OCCURRENCE: | 104974 accreditee |
CONTEXTE: | Anténor, sur son lit de mort, s'adresse à Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Le furieux Hermocrate croyant que je l'avois amené dans cet endroit, comme dans un piége que le Roi son rival lui avoit tendu, il s'est jetté sur moi transporté de rage, et m'a mis dans l'état où vous me voyez. |
NOTES: | [(Page & Tome) 365, 1] [ici, faut-il supposer qu'Anténor, prisonnier d'Hermocrate, n'est pas armé] Cie des Libraires p.409 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103210 accreditee |
CONTEXTE: | Une réflexion qui interrompt le récit d'une bastonnade appliquée à Jacques par son maître porte sur le pouvoir du narrateur de différer la relation des amours de celui-là. |
COTEXTE ET CITATION: | "Vous voyez, lecteur, que je suis en beau chemin, et qu'il ne tiendrait qu'à moi de vous faire attendre un an, deux ans, trois ans, le récit des amours de Jacques, en le séparant de son maître et en leur faisant courir à chacun tous les hasards qu'il me plairait." |
NOTES: | [(Page) 495] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 104466 accreditee |
CONTEXTE: | Le dauphin trouve un homme blessé, soigné par des ermites. |
COTEXTE ET CITATION: | Je leur ai demandé par quel accident cet homme étoit en cet état. Il y a de l'apparence que ce sont des voleurs qui 'y ont mis, a reparti l'un de ces Peres, car nous avons entendu tirer plusieurs coups: Nous sommes sortis pour voir ce qui causoit ce bruit, et nous avons apperceu deux ou trois hommes qui se sauvant entre les arbres, nous ont laissé celuy cy blessé comme vous le voyez. |
NOTES: | [(Page & Tome) 267, 3] Cie des Libraires p. 469-70 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104190 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte de Bourges qui s'était déguisé en mendiant pour aller à la recherche de sa femme retrouve celle-ci parmi les pauvres à qui l'évêque d'Orléans fait l'aumône. Il lui révèle qui il est. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire, fet il, je vous dirai Que ja ne vous mentirai ; Je de ce ne vous effraez. Tout si povre con vous veez Que je sui, ce ne doutez mie, Sui quens de Borges la garnie Et gouverne tout le païs." Sire, dit-il, je vous [le] dirai et, n'ayez crainte, jamais je ne vous mentirai. Tout pauvre que vous me voyez, je suis, n'en doutez pas, le comte de Bourges la forte cité et je gouverne toute la contrée. |
NOTES: | Page 187, v. 6141. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105312 accreditee |
CONTEXTE: | Nugna Bella, l'amante de Consalve, se met à aimer don Ramire. Elle cache cette nouvelle relation à son amant. Un jour, cependant, elle intervertit malencontreusement les lettres qu'elle adressait à l'un et à l'autre. Consalve reçoit la lettre destinée à don Ramire et découvre tout à coup son infortune. Il en fait la confidence à don Olmond, qui arrive juste à ce moment. |
COTEXTE ET CITATION: | voyez, don Olmond, lui dis-je en lui montrant la lettre de Nugna Bella, voyez son changement et les choses qu'elle m'a cachées. Elle m'a envoyé cette lettre au lieu de celle qu'elle m'écrivait et il est aisé de juger que cette lettre s'adresse à don Ramire. |
NOTES: | Classiques Garnier, Paris, 1961, p.80-83. |
SOURCE: | Bordas (Classiques Garnier)/Niderst: Paris, 1990.1. Texte de l'édition originale. |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 103894 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de naissance est ici révélée par des objets tels qu'un hochet d'argent, des langes et un berceau. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il regarda ces jouets, dit à sa femme M'amie, voyez ces armes, diriez-vous pas que cela a été fait expressément pour notre petit-fils? Alors Fulvie les considérant attentivement, sa mémoire la fit écrier en pleurant:"Hélas! voilà les jouets que portait ma fille Ozane, qui fut noyée dans le Pô il y a tant d'années. A ces mots, les yeux furent ouverts à Fabrice. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 170, 7, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 305325 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis de Bercour et la marquise de Banneville en sont à leur nuit de noces. |
COTEXTE ET CITATION: | Il lui prit la main en même temps et la mit sur la plus belle gorge du monde. "Vous voyez, ajouta-t-il en fondant en larmes, "vous voyez que je ne puis rien pour vous, puisque je suis femme aussi bien que vous". Qui pourrait exprimer ici la surprise et la joie de la petite marquise? Elle ne douta plus dans ce moment qu'elle ne fût un garçon et, se jetant entre les bras de son cher marquis, elle lui causa la même surprise et la même joie. |
NOTES: | [(Page) P. 988. Bien que le double travestissement soit révélé à l'intérieur du couple, chacun gardera le sexe présumé en public. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |