OCCURRENCE: | 305469 accreditee |
CONTEXTE: | L’impératrice a organisé une ruse pour pouvoir passer un moment intime avec Paridès, avec la complicité de la vieille voisine de ce dernier. Elle lui a demandé d’arroser le devant de sa porte pour faire de la boue et s’y laisse tomber : il faudra entrer dans la maison se chauffer et y attendre des vêtements propres. |
COTEXTE ET CITATION: | Une goute ai qui mal me fait, je l’ai motl longement celee ; orendroit m’est renouvelee al caoir que je fis a terre ; l’os de me gambe me desserre. Mais ne vos en desconfortés, en cele maison me portés : un fu i voi, caufer m’i voel, sifaitement garir me suel. Si m’aporc on uns autres dras. |
NOTES: | P. 140-41, vv. 4548-4557. Ruse typique de fabliau. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305502 accreditee |
CONTEXTE: | Galeron vient de retrouver son mari Ille au moment où il va épouser Ganor, la fille de l’empereur. Galeron est prête à s’effacer et à entrer au couvent pour ne pas lui nuire. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, je voi benignement que je te tieng trop longement : espouser dois la fille au roi. Por Diu, soviegne vos de moi. Que l’apostoles tant me face, por Diu et por la soie grace, qu’il me mete en une abeïe. Seigneur, je vois bien que je te retiens trop longtemps : tu dois épouser la fille du roi. Au nom de Dieu, garde mon souvenir. Demande au pape d’avoir la bonté, au nom de Dieu et de sa Sainte Grâce de me placer en une abbaye. |
NOTES: | P. 151, v. 4145-4151 ; trad. p. 79. Il y a trois occurrences d’entrée au couvent dans ce roman, chacune dans un contexte différent (p. 72 et 185). |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305507 accreditee |
CONTEXTE: | La Fière a admiré le comportement d’Ipomédon à la chasse et serait presque prête à se laisser aller à l’aimer. Elle l’invite à s’asseoir auprès d’elle à table et leur échange de regards enflamme le jeune homme. |
COTEXTE ET CITATION: | Mult s’entregardent longement. Li vallet veit, qe doucement L’ad regardé & de bon oil, Qu’il ne pot rens noter d’orgoil : De li pensa, qe ne pot estre, K’ele fu trop de sun quer mestre ; Si n’est il mie, car amur L’ad ja saisi & mis al tur. |
NOTES: | P. 13, v. 777-784. |
SOURCE: | Hue de Rotelande, Ipomedon. Slatkine: Genève, 1975.Réimpression de l'édition de E. Kölbing, Breslau, 1889 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |