OCCURRENCE: | 103596 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | " Pistion, lui disoit-elle, quel plaisir peus-tu tirer de mes mes soupirs et de mes douleurs ? Ne veux-tu point arrester un peu ceste furieuse passion qui me tüe ? Te sera-t-il reprocher de faire des funérailles, au lieu des nopces de la Fortunie, qui t'honore plus que soy mesme ? " |
NOTES: | [(Page) 83] |
SOURCE: | Perier (Antoine du), Amours de Pistion et de Fortunie (Les). Paris, 1601.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 100604 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur aide une jeune fille bousculée par un Auvergnat. De plus, comme elle est pauvre, il la recommande à la Marquise. |
COTEXTE ET CITATION: | "Comme je traversais la rue Saint-Honoré, par celles des poulines et d'Orléans, je vis une pauvre jeune fille qui passait sur la planche d'un Auvergnat.Requise de payer, elle n'avait pas de quoi. Il la repoussa brutalement dans la fange et la mare de neige fondue, dont il avait augmenté l'amas par une digue, afin de rendre sa plenche nécessaire.[...]je courus à la jeune fille; je la conduisit chez elle; je lui achetai une foularde, car je trouvai sa mère sans feu; je la fis sécher; puis je courus les recommender à l'efficace bonté de l'incomparable marquise, qui voulut bien leur etre utile". |
NOTES: | [(Page & Nuit)p. 228, 200e nuit] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 305617 accreditee |
CONTEXTE: | La reine offre son amour à Lanval. Quoique celui-ci refuse d’abord, en prétextant de la fidélité à son seigneur, il est certain qu'il veut surtout rester fidèle à son amie, la fée, qui lui a demandé de ne pas dévoiler son existence. C’est seulement quand la reine accuse Lanval d’homosexualité que, piqué, il parle de son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant la reïne sul le veit, al chevalier en va tut dreit. Lez lui s’asist, si l’apela, Tut sun curage li mustra. «Lanval, mult vus ai honuré «e mult cheri e mult amé. «Tute m’amur poëz aveir : «Kar me dites vostre voleir! «Ma druërie vus otrei ; «Mult devez estre liez de mei»! «Dame», fet il,«laissiez m’ester! «Jeo n’ai cure de vus amer. «Lungement ai servi le rei «Ne li vueil pas mentir ma fei» […] «Mes jo aim e si sui amis «Cele ki deit aveir le pris «Sur tutes cels que jeo sai». Quand la reine le voit seul, elle va droit vers lui, s’assied à ses côtés, lui parle pour lui révéler le secret de son coeur: «Lanval, depuis longtemps je vous honore, je vous chéris et je vous aime; vous pouvez avoir tout mon amour : dites-moi donc votre sentiment! Je me donne à vous: vous devez être content de moi»! - «Dame», répond Lanval, «laissez-moi en paix! Je ne songe guère à vous aimer. Je sers le roi depuis longtemps et je ne veux pas lui être déloyal» […]. «Mais j’aime et je suis aimé d’une femme qui doit l’emporter sur toutes celles que je connais.» |
NOTES: | P. 146-148, vers 261-274 ; 295-297. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |