OCCURRENCE: | 100180 accreditee |
CONTEXTE: | Monsieur de Climal confesse sur son lit de mort ses penchants libidineux afin de retrouver une unité intérieure. |
COTEXTE ET CITATION: | Mademoiselle vous a dit vrai [...]; je ne l'ai secourue, en effet, que pour tâcher de la séduire; je crus que son infortune lui ôterait le courage de rester vertueuse. |
NOTES: | [(Page) 249. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Coulet H. |
OCCURRENCE: | 100014 accreditee |
CONTEXTE: | Angélique, fille de la Caverne, considère Le Destin et la L`étoile comme des frères et soeurs alors que ceux-ci jouent la comédie, ils sont en fait amants. |
COTEXTE ET CITATION: | [Angélique] ne savait pas encore au vrai ce qu' ils (L'Etoile et Le Destin) étaient et pourquoi ils faisaient la comédie ; mais<CITATION> elle avait bien reconnu, quoiqu'ils s'appelassent mon frère et ma soeur, qu'ils étaient plus grands amis que proches parentsCITATION>. |
NOTES: | [(Partie & Page) I-12, 112] Voir aussi I, 18, p.171 GF |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103096 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur précise les motifs de la retraite du personnage dans un couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'y a rien de plus vrai que cette retraite, et pour ne vous laisser rien ignorer des motifs qui l'ont portée à se mettre dans un couvent, il est bon que je vous apprenne en peu de mots ce qui a précédé le veuvage et qui lui en a fait prendre la résolution. |
NOTES: | [(Page) 463] La vertu malheureuse, histoire, in Le Mercure galant Nous faisons une distinction entre doxa-caution-incipit et cette formulation. Dans le premier cas, le narrateur se réfère à un savoir postulé comme universel, dans le second cas il suppose le fonds des événement connus et brode sur le réel. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 101790 chantier |
CONTEXTE: | L'argus explique à Crisophile que le vrai bonheur se trouve dans l'exercice de la raison. |
NOTES: | [(Page) 35-7] |
SOURCE: | Maulnourry de la Bastille, Triomphe de la raison (Le), ou les aventures de Crisophile. Laurent Lecomte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104270 accreditee |
CONTEXTE: | Ennuyé de la vie, l'Amant de Julie cherche à justifier le suicide. |
COTEXTE ET CITATION: | Oui, Milord, il est vrai ; mon âme est oppressée du poids de la vie. Depuis longtemps elle m'est à charge : j'ai perdu tout ce qui pouvait me la rendre chère, il ne m'en reste que les ennuis. Mais on dit qu'il ne m'est pas permis d'en disposer dans l'ordre de celui qui me l'a donnée. |
NOTES: | Tome I, p. 447. Milord Edouard réfutera dans la lettre suivante, les arguments pour le suicide présentés dans cette lettre XXI. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 100870 accreditee |
CONTEXTE: | Ildegerte, répudiée par son époux, mène néanmoins son armée amazone pour sauver le royaume et la couronne de son époux quand il est menacé par l'ennemi. Mais elle refuse d'évincer la nouvelle reine, ou de reprendre le trône, demandant seulement que son fils soit reconnu comme le vrai prince héritier. |
COTEXTE ET CITATION: | "Quel Triomphe pour une Reyne Répudiée, <CITATION>elle avoit remis une seconde fois la Couronne sur la tête de son Infidèle EpouxCITATION>& elle tenoit en son pouvoir une Rivale qui l'avoit fait descendre du Thrône. [...] Le Roy luy témoignoit plus d'amour qu'il n'en avoit jamais eû, les Troupes l'adoraient, la Cour suivoit les mouvemens du Roy, tous les coeurs des Sujets étoient à elle .... [...] Qui que ce soit ne doutoit donc qu'elle ne dût demander la cassation de ce Divorce & son rétablissement sur un Thrône dont on ne l'avoit dépoüillée que par des vues politiques, & des interêts d'Etat qui cessoient. On fut même confirmé dans cette pensée, lors qu'elle demanda une Assemblée générale des Etats, où elle voulut que le Roy assistât sur son Thrône & dans toute sa Maijesté [...]." (pp. 111-112) "...le silence & l'atention de l'Assemblée ayant donné lieu à Ildegerte de parler on fut fort surpris qu'elle le fit en ces Termes. 'Seigneur, Et vous Reyne, & vous Etats: Je n'ay point demandé cette Assemblée pour faire décendre du Thrône une Princesse qui mérite de le remplir. [...] Mais ce que je demande, c'est que le Prince mon fils n'ait point part à une disgrace que je soufre sans peine, qu'il n'ait point lieu de se souvenir jamais qu'il est le fils d'une Répudiée....'" (112-114) |
NOTES: | [(Page) 111-114] |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100832 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de la Pommeraye ordonne à la mère d'Aisnon et à sa fille de changer d'apparence afin que leur nouvelle condition sociale attire le marquis des Arcis. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous prendrez, dès demain, l'habit de dévotes, parce qu'il faut qu'on vous croie telles. |
NOTES: | Page 151. Il est intéressant de noter que c'est en fait en reprenant leur vrai nom qu'elles dissimulent leur véritable condition : voir un peu plus loin dans le "précis de la conduite qu'elles ont à tenir": "Vous reprendrez votre nom de famille, parce qu'il est honnête, et qu'on fera tôt ou tard des informations dans votre province." (GF p.152) |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 104894 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre parle. |
COTEXTE ET CITATION: | [La bataille] se donna la plus sanglante que peut-être ait jamais été donnée. De quarante mille hommes dont nôtre armée étoit composée, il en demeura quinze mille sur la place, et plus de douze mille furent mis hors de combat. Il est vrai que le champ de bataille nous demeura, et que le carnage des ennemis fut si grand, qu'on peut dire qu'ils furent tous taillez en pieces. Il fut horrible en effet, interrompit Simas. Je sçai toutes ces choses comme si j'en avois été le témoin, et j'ai appris que de quinze mille Arcadiens qui étoient en cette occasion, il n'en resta pas trois mille en état de combattre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 278, I] Cie des Libraires p. 60 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102296 accreditee |
CONTEXTE: | Désir incestueux du roi pour sa fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Votre père il est vrai voudrait vous épouser. Ecouter sa folle demande serait une faute bien grande. |
NOTES: | [(Page) P. 225. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Paris: Garnier-Flammarion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Redjeb B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100500 chantier |
CONTEXTE: | Cheref-Eldin et Gul-Hindi, déguisés dans les costumes du sexe opposé, se rencontrent par hasard après que Gul-Hini a aveuglé, d'une flèche bien ajustée, un géant qui s'apprêtait à abuser de Cheref-Eldin, qu'il prenait pour une fille. Naturellement, ils tombent amoureux, mais Gul-Hindi (la vraie) explique à la fausse Gul-Hindi (le vrai Cheref-Eldin) qu'elle ne peut pas l'épouser, bien qu'elle sache qu'ils sont destinés l'un à l'autre. |
NOTES: | Consulter également les topoi "homme_travestir_sexe" et "femme_travestir_sexe" |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101022 chantier |
CONTEXTE: | Mainville se trouve nez à nez avec le vrai médecin des Florange, qui se met en colère de se voir supplanté. Suit une scène très comique où Mainville se prétend médecin de Montpellier et où les deux se disputent. |
NOTES: | [(Page) Ed GF p 113] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101024 chantier |
CONTEXTE: | Le vrai médecin se plaignant à Florange qu'on lui préfère un charlatan ; le >marquis, encore bien malade, se précipite dans la chambre de sa femme et y trouve Mainville en habit de médecin. Il se répand en imprécations, mais Mainville se jette sur lui et le maîtrise, criant bien fort que ses transports au cerveau le reprennent et qu'il faut le recoucher. Le vrai médecin, auquel Mainville a signifié d'entrer dans son jeu, fait chorus, et Florange doit bon gré mal gré rejoindre son lit. |
NOTES: | [(Page) 114 Ed GF] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105030 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc d'Aumale s'est déguisé en moine pour un rendez-vous [raté] avec Madame. Mme de Sauve, qui se croit en train de mourir parce que piquée par un scorpion, veut un confesseur. Mme de Sauve reconnaîtra le duc. |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'excusa donc à ses gens le mieux qu'il lui fut possible, mais ils ne receurent point ses excuses, ils le taxerent de peu de charité, l'appellerent de tous les noms qu'on donneroit à un vrai Moine dans une pareille occasion, et le voulant contraindre de marcher, ils le mirent dans la plus grande peine où il se fût trouvé de sa vie. S'il eût pû oublier un moment qu'il étoit Moine, il n'auroit eu besoin que d'un bâton pour écarter ces importuns, mais il n'osoit faire connoître ce qu'il sçavoit faire : tantôt il se défendit sur la brièveté de son obédience, et autrefois sur le peu d'étendue de son pouvoir. Nos opiniâtres ne se païoient d'aucune raison, ils vouloient trouver un Confesseur dans le Duc, n'y eu [sic] eût-il jamais eu. |
NOTES: | [(Page & Tome) 187, III] Cie des Libraires p. 150 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104664 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | 'Vous sçavez donc aussi, poursuivit Evandre, que le Roi s'étant trop écarté à al poursuite de quelques fuyars, il se trouva presque seul dans un vallon, où un gros d'Eleens fit ferme contre lui, et l'avoit reduit dans la derniere extrêmité de sa vie, quand le ciel me conduisit à son secours....%...il est vrai que je ne fus pas malheureux dans cette occasion. Je parai un coup que le Roi étoit prêt à recevoir, et aprés avoir tué celui qui se preparoit à le donner; je me jettai sur ceux qui entouroient ce bon Prince, avec tant de bonheur, que je les écartai d'auprés de sa personne, et que je le délivrai de ce peril entierement.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 278, 1] Cie des Libraires p. 60-61 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100366 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur, le fils du comte de Comminge, qui avait dit aux femmes plus qu'il ne pensait, reste muet lorsqu'il éprouve un vrai coup de foudre (pour Adélaïde). |
COTEXTE ET CITATION: | Le fils du comte de Comminge: "j'avois dit jusque-là à toutes les femmes même plus que je ne sentois, <CITATION>je ne sus plus que me taire aussitôt que je fus véritablement touchéCITATION>" (134 Garnier Frères, 1864). |
NOTES: | [(Page) 25] Garnier Frères, Paris, 1864. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103722 accreditee |
CONTEXTE: | Dans ce passage, le héros massacre tous les soldats ennemis. |
COTEXTE ET CITATION: | "Es uns escarbouillait la cervelle, les autres rompait bras et jambes, les autres délochait les spondyles du cou, les autres démoulait les reins, ovallait le nez, pochait les yeux.[...]" |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 143, XXV, 65-115] Ce passage est le plus violent de toute l'oeuvre de Rabelais. Un vrai défoulement. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | SB200143 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Filz, dit ele, si con je croi, Tu as veü au mien espoir Les angles don les gens se plaignent, Qui ocient quant qu’il ataignent. -- Non ai, mere, voir, non ai, non ! Chevalier dient qu’il ont non.” La mere se pasme a ce mot, Quant chevalier nomer li ot. Tu as vu, je le crois, les anges dont se plaignent les gens, ceux qui tuent tout ce qu’ils attaignent. -- Mais non, ma mère ! Mais non ! De vrai, non ! Des chevaliers ! Ils disent que c’est leur nom.” La mère à ce mot tombe pâmée, quand elle l’entend dire ce nom de chevalier. (51) |
COTEXTE ET CITATION: | La mère de Perceval a élevé son fils dans l’ignorance de la chevalerie pour éviter qu’il ne meure comme son père et ses frères. Or il vient lui communiquer son émerveillement à la vue de chevaliers qu’il a rencontrés. |
NOTES: | P. 50, vv. 369-374 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200222 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Thémines a écrit une lettre au vidame de Chartres lui expliquant pourquoi elle ne l'aimait plus. Chartres essaye de cacher la lettre à la reine qui en serait furieuse si elle la voyait. Elle saurait que Chartres l'a trompée et qu'en même temps il trompait Mme Thémines. Chartres a perdu la lettre. Ensuite Mme de Clèves l'a eue en sa possession. Chartres demande à Nemours de dire que la lettre est à lui. Il accepte et Mme de Clèves la lui donne. La reine demande à voir la lettre. Pour ne pas qu'elle reconnaisse la main de Mme de Thémines, et par conséquent le vrai destinataire de la lettre, Mme la Dauphine demande à Mme de Clèves de faire reécrire la lettre d'une main inconnue pour la rendre à la reine. Mme de Clèves redemande alors la lettre à Nemours. |
COTEXTE ET CITATION: | Mme de Clèves lui dit tout ce qu'elle avait déjà appris à son mari et lui demanda la lettre; mais M. de Nemours répondit qu'il l'avait déjà rendue au vidame de Chartres [...] Mme de Clèves se retrouva dans un nouvel embarras; et enfin, après avoir bien consulté, <citation> ils résolurent de faire la lettre de mémoire.citation> Ils s'enfermèrent pour y travailler [...] |
NOTES: | La Princesse de Clèves, p. 345. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305347 accreditee |
CONTEXTE: | Pris d’angoisse à la suite d’un rêve prémonitoire de la mort de Julie, St. Preux interrompt son voyage en Italie avec Milord Édouard pour faire un saut à Clarens. Il est apaisé par une conversation qu’il surprend entre Julie et Claire dans le jardin secret qu’elles appellent l’Élysée. |
COTEXTE ET CITATION: | Alors prêtant l’oreille, je vous entendis parler toutes deux, et, sans qu’il me fût passible de distinguer un seul mot, je trouvai dans el son de votre voix je ne sais quoi de languissant et de tendre qui me donna de l’émotion, et dans la sienne un accent affectueux et doux à son ordinaire, mais paisible et serein, qui me remit à l’instant, et qui fit le vrai réveil de mon rêve. |
NOTES: | T. II, p. 249. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305354 accreditee |
CONTEXTE: | Julie qui doit renoncer à St. Preux et qui se sent responsable à cause de sa passion pour lui, de la mort de sa mère avoue à son ami Claire avoir été tentée par la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est donc vrai, chère et cruelle amie, que tu me rappelles à la vie et à mes douleurs ? J’ai vu l’instant heureux où j’allais rejoindre la plus tendre des mères ; tes soins inhumains m’ont enchaînée pour la pleurer plus longtemps et quand le désir de la suivre m’arrache à la terre, le regret de te quitter m’y retient. |
NOTES: | T. I, p. 394 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305366 accreditee |
CONTEXTE: | En bateau sur le lac, St. Preux et Julie essuient une terrible tempête. |
COTEXTE ET CITATION: | Un instant seulement deux planches s’étant entr’ouvertes dans un choc qui nous inonda tous, elle crut le bateau brisé, et dans une exclamation d cette tendre mère, j’entendis distinctement ces mots ; Ô mes chers enfants, faut-il ne vous voir plus ?pour moi, dont l’imagination va toujours plus loin que le mal, quoique je connusse au vrai l’état du péril, je croyais voir de moment en moment le bateau englouti. |
NOTES: | T. II, p. 138 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305452 accreditee |
CONTEXTE: | Le fait de dire ou de taire son nom est toujours significatif. Dans le cas de ce chevalier qui vient d’arriver à la cour d’Arthur, l’ignorance de son nom (qui évoque celle de Perceval) est reliée à celle de son origine paternelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, fait il, li rois vos mande, Et si le vos prie et comande, Que vos me dites vostre non ; Vos n’i avrés ja se preu non ; Cil li respont : “Certes ne sai, Mais que tant dire vos en sai Que Biel Fil m’apieloit ma mere ; Ne je ne soi se je oi pere.” “Seigneur, le roi vous demande, il vous prie et même il vous donne l’ordre de me dire votre nom : vous en tirerez grand avantage.” L’autre lui répondit : “A vrai dire, je ne le connais pas moi-même et tout ce que je puis dire, c’est que ma mère m’appelait “mon cher fils” et que je ne sais pas si j’ai jamais eu un père.” |
NOTES: | P. 4, v.111-118 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305857 accreditee |
CONTEXTE: | Diomede, qui n'est pas le vrai frère de Colomanne, mais un enfant adopté, la tue pour une question d'héritage. |
COTEXTE ET CITATION: | S'imaginant que si Colomanne estoit morte il seroit seul heritier, & que toutes ces broüilleries cesseroient, il executa par poison sur cette pauvre fille, ce qu'il n'eust osé entreprendre par le fer. |
NOTES: | Page 535. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |