OCCURRENCE: | 104828 accreditee |
CONTEXTE: | Agarithe est exilée en Corse par sa rivale Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | On m'y proposa un mariage avec un riche Marchand qui devoit sa fortune à Julie, et qui trafiquoit avec les Barbares. Et les gens qui avoit ordre de me faire cette proposition, l'avoient de me dire en même tems si dans vingt-quatre heures je ne concluois le mariage, on me porteroit à une des Isles de la Mer Glaciale, où sans esperance d'aucun secours, j'acheverois languissamment ma miserable vie. |
NOTES: | [(Page & Tome) 497, 2] Cie des Libraires p. 373-74 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104950 accreditee |
CONTEXTE: | Iphile vient de tuer l'un des ravisseurs de Cinthie. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés cette execution, il tourna ses yeux de tous côtez pour voir où étoit Cinthie, et il l'apperçut à vingt pas de lui qui couroit de toute sa force pour éviter d'être enlevée une seconde fois par celui dont elle l'avoit été la premiere, et qui n'étant qu'étourdi du coup qu'il avoit reçû, n'avoit pas si-tôt été revenu de son étourdissement, qu'il étoit remonté à cheval, et couroit aprés Cinthie, qui faisoit ses efforts pour n'en être pas attrapée. |
NOTES: | [(Page & Tome) 242] Slatkine: Vol, Page[s]: 1,468 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305964 accreditee |
CONTEXTE: | Après vingt deux ans d'exil en Allemagne, Girart et Berthe décident de repartir pour la France déguisés en pèlerins. |
COTEXTE ET CITATION: | Au digos de la Cene, sembant romeu, Erberjat a Orlins chiez l’oste Erveu. Le Jeudi Saint, sous l’apparence d’un pèlerin, il se logea à Orléans chez l’hôtelier Hervieu. |
NOTES: | Page 582-83, v. 7774-75. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102920 accreditee |
CONTEXTE: | Misrie a échoué sur une côte après une violente tempête. Elle est attaquée par des sauvages. L'inconnu qui se porte au secours de Misrie trouve la mort. Il mourra sous les flèches des sauvages. |
COTEXTE ET CITATION: | À peine le coup était-il donné que vingt flèches furent tirées sur l'inconnu ; car ces barbares portaient un carquois en trousse. |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, IV] Le défenseur de Misrie était aussi son agresseur. Il l'avait enlevé à son corps défendant. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | TT103394 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Ce même soir, on présente Narcisse aux orgies [...] on lui enfonce une aiguille brûlante dans le canal de l'urêtre[...] Pendant la nuit, le duc et Curval[...] descendent Augustine au caveau[...] On l'ouvrit, on lui brûla les entrailles dans le ventre même, et on passa une main armée d'un scalpel qui fut lui piquer le coeur en dedans, à différentes places. Ce fut là qu'elle rendit l'âme. Ainsi périt à quinze ans et huit mois une des plus célestes créatures qu'ait formée la nature, etc. Son éloge". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 289-91, 2, 4] Le 24 février. Permier assassinat détaillé des Cent vingt journées: il commence donc par une orgie où le premier sujet subit le travail de l'aiguille, et se termine avec une figure précédemment dérivée de la première (cf. passion 43, quatrième partie). Quatre victimes sont torturées avant le massacre d'Augustine, dont le catalogue des mutilations semble avoir remplacé la liste de ses qualités. Son éloge, quoiqu'annoncé, n'est pas fait. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 102928 accreditee |
CONTEXTE: | Un homme enlève Misrie à son corps défendant. Puis il essaie de la sauver d'un groupe de sauvages. Il y trouve la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Notre planche nous conduit au bord de la côte ; l'inconnu saute sur le rocher, et me sauve avec lui. [...] Après ces mots, il attendit avec intrépidité les sauvages, qui courant de ça et de là l'entourèrent. Un d'eux voulut approcher ; l'inconnu le renversa d'un coup de son épée. À peine le coup était-il donné que vingt flèches furent tirées sur l'inconnu. |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, IV] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100972 accreditee |
CONTEXTE: | Discours cruel, mais tenu par une femme du même âge, jalouse, qui veut se flatter aux yeux de Jacob en rabaissant Mlle Habert. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la dame en continuant, et comme dit sa sœur, elle a bien cinquante ansCITATION>". Voir ausi GF p. 103 "Eh! pourquoi du bruit? A cause de votre âge? reprit notre hôtesse. Eh! pardi, voilà bien de quoi! La semaine passée, n'y eut-il pas une femme de soixante et dix ans pour le moins, qu'on fiança dans notre paroisse avec un cadet de vingt ans? L'âge n'y fait rien que pour ceux et celles qui l'ont ; c'est leur affaire." |
NOTES: | Ironie du narrateur donc. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105010 accreditee |
CONTEXTE: | Parmi les morts Théocrite reconnaît Hermocrate et Tessandre, roi d'Argos. |
COTEXTE ET CITATION: | Deux matelots accourant à lui [Théocrite], Seigneur, lui dirent-ils, nous avons trouvé la cause du silence qui regne dans cette Isle. C'est que ceux qui le troubloient par leurs cris, se sont tous tuez les uns les autres, et à vingt pas d'ici, il y a dix ou douze corps étendus sur le sable qui sont tous privez de vie. Theocrite voulut voir ce que ces matelots lui rapportoient, et les suivant vers l'endroit où ils avoient trouvé les marques sanglantes du combat qui s'étoit fait ; il trouva en effet des corps étendus sur la poussiere que cinq ou six de ces matelots desarmoient, pour voir s'il n'y en avoit point quelqu'un qui fût en état de recevoir encore quelque secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 360, 1] Cie des Libraires p.387-88 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102550 accreditee |
CONTEXTE: | L'autorité qui tente de forcer le mariage n'est pas parentale mais civile: il s'agit de la princesse. |
COTEXTE ET CITATION: | "Vous me ferez le plaisir d'accepter Tormez pour époux..." "Ah! madame. Transportée de haine et d'horreur pour celui qu'on me destinait, et n'étant plus en état de me ménager avec prudence, ordonnez-moi vingt fois d'épouser Mériante." |
NOTES: | [(Page& Partie) 159, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104912 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Les troupes de Nicostrate étoient campées à quinze ou vingt milles de ses portes [de la ville de Mégare], à côté du Hameau où le Prince [Evandre] étoit enfermé, et il étoit à craindre que si on sortoit pour attaquer les Lignes, l'armée du Tyran ne fermât le chemin de la retraite; et qu'ainsi on ne hazardât d'être taillé en pièces, sans délivrer le prisonnier. |
NOTES: | [(Page & Tome) 385, I] Cie des Libraires p. 487 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200150 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval interprète de travers les recommandations de sa mère de ne pas profiter d’un baiser accordé par une dame et prend les baisers de force. |
COTEXTE ET CITATION: | Li vallez avoit les bras fors, Si l’enbraça molt nicemant, Qu’il ne le sot faire autremant, Mist la soz lui tote estandue Et cele s’et bien desfandue Et gandilla quant qu’ele pot, Mais desfanse mestier n’i ot, Que li vallez tot de randon La baissa, vosist ele o non, Vint foiz, si com li contes dit. Le jeune homme avait les bras solides, il l’a prise dans ses bras non sans gaucherie, car il ne savait pas s’y prendre autrement. Il l’a renversée sous lui, elle s’est bien défendue, elle s’est dégagée tant qu’elle a pu, mais c’était peine perdue ! Le jeune homme lui prit d’affilée, bon gré, mal gré, vingt fois des baisers, suivant l’histoire. (71) |
NOTES: | P. 70, vv. 664-673 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305703 accreditee |
CONTEXTE: | Lucresse, mariée au vieux Menelaüs, va cependant tomber amoureuse de Eurialus. |
COTEXTE ET CITATION: | Encor vingt ans Lucresse pas n’avoit,/ Marïee lors a Menelaüs./ Riche, puissant de grant lignee estoit,/ D’amourettes moins garni que d’escus,/ Digne n’estoit, ains fut ung vray abus,/ Qu’on luy donnast si plaisant damoiselle./ Tel a des biens et assés de quibus,/ Qui n’est pas digne d’avoir jeune pucelle. |
NOTES: | Page 89. |
SOURCE: | Piccolomini Eneas Silvius, L’ystoire de Eurialus et Lucresse. Turnhout: Brepols, 2003.Trad. Octovien de Saint-Gelais, in Eneas Silvius Piccolomini, Œuvres érotiques, éd. Frédéric Duval. |
CHERCHEUR/E: | Duché, Véronique |
OCCURRENCE: | 305734 accreditee |
CONTEXTE: | Les villageois s'entendent pour punir les soldats qui, avec leur capitaine, ont violé la fille de leur hôte. |
COTEXTE ET CITATION: | Aussitôt qu'il fut jour, les paysans s'assemblèrent et tinrent conseil de quelle façon ils expédieraient leurs prisonniers : il fut conclu que de vingt-cinq ou trente qu'ils tenaient, il n'y en aurait aucun qui pût avoir la vie, mais que tous périraient avec des trourments les plus cruels qu'ils pourraient inventer. |
NOTES: | Page 129. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105334 accreditee |
CONTEXTE: | Un juge se venge de sa femme infidèle en l'empoisonnant avec une salade de sa spécialité, et se permet un deuil des plus grandiose. |
COTEXTE ET CITATION: | Ung beau jour du moys de may, alla cueillir en son jardin une sallade de telles herbes, que, si tost que sa femme en eust mangé, ne vesquit pas vingt quatre heures. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 36] La Pléiade, p. 955. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |