OCCURRENCE: | 102588 accreditee |
CONTEXTE: | Merville, de jardinier, devient mineur enchaîné. |
COTEXTE ET CITATION: | Un vieux esclave que je n'avais jamais vu chez mon patron, vient me prendre et après m'avoir lié sur un cheval, il me conduisit à quelques lieues de la maison de mon patron. Il me fit arrêter dans un endroit que je jugeai être un pays de mines Là on m'attacha avec des cordes. |
NOTES: | [(Page) Tome IV, 227] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305881 accreditee |
CONTEXTE: | Une jeune villageoise violée par un gentilhomme de la suite du prince de Charles de Valois, vient s’en plaindre auprès de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Le lendemain cette fille esploree, accompagnee de son pauvre pere, se va jetter aux pieds du duc pour le supplier de chastier la meschanceté du gentil-homme, qui en sa presence, & comme sur son visage avoit commis un rapt si plein d’insolence, & si digne d’estre puny. |
NOTES: | Page 139. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104434 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Pèdre vient au secours d'Alphonse et lui sauve la vie. |
COTEXTE ET CITATION: | [Dom Pèdre] "Ce n'étoit pas contre Alphonse qu'on les avoit destinez [les assassins], c'étoit contre moi. Ce lâche Rival [le Marquis] avoit découvert qu'Isabelle recevoit de mes nouvelles, il en étoit transporté de jalousie ; et au lieu de se satisfaire par une voye digne de nous, il m'avoit fait dresser cette embuscade. Le défaut du jour et l'équipage d'Alphonse, comme qui qu'étoit sorti seul de la ville, le firent prendre pour ce qu'il n'étoit pas. |
NOTES: | [(Page) 530-1] Slatkine 2,261 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104798 accreditee |
CONTEXTE: | Suite de la chasse au sanglier où d'Andelot vient au secours de Mme d'Aumale. |
COTEXTE ET CITATION: | Les hommes] entrerent dans l'enceinte et prirent des dards pour en tuer des Sangliers. Le cheval de d'Andelot ayant été blessé par un des plus grands, il descendit et l'attaqua. Le Duc d'Aumale craignant pour lui, quoi qu'il fût aimé de sa femme, et le Rival dangereux qui l'empêchoit d'être le maître du coeur de l'Admirale, s'approcha du Sanglier et lui lança son dard, dans le même moment que d'Andelot lui enfonça le sien dans l'épaule. Son coup fut malheureux, il perça la main de d'Andelot et l'attacha encore au flanc du Sanglier qui mourut aussi-tôt. |
NOTES: | [(Page) 217] Slatkine tome 2, p. 60. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305421 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur vient à l'aide d'une femme victime d'une agression. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouvai une jeune personne échevelée, en larmes, à genoux - "Je viens à votre secours", lui dis-je. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 57, 11. |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104148 accreditee |
CONTEXTE: | [Dom Pèdre] Ce n'étoit pas contre Alphonse qu'on les avoit destinez [les assassins], c'étoit contre moi. Ce lâche Rival [le Marquis] avoit découvert qu'Isabelle recevoit de mes nouvelles, il en étoit transporté de jalousie ; et au lieu de se satisfaire par une voye digne de nous, il m'avoit fait dresser cette embuscade. Le défaut du jour et l'équipage d'Alphonse, comme qui qu'étoit sorti seul de la ville, le firent prendre pour ce qu'il n'étoit pas. |
COTEXTE ET CITATION: | Dom Pèdre vient au secours d'Alphonse et lui sauve la vie] |
NOTES: | [(Page) 530-1] Slatkine 2,261. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100590 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur réconforte un homme qui se croit damné. L'aide est ici morale plus que matérielle. L'homme est faible en ce sens qu'il apparaît fortement ébranlé par ce que lui a dit son confesseur. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je m'approche de cet infortuné, que je reconnu à son langage pour un Auvergnat...- Malheureux! qu'avez-vous? D'où vient cette chaine...cet air effrayant!- Je suis danna! Mon confeseur me l'a dit. Il vous a dit aussi, que Dieu était misericordieux! Quel que soit le crime que vous avez commis, avec repentir, le changeemnt, des efforts pour réparer le mal, il est rémissible.". |
NOTES: | [(Page & Nuit)p.121, 80e] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104252 accreditee |
CONTEXTE: | Quelques jours après son arrivée dans sa patrie, l'Amant demande à Julie de le rappeler auprès d'elle et témoigne de son inquiétude sur le sort d'une première lettre qu'il lui a écrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Je commence à être fort inquiet du sort de ma première lettre ; elle fut écrite et mise à la poste en arrivant ; l'adresse est fidèlement copiée sur celle que vous m'envoyâtes ; je vous ai envoyé la mienne avec le même soin, et si vous aviez fait exactement la réponse, elle aurait dû me parvenir. Cette réponse pourtant ne vient point, et il n'y a nulle cause possible et funeste de son retard que mon esprit troublé ne se figure. |
NOTES: | Tome I, page 115 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 104578 accreditee |
CONTEXTE: | Monsieur de Womar apprend de sa femme ses infidélités. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [ M. de Wolmar] lui [ à l'Amant de Julie] apprend que sa femme vient de lui ouvrir son coeur sur ses égarements passés. |
NOTES: | [(Page& Partie & Tome) 787, let 4, IV] |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Lettres de deux Amants. Marc-Michel Rey: Amsterdam, 1761.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 102542 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; elle vient de refuser la couronne que Tessandre, roi d'Argos lui offre. |
COTEXTE ET CITATION: | Il me regarda avec toutes les marques d'un grand étonnement, et après m'avoir dit que j'ignorois l'étendue du pouvoir souverain, et qu'il me feroit connoître qu'il n'y avoit rien d'impossible à un Monarque de son âge, et de son autorité ; il me laissa dans la douleur la plus violente où je me fusse pousser ses brutalitez plus loin, resolut enfin de s'ôter un objet familier de chagrin et de trouble... Severe m'annonça lui-même le destin qu'il me preparoit [il va la vendre à un vieux débauché], et tâcha encore à me le faire éviter en répondant à son amour. |
NOTES: | [(Page & Tome) 492, 2] Cie des Libraires p. 354-7 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101436 accreditee |
CONTEXTE: | La mère attache au bras de l'enfant (fille) qu'elle abandonne, un anneau qui servira de signe de reconnaissance. |
COTEXTE ET CITATION: | A une pice de sun laz Un gros anel li lie al braz. De fin or i aveit un' unce ; El chestun out une jagunce ; La verge entur esteit lettree : La u la meschine ert trovee, Bien sachent tuit vereiement Que ele est nee de bone gent. "Oiant tuz, dist, ne ceil mie : "Tu es ma fille, bele amie!" De la pité k'ele en a Ariere cheit, si se pauma. E quant de paumeisun leva, Pur sun seignur tost enveia ; E il vient tut effreez. |
NOTES: | [(Vers & Page) 127-34,449-55, 94-5,110-1] Le Fraisne/Le Frêne |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100482 chantier |
CONTEXTE: | Trois amis, savants, rencontrent au bois de Boulogne trois dames, dont le carrosse vient de verser. |
NOTES: | Voir aussi: Les Avantures du mont Griffon, Anonyme, p.12 La cousine du jeune marié, belle et sage, se perd en voulant descendre toute seule le mont Griffon. Elle s'endort après avoir pleuré et est réveillé par un jeune et beau chasseur : Assaf F. - Weil M. |
SOURCE: | Anonyme, Eclipse (L'). Pierre Garnier: Troyes, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102910 accreditee |
CONTEXTE: | Mériante vient de recevoir un honneur de la princesse et celle-ci lui exige alors une récompense. |
COTEXTE ET CITATION: | "C'est à mon coeur, Mériante, que vos devez ce que vous êtes aujourd'hui. Après cet aveu que mon rang me permet de faire, vous jugez aisément des prix que je vous demande." |
NOTES: | [(Page& Partie) 157, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102446 accreditee |
CONTEXTE: | Un homme vient en aide à une "dame outragée." |
COTEXTE ET CITATION: | Vroyment, dit le damoysel, si en aulcune partie je vous y puis donner allezement, je le feray de bien bon cuer. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 71, 7, livre 1] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Ausset F. |
OCCURRENCE: | 104990 accreditee |
CONTEXTE: | Cléonice vient de donner sa foi à Célidor. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah ! ingrate, il ne la recevra jamais, s'écria le furieux Artambare, en se faisant voir et en se jettant dans le cabinet l'épée à la main. Je vais vous épargner cette injustice, et il mourra, le traître, avant que de m'arracher la foi de Cleonice. Artambare prononçoit ces parolles avec tant de vehemence, et la rage qui le transportoit les lui avoit fait dire si long-tems avant qu'il fût en état de les executer, qu'il n'avoit pas esté difficile à Celidor d'éviter l'effet de cette menace. Il s'estoit jetté à quartier, derriere un des pilliers de verdure qui formoient le cabinet, il se saisit de l'aviron d'une Gondole peinte et dorée qui voguoit sur le Canal, et dont l'Equipage étoit par hazard dans cet endroit, et ne voulant pas se mettre dans le danger de tuer le General du parti de Cleonice en tirant l'épée, il déchargea un si grand coup de cet aviron sur l'épée d'Artambare qu'il la brisa en mille pieces. |
NOTES: | [(Page & Tome) 137, 1] Cie des Libraires p.523-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305843 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune garçon vient de se tuer par accident en tombant sur un couteau. Son père, un homme violent, accuse sa femme de meurtre et la tue. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant ce mary brutal regarde son fils, visite la playe, voit le couteau qui l'a faite, le saisit, & tout forcené court à la mere, le luy plonge dans le sein, la tuë toute roide. |
NOTES: | Page 456. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102716 accreditee |
CONTEXTE: | Un ami du narrateur trouve dans une maison qu'il vient d'acheter un manuscrit écrit par une femme qui se nomme Marianne. |
COTEXTE ET CITATION: | Il y a six mois que j'achetai une maison de campagne à quelques lieues de Rennes, qui, depuis trente ans, a passé successivement entre les mains de cinq ou six personnes. J'ai voulu faire changer quelque chose à la disposition du premier appartement, et dans une armoire pratiquée dans l'enfoncement d'un mur, on y a trouvé un manuscrit en plusieurs cahiers contenant l'histoire qu'on va lire, et le tout d'une écriture de femme. |
NOTES: | [(Page) 7] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 305977 accreditee |
CONTEXTE: | Énéas vient d'aborder en Lombardie dont le roi, Latinus, lui accorde sa fille et la souveraineté sur ses terres selon l'ordre des Dieux. Le topos est récurrent dans la suite du texte car il scande le récit de la guerre qui opposera Énéas au prétendant déchu, Turnus. |
COTEXTE ET CITATION: | Moult par sui viex, si n’ay nul hoir ne mais que sole une meschine, une fille qu’a non Lavine ; je l’ay proumisse estre mon gré et encontre ma volenté a .i. prince de cest paÿs, il a non Turnuz li marchiz. Ma mouillier veult qu’il ait mon regne et ma fille Lavine a femme, mais sortiz est et destiné, et tuit li dieu ont esgardé qu’.i. estranges hom l’avra de cui roial lignie istra. Je suis très âgé et sans héritier, si ce n’est une fille unique, appelée Lavine ; je l’ai promise contre mon gré et contre ma volonté à un prince de ce pays, il s’appelle Turnus, le marquis. Mon épouse veut qu’il reçoive mon royaume et ma fille Lavine pour femme, mais le sort, le destin et tous les dieux ont décidé que les obtiendra un étranger, souche d’une lignée de rois. |
NOTES: | P. 232, v. 3311-23. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104472 accreditee |
CONTEXTE: | Le Comte de Toulouse vient de trouver des preuves de l'infidélité de sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Le voila aux plaintes et aux imprecations ; il fait foüiller dans cet appartement ; il menace de fer et de poison tout ce qui se present à ses yeux ; ...S'Il avoit trouvé la Comtesse sa femme, il se seroit porté à quelque fâcheuse extremité contre elle ; mais elle s'estoit refugiée auprés du Roy son Pere. |
NOTES: | [(Page & Tome) 72-73, 2] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104188 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte de Bourges qui vient de retrouver sa femme, raconte à l'évêque d'Orléans une histoire plausible pour expliquer leur situation d'errants. |
COTEXTE ET CITATION: | " Ma fame est et je sez maris. Si venïens de vers Paris Pour aler em pelerinage Tant qu'entrasmes en un bocage Ou lez larrons nous assaillirent Et tout le nostre nous tollirent. " |
NOTES: | [(Page & Vers) 185, 6064] |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104184 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte de Bourges qui vient d'apprendre que sa femme a été épargnée par les serfs chargés de l'exécuter, décide de partir à sa recherche, comme un pauvre parmi les pauvres. |
COTEXTE ET CITATION: | Certes, dist il, je ne bevrai De vin, ne mengerai de char, Si ne merra sommier ne char Et a pié sanz cheval irai Ne de linge ne vestirai, Ne ne müerai chaucemente Tant que Nostre Sires consente Qu'a son gré la puisse trouver. |
NOTES: | [(Page&vers) P. 160, v. 5246. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104194 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte de Bourges vient de révéler son identité à l'évêque d'Orléans et de lui apprendre qu'il ignore l'origine de sa femme. L'évêque décide d'amener la comtesse à lui donner cette information avec la complicité du comte qui va se mettre à l'écart. Voir p. 202, v. 6638-45 où la fille du comte d'Anjou révèle son origine et son identité à la châtelaine de Loris qui l'avait recueillie dans un premier temps. |
COTEXTE ET CITATION: | Par foi, dit l'evesque gentis, Or veil je donc estre ententis A faire tant qu'ele me die Donc elle est, et de quel lignie . |
NOTES: | [(Page&vers) P. 187, vv. 6157-6160. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105070 accreditee |
CONTEXTE: | Ovide va chercher de l'eau pour la belle femme à qui il vient de sauver la vie. |
COTEXTE ET CITATION: | Il trouva quelques pas plus loin deux hommes qui se battoient, et avant qu'il pût les joindre l'un d'eux tomba mort aux pieds de l'autre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 435, II] Cie des Libraires p. 128 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103256 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse vient de donner un hommeur à Mériante; elle exige de lui des faveurs en retour. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION> C'est à mon coeur, Mériante, que vous devez ce que vous êtes aujourd'hui. Après cet aveu que mon rang me permet de faire, vous jugez aisément du prix que je vous demande CITATION>." |
NOTES: | [(Page& Partie) 157, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103876 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin qui vient de retrouver Nicolette dans la forêt, s'enfuit avec elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Il monta sor son ceval et prent s'amie devant lui, baisant et acolant, si se metent as plains cans |
NOTES: | [(Page) 124] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
OCCURRENCE: | 104356 accreditee |
CONTEXTE: | Des sauvages enlèvent Misrie qui vient d'échouer après un naufrage sur une côte sauvage. |
COTEXTE ET CITATION: | "Deux de ces sauvages se retirèrent du combat, enfoncèrent la porte de la cabane, et m'enlevèrent." |
NOTES: | [(Page& Partie) 246-7, IV] Les sauvages sont une variante du sauvage amoureux. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101248 chantier |
CONTEXTE: | La bonne fée, Barbacela, vient soustraire sa filleule à la fureur d'un amant jaloux en l'enlevant. Elle la métamorphose en taupe pour la soustraire aux regards et ainsi la protéger. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 205, L.2, Ch. 6] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 102858 chantier |
CONTEXTE: | D'abord amoureux de Mlle de Vitry, fille d'honneur de la Reine-Mère, le duc (Henri) de Guise vient un jour au secours d'une belle jeune femme sur un cheval emballé et tombe instantanément amoureux d'elle. |
NOTES: | [(Page) v.3, pp 121-22] |
SOURCE: | Anonyme, duc de Guise (Le), nouvelle. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103870 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin qui vient de retrouver Nicolette dans la forêt, s'enfuit avec elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Il monta sor son ceval et prent s'amie devant lui, baisant et acolant, si se metent as plains cans>. |
NOTES: | [(Page) 124] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101418 accreditee |
CONTEXTE: | La mère reconnaît sa fille à l'anneau et au tissu de soie avec lesquels elle l'avait abandonnée. |
COTEXTE ET CITATION: | "Bele, pois jeo veer l'anel?" "Oïl, dame, ceo m'est bel." L'anel li ad dunc aporté,E ele l'ad mut esgardé ;El l'ad tresbien reconeüE le paile ke ele ad veü. Ne dute mes, bien seit e creit Que ele memes sa fille esteit ;Oiant tuz, dist, ne ceil mie:/'Tu es ma fille, bele amie!'/De la pité k'ele en a Ariere cheit, si se pauma.E quant de paumeisun leva,Pur sun seignur tost enveia ;E il vient tut effreez.Quant il est en chambr entrez,La dame li cheï as piez,Estreitement l[i]ad baisiez,Pardun li quert de sun mesfait.Il ne feseit nïent del plait. |
NOTES: | [(Vers & Page) 441-60, 110-111] Le bébé a été entouré dans cette étoffe de soie qui servira de couverture pour un lit nuptial, à la fin du récit, au cours de la scène de reconnaissance. |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100864 accreditee |
CONTEXTE: | La mère reconnaît sa fille à l'anneau et au tissu de soie avec lesquels elle l'avait abandonnée. |
COTEXTE ET CITATION: | L'anel li a dunc aporté e ele l'a mult esguardé. El l'a tresbien reconneü e le paile qu'ele a veü. Ne dute mes, bien set et creit que li Fraisnes sa fille esteit. Elle apporte l'anneau, que la dame examine et qu'elle reconnaît aussi bien que l'étoffe qu'elle vient de voir. Elle n'a plus aucun doute, elle est sûre que Frêne est bien sa fille. |
NOTES: | Marie de France, Lais, Le Fraisne / Le Frene, v. 441-60; p.110-111; Ed. et trad. Laurence Harf-Lancner, Le livre de poche, 1990 (No.4523). L'édition des lais anonymes est la suivante: ed. et trad. Alexandre Micha, Lais feeriques des XIIe et XIIIe siecles, Paris, Garnier-Flammarion, 1992. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105184 accreditee |
CONTEXTE: | Englesac vient d'apprendre que Sylvie est l'épouse du vieil Espagnol. |
COTEXTE ET CITATION: | Frappé comme d'un coup de foudre à cette veue, et aprés s'estre fait dire les particularitez de sa disgrace, il voulut de douleur se jetter sur son espée, et c'en estoit fait, sans le promptitude avec laquelle son Valet de chambre l'en empêcha.» |
NOTES: | [(Page) 67-8] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104950 accreditee |
CONTEXTE: | Iphile vient de tuer l'un des ravisseurs de Cinthie. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés cette execution, il tourna ses yeux de tous côtez pour voir où étoit Cinthie, et il l'apperçut à vingt pas de lui qui couroit de toute sa force pour éviter d'être enlevée une seconde fois par celui dont elle l'avoit été la premiere, et qui n'étant qu'étourdi du coup qu'il avoit reçû, n'avoit pas si-tôt été revenu de son étourdissement, qu'il étoit remonté à cheval, et couroit aprés Cinthie, qui faisoit ses efforts pour n'en être pas attrapée. |
NOTES: | [(Page & Tome) 242] Slatkine: Vol, Page[s]: 1,468 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100396 chantier |
CONTEXTE: | Un derviche d'Astracan trouve dans sa hutte un garçon nouveau-né abandonné qu'il porte à la femme d'un tailleur, laquelle vient d'accoucher d'une fille mort-née. Elle adopte l'enfant et lui donne le nom de Schems-Eddin. |
NOTES: | [(Page) 1,1] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102200 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Théophe, me dit-il, vient de partir dans une voiture qui lui a été amenée par un inconnu. Elle ne s'est pas fait presser pour le suivre." |
NOTES: | P. 111. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S. |
OCCURRENCE: | 105152 chantier |
CONTEXTE: | Diane qui vient de perdre Don Felix à la fois son père, son frère et son mari se retire au couvent de chagrin. Elle mènera une vie si vertueuse qu'on la donnera en exemple. |
NOTES: | [(Page) 237] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104384 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie, qui fuit Tormez, vient d'être trouvée par deux ouvriers. Tormez arrive : elle les implore de l'aider. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ils s'avancèrent, leur bêche à la main." |
NOTES: | [(Page& Partie) 179, III] Comme les paysans pour Dorine, les ouvriers portent secours de façon instinctive. Mais ce secours reste suffisant. [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] EG |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100036 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je me baisse, je promène mes mains et je rencontre un de ses bras, je la saisis, je la tire à moi; elle sort de dessous la couchette en tremblant. Elle joint ses deux mains, elle se jette à mes pieds, elle serre mes genoux. Je n'aurais pas résisté à cette scène , si le jour l'eût éclairé; mais lorsque les ténèbres ne rendent pas timide, elles rendent entreprenant [...] Justine s'évanouit; ses genoux se dérobent sous elle; dans son délire elle disait d'une voix étouffée: "Il va venir ... il vient ... je l'entends qui monte ... je suis perdue!..." Non, non lui répondis-je d'une voix étouffée, remettez-vous, taisez-vous, et couchez-vous..." Elle persiste dans son refus; je tiens ferme: elle se résigne; et nous voilà l'un à côté de l'autre. [...] Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et dit tout bas : "Non, non, Jacques, non ..." A ce mot je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint, et me dit encore à l'oreille : Je ne vous aurais jamais cru si méchant; je vois qu'il ne faut attendre de vous aucune pitié; mais du moins promettez-moi, jurez-moi ... - Quoi? - Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | [(Page) 230 GF] p 665 pour une édition autre |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102876 accreditee |
CONTEXTE: | Itys embrasse sa mère. Celle-ci, après un moment d'attendrissement, décide d'accomplir sur lui sa vengeance contre la trahison de Tereus. |
COTEXTE ET CITATION: | Li enfes la court acoler, Qui de tout ce n'ot rien oÿ. Tant la baisa et conjoÿ Que Progné se dut estre ostee Dou penser ou elle iert entree. L'enfant qui n'a rien entendu de ce quelle vient de dire, se jette à son cou. Il l'embrasse tant et lui témoigne tant d'affection que Procné aurait dû alors renoncer à son dessein. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 244-245, vv. 1310-1314. Chez Ovide, l'expression de l'amour maternel est exprimée de façon émouvante, contraste avec le détachement de Chrétien. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100922 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de la douleur de Des Prez dont la femme Marie-Madeleine vient de mourir en couches dans des conditions pathétiques. |
COTEXTE ET CITATION: | "Pendant tout le chemin <CITATION> à peine ouvrit-il la bouche, du moins je ne l'entendis que soupirer; et proférer quelques paroles mal articulées CITATION>". |
NOTES: | [(Partie & Page) histoire 5, 283 (Poche)] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102222 chantier |
CONTEXTE: | La bonne fée, Barbacela, vient soustraire sa filleule à la fureur d'un amant jaloux en l'enlevant. Elle la métamorphose en taupe pour la soustraire aux regards et ainsi la protéger. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 205, 6] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 101646 chantier |
CONTEXTE: | Ayant suivi les Florange à Rouen, où le procès du marquis vient d'être transféré, Mainville réussit à persuader un président du Parlement de cette ville, lequel lui a des obligations, de lui permettre de se déguiser en président du Parlement pour aller voir la marquise. |
NOTES: | [(Page) 166-70] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101324 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Un roi dont la femme vient de mourir en couches est inconsolable; elle lui laisse un fils et lui demande avant de mourir de ne pas se remarier. |
SOURCE: | Mailly (Chevalier de), Prince Perinet (Le) ou l'Origine des Pagodes. 1698.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Bosson I. |
OCCURRENCE: | 305499 accreditee |
CONTEXTE: | Arrivée à Rome au cours de sa quête de son mari, Ille, Galeron trouve un logement chez un hôte suffisamment respectable pour que sa réputation soit protégée. |
COTEXTE ET CITATION: | Puis le requierent itant maint, mais n’i vient onques nus si ber qui au partir s’en puist gaber. Li sire est de si haut afaire que nus n’i ose force faire. N’est pas ostex a peçoier ne lau on doie forçoier. Beaucoup la poursuivent de leurs assiduités, mais tous ceux qui se présentent, si hardis soient-ils, s’en retournent sans avoir le loisir de se moquer d’elle. Tel est le prestige du maître du logis que nul ne s’avise d’employer la force : ce n’est pas une demeure que l’on fracture ou que l’on force. |
NOTES: | P. 122, v. 3133-3136 ; trad. p. 59. : L’éventualité de l’agression ou de la subversion sexuelle d’une femme seule logeant en ville est récurrente. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305333 accreditee |
CONTEXTE: | Julie dont la mère vient de mourir, partage sa douleur avec St. Preux et son inquiétude que leur amour ait contribué à cette mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vis, je vis en frémissant la douleur empoisonner, hâter les derniers jours de ma triste mère. En vain sa pitié pour moi l’empêcha d’en convenir ; en vain elle affectait d’attribuer le progrès de son mal à la cause qui L’avait produit ; en vain ma Cousine gagnée a tenu le même langage. Rien n’a pu tromper mon cœur déchiré de regret, et pour mon tourment éternel je garderai jusqu’au tombeau l’affreuse idée d’avoir abrégé la vie de celle à qui je la dois. |
ANNOTATION: | T. I, p. 380. Voir p. 384 où St. Preux interroge Claire pour savoir si elle le croit coupable et si la douleur a hâté la mort de Madame d’Étange. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 103470 accreditee |
CONTEXTE: | Chairéas vient d'être frappé d'un coup de foudre pour Calirhoé. |
COTEXTE ET CITATION: | Héros blessé à mort, il a honte de tomber mais ne peut plus se tenir debout. |
NOTES: | [(Page) 51] page dans l'éd. Molinié |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105244 accreditee |
CONTEXTE: | Celadon se retire dans une cabane aux fonds des bois après avoir lu une lettre (fausse) dans laquelle Astrée refusait son amour. |
COTEXTE ET CITATION: | En ceste resolution il courut toutes les montaignes de Forests, du costé de Cervieres, où en fin il choisit un lieu qui luy sembla le moins frequenté, avec dessein d'y parachever le reste de ses tristes jours. Le lieu s'appelloit Lapau, d'où sourdoit l'une des sources du desastreux Lignon, car l'autre vient des montaignes de Chalmasel. Or sur les bords de ceste fontaine, il bastit une petite cabane, où il vesquit retiré plus de six mois, durant lesquels sa plus ordinaire nourriture estoit les pleurs, et les plaintes. |
NOTES: | Dans ARTFL, p. 143. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 305496 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan se déguise en fou pour pouvoir approcher Iseut. |
COTEXTE ET CITATION: | Un peschur vait ki vers lu vient; Une gunele aveit vestue D'une esclavine ben velue. La gunele fu senz gerun, Mais desus out un caperun. Tristran le vait, vers lu le ceine En un repost liu u l'en maine. "Amis, fet il, changuns noz dras ...................................... Prist les, si li dunat les sons, ..................................... Od les forces haut se tundi: Ben senble fol u esturdi. Enaprès se tundi en croiz. Il voit un pêcheur qui se dirige vers lui. L'homme portait une gonnelle d'une étoffe bien velue. La gonnelle ne possède pas de giron mais est pouvue d'un capuchon. Tristan l'aperçoit, lui fait signe et l'emmène un peu à l'écart. "Ami, lui dit-il, échangeons nos habits.......s'empare des habits de Tristan et lui donne les siens en échange........Avec ces ciseaux, il se tondit le haut du crâne: il avait bien l'allure d'un fou ou d'un demeuré. Puis il se fit une tonsure en croix. |
NOTES: | P. 242, v. 190-211 ; trad. p. 243. Le même topos est traité dans la Folie Tristan de Berne, même édition, p.290. Dans ce passage, Tristan déchire ses vêtements plutôt que de les échanger. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101026 chantier |
CONTEXTE: | S'en allant de chez la marquise masqué et déguisé sous un des habits de sa demoiselle, Mainville se trouve nez à nez avec Florange, qui le somme de révéler son identité. Refus de Mainville. Poursuite, résistance armée. Un groupe d'officiers vient à la rescousse. Florange et ses partisans fuient. Mainville est forcé de se démasquer. |
NOTES: | [(Page) 142 Ed GF] Voir aussi le topos travestir_identité. |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104448 accreditee |
CONTEXTE: | Birague, a fait prédire à Sylvie qu'elle épousera un homme qui se sauvera chez elle de plusieurs assassins. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne fus pas peu étonnée, quand je vis que ce fut à Birague à qui cette aventure arriva peu de jours aprés. Il s'étoit chargé d'accomplir les Propheties....Il me souvient que lors qu'on commença à tirer les épées sur ce malicieux Marquis; j'étois à ma fenêtre... O Ciel! dis-je, en faisant un grand cry à la veue de ces épées, ...Voilà l'effet de ce que m'a predit la Devineresse, et pour comble de malheur, c'est Birague que je n'aime point, qu'on vient d'attaquer...Miserables! criay-je tout d'un temps à mes Laquais qui étoient dans la rue, qu'on se garde bien de laisser entrer personne chez moy, et qu'on les laisse plûtôt s'entre-tuer tous.... [sa suivante lui rappelle que Birague n'est pas veuf comme dans la prédiction] ce qui me remit un peu, et me fit enfin consentir qu'on le laissât sauver. |
NOTES: | [(Page) 168-72] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100382 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | A mesure qu'elle s'avançait vers moi, je sentais mon trouble augmenter et ma timidité renaître. |
NOTES: | [(Page) 101 Folio] Voir aussi: amour rend femme timide muet, Les Egarements (En parlant de Mme de Lursay) "Les conquêtes les plus méprisables sont quelquefois celles qui coûtent le plus de soin; et l'hypocrisie montre souvent plus de scrupules que la vertu même". Cette sentence du narrateur vient juste après l'aveu d'amour que vient de faire Mme de Lursay: "le premier de cette nature que j'aie fait de ma vie". Folio p. 111 (Weil M.) |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104174 accreditee |
CONTEXTE: | La tante du comte de Bourges a échangé une lettre adressée au comte d'Anjou et sa réponse, concernant sa femme qui vient de mettre au monde un fils, par des lettres qu'elle a écrites elle-même. Dans la première, elle accuse faussement la comtesse, dans la deuxième, elle donne l'ordre qu'elle soir mise à mort, ainsi que l'enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | A Loriz quatre hommes avez Qui sont mes sers, bien le savez, Et hault et bas mi justissable ; Fectes leur tel marchié estable Qu'a toujours mes aront franchise, Mez qu'il facent un tel servise Que ma fame, qui si guilé M'a et honni et avilé, Et sa portee geteront En un viez puiz qu'il trouveront En la forest que vous gardez. |
NOTES: | [(Page&vers) P. 112, v. 3689. L'épisode de la condamnation à mort de l'innocente comtesse sera développé aux p. 117-130. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104178 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte d'Anjou vient de reconnaître sa femme qu'il recherchait, parmi les mendiants secourus par l'évêque d'Orléans. Elle le reconnaît à son tour. |
COTEXTE ET CITATION: | Si tost con li quens l'a veüe, Encontre queurt sanz atendue ; Tout d'un cop, sanz dire parolle, Mere et enfant ensemble acole : De plain venir l'a avisee, Car n'avoit pas entroubliee Sa grant biauté ne sa semblance. ... Aussi l'a molt bien conneü Si tost comme elle l'a veü. |
NOTES: | [(Page & Vers) P. 181, v. 594. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200148 accreditee |
CONTEXTE: | Douleur de la femme d’Esclados le Roux qui vient d’être tué par Yvain. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais de duel faire estoit si fole C’a poi qu’ele ne s’ochioit. Mais elle s’était tellement laissée aller à sa douleur qu’elle avait bien failli se tuer. |
NOTES: | P. 120, v. 1150-1151 ; trad. p. 121. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200143 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Filz, dit ele, si con je croi, Tu as veü au mien espoir Les angles don les gens se plaignent, Qui ocient quant qu’il ataignent. -- Non ai, mere, voir, non ai, non ! Chevalier dient qu’il ont non.” La mere se pasme a ce mot, Quant chevalier nomer li ot. Tu as vu, je le crois, les anges dont se plaignent les gens, ceux qui tuent tout ce qu’ils attaignent. -- Mais non, ma mère ! Mais non ! De vrai, non ! Des chevaliers ! Ils disent que c’est leur nom.” La mère à ce mot tombe pâmée, quand elle l’entend dire ce nom de chevalier. (51) |
COTEXTE ET CITATION: | La mère de Perceval a élevé son fils dans l’ignorance de la chevalerie pour éviter qu’il ne meure comme son père et ses frères. Or il vient lui communiquer son émerveillement à la vue de chevaliers qu’il a rencontrés. |
NOTES: | P. 50, vv. 369-374 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200052 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval apprend par sa cousine les raisons de l'infirmité du Roi Pêcheur chez qui il vient de passer la nuit. Comme pour son père, la blessure aux hanches a entraîné la stérilité de la terre : voir à ce sujet les vers 3520-3528. |
COTEXTE ET CITATION: | Rois est-il, bien lo vos os dire, Mais il fu en une bataille Navrez et mehaigniez sanz faille Si que puis aidier ne se pot. <citation>Si fu navrez d'un javelot Parmi les anches amedeuz, S'en est encore si engoiseus Qu'il ne puet sor cheval monter.citation> Il est roi, je peux bien vous le dire, mais il a été, au cours d'une bataille, blessé et vraiment mutilé à tel point qu'il ne peut plus se soutenir par lui-même. C'est un javelot qui l'a blessé entre les deux hanches. Il en ressent encore une telle souffrance qu'il ne peut monter a cheval. |
NOTES: | vv 3446-3453. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200146 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | A la feÿe s’escrioit Si haut qu’ele ne pooit plus, Si recheoit pasmee jus. Par moments elle criait si haut qu élle n’en pouvait plus, si bien qu’elle s’affaissait par terre, évanouie. (121) |
COTEXTE ET CITATION: | La femme d’Esclados le Roux exprime sa douleur de la mort de son mari qui vient d’être tué par Yvain. |
NOTES: | P. 120, vv. 1152-1154 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200153 accreditee |
CONTEXTE: | À Gauvain qui est surpris de la haine de Greorreas qu’il vient de sauver de la mort, ce dernier rappelle les circonstances de leur première rencontre. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne te sovient il de celui Cui tu feïs si grant henui Que li feïs contre son pois Avec les chiens mangier un mois, Les mains liées tres le dos ? Saiches que tu feïs que fox, Car orendroit grant honte i as. –Iés tu donc ce Greorreas, Qui la damoisele preïs Par force et ton bon en feïs ? As-tu oublié celui contre lequel tu t’acharnas et que tu contraignis, tout un mois, à manger avec les chiens, les mains liées derrière le dos ? Sache-le, tu as agi en sot, car maintenant te voilà dans la honte ! – Est-ce donc toi, Greorreas, toi qui avais pris de force la demoiselle, pour en faire ton plaisir ? (496) |
NOTES: | P. 496, vv. 7025-7034 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Paris: Lettres Gothiques, 1990.Edition et trad. Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200210 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Lessiez me tost mon palefroi, Que je monterai bien par moi, De vostre aïde ne quier point. Et Dex hui en ce jor me doint De vos veoir ce que je cuit ! Grant joie avrai jusqu'a la nuit. Et va quel part que tu voldras, Que a mon cuir ne a mes dras Ne tocheras tu de plus pres, Mas je irai toz jors aprés Tant que por moi t'iert avenue Aucune grant desconvenue De hoste et de male avanture, Et je en sui tote segure Que je te ferai baillir : Ne qu'a la mort n'i pués faillir. Vite, laissez-moi mon palefroi, je monterai bien toute seule, je ne veux en rien votre aide. Et je prie Dieu qu'il me donne aujourd'hui de voir à ton propos ce à quoi je pense ! J'en aurai une grande joie avant ce soir. Va où tu le voudras : ni à mon corps, ni à mes vêtements tu ne toucheras de plus près, mais je ne cesserai d'aller derrière toi, jusqu'à ce qu'il t'arrive, à cause de moi, quelque fâcheuse disgrâce, pour ta honte et ton malheur. Je suis bien certaine que je te ferai mettre mal en point. Tu n'y peux manquer, non plus qu'à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | En quête d'aventure, Gauvain vient de rencontrer une demoiselle provocante et agressive, l'Orgueilleuse de Logres. |
NOTES: | P. 478-80, vv. 6763-6778. |
ANNOTATION: | PUBLIC |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200174 accreditee |
CONTEXTE: | Guinglain qui vient de délivrer la fille du roi Gringras de son enchantement a mérité de l’épouser et de devenir roi, ce qui sera confirmé par ses barons (108) puis par Arthur lui-même (189). Tout le reste du roman découlera de cela car il sera partagé entre ce mariage de raison et son amour pour la fée de l’Ile d’Or, la Pucelle aux Blanches Mains. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais prier vos vel par francisse, Quant vos m’avés del tot conquisse, Que vos a feme me prendés ; Rices roi serés coronnés. Tos sevent ja par la contree Que de peril m’avez jetee. P. 104, vv. 3395-3400 Mais je veux vous prier par reconnaissance, puisque vous m’avez délivrée, de me prendre pour femme. Vous serez un puissant roi portant couronne. Déjà, dans le pays, tous savent que vous m’avez sauvée. (65) |
NOTES: | P. 104, vv. 3395-3400 Voir pages 67 et 125 |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200188 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan qui avait été tiré du désespoir d’amour par la promesse de Blonde qu’elle serait son amie, vient d’apprendre qu’elle ne l’a faite que pour l’en guérir. Il rechute. |
COTEXTE ET CITATION: | Or n’i a plus fors que je voel Morir, car de vivre me duel, Car du tout sui en desespoir Je n’ai mais de nul bien espoir. Je ne souhaite désormais plus rien d’autre que la mort, je suis las de vivre, mon désespoir est trop grand, et rien ne peut plus me consoler. |
NOTES: | P. 52 ; trad. p. 43. Voir. p. 93. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200196 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Vous avez souhaité de moi une relation sincère et véritable de mon voyage aux Indes, [...] Mon plus grand talent est celui de ne savoir dire que ce que je sais et de ne rien écrire dont je ne sois sûr moi-même. Ainsi, Monsieur, <citation>vous pourrez avec assurance croire tout ce que vous lirez dans la suite, et être bien certain que le proverbe est faux à mon égard qui dit qu'il fait bon mentir à qui vient de loin.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Dans l'épître liminaire, Challe promet de faire une authentique relation de son voyage. |
NOTES: | PP. 35-36. Voir aussi NARRATEUR JUSTIFIER STYLE. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Challe, Robert, Journal du Voyage des Indes Orientales. A Monsieur Pierre Raymond. Relation de ce qui est arrivé dans le royaume de Siam en 1688. Droz, Textes Littéraires Français.: Genève, 1998.éds. Jacques Popin et Frédéric Deloffre. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200087 accreditee |
CONTEXTE: | Lord Chester tente de violer Lucie mais la femme chez qui elle loge vient au secours. |
COTEXTE ET CITATION: | Il était déterminé ou à se venger d'elle, ou à la décider par des caresses qui ne pouvaient être en cette occasion que les plus cruelles insultes; mais la vigoureuse résistance de Lucie, et les cris perçants qu'elle poussa, ne lui laissèrent pas longtemps l'espérance de la vaincre. D'ailleurs la Yielding [...] courut au secours de cette infortunée, et le força d'abandonner son infâme projet. |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 83. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200078 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | "Trop par est parans et aperte iceste perte que je fas." <citation>A tant se pasme entre les bras le senescal qui le reqeut,citation> qui mout tres durement s'en deut. "Et la perte que je subis n'est que trop flagrante !" Alors elle s'évanouit dans les bras du sénéchal qui la retient, saisi d'une peine immense. (91) |
COTEXTE ET CITATION: | Ille, qui va repartir en Bretagne avec Galeron, vient faire ses adieux à Ganor qui ne peut contrôler sa peine. |
NOTES: | P. 170, vv. 4771–4776 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200182 accreditee |
CONTEXTE: | Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Dex ! Fait l’une des damoiselles, Cil chevaliers desoz cel charme, Que atant il quant il ne s’arme ?” Une autre plus desmesuree Li dist : “Il a la pais juree”. Et une autre li dist aprés : “Marcheanz est, no dites mes Qu’il doie a torneier entandre. Toz ces chevaus maine il por vandre. -- “Ainz est changierres, fait la quarte.” Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles, mais qu’attend-il pour s’armer, ce chevalier, là-bas, sous le charme ? Une autre, moins réservée, lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !” Et une autre d’ajouter : “C’est un marchand ! N’allez plus dire qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi ! Tous ces chevaux, il les mène vendre. -- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361) |
NOTES: | P. 360, vv. 4982-4992 Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305110 accreditee |
CONTEXTE: | Le prévôt présente au roi d'Écosse la jeune fille à la main coupée qui vient d'accoster sur le rivage. Il s'agit de la fille du roi de Hongrie qui s'est mutilé la main et s'est enfuie pour échapper au mariage incestueux auquel veut la forcer son père. |
COTEXTE ET CITATION: | Vos sujets et moi-même étions hier au bord de la mer, en train de nous divertir, quand arriva une embarcation dans laquelle se trouvait, toute seule, cette jeune fille. Je crois, d'après ses belles manières, qu'elle est de noble extraction. |
NOTES: | [(Page ) P. 61. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | WW305085 CHANTIER |
CONTEXTE: | Ethelvold, favori d'Edouard 1er, chargé de voir la fille que le roi pense épouser, dit au duc de Devon, père de cette Alfrède, qu'il vient le voir pour le rétablir à la cour d'où il est exilé. |
NOTES: | [(Page & Tome) 15/35, 3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305255 accreditee |
CONTEXTE: | À la suite d'un échange de lettres effectué par la reine mère hostile au mariage de son fils avec La Manekine, celle-ci est condamnée à être brûlée avec son enfant, selon le prétendu ordre de son mari. |
COTEXTE ET CITATION: | Mourrai-je donc de façon aussi ignominieuse ? Quel méfait ai-je commis, cher Seigneur Dieu ? D'où me vient ce malheur ? |
NOTES: | [(Page & Vers) P. 123. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 303844 accreditee |
CONTEXTE: | Arrivés à Torelore, Aucassin et Nicolette apprennent que le roi est au lit car il vient d'être père et que la reine est à la guerre à la tête de tous les habitants du pays. |
COTEXTE ET CITATION: | Il demande u li rois estoit, et on li dist qu'il gissoit d'enfent. "Et u est dont se femme ?" Et on li dist qu'ele est en l'ost et si i avoit mené tox ciax du païs. |
NOTES: | [(Page) 128] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305343 accreditee |
CONTEXTE: | À Paris où il s’est éloigné de Julie, St. Preux vient de recevoir un portrait d’elle qu’elle lui a envoyé. |
COTEXTE ET CITATION: | J’arrive enfin, je vole, je m’enferme dans ma chambre, je m’asseye hors d’haleine, je porte une main tremblante sur le cachet. O première influence du talisman ! J’ai senti palpiter mon cœur à chaque papier mon cœur à chaque papier que j’ôtais, et je me suis bientôt trouvé tellement oppressé, que j’ai été forcé de respirer un moment sur la dernière enveloppe … Julie ! … Ô ma Julie ! le voile est déchiré …. je te vois …. je vois tes divins attraits ! |
NOTES: | t. I, p. 341 ; voir aussi p. 353 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305440 accreditee |
CONTEXTE: | Amadas vient d’apprendre qu’Ydoine doit être mariée malgré elle avec le comte de Nevers. Sous le choc, il est pris d’un accès de folie. |
COTEXTE ET CITATION: | Amadas l’ot, si a troublé Le cuer et escaufé d’ardeur, D’une fine fole caleur, Dont vint la droite derverie, Et la fine foursenerie Li saut et li cerviaus li tourble. En poi d’eure a corage double, En toute raison li escape Qu’il n’a si fol jusqu’a Halape. Tout maintenant esrage et derve, En haut s’escrie et rit et resve ; Sens ne raison en lui n’a mie. Amadas l’entend ; le sang afflue à son coeur qui se met à battre furieusement sous l’effet d’une fièvre violente qui l’entraîne dans une démence totale ; une folie brutale l’envahit et son cerveau se trouble. En peu de temps son délire intérieur s’enfle et toute sa raison lui échappe de sorte qu’il n’y a pas aussi fou que lui jusqu’à Alep. Sur l’heure, il est pris d’une folie furieuse ; il parle tout haut, éclate de rire et divague. Il n’a plus en lui la moindre lueur de conscience et de raison. |
NOTES: | P. 93, v. 1792-1803 ; trad. p. 39. . Voir pages 118-119 (47-48), 125 (51), 136 (55). |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305451 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier qui vient d’arriver demande au roi Arthur de lui accorder un don, ce que ce dernier fait aussitôt. |
COTEXTE ET CITATION: | Hartu, venus sui a ta cort ; Car n’i faura, coment qu’il tort, Del premier don que je querrai : Avrai le je, u je i faurai ? Donne le moi, et n’i penser ; Tant es preudon, nel dois veer. Je le vos doins, ce dist li rois. Cil l’en merchie con cortois. “Arthur, je suis venu à ta cour pour te prier de m’accorder sans faute le premier don que je te demanderai, quelles qu’en soient les conséquences. L’aurai-je ou ne l’aurai-je pas ? Accorde-le moi sans hésiter : tu es un homme si digne d’estime que tu ne dois pas me le refuser. --Je vous l’accorde, répondit le roi.” Le jeune homme le remercia poliment. |
NOTES: | P. 3, v. 83-90 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305452 accreditee |
CONTEXTE: | Le fait de dire ou de taire son nom est toujours significatif. Dans le cas de ce chevalier qui vient d’arriver à la cour d’Arthur, l’ignorance de son nom (qui évoque celle de Perceval) est reliée à celle de son origine paternelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, fait il, li rois vos mande, Et si le vos prie et comande, Que vos me dites vostre non ; Vos n’i avrés ja se preu non ; Cil li respont : “Certes ne sai, Mais que tant dire vos en sai Que Biel Fil m’apieloit ma mere ; Ne je ne soi se je oi pere.” “Seigneur, le roi vous demande, il vous prie et même il vous donne l’ordre de me dire votre nom : vous en tirerez grand avantage.” L’autre lui répondit : “A vrai dire, je ne le connais pas moi-même et tout ce que je puis dire, c’est que ma mère m’appelait “mon cher fils” et que je ne sais pas si j’ai jamais eu un père.” |
NOTES: | P. 4, v.111-118 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305471 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur explique d’où vient l’histoire qu’il va raconter. |
COTEXTE ET CITATION: | En une cambre entrai l’autrier, un venredi aprés mangier, por deporter as damoiseles dont en la cambre avoit de beles. ... Illoec m’assis por escouter .ii. dames que j’oï parler. Eles estoient .ii. serours ; ensamble parloient d’amors. Les dames erent et bele et sage. L’aisnee d’une amor parloit a sa seror, que molt amoit, qui fu ja entre .ii. enfans, bien avoit passé .ii. cens ans, mais uns boins clers li avoit dit, qui l’avoit leü en escrit. |
NOTES: | P. 20, v. 33-54. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305474 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi ne peut accepter l’amour entre son fils Floire et la fille de la captive, Blanchefleur. Il vient discuter du problème avec sa femme et lui faire part de son intention de tuer Blanchefleur. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois aperçoit bien l’amour que ses fix a a Blanceflour. ... tel amour a vostre fix a Blanceflour, cele fille vostre kaitive, ja tant com ele sera vive l’amour de li ne cangera ne autre feme ne prendra, dont seroit forment ahontés de li tos nostres parentés. |
NOTES: | P. 26-27, v. 273-300. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305480 accreditee |
CONTEXTE: | Floire à qui ses parents avaient fait croire que Blanchefleur était morte pour empêcher leur mariage, vient d’apprendre qu’elle est vivante. |
COTEXTE ET CITATION: | Diu en rent grasses et mercie quant sot que vive estoit s’amie. Quant il le sot, errant jura que il querre partout l’ira. Molt se vante qu’il l’ira querre, ja n’ert en si sauvage terre qu’il ne le truist ! Puis revenra, a grant joie le ramenera. |
NOTES: | P. 46, v. 1093-1100. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305492 accreditee |
CONTEXTE: | Floire vient de rentrer dans ses terres après avoir retrouvé et épousé Blanchefleur, et appris la mort de son père. |
COTEXTE ET CITATION: | Flores se fait crestïener et aprés a roi coroner. Por Blanceflor, la soie amie, mena puis crestiiene loi. Sa corone li presignierent et saintement le baptisierent. |
NOTES: | P. 105, v. 3301-3308. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305493 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui vient de récupérer ses terres dont il avait été dépouillé, se rend en Bretagne où il tombe amoureux de la soeur du duc, Galeron, et celle-ci de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Por celi est en grant bataille qui por s’amor paine et travalle : andoi en sont a cier escot, mais l’uns de l’autre ne set mot ; ne Illes nel set de celi, ne Galerons que cil aint il ; car cele est si tres haute cose Que cil descouvrir ne il ose, n’ele ne li descoverroit Un combat se livre en lui à la pensée de celle qui paie de mille tourments l’amour qu’elle lui porte. Tous deux sont mis à lourde contribution, mais chacun ignore les sentiments de l’autre. Ille ne sait pas qu’elle l’aime et Galeron ne sait pas qu’il l’aime : elle est d’un rang si élevé qu’il n’ose lui déclarer son amour et, pour rien au monde, elle ne se déclarerait la première, car elle ne juge pas convenable qu’une femme dise : “Je veux devenir votre amie” à qui ne l’a d’abord sollicitée et ne s’est astreint à une cour assidue. premierement por rien qui soit, qu’il n’afiert pas que feme die : “Je voel devenir vostre amie”, por c’on ne l’ait ançois requise et mout esté en son service”. |
NOTES: | P. 66, v. 1213-1226 ; trad. p. 23. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305502 accreditee |
CONTEXTE: | Galeron vient de retrouver son mari Ille au moment où il va épouser Ganor, la fille de l’empereur. Galeron est prête à s’effacer et à entrer au couvent pour ne pas lui nuire. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, je voi benignement que je te tieng trop longement : espouser dois la fille au roi. Por Diu, soviegne vos de moi. Que l’apostoles tant me face, por Diu et por la soie grace, qu’il me mete en une abeïe. Seigneur, je vois bien que je te retiens trop longtemps : tu dois épouser la fille du roi. Au nom de Dieu, garde mon souvenir. Demande au pape d’avoir la bonté, au nom de Dieu et de sa Sainte Grâce de me placer en une abbaye. |
NOTES: | P. 151, v. 4145-4151 ; trad. p. 79. Il y a trois occurrences d’entrée au couvent dans ce roman, chacune dans un contexte différent (p. 72 et 185). |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305503 accreditee |
CONTEXTE: | Ille, qui va repartir en Bretagne avec Galeron, vient faire ses adieux à Ganor qui ne peut contrôler sa peine. |
COTEXTE ET CITATION: | “Trop par est parans et aperte iceste perte que je fas.” A tant se pasme entre les bras le senescal qui le reqeut, qui mout tres durement s’en deut. “Et la perte que je subis n’est que trop flagrante !” Alors elle s’évanouit dans les bras du sénéchal qui la retient, saisi d’une peine immense. |
NOTES: | P. 170, v. 4771–4776 ; trad. p. 91. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305506 accreditee |
CONTEXTE: | Ipomédon vient de tomber amoureux de La Fière et en pert le boire et le manger. |
COTEXTE ET CITATION: | Sovent tresaut & et tut c’espert, Le manger et le beivre pert. |
NOTES: | P. 13, v. 785-786. |
SOURCE: | Hue de Rotelande, Ipomedon. Slatkine: Genève, 1975.Réimpression de l'édition de E. Kölbing, Breslau, 1889 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305525 accreditee |
CONTEXTE: | Le père d'Alexis qui vient de fuir la maison familiale au soir de ses noces, le fait rechercher. |
COTEXTE ET CITATION: | Dunc prent li pedre de se meilurs serganz, Par multes terres fait querre sun emfant. |
NOTES: | P. 171, v. 111-112. |
SOURCE: | Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305874 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que l'oncle de Guillaume et les nourrices de l'enfant complotent pour le tuer, un loup-garou qui connaît leur intention, l'enlève pour lui sauver la vie. |
COTEXTE ET CITATION: | Saut uns grans leus, goule baee, Afendant vient comme tempeste ; Tuit se destornent pour la beste ; Devant ke roi demainement Son fil travers sa goule prent. Atant s’en va, mais la criee Fu après lui molt tost levee. |
NOTES: | Page 41, v. 86-92. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305536 accreditee |
CONTEXTE: | Monologue de Melior qui analyse ses sentiments pour Guillaume. |
COTEXTE ET CITATION: | Dont ai-je tort qui en blasmoie Mon cuer de rien, ce m’est avis. Cui dont ? Mes iex qui l’i ont mis En cele voie et mené la, Dont cis plains me vient a moi ça Et ceste error que je demaing, Et s’ai-je tort qui d’iaus me plaing. Por coi ? Por ce : coupes n’i ont. Qui dont ? Li cuers a cui il sont. |
NOTES: | P. 64, v. 862-870. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305545 accreditee |
CONTEXTE: | Naria vient de découvrir l'inconstance d'Alamir. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette connaissance lui donna une douleur si vive qu'elle feignit de se trouver mal et s'en alla chez elle aussi malade en effet qu'elle le voulait paraître. Elle était fière et sensible: l'idée d'être trompée par un homme qu'elle adorait la mettait dans un état pitoyable. |
NOTES: | P. 179 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Zaide. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305555 accreditee |
CONTEXTE: | Marianne vient d'être reconnue par la marchande de toile pour qui elle a travaillé. Prévenue par une domestique, Mme de Fare vient lui signifier qu'elle n'est plus la bienvenue chez elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Feignez d'être malade, se hâta de me dire Melle de Fare, et nous supposerons que vous venez de vous trouver mal. A peine achevait-elle ce peu de mots, que nous vîmes sa mère. Je ne la saluai que d'une simple inclination de tête à cause de la faiblesse que nous étions convenus que j'affecterais, et qui était assez réelle |
NOTES: | P. 274 |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305575 accreditee |
CONTEXTE: | Gracieuse, qui vient de se faire fouetter de verges par sa méchante belle-mère Grognon, doit lui cacher que les verges étaient transformées en plumes par les soins magiques de son amoureux Percinet. Ils se mettent tous deux d'accord pour échapper à la fureur de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle revint dans sa chambre, feignant d'être bien malade; elle se mit au lit et commanda qu'il ne restât auprès d'elle que sa nourrice, à qui elle conta tout son aventure. .......Là-dessus il la quitta, après lui avoir conseillé de feindre d'être malade du mauvais traitement qu'elle avait reçu |
NOTES: | Tome I, p. 304 |
SOURCE: | Aulnoy, Mme de, Gracieuse et Percinet. Arles: Ed. Philippe Picquier, 1988.dans le Cabinet des fées |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305592 accreditee |
CONTEXTE: | Méléagant qui retient prisonniers plusieurs chevaliers et dames de la cour d'Arthur vient enlever la reine. Il ne libèrera les prisonniers qu'à celui qui sera capable de la lui conquérir. |
COTEXTE ET CITATION: | La reïne au palefroi vient, Qui n'estoit braidis ne tiranz, Mate et dolante et sospiranz monte la reïne, et si dist An bas por ce qu'an ne l'oïst : "Ha ! amis, se le seüssiez, Ja, ce croi, ne me lessissiez Sanz chalonge mener un pas !" La reine vient au palefroi : la bête n'était pas rétive, elle ne tirait pas non plus à la main. Morne et triste, tout en soupirant, la reine monte, et elle a dit tout bas pour qu'on ne l'entendît : "Ami, vous, si vous le saviez jamais, j'en suis sûre, vous ne me laisseriez, sans vous y opposer, emmener d'un seul pas !" |
NOTES: | P. 56-58, v. 204-211. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305593 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot est alerté par les cris de son hôtesse qu'un chevalier tente de violer. Il vient à sa défense et la libère. |
COTEXTE ET CITATION: | A tant d'une autre chanbre voit L'uis overt et vient celle part Et voit tot enmi son esgart C'uns chevaliers l'ot anversee, Si la tenoit antraversee Sor le lit tote descoverte. Cele qui cuidoit estre certe Que il li venist en aïe Crioit an haut : "Aïe ! Aïe ! Chevaliers, tu qui es mes ostes, Se de sor moi cestui ne m'ostes, Il me honnira veant toi. Il aperçoit alors une autre chambre dont la porte est ouverte, il s'avance par là et, droit devant lui, il a le spectacle de la demoiselle renversée par un chevalier qui la tenait en travers du lit amplement retroussée. Elle qui, dans son esprit, ne doutait pas qu'il viendrait à son secours, criait à voix aiguë : "À l'aide ! À l'aide ! Chevalier, tu es mon hôte ! si tu ne me débarrasses de cet homme sur moi il me deshonorera sous tes yeux. |
NOTES: | P. 108-109, v. 1062-1073. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305600 accreditee |
CONTEXTE: | Landri s’est mis au service de l’empereur de Constantinople et vient d’être victorieux contre les païens. Salmandrine, la fille de l’empereur de Constantinople, est amoureuse du jeune guerrier et indique sans ambages ses préférences à son père. |
COTEXTE ET CITATION: | Dès ores vueil je, pere, que me donés mari. Ce soldoier de France c’om apele Landri. Aquitée a la terre et trestot le pais; l n’est tel hom ou monde por ses armes servir. «Dès maintenant, mon père, je veux que vous me donniez pour mari ce chevalier de France qui est à votre service et qu’on appelle Landri. Il a délivré la terre et tout le pays. Il n’y a meilleur homme au monde pour se servir de ses armes» (ma traduction). |
NOTES: | P.56, vers 1457-1460. |
SOURCE: | Anonyme, Doon de la Roche. Paris: H.Champion, 1921.Edition de Paul Meyer et Gédéon Huet. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305601 accreditee |
CONTEXTE: | Fleurdepine, la fille du Sarrasin Marcabré, vient rendre visite aux chevaliers français dans la prison de son père, après la bataille. Elle leur promet des vivres et la liberté s’ils la mettent en contact avec le vaillant guerrier, Bérart de Mondidier, qu’elle aime et ne connaît que de réputation. |
COTEXTE ET CITATION: | Oi avoit parler de Berart le vaillant, Si avoit mis son ceur en li si durement Qu’ele avoit refusé le fort roi Agoulant, Et le roi Baratron, et Aufour le gaiant, Pour l’amour d Berart, le hardi combatant. Elle avait entendu parler du vaillant Berart et avait tellement placé son coeur en lui, qu’elle avait refusé le puissant roi Agoulant, le roi Baratron et le géant Aufour pour l’amour de Berart, l’audacieux guerrier...](ma traduction). |
NOTES: | P. 55, vers 1801-1805. |
SOURCE: | Anonyme, Gaufrey. Vieweg: Paris, 1859.Edition M.F.Guessard |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305603 accreditee |
CONTEXTE: | Landri s’est mis au service de l’empereur de Constantinople et vient d’être victorieux contre les païens. Salmandrine, la fille de l’empereur de Constantinople, est amoureuse de Landri au point d’en devenir malade. |
COTEXTE ET CITATION: | Li roi[s] ot.i. fille qui ot le cors gentil Cui Salmadrine apelent li baron du païs Sor tote rien sor terre ama cele Landri Qu'el ne pooit mangier, reposer ne dormir. Li rois la voit malmetre, empirier et morir; Le roi avait une fille au beau corps noble, que les barons du pays appellent Salmandrine. Celle-ci aimait tellement Landri, au-dessus de toute chose sur la terre, qu'elle ne pouvait ni manger, se reposer ou dormir. Le roi la voit dépérir et, son état s'aggravant, en danger de mourir. |
NOTES: | P. 56, vers1440-1444. |
SOURCE: | Anonyme, Doon de la Roche. Paris: H.Champion, 1921.Edition de Paul Meyer et Gédéon Huet. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305637 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi et la reine d’Angleterre ont tout abandonné et vivent en sauvages dans la nature. Alors que la reine vient d’accoucher, le roi va chercher de quoi se nourrir. Il mendie de la nourriture auprès de marchands. |
COTEXTE ET CITATION: | « Seignor, » fait il as marcheans, « Que Diex vos face bien cheans Et a touz gaaignier vous doint. Se vous de viande avez point, Donez m’an, que Diex la vous rande, Et d’anconbrier touz vos desfande Et vous doint gaagnier a touz ». |
NOTES: | Page 69-70, v. 577-583. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305652 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte Richard vient d’épouser la dame de Gènes. On vient de les conduire dans le lit nuptial que l’évêque bénit devant l’empereur et l’assistance |
COTEXTE ET CITATION: | Cele nuit sont couchié ensamble, Si com raisons et lois assamble Les gens cele premiere nuit […] Si com il son afaire dut, S’i joua tant qu’ele conçut .i. fil qui puis fu emperere. Cette nuit ils dormirent ensemble, comme la loi permettait leur union. Remplissant son devoir, le comte joua tant avec son épouse qu’elle conçut un fils qui plus tard fut empereur. |
NOTES: | p. 53, vers 1747-1753. |
SOURCE: | Renart (Jean), Escoufle (L. Paris: F. Didot, 1894.Edition J. Michelant et P.Meyer. Traduction, A. Micha, Paris, Champion, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305648 accreditee |
CONTEXTE: | La femme du roi Guillaume, en exil avec lui, vient d'accoucher de jumeaux dans une grotte. Pendant que le roi allait lui chercher à manger, des marchands veulent s'emparer d'elle, l'accusant de mauvaise vie malgré ses protestations qu'elle est légalement mariée. Revenu sur les lieux, le roi, sans armes, est tenu en respect par les marchands et, impuissant, les voit enlever sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Si ont la litiere amenee Seur coi la dame an iert portee, Si com aus plot et abeli, Maugré lou roi et maugré li. Ils ont amené la litière sur laquelle ils ont emporté la dame suivant ainsi ce qui leur plaisait, malgré le roi et malgré elle. |
NOTES: | P. 76, vers 709-712. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305665 accreditee |
CONTEXTE: | Des Frans, protagoniste de la sixième histoire, vient de raconter l’échec de son mariage avec Silvie à la petite société des devisants ; dans le récit-cadre il revient sur les pressentiments qu’il avait avant de contracter ce mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | « Il faut qu’il y ait du destin dans les mariages. J’eus cent fois envie, malgré l’amour que j’avais, de n’en point venir au sacrement ». |
NOTES: | Page 442. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305686 accreditee |
CONTEXTE: | Oriante, qui vient de tomber amoureuse de Milon en entendant vanter ses mérites, lui offre une riche étoffe de soie. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle cort .I. escrin deffermer maintenant, Milon ait anvoié .I. pale esclariant. |
NOTES: | Page 109, v. 1341-1342. Le fait que Milon porterait cette étoffe de soie en l'honneur d'Oriante reste sous-entendu. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305701 accreditee |
CONTEXTE: | Renaudin, fils du roi Mabrien, vient d’épouser Eglantine, la fille du roi païen Bruyant |
COTEXTE ET CITATION: | Et au regard du roy Regnauldin et sa femme, si bonne chiere firent ensemble qu’en la premiere nuyt ung beau filz engendrerent, qui depuis fut moult vaillant homme en armes. |
NOTES: | Rubrique 54, paragraphe 1, p. 449. |
SOURCE: | ANONYME, Mabrien. Genève: Droz, 1998.Edition Philippe Verelst |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305773 accreditee |
CONTEXTE: | Une veuve qui vient d'avoir un enfant d'un des étudiants qu'elle hébergeait, tue son enfant et se tue par peur du scandale. |
COTEXTE ET CITATION: | S'estant levée toute foible qu'elle estoit, elle eut bien le courage de coupper la gorge à son petit & de se pendre elle mesme. |
NOTES: | Page 310. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305781 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune homme vient d'empoisonner son père qui le maltraitait. |
COTEXTE ET CITATION: | Il delibera de s'enfuyr en quelqu'autre pays, où vivant inconnu il peust estre, ce luy sembloit, en plus grande seureté. |
NOTES: | Page 345. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305809 accreditee |
CONTEXTE: | Lavivia raconte à son gendre comment elle a échangé sa fille avec celle du seigneur Dom Antonio Fiori qu'il a épousée sans le savoir, tandis que sa fille à elle qui passait pour celle de ce seigneur vient d'être enlevée et épousée. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce gentil-homme, qui est le Signor Joan-Matheo Petrucci, s'estant insinué aux bonnes graces d'Ambrosine, qui haïssoit à mort celui que son pere lui vouloit donner, la sçeut gaigner jusques à ce point, qu'elle se laissast enlever : ce qu'il a faict, l'ayant emmenée à Reggio, où il l'a publiquement espousée. |
NOTES: | Page 142. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305819 accreditee |
CONTEXTE: | Coriolan, qui vient intercéder auprès des parents de Basilée pour qu'ils acceptent la demande en mariage de son ami Diocles, tombe amourex de la jeune fille dès qu'il la voit. |
COTEXTE ET CITATION: | Il entre, & ayant esté receu avec les accueils deux à un personnage de sa qualité & de son rang, il salue la mere & la fille selon l'usage de nostre nation, & eut le loisir de considerer à loisir Basilée, qui lui parut si extremement belle de visage & de taille & de si bonne façon, qu'en un instant il en devint espris. |
NOTES: | Page 164. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305822 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme qui est séparée de son mari, veut se débarrasser de l'enfant qu'elle vient d'avoir de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'y a sorte d'efforts ny de breuvages qu'elle n'employast pour en avorter : mais la bonté du ciel combattant contre sa malice fit venir à terme ce pauvre enfant, que cette vraye Medée eust estouffé de ses propres mains si les douleurs de l'accouchement, qui la mirent à l'extremité, ne lui en eussent osté la force. Elle commanda ce cruel meurtre à l'une de ses femmes. |
NOTES: | Page 174. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305844 accreditee |
CONTEXTE: | Comme son fils vient de se tuer en tombant par accident sur un couteau, un homme violent accuse sa femme de meurtre et la tue. Il retourne ensuite le couteau contre lui. |
COTEXTE ET CITATION: | De la mesme lame il se perce le coeur & meurt sur le champ. |
NOTES: | Page 456. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305878 accreditee |
CONTEXTE: | Athanagilde, contrainte à la vie religieuse par ses parents, reçoit des messages d’amour de Cindasuindo qui vient y visiter une parente. |
COTEXTE ET CITATION: | Ceste pauvre fille, qui avoit esté mise en ce couvent plustost par la destination de ses parens que par son inclination ni son choix, recevant au commencement avec innocence ces paquets empoisonnez, sentit par leur lecture glisser en son ame ce doux venim qui se boit par les yeux, & qui enfecte le cœur. |
NOTES: | Page 126. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305901 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieil Aemilian, pris d’une jalousie incontrôlable à l’égard de la jeune femme qu’il vient d’épouser, la tue car il redoute qu’elle n’épouse Pollio, qu’elle a fréquenté avant son mariage et qu’elle aime, lorsqu’il sera mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Une nuict donc, après avoir caressé la femme, & estre tombé en de grandes defaillances par son intemperance, changeant tout à coup son amour en fureur, il tire un poignard qu’il avoit caché pour ce tragique effect, & sans aucun discours le plonge dans le beau sein de Caralippe tant de fois qu’il en tire l’ame. |
NOTES: | Page 422. L'infidélité est redoutée par le vieux mari jaloux. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305913 accreditee |
CONTEXTE: | La vieille Gondrée trahit la confiance de sa maîtresse Euriaut. Elle l'espionne alors que la jeune fille se baigne et voit la marque -une violette- qu'elle a au sein droit. Elle va permettre à Lisiart de la voir et il pourra ainsi prétendre, en révélant l'existence de cette marque, qu'Euriaut n'a pas été fidèle à son ami Gérard. |
COTEXTE ET CITATION: | Hé ! Las ! On ne se puet garder De trahison, che savés bien. La vielle ki tant set d'engien. Et de mal, si k'el livre truis, A lués mis son oel au pertruis ; Sa damoisiele esgarde el baing, Et tantost a coisi le saing, Et voit sor sa destre mamiele Une vïolete nouviele Inde paroir sor la car blanke. La vielle vit cele samblanche, Lors vient au conte, si l'esvelle : "Or tost, sire quens, levés sus ! Bien porés venir au desus De chou que vous requis m'avés. Se vous par ensaignes volés Vostre queriele desraisnier, Ne vous en couvient araisnier Fors moi, sans faire vo delit, Mais or tost sus levés dou lit !" |
NOTES: | Pages 29-30, v. 641-661. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305919 accreditee |
CONTEXTE: | En quête de son amie Euriaut en fuite parce qu'elle a été accusée faussement de lui avoir été infidèle, Gérard est accueilli et hébergé par un châtelain chez qui il vient d'arriver. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et sachiés bien que nul escamp Ne querons e vous hebregier, Que ne samblés mie bregier." "Grans merchis," Gerars lor respont. |
NOTES: | Page 65, vers 1548-1551. Comme les nombreux exemples qui figurent dans la "Continuation de Perceval", en témoignent, ce topos est fortement récurrent chez Gerbert de Montreuil. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305948 accreditee |
CONTEXTE: | Dans ses conseils à l'Amant, Ami vient d'invoquer Juvénal et les clichés misogynes de sa satire VI, avec les accusations traditionnelles sur la cupidité et la luxure des femmes. |
COTEXTE ET CITATION: | Vez ci la regle qu'il en baille : Mais il n'est regle qui ne faille Car des mauvaises entendi, Quant ceste sentence rendi. Voici la règle qu'il énonce sur ce point : mais il n'est pas de règle sans exception, car c'est des mauvaises femmes qu'il voulait parler quand il rendit cette sentence. |
NOTES: | P. 500-501, v. 8306-8310. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |