OCCURRENCE: | 103808 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Elle dissimula son mal-talent et se montra plus joyeuse que de coutume [...] Elle, feignant d'etre éprise de semblable ardeur [...] Enfin Fleurie, impatiente de se venger, tint ce discours à Clorizande : [...] il m'est impossible de plus celer l'amour que je vous porte. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 333, XIV] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vaucher A. |
OCCURRENCE: | 101086 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi qui ne dormait jamais, réclame une explication à sa mère. Celle-ci lui révèle qu'il est le fils d'un chevalier féerique (d'un autre monde), qui lui prédit que leur fils sera beau, vaillant et fort mais qu'il ne dormira jamais. Il ajoute aussi que lui-même devra disparaître, le jour où ils seront surpris. |
COTEXTE ET CITATION: | Ele respont : "ce que j'en sai volentiers, biaus fiz, vos dirai Tu es mes filz, je sui ta mere, li rois ne fu pas vostre pere. […] Qant tot m'ot dit e enseignié, si m'amena desq'au vergié. Biau fiz, ce est la verité: ce jor fustes vos engendré. Je vous dirai volontiers, répondit-elle, cher fils, ce que j'en sai. Vous êtes mon fils, je suis votre mère. Le roi n'était pas votre père. […] Quand il eut fait toutes ces révélations, il m'emmena jusqu'au verger. Cher fils, c'est la vérité : ce jour là vous fûtes engendré. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 172179, vv. 357-361 et 465-468. En effet, tout le monde est au courant de l'anomalie subie par le jeune roi et qui consiste à ne pas pouvoir dormir. Il est déjà roi, donc sa condition sociale ne va pas s'améliorer. Ce que le texte présente, c'est une révélation d'identité- de bâtardise- à l'intéressé par sa mère. Cette révélation d'identité va changer le cours des choses puisque le roi va rejoindre son père dans son monde féerique en disparaissant dans le lac qui est la porte de l'autre monde. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | TT102498 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | [Dom Juan croit que la roi d'Ecosse est en train d'espionner une conversation, l'affronte] "Cette réponse aïant porté la colere de Dom Juan jusques au transports, le Comte de Brion eut besoin de tout le pouvoir qu'il s'étoit acquis sur son esprit pour l'empêcher d'en venir aux dernieres extrêmitez. Le Connétable qui étoit matineux, et qui cherchoit le Roi d'Ecosse, étant arrivé heureusement en cet endroit, joignit ses instances à celles de l'Amiral, et obligea le Monarque à se montrer plus sage". |
NOTES: | [(Page & Tome) 246, 3] Cie des Libraires p. 387-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102030 accreditee |
CONTEXTE: | La cellule de Soeur Suzanne est vidée de tout. Elle est dépouillée de ses biens. |
COTEXTE ET CITATION: | On me condamne à être privée de récréation, à entendre pendant un mois l'office à la porte du choeur, à manger à terre au milieu du refectoire, a faire amende honorable trois jours de suite, à retarder ma prise d'habit et mes voeux, à prendre le silice, à jeûner de deux jours l'un...après l'office du soir tous les vendredis". "Comme ma cellule ne fermait plus, on entrait pendant la nuit en tumulte, on criait, on tirait mon lit, on cassait mes fenêtres, on me faisait toutes sortes de terreur...". |
NOTES: | [(Page) Pp. 210, 317-318, 294-295. Ces persécutions reprennent après que Soeur Suzanne a perdu son procès. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100310 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques qui couche à côté de ses hôtes paysans et n'en est séparé que par une mince cloison surprend leurs ébats. |
COTEXTE ET CITATION: | "Me voilà pansé, un peu soulagé, le chirurgien parti, et mes hotes retirés et couchés.Leur chambre n'était separée de la mienne que par des planches à claire-voie sur lesquelles on avait collé du papier gris, et sur ce papier quelques images enluminées.Je ne dormais pas, et j'entendis la femme qui disait à son mari:"Laissez-moi, je n'en ai pas envie de rire.Un pauvre malheureux qui se meurt à notre porte!..."[...]"cependant les réflexions de cet homme n'en étaient pas moins justes.Tandis que je me disais cela à moi-meme, je ressentis une douleur violente au genou, et je m'écriai:"Ah! le genou!"et le mari s'écria:"Ah, femme!..." Et la femme s'écria:"Ah! mon homme! mais...cet homme qui est là!". |
NOTES: | [(Page) 42-44 GF [1970]] Scène amusante. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102294 accreditee |
CONTEXTE: | L'héroïne porte une peau d'âne pour fuir. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour vous rendre méconnaissable la dépouille de l'Ane est un masque admirable Cachez-vous bien dans cette peau On ne croira jamais tant elle est effroyable Qu'elle renferme rien de beau. |
NOTES: | [(Page) 227] |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103444 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante est délivré de son emprisonnement par un inconnu qui l'a entendu. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais plus ce qu'ils sont devenus avec la fille et je me suis trouvé dans ces lieux où vous m'avez appris, dit Emmander en s'adressant à Fétime, de quelle manière j'avais été porté. |
NOTES: | [(Page& Partie) 296, V] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100076 accreditee |
CONTEXTE: | Manon se déguise en homme pour s'enfuir de l'Hôpital. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous résolûmes d'apporter des habits d'homme dans la vue de faciliter notre sortie. Il n'était pas aisé de les faire entrer, mais je ne manquai pas d'invention pour en trouver le moyen. [...] J'avais avec moi, pour Manon, du linge, des bas, etc., et par-dessus mon juste-au-corps, un surtout qui ne laissait rien voir de trop enflé dans mes poches. Nous ne fûmes qu'un moment dans sa chambre. M. de T... lui laissa une de ses deux vestes; je lui donnai mon juste-au-corps, le surtout me suffisant pour sortir. Il ne se trouva rien de manque à son ajustement, excepté la culotte que j'avais malheureusement oubliée. [....] Cependant, je pris mon parti, qui fut de sortir moi-même sans culotte. Je laissai la mienne à Manon. Mon surtout était long, et je me mis, à l'aide de quelques épingles, en état de passer décemment la porte. |
NOTES: | [(Partie Page) pp.105-6] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101880 chantier |
CONTEXTE: | Enceinte des oeuvres de Gésimond, Polixène accouche clandestinement d'une petite fille, qu'elle confie sans s'en douter à Hircan, demi-frère jaloux et haineux de Gésimond. Celui-ci lui porte l'enfant, après l'avoir battu à mort. |
NOTES: | [(Page) 73?] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105202 accreditee |
CONTEXTE: | Lors de la visite d'adieu que Carmante fait à Evandre, pour mettre fin aux souffrances de Carmante, Evandre dit qu'il va se déclarer le meurtrier de Palans. |
COTEXTE ET CITATION: | A ces mots il courut vers la porte du cabinet ; et dans la passion dont il étoit transporté, il alloit entreprendre quelque chose contre sa vie, si la Reine ne se fût opposée à son passage : mais l'aïant arrêté par le bras, elle le conjura par elle-même, de ne point avancer la fin d'une vie où la sienne étoit attachée. |
NOTES: | [(Page & Tome) 388, I] Cie des Libraires p. 499 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103682 accreditee |
CONTEXTE: | La dame de Fayel s'entend avec sa chambrière pour refuser d'ouvrir au châtelain afin de tester sa constance. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne le puis faire trop doloir ne souffrir trop grant mesaise ; s'il a ores grant paine et enduré malvaise nuit, bien luy sera guerredonné, car s'il avoit joye sanz paine, il averoit trop bon marchié de dame. |
NOTES: | [(Page) P. 81 ; p. 112 : malgré la pluie et le vent, la dame de Fayel maintient sa décision de ne pas ouvrir sa porte. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105342 accreditee |
CONTEXTE: | Deux amants de la marquise de Banneville se battent. On apprendra à la fin du récit que le marquis de Bercour est une femme travestie. La marquise de Banneville, pour sa part, est un homme travesti. |
COTEXTE ET CITATION: | Le comte D... [...] résolut de lui [au marquis de Bercour] faire un querelle et par là le déshonorer, le croyant trop beau et trop effeminé pour oser mesurer son épée contre la sienne ; il fut bien surpris quand, au premier mot qu'il lui dit à la porte des Tuileries, il vit le marquis l'épée à la main qui le poussait avec vigueur. Ils se battirent fort bien et furent séparés par leurs amis communs. Cette aventure fit plaisir à la petite marquise. Elle donnait un air de guerre à son amant, pour qui cependant elle crut devoir trembler. |
NOTES: | [(Page) Pp. 982-983. Voir aussi femme_travestir_sexe. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 105272 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cette fermeté de Cinthie, desespera si fort le repentant Iphile, que si je ne l'eusse soigneusement observé, il fût allé se poignarder sur la porte du lieu où sa Maîtresse étoit renfermée ; mais je le quittois si peu, et je lui disois tant de choses pour le consoler, qu'il lui fut aisé de juger qu'il lui seroit impossible d'executer son dessein tant qu'il seroit auprés de moi; de sorte que pour faciliter les moyens d'en sortir, il feignit d'être entierement gueri; et lors qu'il s'apperçut que je ne l'observois plus tant, il se déroba de moi, et s'enfuit secrettement dans l'Isle de Cerigo, où...il s'est empoisonné. |
NOTES: | [(Page) 307] Slatkine tome 1, p. 484 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100866 accreditee |
CONTEXTE: | Grâce à l'anneau qu'il porte, le fils retrouve son père. |
COTEXTE ET CITATION: | Milun salt sus, mult li fu bel : el dei celui cunnuist l'anel, quant il li rendi sun cheval. Milon saute à cheval avec joie : au doigt du jeune homme, quand celui-ci lui a rendu son cheval, il a reconnu l'anneau. |
NOTES: | [(Page) Milun/ Milon, pp. 240-241, vv. 429-431. |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103160 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende se trouve dans une crise de pleurs après avoir appris la mort du prince de Navarre, son amant et père de l'enfant qu'elle porte. |
COTEXTE ET CITATION: | Un reste de honte l'obligea à dire qu'elle sentait des douleurs excessives, <CITATION>pour donner prétexte à ses cris et à ses larmes.CITATION>" Celle [l'affliction] de <CITATION>Mme de Tende ne put résister à ce discours; ses larmes redoublèrent d'une telle sorte que le comte de Tende en fut surpris et presque éclairéCITATION>; il sortit de la chambre plein de trouble et d'agitation; il lui sembla que sa femme n'était pas dans l'état que causent les douleurs du corps; ce redoublement de larmes, lorsqu'il lui avait parlé de la mort du prince de Navarre, l'avait frappé et, d'un coup, l'aventure de l'avoir trouvé à genoux devant son lit se présenta à son esprit. |
NOTES: | La comtesse de Tende, pages 428-429 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 103546 accreditee |
CONTEXTE: | Néadarné, sous l'effet d'une malédiction, est privée de la possibilité de s'unir sexuellement à son époux, en dépit de nombreux efforts. |
COTEXTE ET CITATION: | La porte des plaisirs est murée. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 178-181, 1] Cet épisode ressemble à celui vécu par le mari, Tanzaï (castration et implantation magique d'une écumoire au lieu de son pénis). |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 101562 chantier |
CONTEXTE: | Roumy, fils adoptif de Sinabad, se porte volontaire, par cupidité, pour servir de bourreau à son père, condamné à mort (sur la trahison de sa femme Bouzemghir) pour avoir prétendument fait mourir le faucon favori du roi d'Adel. Sinabad, étant très aimé dans la ville, personne, pas même le bourreau officiel, n'avait voulu se charger de l'exécution. |
NOTES: | [(Page) v.I, pp.91-4] Sinabad est sauvé par l'intervention d'un ami de confiance, qui produit le faucon royal bien vivant. Voir FORTUNE_PAR_ANIMAL ] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104344 accreditee |
CONTEXTE: | Parce qu'il doit sa fortune à sa femme Halda, Méhémet reporte sa vengeance sur l'homme qu'elle aime. Merville est enchaîné et conduit au fond d'une mine. |
COTEXTE ET CITATION: | Une mort pareille est trop peu pour ce monstre, elle ne punit point son audace : s'il peut réchapper du coup que ton bras lui a porté, livre-moi ce malheureux ; je l'enverrai dans des lieux où le traître aura tout le temps de gémir de sa perfidie. |
NOTES: | [(Page) IV, 227] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104336 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse, jalouse de l'amour qui lui porte Mériante, victimise Parménie. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle passa quelques jours ensevelie dans une noire mélancolie, rêvant sérieusement au malheur que sa jalousie venait déjà de produire. |
NOTES: | [(Page) III, 165, 186] Les violences, ou résultats tragiques, s'enchaînent de façon irréparable, conséquences de la vengeance promise par la princesse jalouse. Ces conséquences seront tragiques: 1. suicide de Mériante (186) 2. Mort du père de Parménie (165) 3. Mort du père de Mériante (189) |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101888 chantier |
CONTEXTE: | Piqué au vif dans sa vanité, Timur conçoit une violente jalousie de Zingis, à la fois à cause de la valeur militaire de ce dernier et de l'amour manifeste que lui porte la princesse Taxila. |
NOTES: | [(Page) 3.318-19] |
SOURCE: | Anonyme, Zingis, histoire tartare. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104998 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; sur l'île, elle voit apparaître Tessandre. |
COTEXTE ET CITATION: | Je fis des cris à cette rencontre, capables de toucher tout autre homme que le Prince qui les entendoit ; mais lui sans témoigner y être sensible en la moindre maniere du monde, ordonna à cinq ou six hommes de se saisir d'Ariante, et de la traîner hors d'auprès de moi, et m'abordant avec une action qui m'annonçoit déja mon infortune toute entiere, il se fût porté aux dernieres extrémitez de l'injustice et de la brutalité, sil n'en eût été empêché par l'arrivée d'Hermocrate. |
NOTES: | [(Page & Tome) 378, 1] Cie des Libraires p. 459-60 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104472 accreditee |
CONTEXTE: | Le Comte de Toulouse vient de trouver des preuves de l'infidélité de sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Le voila aux plaintes et aux imprecations ; il fait foüiller dans cet appartement ; il menace de fer et de poison tout ce qui se present à ses yeux ; ...S'Il avoit trouvé la Comtesse sa femme, il se seroit porté à quelque fâcheuse extremité contre elle ; mais elle s'estoit refugiée auprés du Roy son Pere. |
NOTES: | [(Page & Tome) 72-73, 2] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103446 accreditee |
CONTEXTE: | Le héros porte secours à une femme qui est victime de violence. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le spectacle de la violence qu'on fait à cette fille, porte la rage et le désespoir dans son âme; il vole à son secours." |
NOTES: | [(Page& Partie) 300, I] C'est la seule occurence d'aide réussie dans tout le roman. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102944 accreditee |
CONTEXTE: | Un homme porte secours à une femme que l'on violente. C'est le seul secours réussi dans tout le roman. La réussite est due aux efforts combinés du père et de l'amant. |
COTEXTE ET CITATION: | Le spectacle de la violence qu'on fait à cette fille, porte la rage et le désespoir dans son âme; il vole à son secours. |
NOTES: | [(Page& Partie) 300, I] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101040 chantier |
CONTEXTE: | La vertueuse et innocente Callirhoé se laisse manipuler et tromper par son esclave Plangon. Une servante rusée et hypocrite sait jouer de l'amitié que lui porte Callirhoé pour faire entrer chez sa maîtresse un rival intrigant et faire croire à l'époux que sa femme est adultère. |
NOTES: | [(Page) p.57, 73] |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100242 accreditee |
CONTEXTE: | Angélique raconte son enlèvement après qu'Etoile fut, elle aussi, enlevée. |
COTEXTE ET CITATION: | "Vous vous pouvez bien figurer quelle fut la surprise de ma mère et de moi, lorsque, nous promenant dans le parc de la maison où nous étions, nous en vîmes ouvrir une petite porte qui donnait dans la campagne et entrer par là cinq ou six hommes qui se saisirent de moi sans presque regarder ma mère et m'emportèrent demi-morte de frayeur jusqu'auprès de leurs chevaux." |
NOTES: | Voir citation dans le même topos à propos de l'enlèvement d'Angélique raconté par sa mère. Référence de la page 261 pour GF [1990] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103210 accreditee |
CONTEXTE: | Une réflexion qui interrompt le récit d'une bastonnade appliquée à Jacques par son maître porte sur le pouvoir du narrateur de différer la relation des amours de celui-là. |
COTEXTE ET CITATION: | "Vous voyez, lecteur, que je suis en beau chemin, et qu'il ne tiendrait qu'à moi de vous faire attendre un an, deux ans, trois ans, le récit des amours de Jacques, en le séparant de son maître et en leur faisant courir à chacun tous les hasards qu'il me plairait." |
NOTES: | [(Page) 495] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 102872 accreditee |
CONTEXTE: | La dame de Fayel et le châtelain de Couci s'entendent pour que leurs rencontres restent secrètes: par l'entremise d'une chambrière (74), d'une porte secrète (75), d'une pierre dressée (105). |
COTEXTE ET CITATION: | Venez, l'uys vous sera deffermés, mais venés sagement et tout seul que nulz ne le sache, sy vous hastés de tost venir ; et s'ainsy est que l'uys ne soir deffermés, sy attendés tant que on y viengne, car nulz ne le deffermera fors moy ou ma chamberiere. |
NOTES: | [(Page) 66-7,74-5,105] Le décryptage du signal permettant la rencontre secrète et sa divulgation sont au coeur de la Châtelaine de Vergi. Importance de ce topos dans Jehan de Saintré. Mise en prose p. 67, 72, 99. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104356 accreditee |
CONTEXTE: | Des sauvages enlèvent Misrie qui vient d'échouer après un naufrage sur une côte sauvage. |
COTEXTE ET CITATION: | "Deux de ces sauvages se retirèrent du combat, enfoncèrent la porte de la cabane, et m'enlevèrent." |
NOTES: | [(Page& Partie) 246-7, IV] Les sauvages sont une variante du sauvage amoureux. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100848 accreditee |
CONTEXTE: | La servante dénonce à sa maîtresse les assiduités du mari; l'épouse le confond au cours d'un rendez-vous truqué. (mais ce n'est pas une substitution nocturne). |
COTEXTE ET CITATION: | "Et arriva à si bonne heure, qu'elle entra par une aultre porte en la chambre où son mary ne faisoit que arriver, et, se cachant derriere l'huys, escoutant les beaulx et honnestes propos que son mary tenoit à sa chamberiere. Mais quand elle veid qu'il approchoit du criminel, le print par derriere, en luy disant : "Je suis trop près de vous, pour en prendre une aultre." Si le gentil homme fut courroucé jusques à l'extrémité, il ne le fault demander, tant pour la joye qu'il esperoit recepvoir et s'en veoir frustré, que de veoir sa femme le congnoistre plus qu'il ne le vouloit." |
NOTES: | [(Page) 363 59e journée] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 104874 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cette résistance m'a irrité, et contre mon ordinaire, je me suis porté à des actes de sévérité qui ne me sont pas naturels. J'ai envoïé les principaux habitans de quelques-unes de leurs Villes peupler les Isles désertes de la Mer Glaciale; et m'étant trouvé en danger de la vie dans un combat où les Romains eurent du désavantage, je choisis parmi nos prisonniers les plus nobles et les mieux faits d'entre eux, et je les envoïai à l'Officier qui a charge d'entretenir le nombre des Gladiateurs. Cette vengeance étoit la plus rude que je pusse exercer contre les Getes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 415, II] Cie des Libraires p. 47 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100528 chantier |
CONTEXTE: | Alors qu'il se rend à un rendez-vous amoureux nocturne avec Floville, du Fayel aperçoit une forme (Coucy) qui se glisse vers la maison et entre dans la chambre de Floville (où attend Mme du Fayel). Du Fayel tambourine à la porte, se collette avec Coucy (qu'il ne reconnaît pas), poursuit des "fantômes" dans le bois (sa femme et Floville) et n'y comprend plus rien. |
NOTES: | [(Page) 3.40] |
SOURCE: | Anonyme, Esprits (Les), ou le mari fourbe, nouvelle galante. Claude Jordan: Paris, 1723.Le texte est accessible par Google Plus, sous le titre \"Histoires tragiques et galantes\". |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305998 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux et ses amis aident Manon à s'enfuir de l'Hôpital. D'abord ils achètent un valet puis portent à Manon des vêtements d'homme pour qu'elle se déguise et sorte sans être remarquée. |
COTEXTE ET CITATION: | Enfin la nuit étant venue nous nous rendîmes un peu au-dessous de la porte de l'Hôpital, dans un carrosse. Nous n'y fûmes pas longtemps sans voir Manon paraître avec son conducteur. |
NOTES: | Page 106. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S. |
OCCURRENCE: | 100396 chantier |
CONTEXTE: | Un derviche d'Astracan trouve dans sa hutte un garçon nouveau-né abandonné qu'il porte à la femme d'un tailleur, laquelle vient d'accoucher d'une fille mort-née. Elle adopte l'enfant et lui donne le nom de Schems-Eddin. |
NOTES: | [(Page) 1,1] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100562 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur raccompagne jusqu'à sa demeure une jeune fille égarée dans Paris, la nuit, en raison de l'inconscience de son employeur. Le danger n'est pas immédiat mais il est latent, vu la situation de la jeune fille. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je ne vous enseignerai pas votre route(lui dis-je), mais je vais vous ramener à votre porte, que je connais très bien.- La jeune fille n'était pas sans défiance. Elle ne m'avait jamais parlé, elle ne me connaissait que de vue. Je la rassurait de mon mieux, en l'entretenant de choses honnetes." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 134-35 (89e) ] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 100238 accreditee |
CONTEXTE: | M. de G...M... s'est aperçu qu'il a été dupé par Manon et des Grieux. Il se venge en les faisant enlever de force. |
COTEXTE ET CITATION: | "Nous étions encore au lit, lorsqu'un exempt de police entra dans notre chambre avec une demi-douzaine de gardes [..] Il nous conduisirent à la porte, où nous trouvâmes deux carosses, dans l'un desquels la pauvre Manon fut enlevée sans explication, et moi traîné dans l'autre à Saint-Lazarre [...] Ma malheureuse maîtresse fut donc enlevée à mes yeux." |
NOTES: | Dans les Classiques Garnier 78-79 [1965] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100744 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme sur le point de mourir avoue son amour à l'amant qu'elle avait toujours éconduit. |
COTEXTE ET CITATION: | O monseigneur, l'heure est venue qu'il faut que toute dissimulation cesse, et que je confesse la vérité que j'ai tant mis de peine à vous celer; c'est que, si vous m'avez porté grande affection, croyez que la mienne n'a été moindre; mais la mienne a passé la vôtre d'autant que j'ai eu la douleur de la celer contre mon coeur et ma volonté. Car, entendez, monseigneur, que Dieu et mon honneur ne m'ont jamais permis de la vous déclarer, craignant d'ajouter en vous ce que je désirais de diminuer. Mais sachez que le non que si souvent je vous ai dit m'a fait tant de mal à prononcer qu'il est cause de ma mort [...] Or m'en vais-je contente puisque, devant mourir, je vous ai pu déclarer mon affection égale à la vôtre, hormis que l'honneur. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 218, 26] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Debaisieux M. |
OCCURRENCE: | 100314 chantier |
CONTEXTE: | Jacob va regarder par le trou de la serrure et écouter à la porte ce que leur directeur dit de lui aux demoiselles Habert. Cela lui permettra de confondre l'hypocrite directeur. Ce procédé sert surtout en fait à justifier la narration à la 1ère personne. |
NOTES: | [(Page) 69 GF [1965]] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305958 accreditee |
CONTEXTE: | Trahison du portier du château de Roussillonn : sa femme, la chambrière de Berthe, l’épouse de Girart de Roussillon, lui dérobe les clef et les remet à son mari qui livre ainsi le château au roi qui veut s’en emparer. |
COTEXTE ET CITATION: | Laïnc ac un porter mal [e] enreu, Faus crestian, felun plus d’un judeu, E gardet l’une porte e[n] l’at en feu. Autre vez l’ot traïde, el e li seu. Tramet sovent message, sembla[n]t romeu, Del rei la porte aver paraule e breu, Per quei trast son seinor e perdet Deu. Or il y avait dans Roussillon, un portier, homme endurci dans le mal, un mauvais chrétien plus traître qu’un juif : il était commis à la garde d’une des portes de la ville, et il l’avait déjà livrée, autrefois, avec la complicité des siens. A plusieurs reprises, il dépêcha au roi un messager, déguisé en pèlerin, promettant de lui ouvrir la porte et s’y engageant même par écrit. C’est ainsi que, trahissant son seigneur, il perdit sa part de paradis. |
NOTES: | Page 472-73, v. 6238-44. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305994 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux s'enfuit de Saint-Lazare. Il contraint un Père à lui ouvrir la porte, le menaçant de son pistolet, et tue un domestique qui tente de s'interposer. |
COTEXTE ET CITATION: | Je sortis heureusement et je trouvai, à quatre pas, Lescaut qui m'attendait avec deux amis. |
NOTES: | Page 97. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H. |
OCCURRENCE: | 102920 accreditee |
CONTEXTE: | Misrie a échoué sur une côte après une violente tempête. Elle est attaquée par des sauvages. L'inconnu qui se porte au secours de Misrie trouve la mort. Il mourra sous les flèches des sauvages. |
COTEXTE ET CITATION: | À peine le coup était-il donné que vingt flèches furent tirées sur l'inconnu ; car ces barbares portaient un carquois en trousse. |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, IV] Le défenseur de Misrie était aussi son agresseur. Il l'avait enlevé à son corps défendant. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305715 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieux mari de Crisele, jaloux de l’intérêt que sa femme porte au tombeau où elle a fait enterrer le cœur de Memnon, son ancien fiancé qu’elle aime encore, le fait déterrer et le lui donne à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | Il gaigne un homme par argent, qui arrachant secretement ce cœur de Memnon de son sepulchre le luy remit entre les mains. Il le fit hacher & mettre en pasté par son cuisinier avec d’autre viande, & de cette sorte le fit manger à Crisele sans qu’elle y pensast. |
NOTES: | Page 40. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102476 accreditee |
CONTEXTE: | Le Loup contrefait sa voix en frappant à la porte pour pouvoir entrer et manger la grand-mère. Il s'habille ensuite en grand-mère pour manger le Petit Chaperon Rouge. |
COTEXTE ET CITATION: | Toc, toc. 'Qui est là?---C'est votre fille le petit chaperon rouge (dit le Loup en contrefaisant sa voix) qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie.' [...] Le Loup tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien; car il y avait plus de trois jours qu'il n'avait mangé. |
NOTES: | p.113 J.P. Collinet Folio, Gallimard, 1981 p.196-7 Livre de Poche, 1990. Vérifier l'édition. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Henry A., Souche V. |
OCCURRENCE: | 103764 accreditee |
CONTEXTE: | La scène quand le théologicien emporta le drap et quand il dénonce la justice divine. |
COTEXTE ET CITATION: | "Raison? [dit Janotus] nous n'en usons point céans. Traîtres malheureux, vous ne valez rien. La terre ne porte gens plus méchants que vous êtes. Je le sais bien: ne clochez pas devant les boîteux. J'ai exercé la méchanceté avecques vous. Par la rate dieux, j'avertirai le Roi des énormes abus que sont forgés céans, et par vos mains et menées. Et que je sois ladre, s'il ne vous fait tous vifs brûler, comme bougres, traîtres, hérétiques et séducteurs, ennemis de Dieu et de vertus. A ces mots prirent article contre lui". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 103, XIX, 42-50] Le passage est suivi de la description du conflit entre Janotus et les sorbonnards. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 101596 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari soupçonneux fait semblant de partir pour dévoiler l'infidélité de sa femme, par ruse. |
COTEXTE ET CITATION: | Et pour ce faire, faignist s'en aller en quelque lieu auprès de là pour deux ou trois jours. Et, incontinent qu'il fust party, sa femme envoya querir son homme, lequel ne fust pas demie heure avecq elle que voicy venir le mari, qui frappa bien fort à la porte. |
NOTES: | [(Page) nouv.6, p.39] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102282 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ainsi le Prince se déclare Et pendant que la cour applaudit à son choix Il porte la bergère a souffrir qu'on la pare Des ornements qu'on donne aux Epouses des Rois. |
NOTES: | [(Page) 202] GF 1991 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Griseldis. France, 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100236 accreditee |
CONTEXTE: | On a enlevé la fille de la Caverne, Angélique. |
COTEXTE ET CITATION: | La Caverne raconte : "... que des hommes qu'elle ne connoissait point étaient entrés dans le jardin par une porte de derrière, comme elle répétait son rôle avec sa fille; [...]que l'un deux l'avait ( Angélique) saisie [...] s'était remis à cheval [...] tenait sa fille devant lui." |
NOTES: | [(Partie & Page) I, XXIII, 205] Classiques Garnier [1973], p 152 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104082 accreditee |
CONTEXTE: | La Reine a surpris une lettre de Diane au duc de Parme qui confirme sa liaison et donc son infidéliité au roi. Un des officiers du roi est chargé de faire voir cette lettre au roi. |
COTEXTE ET CITATION: | L'officier qui devoit être le Ministre de cette vengeance, expiroit a la porte du Château. Il avoit un différent avec un de ses camarades, qui n'avoit pû se terminer que par les armes. Le sort étoit tombé sur l'Agent de la Reine, et comme depuis le combat du Marquis de Jarnac, les duels avoient été séverement défendus, les amis du mort l'avoient porté en diligence à une lieue d'Anet, où ils avoient jetté dans une fosse pleine de chaux, et avec lui les lettres qui causoient tant d'agitation, et qui devoient produire tant de miracles. |
NOTES: | [(Page & Tome) 165, 3] Cie des Libraires p. 64 |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105322 accreditee |
CONTEXTE: | Un chevalier blessé qui veut demander secours à la reine, réputée pour sa charité envers les démunis, la surprend dans les bras de son chevalier féerique. |
COTEXTE ET CITATION: | "L'uis de la chambre ou ele gist trova overt, dedenz se mist. <CITATION>Lez la roïne vit celui dont il ot puis ire e ennui; entre ses braz la dame tint,CITATION> dont s'en ala, puis ne revint. Il trouva ouverte la porte de la chambre où elle couchait et entra. Il vit alors près de la reine celui qui fut plus trad la source de ses ennuis et de ses trouments ; il tenait la dame dans ses bras, puis il s'en alla pour ne plus jamais revenir. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 162-165, vv. 209-214. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 103448 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur porte secours à une femme que l'on maltraite. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le spectacle de la violence qu'on fait à cette fille, <CITATION>porte la rage et le désespoir dans son âme CITATION>; il vole à son secours. " |
NOTES: | [(Page& Partie) 300, I] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102938 accreditee |
CONTEXTE: | Emmander porte secours à une femme qu'on enlève sous ses yeux. Les agresseurs le blessent et il ne sait pas ce qu'il advient de celle qu'il voulait sauver. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces mots et la compassion qu'elle m'a faite m'ont engagé à la défendre. J'ai couru sur ses ravisseurs ; trois d'entre eux se sont détachés, pendant que l'autre retenait la jeune fille. Nous nous sommes battus, je les ai blessés : mais enfin je suis tombé dans mon sang, et j'ai perdu connaissance. |
NOTES: | [(Page& Partie) 296, V] Dans ce roman la plupart des occurrences de l'aide au faible sont des échecs. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100942 accreditee |
CONTEXTE: | Comme l'héroïne refuse de révéler le contenu ou la cachette des papiers qu'elle a écrits, la supérieure la fait enfermer dans une sorte de cachot pendant trois jours. |
COTEXTE ET CITATION: | "On me jeta une chemise, on m'ôta mes bas, l'on me couvrit d'un sac, et l'on me conduisit, la tête et les pieds nus, à travers les corridors. Je criais, j'appelais à mon secours; mais on avait sonné la cloche pour avertir que personne ne parût. J'invoquais le ciel, j'étais à terre, et l'on me traînait les pieds ensanglantés et les jambes meurtries ; j'étais dans un état à toucher des âmes de bronze. Cependant l'on ouvrit avec de grosses clefs la porte d'un petit lieu souterrain, obscur, où l'on me jeta sur une natte que l'humidité avait à demi pourrie. Là, je trouvai un morceau de pain noir et une cruche d'eau avec quelques vaisseaux nécessaires et grossiers........C'est là que j'ai passé trois jours." |
NOTES: | [(Page) 276] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
OCCURRENCE: | 104136 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes veulent se saisir d'Artambert, près du lieu où Almanzayde se cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Il tira son épée, et la faisant d'abord sentir à ceux qui étoient le plus avancez : Ah! lâches, s'écria-t-il, ce ne sera pas par des mains aussi viles que les vôtres, et par les ordres de vôtre injuste Reine qu'Artambert répandra son sang, il le doit à deux grandes Princesses, mais il sera seul le ministre de leur vangeance, puis que seul il a été l'instrument de leur peine, et c'est mon bras qui doit satisfaire la Reine des Canaries et vôtre Princesse, et non pas vôtre barbare fureur. En proferant ces mots, il avoit déja fait grand, et qu'il s'augmentoit à tous momens de quelques amis ou de quelques parents de deux qu'il avoit tuez, il fut si fort accablé d'ennemis qu'il jugea bien que tout ce qu'il pouvoit, c'étoit de vendre cherement sa vie, de sorte que ne voulant pas être attaqué par derriere, il s'appuya contre la porte du lieu, où j'étois, et se croyant à sa dernière extrêmité, il eut apparemment un remors de l'infidelité qu'il m'avoit faite, et s'écria : "Il est juste, Almanzaïde, il est juste que mon sang vous satisfasse". Comme il disoit ces mots, j'ouvrois le lieu où j'étois, et tirant brusquement le Prince de Thulé à moy, j'en refermay precipatimment la porte, et lui ouvrant celle, qui donnoint sur le bord de la mer : "Sauve-toy, Artambert, lui dis-je, et sçache que ce n'est pas ton sang qu'Almanzaïde demande". |
NOTES: | [(Page & Tome) 517, 1] Cie des Libraires p. 439-440 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100164 accreditee |
CONTEXTE: | Des amants (Manon et Des Grieux) sont surpris prêts à se mettre au lit. Cependant, ce n'est pas le hasard qui a fait venir le vieux G...M... : il veut savoir ce qu'est devenu son fils. |
COTEXTE ET CITATION: | J'allais me mettre au lit, lorsqu'il arriva. La porte de la chambre étant ferméee, je n'entendis point frapper à celle de la rue; mais il entra suivi de deux archers, et s'étant informé de ce qu'était devenu son fils, il lui prit envie de voir sa maîtresse, pour tirer d'elle quelque lumière. Il monte à l'appartement, toujours accompagné de ses archers. Nous étions prêts à nous mettre au lit. Il ouvre la porte et il nous glace le sang par sa vue. " Oh! Dieu c'est le vieux G...M..., dis-je à Manon." |
NOTES: | [( Page & Partie) II, 152] Cette arrestation a été précédée d'une autre, dans la première partie (p. 78). G...M... avait alors pris la résolution de faire arrêter Manon et Des Grieux et de les traiter "moins comme des criminels que comme des fieffés libertins." (p. 78 GF) |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100600 accreditee |
CONTEXTE: | Un homme rencontre une femme sur le point de s'évanouir, et lui porte secours. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle s'évanouit presque. Je pris ce moment pour sortir de ma cachette et je vins à son secours. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 86 (49e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 100646 chantier |
CONTEXTE: | Le rabbin Ephraïm Ben Manasse, amoureux de Josebeth, essaie de s'introduire de nuit chez elle mais trouve porte close. Il se rend ridicule. ...épisode très comique: il fait noir, il pleut. Le rabbin est trempé jusqu'aux os. Les chiens de Josebeth se mettent à aboyer après lui. Il laisse sa veste sur les pointes en fer de la grille de la maison. |
NOTES: | [(Page) 181-185] Voir aussi p. 166. |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105000 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; elle refuse encore les avances de Tessandre ; de la violence verbale de sa part précède ses gestes. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sçai si ce discours imperieux... augmenta l'amour de Tessandre, ou si ce Prince qui étoit le plus emporté de tous ceux qui vivent, fut outré de ma résistance à ses volontez ; mais à peine avois-je achevé de parler, qu'il jetta ses bras à mon col, et m'exprimant la brutalité de ses desirs par des regards embrasez d'un feu détestable, il m'arracha par force quelques baisers ; et il se fût porté sans doute à une violence plus grande, si Antenor ne s'y fût opposé. |
NOTES: | [(Page & Tome) 374, 1] Cie des Libraires p. 442-3 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104910 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de l'attaque contre les forces de Nicostrate. |
COTEXTE ET CITATION: | Le vaillant Evandre donnant donc sur des troupes épouventées, et le chefs des Megariens fondant avec impetuosité au milieu d'un camp où le nouveau Roi avoit déja porté la fraïeur et la confusion, il fut fait une telle boucherie de ces pauvres gens effraïez, que si la bonté du Roi n'avoit retenu la fureur du soldat vainqueur, il ne seroit pas resté un seul des vaincus en état de combattre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 398, I] Cie des Libraires p. 538. Allusion à cette même bataille, 1,403/559 : Pendant que les restes ambitieux de ce sang tyrannique, achevoient de se répandre dans le Hameau de Legée. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103054 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi fait enterrer les amants devant l'église de Perpignan, dans un tombeau commun où il fait graver la façon dont ils moururent. Jaloux de l'amour de sa femme et du troubadour, Raimon de Castel Roussillon les a fait tuer. |
COTEXTE ET CITATION: | ET le roi vint à Perpignan, dans le Roussillon, et fit venir Raimon de Castel Roussillon devant lui. Quand il fut venu, il le fit saisir et lui enleva tous ses châteaux et le ruina : il lui enleva tout ce qu'il avait et le mit en prison. puis le roi fit prendre les corps de Guillem de Cabestaing et de la dame et les fit apporter à Perpignan et les mettre dans un tombeau devant la porte de l'église. Il fit dessiner sur le tombeau une scène qui décrivait la façon dont ils moururent. |
NOTES: | Pages 106-107. |
SOURCE: | Anonyme, Les Vies des troubadours. Paris: Union générale d'éditions, 1985.Textes réunis et traduits par Margarita Egan |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105156 chantier |
CONTEXTE: | Enceinte de Gésimond, Polixène acouche clandestinement d'une petite fille qu elle confie à Hircan, demi-frère haineux de Gésimond. Hircan porte le bébé à son Gésimond après l'avoir battu à mort. |
NOTES: | [(Page) 73] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102378 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune gentil homme épouse sa soeur sans le savoir. Ils vécurent très heureux. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le mariage consommé le gentil homme rescripvit à sa mère en disant que doresnavant ne luy povoit nyer la porte de sa maion, veu qu'il luy menoit une belle fille aussi parfaicte que l'on scaurait desirer. <CITATION>La dame qui s'enquist quelle alliance il avoit prinse, trouva que c'estoit la propre fille d'eulx CITATION>, dont elle eut ung deuil desesperé." |
NOTES: | [(Page & nouv.) 233, 30] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 102488 accreditee |
CONTEXTE: | Informé par la médisance de Frosie, le mari d'Halila voit celle-ci en compagnie de Frédelingue. Fou de jalousie, il blesse Frédelingue d'un coup de sabre. |
COTEXTE ET CITATION: | L'époux de Halila poussa la porte avec fureur et entra le sabre à la main. Halila fit un cri effrayant et se déroba à la fureur de son mari en passant avec précipîtation dans l'autre chambre. Je n'eus pas la même précaution ; la surprise où je me trouvai glaça mes sens et je songeai à me retirer aussi, quand il me déchargea un coup de sabre sur la tête. |
NOTES: | [(Page& Partie) 225, IV] La jalousie est mal fondée. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102752 accreditee |
CONTEXTE: | La jeune épouse de Barbe bleue, malgré l'interdiction d'entrer dans le petit cabinet, y pénètre grâce à la petite clé du trousseau. |
COTEXTE ET CITATION: | Etant arrivée a la porte du cabinet, elle s'y arrêta quelque temps, songeant à la défense que son Mari lui avait faite, et considérant qu'il pourrait lui arriver malheur d'avoir été désobéissante ; mais la tentation était si forte qu'elle ne put la surmonter : elle prit donc la petite clef, et ouvrit en tremblant la porte du cabinet. |
NOTES: | P. 209-10. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104402 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice porte secours à Clorante et se noie presque. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle est déjà dans les eaux : l'amour pour quelques moments lui tient lieu d'adresse et de force. Elle combat, elle succombe enfin, déjà elle enfonce ; même malheur menace et Clarice et Clorante. |
NOTES: | [(Page& Partie) 35, I] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] Voir aussi: HOMME_AIDER_F_POUR_PROFITER ENLEVER_FEMME_EVANOUIE FAILLIR_SE_NOYER |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100910 chantier |
CONTEXTE: | Enceinte des œuvres de Gésimond, Polixène accouche clandestinement d'une petite fille, qu'elle confie sans s'en douter à Hircan, demi-frère jaloux et haineux de Gésimond. Celui-ci lui porte l'enfant, après l'avoir battu à mort. |
SOURCE: | Wace, Roman de Brut. Ivor Arnold/S.A.T.F.: Paris, 1938. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104648 accreditee |
CONTEXTE: | Tormez est tué par ceux qui défendent Parménie. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il ouvrit la porte du souterrain et reçut un coup mortel de ceux qui s'y trouvèrent avec vous." |
NOTES: | [(Page& Partie) 180, III] Cette mort est presque un accident. Elle répète, inversée, la tentative du père de Parménie d'empêcher qu'on l'enlève, et se solde de même. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102940 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante s'efforce de libérer son amante Caliste des mains de Périande qui cherche à l'enlever. |
COTEXTE ET CITATION: | Clorine, qu'il venait d'arracher de ses ravisseurs. [...] Cet amant reconnaît Caliste, il aperçoit Périande. Le spectacle de la violence que l'on fait à cette fille porte la rage et le désespoir dans son âme ; il vole à son secours. |
NOTES: | [(Page& Partie) 300, V] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104132 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "On entendit raisonner tout le Palais de murmures et de cris épouvantables: les Gardes de la Reine, les Pasteurs et les Soldats courans tous ensemble vers l'appartement de la Reine, prononçoient confusément les mots de Tu, Tu, à moi, à moi; et plusieurs paroles semblables...Ô Dieux! quelle fut sa surprise, quand elle vit le Prince d'Arcadie lui-même, qui l'épée à la main, et le bras gauche chargé d'un écu, s'opposoit aux efforts d'une troupe de gens armez, qui tachoient de l'empêcher d'avancer vers la porte de la chambre de Carmante. Il y parvint toutefois malgré leur résistance; et la voïant en personne, qui toute épouvantée de ce spectacle, le contemploit avec un étonnement extrême, il jetta aux pieds de la belle Reine l'épée et l'écu qu'il tenoit, et le regardant avec une action toute heroïque, il lui dit Le zele de mes amis a trahi le respect que je dois aux ordres de Vôtre Majesté, Madame. Ils viennent de m'arracher du lieu où l'on me gardoit, et ils prétendent me dérober à ma destinée. Mais, Madame, je ne veux pas me prévaloir de cet effet de leur générosité; me voici encore vôtre prisonnier". |
NOTES: | [(Page & Tome) 395, 1] Cie des Libraires p. 527-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104390 accreditee |
CONTEXTE: | Frédélingue, déguisé en paysan, tente d'empêcher l'enlèvement de Misrie. Intervention est vouée à l'échec car Frédélingue, en paysan, n'a pas d'armes. |
COTEXTE ET CITATION: | Cet homme, surpris de l'audace que montrait un simple paysan, tire son épée et m'en porte un coup qui arrête mon transport et me renverse de mon cheval. |
NOTES: | [(Page& Partie) 212, IV] [Voir aussi: AIDE_EVITER_ENLEVEMENT PERDRE_SANG] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 200118 accreditee |
CONTEXTE: | Gauvain blesse le Gardien des Passages de Gauvoie. |
COTEXTE ET CITATION: | Tantost li chevaliers s'eslaisse, Sanz desfience et sanz menace, Lo cheval point, l'escu embrace. <citation>Et mes sire Gauvains s'adrece Vers lui, sel fiert si qu'il lo blece El braz et el costé molt fort,citation> Mais ne fu pas navrez a mort [...] Sans un mot de défi ni de menace, le chevalier s'élance aussitôt, piquant des deux, l'écu au bras. Monseigneur Gauvain se dirige aussi vers lui et lui porte un tel coup qu'il le blesse grièvement au bras et au côté, mais la blessure ne fut pas mortelle [...] |
NOTES: | Éd. et trad. Charles Méla, Paris, Le Livre de poche, 1990. vv. 8308-8314. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200183 accreditee |
CONTEXTE: | Décidé à se faire reconnaître comme le meilleur chevalier par la Fière, Ipomédon adopte une attitude paradoxale : il dissimule sa vraie nature et passe pour un lâche car il fait semblant de ne s’intéresser qu’à la chasse et pas aux armes. |
COTEXTE ET CITATION: | A Thoas dit : “Kar en portez, De meie part le saluez, Dites ke nus purchacerum A sun os asez veneisun !” Li chamberlencs ot sa resun, Mut escape bricun Tel tent autre pur fol musart, Ke plus de lui as a sa part De la reine ad cungé pris, Vers le rei s’est el chemin mis ; Mut porte veneisun od sei E si l’ad presenté al rei De part celui si ad cunte Trestut, cum il aveit parlé, Cum ses chens unt curu le jur E ke Bauçan fut le meillur. Li reis s’en rist mut et gaba. |
NOTES: | P. 75-76, vv. 4449-4465 |
SOURCE: | Hue de Rotelande, Ipomedon. Slatkine: Genève, 1975.Réimpression de l'édition de E. Kölbing, Breslau, 1889 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200151 accreditee |
CONTEXTE: | Blanchefleur dont le château est encerclé par Aguingueron, explique à Perceval que à bout de provisions, elle est sur le point de se rendre. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais certes ainz qu[e] il m’ait vive, M’ocirré je, si m’avra morte, puis ne m’an chaura s’i[l] m’en porte. Non vraiment ! Plutôt qu’il ne m’ait vivante, je me tuerai, il n’aura que mon cadavre. Peu m’importe alors s’il emmène ! |
NOTES: | P. 158, v. 1984-1986 ; trad. p. 159. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200217 accreditee |
CONTEXTE: | Nemours se cache dans le jardin de Coulommiers et regarde Mme de Clèves qui est seule dans son cabinet à faire des noeuds à une canne des Indes avec des rubans aux mêmes couleurs que Nemours avait portées au tournoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Les palissades étaient forts hautes, et il y en avait encore derrière, pour empêcher qu'on ne pût entrer; en sorte qu'il était assez difficile de se faire passage. M. de Nemours en vint à bout néanmoins; sitôt qu'il fut dans ce jardin, il n'eut pas de peine à démêler où était Mme de Clèves. Il vit beacucoup de lumières dans le cabinet; toutes les fenêtres en étaient ouvertes et, en se glissant le long des palissades, il s'en approcha avec un trouble et une émotion qu'il est aisé de se représenter. <CITATION>Il se rangea derrière une des fenêtres, qui servaient de porte, pour voir ce que faisait Mme de Clèves. Il vit qu'elle était seule.CITATION> |
NOTES: | Page 386. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305748 accreditee |
CONTEXTE: | Un familier de la maisonnée de Diomède et Juliane a pénétré dns la chambre et le lit de celle-ci. Sous prétexte de fermer la porte, elle sort et donne l'alarme. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle, feignant de ne contredire point, mais de craindre que son mari ne survînt, si la porte n'était fermée, se lève pour l'aller fermer, cet homme enivré d'aise ne se doutant point de sa ruse, qui fut de passer dans la garde-robe où étaient ses femmes et filles de chambre, qu'elle serra sur elle ; et de là elle donna l'alarme à la maison, où accourut Diomède avec tous ses domestiques. |
NOTES: | Page 221. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104946 accreditee |
CONTEXTE: | Hache est surprise en conversation avec Don Diègue, ce qui provoque la violence de son futur beau-père. |
COTEXTE ET CITATION: | (Mon futur beau-père donc] me traîna plus morte que vive, à une porte de derriere du logis de mon Pere, où un chariot m'attendoit; et m'accablant de reproches et de menaces, il me conduisit à Loxe, dont depuis quelques jours il avoit été fait Gouverneur. |
NOTES: | [(Page& Tome) 598] Slatkine, vol.Page[s]: 1,557 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102492 accreditee |
CONTEXTE: | Périandre et Clorante se battent pour Caliste. |
COTEXTE ET CITATION: | Cet amant reconnaît Caliste, il aperçoit Périandre. Le spectacle de la violence qu'on fait à cette fille, porte la rage et le désespoir dans son âme ; il vole à son secours ; l'inconnu le suit, Périandre se défend quelque temps avec les siens. |
NOTES: | [(Page& Partie) 300, V] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305334 accreditee |
CONTEXTE: | Propos du narrateur en préface |
COTEXTE ET CITATION: | J’ai vu les mœurs de mon temps et j’ai publié ces lettres. Que n’ai-je vécu dans un siècle où je dusse les jeter au feu ! Quoique je ne porte ici que le titre d’Editeur, j’ai travaillé moi-même à ce livre, et je ne m’en cache pas. Ai-je fait le tout, et la correspondance entière est-elle une fiction ? Gens du monde, que vous importe ? C’est sûrement une fiction pour vous. |
NOTES: | T. I, p. 71. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305337 accreditee |
CONTEXTE: | Julie traverse une grave crise émotionnelle car son père rejette l’amour qu’elle porte à St. Preux et veut qu’elle épouse son ami M. de Wolmar. Claire en fait part à St. Preux qui s’est éloigné pour protéger la réputation de son amante. |
COTEXTE ET CITATION: | L’aimable Julie est à l’extrémité et n’a peut-être pas deux jours à vivre. L’effort qu’elle fit pour vous éloigner d’elle commença d’altérer sa santé. […] Elle fut si vivement émue qu’après avoir passé une nuit dans d’affreux combats, elle tomba hier dans l’accès d’une fièvre ardente qui n’a fait qu’augmenter sans cesse et lui a enfin donné le transport. |
NOTES: | T. I, p. 141 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305343 accreditee |
CONTEXTE: | À Paris où il s’est éloigné de Julie, St. Preux vient de recevoir un portrait d’elle qu’elle lui a envoyé. |
COTEXTE ET CITATION: | J’arrive enfin, je vole, je m’enferme dans ma chambre, je m’asseye hors d’haleine, je porte une main tremblante sur le cachet. O première influence du talisman ! J’ai senti palpiter mon cœur à chaque papier mon cœur à chaque papier que j’ôtais, et je me suis bientôt trouvé tellement oppressé, que j’ai été forcé de respirer un moment sur la dernière enveloppe … Julie ! … Ô ma Julie ! le voile est déchiré …. je te vois …. je vois tes divins attraits ! |
NOTES: | t. I, p. 341 ; voir aussi p. 353 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305454 accreditee |
CONTEXTE: | C’est le héros du roman, ici le Bel Inconnu, qui se porte volontaire pour répondre à la requête de la messagère et aller au secours de la maîtresse de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il s’en est aperceüs, Isnelement en pié leva Et devant le roi s’en ala. “Sire, fait il, mon don vos quier : Je vel aler ma dame aidier ; Mon don vel ore demander, Au secors faire veul aler.” Voyant cela, [il] s’empressa de se lever et alla se placer devant le roi : “Sire, je vous réclame le don que vous m’avez promis, je veux aller porter secours à cette dame : c’est maintenant que je veux mon don car je veux aller la secourir.” |
NOTES: | P. 7, v. 206-212 ; trad. p. 26. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305461 accreditee |
CONTEXTE: | Le Bel Inconnu est arrivé au château de la Gaste Cité où l’attendent une série d’enchantements et d’apparitions surnaturelles : après ces haches, arrive un chevalier avec une corne sur le front qui crache du feu (92), et une guivre (vipère) qui se révèlera être la fille du roi Gringras (96, 102). Dans le château de l’Ile d’Or où réside la Pucelle aux Blanches Mains, il fera face aussi à des enchantements traités sur le mode ironique (140-141 ; 149-151). |
COTEXTE ET CITATION: | Par mi l’uis ens voloit entrer, Quant vit destendre et enteser De haces grans por lui ferir ; Par deseur lui les vit venir. Ariere maintenant se trait, Mors fust se il n’eüst ço fait. Il allait passer la porte quand il aperçut de grandes haches prêtes à le frapper, qu’il vit descendre au-dessus de sa tête ; il n’eut que le temps de se rejeter en arrière pour ne pas mourir. |
NOTES: | P. 90-91, v. 2937-2962 ; trad. p. 60. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305469 accreditee |
CONTEXTE: | L’impératrice a organisé une ruse pour pouvoir passer un moment intime avec Paridès, avec la complicité de la vieille voisine de ce dernier. Elle lui a demandé d’arroser le devant de sa porte pour faire de la boue et s’y laisse tomber : il faudra entrer dans la maison se chauffer et y attendre des vêtements propres. |
COTEXTE ET CITATION: | Une goute ai qui mal me fait, je l’ai motl longement celee ; orendroit m’est renouvelee al caoir que je fis a terre ; l’os de me gambe me desserre. Mais ne vos en desconfortés, en cele maison me portés : un fu i voi, caufer m’i voel, sifaitement garir me suel. Si m’aporc on uns autres dras. |
NOTES: | P. 140-41, vv. 4548-4557. Ruse typique de fabliau. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305493 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui vient de récupérer ses terres dont il avait été dépouillé, se rend en Bretagne où il tombe amoureux de la soeur du duc, Galeron, et celle-ci de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Por celi est en grant bataille qui por s’amor paine et travalle : andoi en sont a cier escot, mais l’uns de l’autre ne set mot ; ne Illes nel set de celi, ne Galerons que cil aint il ; car cele est si tres haute cose Que cil descouvrir ne il ose, n’ele ne li descoverroit Un combat se livre en lui à la pensée de celle qui paie de mille tourments l’amour qu’elle lui porte. Tous deux sont mis à lourde contribution, mais chacun ignore les sentiments de l’autre. Ille ne sait pas qu’elle l’aime et Galeron ne sait pas qu’il l’aime : elle est d’un rang si élevé qu’il n’ose lui déclarer son amour et, pour rien au monde, elle ne se déclarerait la première, car elle ne juge pas convenable qu’une femme dise : “Je veux devenir votre amie” à qui ne l’a d’abord sollicitée et ne s’est astreint à une cour assidue. premierement por rien qui soit, qu’il n’afiert pas que feme die : “Je voel devenir vostre amie”, por c’on ne l’ait ançois requise et mout esté en son service”. |
NOTES: | P. 66, v. 1213-1226 ; trad. p. 23. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305562 accreditee |
CONTEXTE: | Daphnide se porte malade pour fuir la compagnie et recevoir son amant Alcidon dans sa chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | ...il n'y avait que la belle Daphnide qui, feignant d'avoir mal à la tête, s'estoit mise sur un lict pour se demesler de tant de gens, et, pour mieux feindre, n'avait rien laissé d'allumé dans sa chambre qu'une petite bougie, faisant semblant de ne pouvoir souffrir la clarté. |
NOTES: | Volume III,3, p.109-110; VOIR AUSSI volume III,3, p. 119, où Daphnide continue sa comédie de maladie pour garder son amant dans sa chambre. «Et afin que je ne demeurasse tout seul en ma petite prison, la belle Daphnide resolut de tenir le lit tout le jour, feignant de se ressentir du mal du jour passé, car le cabinet estoit si près du chevet de son lit, que nous pouvions parler ensemble sans estre ouys du reste de la chambre». |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305565 accreditee |
CONTEXTE: | Le prince d'Espagne fuit son entourage pour aller rejoindre plus tôt sa maîtresse du moment. |
COTEXTE ET CITATION: | ...qui me dit que le prince, pour se défaire plus tôt de tout le monde, allait feindre une légère indisposition, et même se mettre au lit pour mieux persuader qu'il était malade; mais qu'il se relèverait uen heure après; et gagnerait par une porte secrète un escalier dérobé qui conduisait dans les cours. |
NOTES: | P. 971 |
SOURCE: | Le Sage (Alain René), Gil Blas de Santillane. Paris: La Pléiade, 1960.dans Romanciers du XVIIIe siècle, édition Etiemble. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305568 accreditee |
CONTEXTE: | La Desmares, qui a un autre amant, fait la malade pour échapper au prince dont elle était la maîtresse. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est que la Desmares a fait dire au Prince qu'elle étoit malade, & je m'imagine qu'il n'est ici que par désespoir. |
NOTES: | P. 94-95. Voir aussi p.300 : Est-ce que vous ne savez pas que quant une dame est indisposée, elle n'y est jamais. Assurément, & c'est le Médecin sans doute ou l'Apothicaire que j'ai vu fuir par cette porte. Que vous importe; dites seulement au Prince que je suis malade, & que je ne reçois personne. |
SOURCE: | Varenne, Jacques (de), Mémoires du Chevalier de Ravanne. Amsterdam: Aux dépens de la Compagnie, 1782. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305593 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot est alerté par les cris de son hôtesse qu'un chevalier tente de violer. Il vient à sa défense et la libère. |
COTEXTE ET CITATION: | A tant d'une autre chanbre voit L'uis overt et vient celle part Et voit tot enmi son esgart C'uns chevaliers l'ot anversee, Si la tenoit antraversee Sor le lit tote descoverte. Cele qui cuidoit estre certe Que il li venist en aïe Crioit an haut : "Aïe ! Aïe ! Chevaliers, tu qui es mes ostes, Se de sor moi cestui ne m'ostes, Il me honnira veant toi. Il aperçoit alors une autre chambre dont la porte est ouverte, il s'avance par là et, droit devant lui, il a le spectacle de la demoiselle renversée par un chevalier qui la tenait en travers du lit amplement retroussée. Elle qui, dans son esprit, ne doutait pas qu'il viendrait à son secours, criait à voix aiguë : "À l'aide ! À l'aide ! Chevalier, tu es mon hôte ! si tu ne me débarrasses de cet homme sur moi il me deshonorera sous tes yeux. |
NOTES: | P. 108-109, v. 1062-1073. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305599 accreditee |
CONTEXTE: | Floripas, la fille de l’amirant, proclame son amour pour Gui de Bourgogne qu'elle estime pour sa grande valeur. |
COTEXTE ET CITATION: | «Signeur», dist Floripas,« or dirai mon pensé». «.I. chevalier de France ai lontans enamé” «Guis a nom de Borgoigne, moult i a bel armé; «Parens est Karlemaine et Rollant l’aduré. «Dès que je fui à Romme, m’a tout mon cuer emblé; «Quant l’amirans mes peres fist gaster la cité, «Lucafer de Baudas abati ens ou pré, «Et lui et le ceval, d’un fort espiel quarré. «Se cis n’est mes maris, je n’arai homme né; «Pour lui voel je croire ou roi de sainte maïsté». «Seigneurs», dit Floripas, «je vous dirai ce que je pense. J’aime depuis longtemps un chevalier de France. Il s’appelle Gui de Bourgogne et il porte bien ses armes. Il est parent de Charlemagne et du vaillant Roland. Dès mon séjour à Rome, il m’a dérobé mon coeur. Quand mon père l’amiral fit ravager la cité, Gui a abattu d’un gros épieu carré Lucifer de Baudas et son cheval. S’il ne devient mon mari, je n’en épouserai aucun autre. Pour lui, je veux croire au Dieu de sainte majesté». (ma traduction). |
NOTES: | P.68, vers 2236-2245. |
SOURCE: | Anonyme, Fierabras. Paris: F. Didot, 1879.Edition de Gaston Raynaud |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305636 accreditee |
CONTEXTE: | Pour obéir aux ordres d’une vois divine, le roi et la reine d’Angleterre se sont dépouillés de tous leurs biens et vivent en sauvages dans la nature. |
COTEXTE ET CITATION: | Et vivent come sauvagine De la glan et de la faÿne, De tel fruit com porte boschaiges, De poires, de pomes sauvaiges, Meures meinjuent et cenelles, Boutons, alies et grosselles Et des cormes, quant il les treuvent ; De l’eive que les nues pleuvent Por souffreite de melieur boivent |
NOTES: | Page 63, v. 427-435. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305714 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieux mari de Crisele, jaloux de l’intérêt que sa femme porte au tombeau où elle a fait enterrer le cœur de Memnon, son ancien fiancé qu’elle aime encore, le fait déterrer avec l'intention de le lui donner à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | Il gaigne un homme par argent, qui arrachant secretement ce cœur de Memnon de son sepulchre le luy remit entre les mains. |
NOTES: | P. 40. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305949 accreditee |
CONTEXTE: | Cette remarque se situe dans une épître adressée aux dames par un ami du narrateur, dans le paratexte du recueil. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous estes si sottes et outrecuidées que vous estimez que les graves Dames ne soient rien à vostre respect, ou à tout le moins vous estimez-vous autant qu’elles. Et à tant, mes dames, je vous supplieray moymesme, si je me suis tant formalisé contre vous, et vous prie croire que, n’estoit le respect que je porte à de mes plus proches –qui ne sont de vostre cathegorie- j’eusse par ceste ici desploié toutes mes forces contre le sexe foeminin à cause des meschancetez que j’ay congneu en iceluy depuis trois ou quatre ans en çà. |
NOTES: | P. 50. |
SOURCE: | HABANC Vérité, Nouvelles histoires tant tragiques que comiques. Paris: Mathieu Guillemot, 1585.Éd. Jean-Claude Arnould et Richard A. Carr, Genève, Droz, 1989 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |