OCCURRENCE: | TT103398 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il aimait à foutre des bouches et des culs fort jeunes. Il perfectionne en arrachant le coeur d'une fille toute vivante: il y fait un trou, fout ce trou tout chaud, remet le coeur à sa place avec son foutre dedans: on recoud la plaie, et on laisse la fille finir son sort sans secours; ce qui n'est pas long dans ce cas-là". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 276, 2, 4] Le 15 février, Passion 83. A rapprocher de l'agonie de la femme enceinte, dont l'enfant a été remplacé par un paquet de soufre (passion 61, 4e partie). Le "foutre" libertin inverse ses qualités --non plus "source de vie" mais au principe même de la destruction, comme tout explosif. Voir également le topos ARRACHER COEUR |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 103406 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ils veulent une femme grosse de huit à neuf mois, ils lui ouvrent le ventre, en arrachent l'enfant, le brûlent aux yeux de la mère, lui remettent en place dans l'estomac un paquet de soufre combiné avec le mercure et le vif-argent qu'ils allument, puis ils recousent le ventre et la laisse ainsi mourir devant eux dans des douleurs inouïes, en se faisant branler. |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 269, 2, 4] 12 février, Passion 61 |
SOURCE: | Sade, Marquis de, Romanciers du XVIIIe siècle. Gallimard, Pléaide: Paris, 1965.t. II. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | TT103404 CHANTIER |
CONTEXTE: | "ils veulent une femme grosse de huit à neuf mois, ils lui ouvrent le ventre, en arrachent l'enfant, le brûlent aux yeux de la mère, lui remettent en place dans l'estomac un paquet de soufre combiné avec le mercure et le vif-argent qu'ils allument, puis ils recousent le ventre et la laisse ainsi mourir devant eux dans des douleurs inouïes, en se faisant branler". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 269, 2, 4] Cette occurrence s'associe également au topos ASSASSINER ENFANT Le 12 février Si la figure est toujours associée au don de la vie, le libertin sadien substitue ici à la primauté des vies humaines la supériorité du principe d'énergie, qu'il incarne indifféremment dans l'explosion du volcan, l'incendie, l'embrasement du mercure, etc. Cf. la valeur symbolique du vif argent (nom usuel donné au mercure) au 18e siècle. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |