si haut comme il pot crïer, Me commancha a deffïer, Et dit : “Vassaus, mout m’avés fait Sans deffianche, honte et lait. Deffïer me deüssiez vous, S’il eüst querele entre nous, ou au mains droiture requerre, Ains que vous me meüssiés guerre. Aussi fort qu’il lui fut possible de crier, il commença par me lancer un défi, en disant : “Vassal, vous m’avez infligé sans m’avoir défié, une honte et un tort. Vous auriez dû me défier, s’il y avait entre nous un sujet de querelle ; ou au moins vous auriez dû exiger votre droit avant de commettre une agression contre moi. |
NOTES: | P. 78, vv. ; trad. p. 55. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305547 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Tourvel,sensible à Valmont, fuit sa présence et ce dernier le lui reproche. |
COTEXTE ET CITATION: | ...vous ne vous seriez pas fait un jeu cruel de son inquiétude, en lui faisant annoncer que vous étiez malade sans lui permettre d'aller s'informer de votre état; |
NOTES: | P. 70 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305574 accreditee |
CONTEXTE: | Valmont utilise la ruse de la maladie pour reprendre l'avantage sur Mme de Tourvel. Il va feindre la conversion. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces bizarreries passent sur le compte de ma santé. J'ai déclaré que j'étais perdu de vapeurs; j'ai annoncé aussi un peu de fièvre. Il ne m'en coûte que de parler d'une voix lente et éteinte. Quant au changement de ma figure, fiez-vous à votre pupille. L'amour y pourvoira.. J'occupe mon loisir, en rêvant aux moyens de reprendre sur mon ingrate les avantages que j'ai perdus, .................mais j'espère que ma feinte maladie, outre qu'elle me sauvera de l'ennui du salon, pourra m'être encore de quelque utilité auprès de l'austère dévote,dont la vertu tigresse s'allie pourtant avec la douce sensibilité. |
NOTES: | P. 295 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305600 accreditee |
CONTEXTE: | Landri s’est mis au service de l’empereur de Constantinople et vient d’être victorieux contre les païens. Salmandrine, la fille de l’empereur de Constantinople, est amoureuse du jeune guerrier et indique sans ambages ses préférences à son père. |
COTEXTE ET CITATION: | Dès ores vueil je, pere, que me donés mari. Ce soldoier de France c’om apele Landri. Aquitée a la terre et trestot le pais; l n’est tel hom ou monde por ses armes servir. «Dès maintenant, mon père, je veux que vous me donniez pour mari ce chevalier de France qui est à votre service et qu’on appelle Landri. Il a délivré la terre et tout le pays. Il n’y a meilleur homme au monde pour se servir de ses armes» (ma traduction). |
NOTES: | P.56, vers 1457-1460. |
SOURCE: | Anonyme, Doon de la Roche. Paris: H.Champion, 1921.Edition de Paul Meyer et Gédéon Huet. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305617 accreditee |
CONTEXTE: | La reine offre son amour à Lanval. Quoique celui-ci refuse d’abord, en prétextant de la fidélité à son seigneur, il est certain qu'il veut surtout rester fidèle à son amie, la fée, qui lui a demandé de ne pas dévoiler son existence. C’est seulement quand la reine accuse Lanval d’homosexualité que, piqué, il parle de son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant la reïne sul le veit, al chevalier en va tut dreit. Lez lui s’asist, si l’apela, Tut sun curage li mustra. «Lanval, mult vus ai honuré «e mult cheri e mult amé. «Tute m’amur poëz aveir : «Kar me dites vostre voleir! «Ma druërie vus otrei ; «Mult devez estre liez de mei»! «Dame», fet il,«laissiez m’ester! «Jeo n’ai cure de vus amer. «Lungement ai servi le rei «Ne li vueil pas mentir ma fei» […] «Mes jo aim e si sui amis «Cele ki deit aveir le pris «Sur tutes cels que jeo sai». Quand la reine le voit seul, elle va droit vers lui, s’assied à ses côtés, lui parle pour lui révéler le secret de son coeur: «Lanval, depuis longtemps je vous honore, je vous chéris et je vous aime; vous pouvez avoir tout mon amour : dites-moi donc votre sentiment! Je me donne à vous: vous devez être content de moi»! - «Dame», répond Lanval, «laissez-moi en paix! Je ne songe guère à vous aimer. Je sers le roi depuis longtemps et je ne veux pas lui être déloyal» […]. «Mais j’aime et je suis aimé d’une femme qui doit l’emporter sur toutes celles que je connais.» |
NOTES: | P. 146-148, vers 261-274 ; 295-297. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305626 accreditee |
CONTEXTE: | «Et voici la raison qu’ils en donnent: je vous ai si bien pris dans mes rets que vous perdez toute votre valeur et ne voulez plus vous préoccuper de rien d’autre». |
COTEXTE ET CITATION: | «Et dïent tuit raison por qoi, «que si vos ai lacié et pris, «Ne ne querez a el entendre.» |
NOTES: | P. 210, vers 2558-2560. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Erec et Enide. Paris: Livre de poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction de Jean-Marie Fritz |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305632 accreditee |
CONTEXTE: | Yonec est gravement blessé par le rasoirs mis à la fenêtre de la chambre de sa dame quand il répond à son appel pour faire l’amour. Il en meurt. |
COTEXTE ET CITATION: | Il a dit: “Ma dulce amie,
Pur vostre amur pert jeo la vie!
Bien le vus dis qu’en avendreit,
Vostre semblans nus ocireit». «Ma douce amie», lui dit-il, «je perds la vie pour vous avoir aimée. Je vous avais prédit ce qui arriverait, et que votre attitude causerait notre mort». |
NOTES: | P. 198, vers 323-326. |
SOURCE: | Marie de France, Yonec. Paris: Lettres gothiques, 1990.Édition de Karl Warnke ; traduction de Laurence Harf-Lancner. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305638 accreditee |
CONTEXTE: | Des marchands sauvent le premier jumeau du roi Guillaume de la gueule d'un loup. L'un d'entre eux l'adopte comme son fils. Ils passent près du bateau, où le roi avait déposé le second jumeau pendant qu'il allait rechercher le premier dans l'intention de partir avec eux. Les marchands s'emparent du deuxième enfant et, de nouveau, l'un d'eux décide de l'adopter. Ils s'en vont avec les deux enfants sans se rendre compte qu'ils n'ont pas été abandonnés. |
COTEXTE ET CITATION: | «-Seignor, et je an feré mon fil.» A tant li marcheans l'a pris. Au batel, ou li rois ot mis L'autre anfant, sont venu tout droit. Li prumiers, qui lou treuve et voit, A touz les autres quiert et prie Que nus n'i demant ja partie, Que mont buen gré leur an savra;[...] Tuit li dient:«Vostre soit dons [...]». Seigneurs, et j'en ferai mon fils». Alors, le marchand l'a pris. Ils sont allés tout droit au bateau où le roi avait mis l'autre enfant. Le premier qui le trouve et le voit demande à tous les autres et les prie qu'aucun ne le demande en partage. Il leur en sera reconnaissant [...]. Tous lui disent: «qu'il soit donc vôtre [..]» |
NOTES: | P. 81, vers 818-825; 829. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305671 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Contamine, amoureux d’Angélique, pense que sa mère ne voudra jamais qu’il épouse cette jeune fille en raison de sa pauvreté, malgré son lignage honorable. |
COTEXTE ET CITATION: | « À l’égard de vous épouser, toute la terre me blâmerait […] je jure d’être votre époux, sitôt que je pourrai l’être sans nous commettre, et que je serai maître de moi. […] ». Angélique ne pouvait se flatter que Madame de Contamine, ambitieuse comme elle l’était, consentît jamais qu’elle épousât son fils. |
NOTES: | Pages 149, 164 et 189. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305674 accreditee |
CONTEXTE: | Mlle Fenouil, très riche, de bonne naissance, et très jeune, aime M. de Jussy, moins élevé qu’elle. Tous deux pensent que le tuteur de la jeune fille ne donnera pas (à juste titre) son assentiment à un mariage, aussi vont-ils se faire des promesses de présent et « vivre comme mari et femme ». |
COTEXTE ET CITATION: | « […] votre famille s’opposera toujours à mes vœux et aux vôtres ». |
NOTES: | Page 255. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |