OCCURRENCE: | 102960 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis, amoureux d'une comtesse mariée, entend par hasard, d'une pièce à côté, que son amour est partagé. |
COTEXTE ET CITATION: | "Après s'être lassé à se promener longtemps seul dans un bois voisin, [le marquis] s'était venu enfermer dans un cabinet où il y avait un lit de repos, le comte entra dans la chambre de sa femme qu'une seule cloison séparait [...]. <CITATION>Elle lui [le mari] avoue qu'avant qu'il l'eût jamais vue, ni qu'elle pût croire qu'il dût être un jour son mari, elle avait senti pour le marquis un penchant qui lui avait fait souhaiter que son père se voulût déclarer pour lui. [...]Qu'elle fut la joie du marquis d'entender une déclaration si favorable CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 467-68] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 102722 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Garnier/Deloffre, 1959, p. 128: "Eh! madame, reprit Mlle Habert l'aînée d'un ton piqué, je sais l'âge de ma soeur, je suis son aînée, et j'ai près de deux ans plus qu'elle. Oui, madame, elle a cinquante ans moins deux mois, et je pense qu'à cet âge-là on peut passer pour vieille; pour moi, je vous avoue que je me regarde comme telle [...]" Garnier/Deloffre, 1959, p. 135/6: "[...] mais entre nous, l'aimez-vous un peu aussi? avez-vous de l'amour pour elle? là, ce que l'on appelle de l'amour, ce n'est pas de l'amitié que j'entends, car de cela elle en mérite beaucoup de votre part, et vous n'êtes pas obligé au reste; mais a-t-elle quelques charmes à vos yeux, toute âgée qu'elle est?" Garnier/Deloffre, 1959, p. 136/7: 'Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la dame en continuant, et comme dit sa soeur, elle a bien cinquante ans. |
NOTES: | [(Page) III, 128-37] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V. |
OCCURRENCE: | 100928 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur avoue son amour pour Théophé dans une lettre. |
COTEXTE ET CITATION: | J'écrivis en peu de lignes tout ce qu'un cœur pénétré d'estime et d'amour peut employer de plus vif et de plus touchant pour persuader sa tendresse. |
NOTES: | [(Page) 201] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101230 chantier |
CONTEXTE: | Cretonia avoue à Licene, sa suivante, qu'elle éprouve pour don Salvago, son neveu (fils de son frère), qui a l'âge de son propre fils, don Félix, une passion aussi irrésistible qu'elle est incestueuse. Licene lui avoue à son tour que don Salvago la poursuit constamment de ses assiduités. |
NOTES: | [(Page) 179] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102962 accreditee |
CONTEXTE: | Après l'aveu que lui a fait sa femme de l'inclination qu'elle ressent pour le marquis, le comte, son mari, commence une autre relation amoureuse. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle lui avoue qu'avant qu'il l'eût jamais vue, ni qu'elle pût croire qu'il dût être un jour son mari, elle avait senti pour le marquis un penchant qui lui avait souhaiter que son père se voulût déclarer pour lui. [...] <CITATION>Le comte, tout charmé qu'il est de l'extraordinaire vertu de sa femme, devient amoureux d'une belle qui se fait honneur de sa conquête CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 467-68] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 100892 chantier |
CONTEXTE: | La sultane Dugme avoue au roi d'Astracan, Elfaleh, que Schems-Eddin est leur fils. Il a été éloigné dès sa naissance pour parer à la prédiction néfaste de l'astrologue Adbel-Meleck. La sultane a reconnu son fils grâce à un grain de beauté qu'il avait sur la poitrine. Le roi le reconnaît pour son fils. |
NOTES: | Le roi pardonne à son fils la blessure qu'il lui avait faite lors de son irruption dans le harem, où il pensait que Schems-Eddin s'était introduit pour séduire des femmes (En cela, il n'avait pas tort). |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F. |
OCCURRENCE: | 100744 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme sur le point de mourir avoue son amour à l'amant qu'elle avait toujours éconduit. |
COTEXTE ET CITATION: | O monseigneur, l'heure est venue qu'il faut que toute dissimulation cesse, et que je confesse la vérité que j'ai tant mis de peine à vous celer; c'est que, si vous m'avez porté grande affection, croyez que la mienne n'a été moindre; mais la mienne a passé la vôtre d'autant que j'ai eu la douleur de la celer contre mon coeur et ma volonté. Car, entendez, monseigneur, que Dieu et mon honneur ne m'ont jamais permis de la vous déclarer, craignant d'ajouter en vous ce que je désirais de diminuer. Mais sachez que le non que si souvent je vous ai dit m'a fait tant de mal à prononcer qu'il est cause de ma mort [...] Or m'en vais-je contente puisque, devant mourir, je vous ai pu déclarer mon affection égale à la vôtre, hormis que l'honneur. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 218, 26] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Debaisieux M. |
OCCURRENCE: | 100224 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur raconte comment l'amour est caché entre Mme de Lursay et lui-même. En fait il est non-avoué mais est-il caché? |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agissait de me mettre au-dessus de la défiance qu'elle m'avait donnée de moi-même et de la trop bonne opinion qu'elle m'avait fait prendre d'elle; deux choses extrêmement difficiles, et qu'il fallait ménager avec toute la finesse possible. <CITATION>Elle ne voyait point d'apparence que j'osasse lui déclarer que je l'aimais. [...] Nous soupirions tous deux en secret et, quoique d'accord, nous n'en étions pas plus heureux.CITATION>" p76 GF |
NOTES: | Edition de référence Folio. Dans Oeuvres complètes, coll. Le livre du divan, 1929-30, I, p76. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 101352 chantier |
CONTEXTE: | Dona Margarita avoue sans aucune honte à don Antonio qu'elle a un autre amant du nom de Rodriguesse, parce que "le nombre des amants fait toujours honneur aux dames". |
NOTES: | [(Page) 135] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100516 chantier |
CONTEXTE: | Cretonia avoue à Licène, sa suivante, qu'elle éprouve pour don Salvago, son neveu (fils de son frère), qui a l'âge de son propre fils, don Félix, une passion aussi irrésistible qu'elle est incestueuse. Licène lui avoue à son tour que don Salvago la poursuit constamment de ses assiduités. |
NOTES: | [(Page) 179-182] Voir aussi : Cleveland de Prévost, Weil M. - Rodriguez P. |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100514 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse de Clèves avoue à son mari ses sentiments pour un autre mais aussi sa loyauté vis-à-vis de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je n'ai jamais donné nulle marque de faiblesse et je ne craindrais pas d'en laisser paraître si vous me laissiez la liberté de me retirer de la cour ou si j'avais encore Mme de Chartres pour aider à me conduire. Quelque dangereux que soit le parti que je prends, je le prends avec joie pour me conserver digne d'être à vous. <CITATION>Je vous demande mille pardon, si j'ai des sentiments qui vous déplaisent, du moins je ne vous déplairai jamais par mes actions CITATION>. Songez que pour faire ce que je fais, il faut avoir plus d'estime pour un mari que l'on en a jamais eu ; conduisez-moi, ayez pitié de moi, et aimez-moi encore, si vous pouvez." |
NOTES: | Page 351. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 104286 accreditee |
CONTEXTE: | Julie avoue sa flamme et le regrette ensuite. Elle ne trouve plus de ressource que dans sa Cousine. |
COTEXTE ET CITATION: | Il faut donc l'avouer enfin, ce fatal secret trop mal déguisé ! Combien de fois j'ai juré qu'il ne sortirait de mon coeur qu'avec la vie ! La tienne en danger me l'arrache ; il m'échappe et l'honneur est perdu. Hélas ! j'ai trop tenu parole ; est-il une mort plus cruelle que de survivre à l'honneur ? |
NOTES: | Tome I, page 81 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 100564 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur sauve une femme du viol. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouvai une jeune personne échevelée, en larmes, à genoux. -Je viens à votre secours (lui dis-je).Quel est ce furieux?- AH! sauvez-moi la vie!- A ce mot, avoué par la jeune personne, je ne craignis plus rien. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 57, 11e nuit] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 305716 accreditee |
CONTEXTE: | Rogat, le vieux mari jaloux de Crisele, lui avoue qu’il lui a donné à manger en pâté le cœur de son ancien fiancé Memnon. Elle confie cela à un parent de Memnon qui provoque Rogat en duel. |
COTEXTE ET CITATION: | L’ayant raconté à Hesique, ce parent de Memnon qui l’avoit assisté à la mort, & avoit esté le depositaire de son cœur, elle l’anima tellement à la vengeance qu’il provoqua en duel le vieillard, à qui il fit vomir l’ame cruelle et jalouse avec le sang. |
NOTES: | Page 42. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202696 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Je l'avouë...et aussi quand j'aurai à donner un Chef à quelque Republique, je pourrai peut-être le prendre dans une Province. <citation>Mais quand je n'en aurai besoin, que pour le divertissement de la conversation, et pour la liaison d'une societé agreable, vous tourverez bon, s'il vous plaît, que les Provinciaux soient les derniers de tous les gens du monde, sur qui je jette les yeuxcitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Lors de la première visite de Licoris à Cyparisse, il y a une conversation sur les qualités et les défauts des provinciaux. C'est Cyparisse qui parle. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,290/110-111 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200189 accreditee |
CONTEXTE: | Blonde a avoué son amour à Jehan et s’est engagée à ne pas avoir d’autre ami que lui. Cet amour partagé leur apporte la paix à tous deux et permet à Jehan de retrouver le sommeil. |
COTEXTE ET CITATION: | Toute nue se rest couchie Et de joie plaine endormie ; Et Jehans, qui fu confortés, Se rest de joie deportés. Uit jours ot que dormi n’avoit Dont il disete eü avoit ; Mais or s’ert il pris au repos, Car li confors qui ert repos En lui sa garison li haste. Après avoir ôté son vêtement [elle] s’endormit pleine de joie, tandis que Jehan, consolé, se réjouit de son côté. Voilà huit jours qu’il n’avait pas dormi et il manquait de sommeil. Il prend maintenant du repos et le réconfort, qui est une forme de repos, accélère sa guérison. (48) |
NOTES: | P. 64, vv. 1403-1411 Voir p. 92. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200053 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Marc caché dans un arbre, espionne Tristan et Yseut, celle-ci rappelle dans quelles circonstances ils se sont connus et sont devenus amis. |
COTEXTE ET CITATION: | Molt vos estut mal endurer De la plaie que vos preïstes En la bataille que feïstes O mon oncle. <citation> Je vos gari.citation> Se vos m'en erïez ami, N'ert pas mervelle, par ma foi ! Elle vous a fait terriblement souffrir, la blessure que vous avez reçue dans le combat contre mon oncle. Je vous ai guéri. Si vous êtes devenu mon ami, par ma foi, ce n'est guère étonnant. |
NOTES: | v. 50-55, p. 26. Plus tard, Marc avoue qu'il a entendu leur conversation et rappelle cet événement précis de la guérison de Tristan grâce aux soins d'Yseut (p. 46, v. 486) |
SOURCE: | Livre de Poche, Lettres gothiques: Paris, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305342 accreditee |
CONTEXTE: | Après la mort de Julie, M. de Wolmar insère dans la lettre qu’il envoie à St. Preux pour lui annoncer la nouvelle, celle qu’elle lui a écrite avant de mourir. Elle lui avoue que son amour pour lui est toujours vivant. |
COTEXTE ET CITATION: | Oui, j’eus beau vouloir étouffer le premier sentiment qui m’a fait vivre, il s’est concentré dans mon cœur. Il s’y réveille au moment qu’il n’est plus à craindre ; il me soutient quand mes forces m’abandonnent ; il me ranime quand je meurs. |
NOTES: | t. II, p. 385 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305351 accreditee |
CONTEXTE: | Julie prévient St. Preux que leur amour doit rester secret car il y a peu de chances que ses parents acceptent un mariage entre eux à cause de leur différence de condition sociale. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vois clairement que ma mère a conçu des soupçons et qu’elle nous observe. Mon père n’en est pas là, je l’avoue : ce fier gentilhomme n’imagine même pas qu’un roturier puisse être amoureux de sa fille ; mais enfin, tu sais ses résolutions ; il te préviendra si tu ne le préviens, et pour avoir te conserver le même accès dans notre maison, tu t’en banniras tout à fait. |
NOTES: | T. I, p. 152 ; voir aussi p. 221-222 et 224 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305354 accreditee |
CONTEXTE: | Julie qui doit renoncer à St. Preux et qui se sent responsable à cause de sa passion pour lui, de la mort de sa mère avoue à son ami Claire avoir été tentée par la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est donc vrai, chère et cruelle amie, que tu me rappelles à la vie et à mes douleurs ? J’ai vu l’instant heureux où j’allais rejoindre la plus tendre des mères ; tes soins inhumains m’ont enchaînée pour la pleurer plus longtemps et quand le désir de la suivre m’arrache à la terre, le regret de te quitter m’y retient. |
NOTES: | T. I, p. 394 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305362 accreditee |
CONTEXTE: | Julie avoue à M. de Wolmar les sentiments qui la lient à St. Preux. |
COTEXTE ET CITATION: | Tu sais avec quelle indulgence M. de Wolmar reçut l’aveu tardif que ce retour imprévu me força de lui faire. Tu vis avec quelle douceur il sut essuyer mes pleurs et dissiper ma honte. |
NOTES: | T. II, p. 42. Il ne s’agit pas d’infidélité physique, mais d’une ambiguïté certaine au plan des sentiments. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305447 accreditee |
CONTEXTE: | A la suite d’un malaise soudain, Ydoine est aux portes de la mort. Par amour pour Amadas et pour qu’il se console de sa perte sans vouloir se tuer ou sombrer dans la folie, elle s’accuse faussement. Pour agraver son cas, elle ajoute qu’elle a tué les enfants qu’elle a eus de ses cousins et ne s’en est jamais confessée. |
COTEXTE ET CITATION: | Biaus tresdousamis, Amadas, Pour voir vous di que ne sui pas Pucele si com dit vous ai, Que par mon grant peciet amai, Ains de vous, s’en soiiés certains Lonc tans trois miens cosins germains. Si m’en devés mult plus assés Haïr, se raison entendés, Et conforter, amis, de moi, Car il a assés pour choi. Sire, bien les amai set ans Et si oi d’aus trois biaus enfans. Mon très cher et tendre ami, Amadas, je vous avoue qu’en vérité je ne suis pas vierge ainsi que je vous l’ai dit, car par grand péché j’ai aimé, avant de vous connaître -et cela soyez-en certain- trois de mes cousins germains. Aussi, si vous voulez bien prendre ce fait en considération, ami, m’en devez-vous d’autant plus haïr fortement et vous consoler de ma mort, car il y a bien de quoi. Je les ai bien aimés sept ans et j’ai aussi eu d’eux trois beaux enfants. |
NOTES: | P. 195, v. 5027-5038 ; trad. p. 77. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305664 accreditee |
CONTEXTE: | Cinquième histoire : Mlle. De l’Epine, mineure, s’apprête à contracter un mariage clandestin avec Des Prez ; leur histoire se terminera tragiquement. |
COTEXTE ET CITATION: | « …je ne puis m’empêcher de jeter les yeux sur l’avenir, et je vous avoue qu’il m’épouvante » « je n’accuserai que le penchant qui m’entraîne, et l’étoile de ma naissance ». |
NOTES: | Pages 314 et 315. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305885 accreditee |
CONTEXTE: | Rodoard avoue à Didime qu’il est l’auteur de la calomnie contre sa femme. Il lui demande de le tuer d’un coup de l’épée qu’il lui tend. Comme Didime est incapable de porter un coup d’épée à Frodoard pour le tuer, ce dernier s’empoisonne. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce que tu n’as pas voulu faire par le fer, dit-il à Didime, cette poison le fera, reçoy ma mort pour satisfaction de l’offence que je t’ay faite. |
NOTES: | Page 189. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |