OCCURRENCE: | 104554 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sicamber à Artambare : "je vous dirai que ne voulant pratiquer aucune des injustices que je condamne, je ne puis remettre Cleonice en vôtre puissance, si elle ne veut bien en demeurer d'accord. Je puis bien lui rendre la liberté, si vous la rendez à mon fils, j'y joindrai même celle de vôtre Neveu, si ce n'est pas assez de la sienne, mais je ne puis point la livrer à un homme qui n'est ni son pere, ni son mari, et qui apparemment ne la demande que pour lui faire quelque violence, puisqu'il se sert de moyens si violens, pour l'obtenir." |
NOTES: | [(Page & Tome) 142, 1] Cie des Libraires p.543-44 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100482 chantier |
CONTEXTE: | Trois amis, savants, rencontrent au bois de Boulogne trois dames, dont le carrosse vient de verser. |
NOTES: | Voir aussi: Les Avantures du mont Griffon, Anonyme, p.12 La cousine du jeune marié, belle et sage, se perd en voulant descendre toute seule le mont Griffon. Elle s'endort après avoir pleuré et est réveillé par un jeune et beau chasseur : Assaf F. - Weil M. |
SOURCE: | Anonyme, Eclipse (L'). Pierre Garnier: Troyes, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104990 accreditee |
CONTEXTE: | Cléonice vient de donner sa foi à Célidor. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah ! ingrate, il ne la recevra jamais, s'écria le furieux Artambare, en se faisant voir et en se jettant dans le cabinet l'épée à la main. Je vais vous épargner cette injustice, et il mourra, le traître, avant que de m'arracher la foi de Cleonice. Artambare prononçoit ces parolles avec tant de vehemence, et la rage qui le transportoit les lui avoit fait dire si long-tems avant qu'il fût en état de les executer, qu'il n'avoit pas esté difficile à Celidor d'éviter l'effet de cette menace. Il s'estoit jetté à quartier, derriere un des pilliers de verdure qui formoient le cabinet, il se saisit de l'aviron d'une Gondole peinte et dorée qui voguoit sur le Canal, et dont l'Equipage étoit par hazard dans cet endroit, et ne voulant pas se mettre dans le danger de tuer le General du parti de Cleonice en tirant l'épée, il déchargea un si grand coup de cet aviron sur l'épée d'Artambare qu'il la brisa en mille pieces. |
NOTES: | [(Page & Tome) 137, 1] Cie des Libraires p.523-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103940 accreditee |
CONTEXTE: | Dans "L'obeyssance filiale", lorsque son fils Anatole est à l'article de la mort, sa mère fait voeu de le faire religieux. Ayant recouvert la santé, Anatole, de santé très fragile, doit entrer au monastère malgré lui et malgré sa mère. |
COTEXTE ET CITATION: | Eliante se faisant une idole de son fils, Dieu la voulant retire de cette idolâtrie [...] une grosse maladie attaque Anatole et dans peu de jours le mit sur le bord du tombeau [...] Les médecins de la terre ayant condamné à mort cet enfant [...] Theolimpe [...] fit voeu à Dieu que s'il redonnait la santé [à son fils], elle le donnerait à l'ordre des frères hermites de Saint Augustin [...] On fait beaucoup de choses dans la chaleur d'un zèle peu judicieux, qu'on entreprendrait jamais de sang froid, et d'un sens rassis. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 322-23, 8, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | TT104594 CHANTIER |
CONTEXTE: | " Eliante se faisant une idôle de son fils, Dieu la voulant retire de cette idolâtrie [...] une grosse maladie attaque Anatole et dans peu de jours le mit sur le bord du tombeau [...] Les médecins de la terre ayant condamné à mort cet enfant [...] Theolimpe [...] fit voeu à Dieu que s'il redonnait la santé [à son fils], elle le donnerait à l'ordre des frères hermites de Saint Augustin [...] On fait beaucoup de choses dans la chaleur d'un zèle peu judicieux, qu'on entreprendrait jamais de sang froid, et d'un sens rassis." |
COTEXTE ET CITATION: | Dans "L'obeyssance filiiale", une mère idolâtre est punie par Dieu : son fils tombe gravement malade. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 322-323, 8, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 105030 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc d'Aumale s'est déguisé en moine pour un rendez-vous [raté] avec Madame. Mme de Sauve, qui se croit en train de mourir parce que piquée par un scorpion, veut un confesseur. Mme de Sauve reconnaîtra le duc. |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'excusa donc à ses gens le mieux qu'il lui fut possible, mais ils ne receurent point ses excuses, ils le taxerent de peu de charité, l'appellerent de tous les noms qu'on donneroit à un vrai Moine dans une pareille occasion, et le voulant contraindre de marcher, ils le mirent dans la plus grande peine où il se fût trouvé de sa vie. S'il eût pû oublier un moment qu'il étoit Moine, il n'auroit eu besoin que d'un bâton pour écarter ces importuns, mais il n'osoit faire connoître ce qu'il sçavoit faire : tantôt il se défendit sur la brièveté de son obédience, et autrefois sur le peu d'étendue de son pouvoir. Nos opiniâtres ne se païoient d'aucune raison, ils vouloient trouver un Confesseur dans le Duc, n'y eu [sic] eût-il jamais eu. |
NOTES: | [(Page & Tome) 187, III] Cie des Libraires p. 150 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104870 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le Senat outré de cet affront, et ne voulant pas garder plus de mesures avec Persée, qu'il en avoit gardé avec Rome, avoit choisi pour cette guerre les Soldats les plus accoûtumez au carnage, et au lieu qu'on avoit accoûtumé de recommander aux Chefs la pitié pour les vaincus, on ne recommandoit à Paul Emile que de tirer une vengeance memorable de l'injure que sa patrie venoit de recevoir. <CITATION>Il y étoit plus sensible qu'aucun autre Romain: mais il étoit naturellement si pitoïable et si genereux, qu'il étoit mal-propre à executer ces ordres de rigueur: Il les oublia dés la premiere occasion où il eut de l'avantage. |
NOTES: | [(Page &Tome) 85, I] Cie des Libraires p. 312-3 [ancien GUERRE_VIOLENCES_EXCESSIVES de D. Kuizenga. EG] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Portrait des foiblesses humaines (Le). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104136 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes veulent se saisir d'Artambert, près du lieu où Almanzayde se cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Il tira son épée, et la faisant d'abord sentir à ceux qui étoient le plus avancez : Ah! lâches, s'écria-t-il, ce ne sera pas par des mains aussi viles que les vôtres, et par les ordres de vôtre injuste Reine qu'Artambert répandra son sang, il le doit à deux grandes Princesses, mais il sera seul le ministre de leur vangeance, puis que seul il a été l'instrument de leur peine, et c'est mon bras qui doit satisfaire la Reine des Canaries et vôtre Princesse, et non pas vôtre barbare fureur. En proferant ces mots, il avoit déja fait grand, et qu'il s'augmentoit à tous momens de quelques amis ou de quelques parents de deux qu'il avoit tuez, il fut si fort accablé d'ennemis qu'il jugea bien que tout ce qu'il pouvoit, c'étoit de vendre cherement sa vie, de sorte que ne voulant pas être attaqué par derriere, il s'appuya contre la porte du lieu, où j'étois, et se croyant à sa dernière extrêmité, il eut apparemment un remors de l'infidelité qu'il m'avoit faite, et s'écria : "Il est juste, Almanzaïde, il est juste que mon sang vous satisfasse". Comme il disoit ces mots, j'ouvrois le lieu où j'étois, et tirant brusquement le Prince de Thulé à moy, j'en refermay precipatimment la porte, et lui ouvrant celle, qui donnoint sur le bord de la mer : "Sauve-toy, Artambert, lui dis-je, et sçache que ce n'est pas ton sang qu'Almanzaïde demande". |
NOTES: | [(Page & Tome) 517, 1] Cie des Libraires p. 439-440 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104868 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [variante] Le Senat outré de cet affront, et ne voulant pas garder plus de mesures avec Persée, qu'il en avoit gardé avec Rome, avoit choisi pour cette guerre les Soldats les plus accoûtumez au carnage, et au lieu qu'on avoit accoûtumé de recommander aux Chefs la pitié pour les vaincus, on ne recommandoit à Paul Emile que de tirer une vengeance memorable de l'injure que sa patrie venoit de recevoir. Il y étoit plus sensible qu'aucun autre Romain: mais il étoit naturellement si pitoïable et si genereux, qu'il étoit mal-propre à executer ces ordres de rigueur: Il les oublia dés la premiere occasion où il eut de l'avantage. |
NOTES: | [(Page &Tome) 85, I] Cie des Libraires p. 312-13 C'est une variante: en réalité, le responsable de l'armée n'obéit pas aux ordres de ses supérieurs. Voir aussi: OFFICIER_DESOBEIR_SUPERIEUR |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Portrait des foiblesses humaines (Le). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200182 accreditee |
CONTEXTE: | Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Dex ! Fait l’une des damoiselles, Cil chevaliers desoz cel charme, Que atant il quant il ne s’arme ?” Une autre plus desmesuree Li dist : “Il a la pais juree”. Et une autre li dist aprés : “Marcheanz est, no dites mes Qu’il doie a torneier entandre. Toz ces chevaus maine il por vandre. -- “Ainz est changierres, fait la quarte.” Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles, mais qu’attend-il pour s’armer, ce chevalier, là-bas, sous le charme ? Une autre, moins réservée, lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !” Et une autre d’ajouter : “C’est un marchand ! N’allez plus dire qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi ! Tous ces chevaux, il les mène vendre. -- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361) |
NOTES: | P. 360, vv. 4982-4992 Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305339 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux fait l’aveu de son amour à Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant je languis et me consume ; le feu coule dans mes veines ; rien ne saurait l’éteindre ni le calmer, et je l’irrite en voulant le contraindre. Je dois être heureux, je le suis, j’en conviens ; je en me plains point de mon sort ; tel qu’il est je n’en changerais pas avec les Rois de la terre. Cependant un mal réel me tourmente, je cherche vainement à le fuir ; je ne voudrais point mourir, et toutefois je me meurs ; je voudrais vivre pour vous, et c’est vous qui m’ôtez la vie. |
NOTES: | T. I, p. 98 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305755 accreditee |
CONTEXTE: | Alphio accuse à tort l'étudiant Fidole d'être d'auteur d'un épigramme satirique contre lui et se venge. |
COTEXTE ET CITATION: | Alphio picqué de ces paroles, & ayant moins de force que de colere, se voulant vanger sur le champ, & ayant donné à ceux qui l'assistoient le signe de charger, ils se ruërent sur les escoliers comme des loups affamez, & les deux autres cherchans leur salut en leurs jambes, laisserent le pauvre Fidole à la mercy de ces braves, qui le depescherent aussi tost, & ne luy laisserent que deux heures de vie. |
NOTES: | Page 14. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |