OCCURRENCE: | 103908 chantier |
CONTEXTE: | Dans "La courte ioye", un jeune homme se prend de querelle avec le fiancé d'une femme qu'il voulait lui-même épouser. Il l'appelle en duel, où il est tué après avoir deux fois blessé le fiancé. Celui-ci s'enfuit avec sa fiancée en Espagne, où il l'épouse. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 440-452, 17, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 101046 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Donoalain qui voulait espionner Tristan est abattu d'un coup d'épée par celui-ci, tandis que Godoene est transpercé d'une flèche. |
COTEXTE ET CITATION: | Denoalain est tost alez ; Ainz n'en sout mot, quant Tristran saut. Fuïr s'en veut mais il i faut ; Tristran li fu devant trop pres. Morir le fist. Denoalain approche. Avant que celui-ci ne devine quelque chose Tristan bondit. L'autre voulut s'enfuir mais n'y parvint pas. Tristan se trouvait déjà trop près de lui. Il le tua. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 222-223, vv. 4382-4386. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT102298 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "L'aînée annonça qu'elle aurait à son entière disposition toute la terre sans réserve, tous les jours qu'elle aurait à vivre, sans que sa soeur y eût jamais part" (4704-4707). "Il y trouvait aussi la demoiselle qui voulait déshériter sa soeur La demoiselle, qui commet un tort envers sa soeur (c'est l'évidence même), l'a proposé à la cour aux regards de tous, comme celui grâce à qui elle entend soutenir sa casue dans cette dispute où elle n'est pas dans son droit". (5880-5884) |
COTEXTE ET CITATION: | La soeur aînée tente de déshériter sa cadette. |
NOTES: | [(Vers & Page) 4704-7,5880-4] Manuscrit B.N. 1433 Coll. Lettres gothiques ed. Le Livre de poche (trad. D. H. Hult) no. 4539 1994, Paris |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101420 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | des bébés jumeaux "ayant eu part au butin que ses camarades firent en pillant la maison [...] entre plusieurs meubles qui lui échurent pour sa part, [...] dit qu'il lui était toujours demeuré un de ses cristaux qu'on donne aux enfants pour se jouer, quand les dents commencent à leur percer. [...] comme il y avait des armes gravées dessus, Mathilde les reconnut pour les siennes et Clémence (la nourrice) ajouta que ce cristal avait été destiné pour cet enfant qui leur avait été enlevé [...]" |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) 228-9, "Mathilde"] Voir pp. 360-1 dans l'édition Société des textes français modernes. L'identité est encore confirmée par une marque a la main du frère jumeau, et le mariage qu'on voulait obliger Mathilde à faire ne peut avoir lieu avec un frère---elle est sauvée et peut épouser son amant. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 105092 accreditee |
CONTEXTE: | La mère de la Caverne, qui fait ce récit, après son veuvage, a été recueillie par le baron de Sigognac dont elle apprend qu'il est tombé amoureux d'elle et qu'il voulait l'épouser. |
COTEXTE ET CITATION: | En achevant de parler, ses soupirs et ses sanglots la penserent suffoquer. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 684] Affects suscités, non pas par des violences physiques ou morales, mais par un grand désarroi sentimental. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 103582 accreditee |
CONTEXTE: | Le souvenir de l'indidélité imposée d'abord à son époux aide la princesse à combattre ses propres résistances à sa vertu. |
COTEXTE ET CITATION: | Pourquoi a-t-il couché avec Concombre ? [...] <CITATION> le souvenir de son injure lui fit presque voir la vengeance nécessaire CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 239-240, 13] Le trouble ressenti par l'héroïne face à un homme qu'elle ne voulait pas desirer, l'amène à donner un autre sens à sa démarche, qui, de contrainte subie, devient "vengeance nécessaire". |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 100770 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie a blessé à mort d'un coup de pistolet son père adoptif, M. de Molière, qui voulait la violer. Il est sur le point de mourir. |
COTEXTE ET CITATION: | On tacha de luy faire nommer l'auteur de sa blessure. Mais en vain on le luy demanda plusieurs fois, il repondit que c'estoit trois hommes masquez qui m'avoient voulu enlever ;[...] <CITATION>Cependant, Madame, la discretion de ce malheureux, soit qu'elle fut un effet de honte, ou de quelque reste d'amour, me sauvoit dans l'opinion de tous ceux a qui je n'avois rien confesse,CITATION> si j'avois eu assez de force pour oser paroitre apres le coup. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | TT101422 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | La nourrice des jumeaux remarque "que cet amant (Montrose) avait une rose sur la main [...] le frère qui avait été enlevé à Mathilde incontinent après sa naissance avait précisément cette même marque". |
COTEXTE ET CITATION: | La nourrice des jumeaux remarque que Mathilde a la même marque que Montrose, son époux futur. |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) 225-6, "Mathilde"] Voir les pages 359-360 dans l'édition STFM . L'identité est encore confirmée par un cristal de bébé montré par un des soldats qui avait aidé à enlever le bébé. Le mariage qu'on voulait obliger Mathilde à faire ne peut avoir lieu avec un frère. Elle est sauvée et peut épouser son amant. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104420 accreditee |
CONTEXTE: | L'héroïne elle-même parle de son 'esclavage' (pp. 39, 40, 43). La contrainte sous laquelle elle se trouve est une violence à sa liberté. |
COTEXTE ET CITATION: | Il suffit maintenant de vous dire que Caliste était au pouvoir de Périandre; qu'il en étati comme le tyran, parce qu'elle ne voulait l'épouser que du consentement de son père dont on ignorait le sort. |
NOTES: | [(Page& Partie) 36. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101388 chantier |
CONTEXTE: | Le chevalier de Malte libère Hattigé par galanterie à l’nsu du corsaire Gourdan qui voulait la garder pour en faire sa maîtresse. |
NOTES: | [(Page) 73-4] Consulter également le topos BELLE_CAPTIVE.< |
SOURCE: | Anonyme, Hattigé, ou la belle Turque. Claude Jordan: Amsterdam, 1723. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100598 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur, un de ses amis et un chien sauvent un homme d'un suicide par noyade. Ensuite, l'ami lui donne de l'argent pour payer ses dettes, qui l'ont poussé à ce geste ; il lui en promet même davantage. |
COTEXTE ET CITATION: | "Nous le portames dans la rue de la Mortellerie, à une maison où nous vimes de la lumière. Il revint aisément. Nous lui fimes de questions. C'était un infortuné sans pain, sans outils, sans travail, qu'on allait mettre hors d'un cabinet garni. Il voulait mourir avec son chien et son chat, ses seuls amis( nous dit-il). Nous lui demandames quelle somme il lui faudrait, pour rétablir ses affaires?- Bien 20 écus, Messieurs.Du Hameauneuf se hata de tirer 3 louis, qu'il avait heureusement dans sa bourse, et il les donna". |
NOTES: | [(Page & Nuit) p.293, 349e nuit] Voir aussi topos aide_matérielle |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 102938 accreditee |
CONTEXTE: | Emmander porte secours à une femme qu'on enlève sous ses yeux. Les agresseurs le blessent et il ne sait pas ce qu'il advient de celle qu'il voulait sauver. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces mots et la compassion qu'elle m'a faite m'ont engagé à la défendre. J'ai couru sur ses ravisseurs ; trois d'entre eux se sont détachés, pendant que l'autre retenait la jeune fille. Nous nous sommes battus, je les ai blessés : mais enfin je suis tombé dans mon sang, et j'ai perdu connaissance. |
NOTES: | [(Page& Partie) 296, V] Dans ce roman la plupart des occurrences de l'aide au faible sont des échecs. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102460 accreditee |
CONTEXTE: | Un message est écrit et envoyé dans une flèche. |
COTEXTE ET CITATION: | "... présenta de l'eau bénite à deux dames masquées qui en voulaient prendre en même temps que lui. La mieux vêtue de ces deux dames lui dit qu'elle ne recevait point de civilité d'une personne à qui elle voulait faire un éclaircissement". (p.92) Un vieil gentilhomme l'avait chargé d'une lettre pour lui. |
NOTES: | p.92 à l'église p.98 dans le jardin |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
OCCURRENCE: | 103656 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob tire parti de l'intérêt que lui démontre Mme de Ferval. |
COTEXTE ET CITATION: | De vous dire que cette dame me fût indifférente, non ; de vous dire que je l'aimais, je ne crois pas non plus. Ce que je sentais pour elle ne pouvait guère s'appeler de l'amour, car je n'aurais pas pris garde à elle, si elle n'avait pas pris garde à moi ; et de ses attentions même, je ne m'en serais point soucié si elle n'avait pas été une personne de distinction. Ce n'était donc point elle que j'aimais, c'était son rang, qui était très grand par rapport à moi. Je voyais une femme de condition d'un certain air, qui avait apparemment des valets, un équipage, et qui me trouvait aimable ; qui me permettait de lui baiser la main, et qui ne voulait pa qu'on le sût ; une femme enfin qui nous tirait, mon orgueil et moi, du néant où nous étions encore ; car avant ce temps-là m'étais-je estimé quelque chose ? avais-je senti ce que c'était qu'amour propre ?" |
NOTES: | [(Page) 135] Animé par la même volonté d'arriver, Jacob épouse Mlle Habert (voir le topos AIMER_PAR_RECONNAISSANCE). |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 100566 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur amène en lieu sûr une jeune fille que l'on voulait enivrer afin qu'elle se prostitue. |
COTEXTE ET CITATION: | "J'allais me retirer, très mécontent de ce repaire de sale libertinage, autorisé pour les pourvoyeurs, qui ne s'en servent pas , lorsque j'apercus une jeune blonde très jolie, qu'amenait une espèce de monstre femelle. Elle lui offrit de l'eau-de-vie, et je m'appercus qu'elle voulait l'enivrer." |
NOTES: | [(Page & Nuit);p.66, 24e nuit] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 103298 accreditee |
CONTEXTE: | Intervention finale du narrateur pour minimiser la vengeance et souligner la fatalité. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [Polydor] la fit mourir de la même mort que son adultère avait soufferte. Toutefois il ne voulut point assister à sa fin tragique, encore qu'il eut fait dessein au commencement de la tuer de sa main propre. [...] Si l'on voulait dire que la fin malheureuse de Polydor procède de la sévère vengeance qu'il exerça contre sa femme [...] ce serait une grande témérité. " [p.282] |
NOTES: | [(Page & Histoire) P. 273 et 282. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vaucher A. |
OCCURRENCE: | 200068 accreditee |
CONTEXTE: | En chemin pour aller secourir la fille du roi Gringras, le Bel Inconnu entend des plaintes et se dirigeant dans leur direction, il voit auprès d'un feu deux géants en train de tenter de violer une jeune fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Molt se conplaint et plore et brait Come la riens qui painne trait : <citation>Car un gaians molt la pressoit, A force foutre le voloit,citation> Mais cele nel pooit soufrir ; Mius se voloit laissier morir. [Elle] se plaignait, pleurait et hurlait comme quelqu'un en grand danger. Le géant, en effet, la maintenait de toutes ses forces et voulait la violer ; mais elle aurait préféré mourir plutôt que d'en venir là. (32) |
NOTES: | P. 22, vv. 711-716 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305456 accreditee |
CONTEXTE: | En chemin pour aller secourir la fille du roi Gringras, le Bel Inconnu entend des plaintes et se dirigeant dans leur direction, il voit auprès d’un feu deux géants en train de tenter de violer une jeune fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Molt se conplaint et plore et brait Come la riens qui painne trait : Car un gaians molt la pressoit, A force foutre le voloit, Mais cele nel pooit soufrir ; Mius se voloit laissier morir. [Elle] se plaignait, pleurait et hurlait comme quelqu’un en grand danger. Le géant, en effet, la maintenait de toutes ses forces et voulait la violer ; mais elle aurait préféré mourir plutôt que d’en venir là. |
NOTES: | P. 22, v. 711-716 ; trad. p. 32. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305540 accreditee |
CONTEXTE: | Après la réécriture de la lettre en l'agréable compagnie de Nemours, la princesse se rend compte du danger qu'elle court et refuse de le revoir. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand M. de Clèves fut revenu, elle lui dit qu'elle voulait aller à la campagne, qu'elle se trouvait mal et qu'elle avait besoin de prendre l'air. |
NOTES: | P. 331 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305541 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse fuit Nemours, son propre trouble devant lui et le regard perspicace de son mari. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle envoya une de ses femmes à M. de Nemours, qui était dans son antichambre, pour lui dire qu'elle venait de se trouver mal et qu'elle était bien fâchée de ne pouvoir recevoir l'honneur qu'il lui voulait faire. |
NOTES: | P. 360 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305545 accreditee |
CONTEXTE: | Naria vient de découvrir l'inconstance d'Alamir. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette connaissance lui donna une douleur si vive qu'elle feignit de se trouver mal et s'en alla chez elle aussi malade en effet qu'elle le voulait paraître. Elle était fière et sensible: l'idée d'être trompée par un homme qu'elle adorait la mettait dans un état pitoyable. |
NOTES: | P. 179 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Zaide. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305662 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la troisième histoire, le frère de Clémence de Bernay raconte à M. de Terny, le futur époux de Clémence, comment cette dernière a préféré entrer au couvent plutôt que d’accepter un mari que son père lui désignait. |
COTEXTE ET CITATION: | Mon père voulait les marier toutes les deux en même temps. Son aînée se rendit, mais elle, qui a une tête de diable, bien loin d’imiter sa cœur et d’obéir à mon père, le traita comme un tyran de ses enfants, et conclut par lui dire qu’elle voyait bien qu’elle était destinée à être malheureuse dans ce monde, soit en épousant un homme qui lui déplaisait, soit en restant dans le couvent malgré elle, et damnée par conséquent dans l’autre monde, n’ayant pas pu faire son salut dans celui-ci : mais que du moins, elle aurait la satisfaction de n’entrer pas toute vive dans les bras du démon. Ce fut ainsi qu’elle baptisa l’homme que mon père lui destinait. |
NOTES: | Pages 205-206. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305672 accreditee |
CONTEXTE: | Des Frans pense que sa mère refusera qu’il épouse Silvie en raison de rumeurs négatives sur sa naissance et sa conduite ; et sur le fait qu’il serait un peu trop jeune. |
COTEXTE ET CITATION: | «[…] je lui dis que j’avais résolu de l’épouser, si elle voulait y consentir, sans en rien dire à mes parents […] ma mère ne consentirait jamais ». |
NOTES: | Page 441. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305732 accreditee |
CONTEXTE: | Un capitaine logé avec ses soldats chez un laboureur viole la fille de son hôte. |
COTEXTE ET CITATION: | La généreuse fille qui ne voulait pas survivre à la perte de son honnêteté (encore que celle-là puisse être appelée honnête qui a été forcée), épia le temps que ce sac à vin entonnait un grand verre dans son vilain estomac, et d'un grand couteau qu'elle tenait prêt à cet offfice, lui ayant percé le ventre elle en fit sur le champ sortir l'âme maudite mêlée parmi le sang et le vin. |
NOTES: | Page 129. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305909 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval a libéré une jeune fille qu'un méchant chevalier voulait épouser de force après avoir tué son ami. |
COTEXTE ET CITATION: | Ferai mon ami enfouir. Ou que soit m'en irai fuïr Ou en bos ou en liu salvage ; Iluec ferai un hermitage, Si prïerai por mon ami. |
NOTES: | Tome II, page 99, v. 10121-125. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305948 accreditee |
CONTEXTE: | Dans ses conseils à l'Amant, Ami vient d'invoquer Juvénal et les clichés misogynes de sa satire VI, avec les accusations traditionnelles sur la cupidité et la luxure des femmes. |
COTEXTE ET CITATION: | Vez ci la regle qu'il en baille : Mais il n'est regle qui ne faille Car des mauvaises entendi, Quant ceste sentence rendi. Voici la règle qu'il énonce sur ce point : mais il n'est pas de règle sans exception, car c'est des mauvaises femmes qu'il voulait parler quand il rendit cette sentence. |
NOTES: | P. 500-501, v. 8306-8310. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |