OCCURRENCE: | 102722 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Garnier/Deloffre, 1959, p. 128: "Eh! madame, reprit Mlle Habert l'aînée d'un ton piqué, je sais l'âge de ma soeur, je suis son aînée, et j'ai près de deux ans plus qu'elle. Oui, madame, elle a cinquante ans moins deux mois, et je pense qu'à cet âge-là on peut passer pour vieille; pour moi, je vous avoue que je me regarde comme telle [...]" Garnier/Deloffre, 1959, p. 135/6: "[...] mais entre nous, l'aimez-vous un peu aussi? avez-vous de l'amour pour elle? là, ce que l'on appelle de l'amour, ce n'est pas de l'amitié que j'entends, car de cela elle en mérite beaucoup de votre part, et vous n'êtes pas obligé au reste; mais a-t-elle quelques charmes à vos yeux, toute âgée qu'elle est?" Garnier/Deloffre, 1959, p. 136/7: 'Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la dame en continuant, et comme dit sa soeur, elle a bien cinquante ans. |
NOTES: | [(Page) III, 128-37] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V. |
OCCURRENCE: | 100020 accreditee |
CONTEXTE: | Au souper qu'offre le vieux de G...M..., des Grieux se fait passer pour le jeune frère un peu niais de Manon. Scène de comédie assez trouble où l'on se moque du vieil amant et où on l'escroque. Jeu sur l'ambiguïté de "nos deux chairs se touchent de bien proche". |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut donc réglé que nous nous trouverions tous à souper avec M. de G... M..., et cela pour deux raisons : l'une , pour nous donner le plaisir d'une scène agréable en me faisant passer pour un écolier, frère de Manon ; l'autre, pour empêcher ce vieux libertin de s'émanciper trop avec ma maîtresse, par le droit qu'il croyait s'être acquis en payant si libéralement d'avance." (75-76) "Je lui trouve de l'air de Manon, reprit le vieillard en me haussant le menton avec la main. Je répondis d'un air niais : <CITATION>Monsieur, c'est que nos deux chairs se touchent de bien proche ; aussi, j'aime ma soeur Manon comme un autre moi-même.CITATION> [...] (77) |
NOTES: | [(Partie Page) 75-77] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105194 accreditee |
CONTEXTE: | Iphise s'adresse à son mari Artémis, en présence de Simas. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'engage à une grande entreprise quand je me promets de vous guerir de vos soupçons. Ils sont si violens, et si j'ai peu de pouvoir sur vôtre esprit depuis que vous les avez conçus, qu'il semble que ce soit tenir [sic]une chose impossible, que de vouloir me justifier auprés de vous : Mais, Seigneur, pour donner quelque force à ce que je vais vous dire, apprenez s'il vous plaît que les paroles que vous allez entendre, sont les dernieres que je prononcerai jamais, et qu'au moment que je vous parle, je suis empoisonnée d'un poison dont rien ne peut empêcher l'éfet... Oüi, Simas, oüi, Artemis, reprit Iphise, en nous regardant tour à tour, je me suis immolée à l'innocence de mon époux, et à la sureté de mon bien-faiteur ; et voïant Artemis sur le point de faire assassiner Simas, j'ai voulu empêcher ce malheur en ôtant du monde la triste cause de vôtre desunion, et le pretexte abominable du plus noir de tous les crimes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 326-7, I] Cie des Libraires p. 253-4 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105190 accreditee |
CONTEXTE: | Conversation entendue par Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne vous hâtez point de vous immoler à la rage du destin, Madame, disoit une femme à une autre, et esperez avec moi que les Dieux ne vous abandonneront point à la cruauté de la destinée.... Que veux-tu que j'attende ? reprit celle à qui on parloit, n'ai-je pas veu le Roi d'Argos dans cet Isle ? ne m'a-t-il pas poursuivie ; et sans la rencontre d'Hermocrate, ne serois-je pas en sa puissance au moment que je te parle? S'il est vainqueur d'Hermocrate, tu ne dois pas douter, qu'il ne me cherche jusques à ce qu'il m'ait trouvée, puis qu'il sçait que je suis ici. S'il est vaincu par mon premier ravisseur, je puis toûjours éviter de devenir la proïe d'un homme que j'abhorre, et dont je dois craindre toute sorte de violence : et s'ils se tuent tous deux, qui est la plus grand faveur que je puisse esperer du Ciel, il faut toûjours me resoudre à mourir de faim dans cette Isle, puis qu'elle est inhabitée, et que le peu de vivres que nous avons est fini. |
NOTES: | [(Page & Tome) 361, I] Cie des Libraires p. 392 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105006 accreditee |
CONTEXTE: | Ne pouvant pas faire arrêter Albirond, Mahemet veut se venger sur Uranie. |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut en diligence au Bardou, et declarant d'abord à Rahecma [i.e. Uranie], la resolution qu'il avoit prise, il sembloit se mettre en devoir de l'executer. Mais quand il vit cette belle fille baignée de larmes, et qu'avec une langueur touchante elle lui demandoit si à ces marques elle pouvoit le reconnoître pour un honnête homme amoureux : Ce reproche le rendit confus, et sa vertu reprit insensiblement son empire. |
NOTES: | [(Page) Pp. 577-578. Voir édition Slatkine, 2, 272. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100972 accreditee |
CONTEXTE: | Discours cruel, mais tenu par une femme du même âge, jalouse, qui veut se flatter aux yeux de Jacob en rabaissant Mlle Habert. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la dame en continuant, et comme dit sa sœur, elle a bien cinquante ansCITATION>". Voir ausi GF p. 103 "Eh! pourquoi du bruit? A cause de votre âge? reprit notre hôtesse. Eh! pardi, voilà bien de quoi! La semaine passée, n'y eut-il pas une femme de soixante et dix ans pour le moins, qu'on fiança dans notre paroisse avec un cadet de vingt ans? L'âge n'y fait rien que pour ceux et celles qui l'ont ; c'est leur affaire." |
NOTES: | Ironie du narrateur donc. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102602 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari d'Halila lui accorde son pardon. |
COTEXTE ET CITATION: | "Quelque resentiment qu'il eût contre elle, les soumissions de sa femme, sa beauté le touchèrent ; il reprit tout l'amour qu'il avait eu pour elle, et oublia notre aventure." |
NOTES: | [(Page& Partie) 231, IV] Le pardon d'abord guidé par l'intérêt, puis par l'amour. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | SB202695 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Mais, Madame, reprit Timante, toutes ces qualitez dont vous parlez, sont des qualitez étrangeres, que le seul usage autorise, et qui ne font point l'essentiel d'un honnête homme. Mais dans le fond, la vertu est de tout païs, et <citation>s'il manque aux gens de province ce certain air du monde, que la Cour seule peut donner; c'est un charme qui ne consiste que dans l'imagination, et qui n'a rien de commun avec les qualitez qui servent de fondement à l'estime solidecitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Timante qui avait accompagné Licoris chez Cyparisse répond aux critiques que celle-ci fait des provinciaux. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,291/110 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305877 accreditee |
CONTEXTE: | À cause de la ressemblance qu’il a avec Procle, Arteme se fait passer pour lui auprès des siens et fait approuver son mariage clandestin avec Irece. |
COTEXTE ET CITATION: | Pourveu que la fille soit vertueuse & de bon sang, je me fay fort, reprit Maurice, de faire approuver vostre mariage à mon oncle vostre pere & de faire vostre paix avecque, parce que la joye de vous revoir sera plus grande en son ame que la fascherie de vous voir marié sans son consentement. |
NOTES: | Page 82. On peut considérer cette occurrence comme une variante, une inversion du topos. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |