OCCURRENCE: | 102352 accreditee |
CONTEXTE: | La présidente de Tourvel parle de sa mort assurée (à Madame de Rosemonde), provoquée par la honte de l'amour qu'elle a accordé au Vicomte de Valmont, amour libertin qu'elle croyait pur et sincère. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le voile est déchiré, Madame, sur lequel était peinte l'illusion de mon bonheur. La funeste vérité m'éclaire, et ne me laisse voir qu'une mort assurée et prochaine, dont la route m'est tracée entre la honte et le remords. Je la suivrais...je chérirai mes tourments s'ils abrègent mon existence". |
NOTES: | [(Page & Lettre) ?, CXVIII] p.454 Livre de poche, éd. B. Didier, 1989,no.354. |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Gallimard (Pléiade), 1979.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103246 accreditee |
CONTEXTE: | Dès le premier regard un jeune marquis tombe amoureux du personnage féminin principal. Son sentiment est partagé. |
COTEXTE ET CITATION: | Il vit la belle, la belle le vit, et s'il fut charmé d'elle presque aussitôt qu'il lui eut parlé, elle sentit après quelques conversations que, si le choix de son père tombait sur lui, elle n'aurait pas besoin de faire violence à son coeur pour l'y soumettre. |
NOTES: | [(Page) 464] Pas dans Achille, mais dans la vertu malheureuse. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | TT103644 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Concernant ce roi qui marqua si bien son éqpoque qu'on parle de lui dans tous les pays. Ainsi je partage cette opinion des Bretons que son nom survivra jusqu'à la fin des temps. C'est grâce à lui, de même, que s'est maintenue le souvenir des nobles chevaliers élus qui se consacrèrent à l'amour. " |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agit de l'exaltation de la figure imaginaire du roi Arthur pris comme personnage reférentiel. La renommée toujours vivace d'Arthur montre bien que son monde et ses compagnons ont existé. |
NOTES: | [(Vers & Page) 35-41, 51] Lettres gothiques Livre de Poche, no 4539 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
OCCURRENCE: | 100700 accreditee |
CONTEXTE: | C'est le marquis de Calis qui parle. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>Je la (princesse Moraysele) suivis un jour a une chasse, ou je fus assez heureux pour la garantir d'un Sanglier, qui ayant force les toiles, venoit plein de rage droit au lieu ou la Princesse s'etoit rangeeCITATION>". |
NOTES: | [(Page& Tome) 463] Compagnie des Libraires p. 463 Slatkine p.523, vol. 1. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104926 accreditee |
CONTEXTE: | Madame se baigna au commencement de cet Eté ...et choisit pour le lieu de son bain cette magnifique grotte que le Roi vôtre Pere a fait faire à l'appartement de la Duchesse D'Etampes. Je sçai le secret de cette fausse niche d'où par le moïen d'un miroir de réflexion qui est enchassé dans la Roquaille, on peur voir les Dames dans le bain. Le Roi vôtre pere m'avoit confié cet essai de sa curieuse galanterie. Je fis gagner l'Officier qui a le soin de cette grotte. Il me plaça dans la niche un moment avant que Madame se mit dans l'eau. Pardonnez moi cette témérité, mon cher Prince, la pureté de mes intentions l'excuse, et elle fut assez rigoureusement punie pour mériter plus de compassion, que de colere. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est le roi d'Ecosse qui parle et déscrit ce que le roi a vu et entendu. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 249, t. III. Cie des Libraires p. 398 [ancien VIOLENCE_MORALE, D. Kuizenga] |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103160 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende se trouve dans une crise de pleurs après avoir appris la mort du prince de Navarre, son amant et père de l'enfant qu'elle porte. |
COTEXTE ET CITATION: | Un reste de honte l'obligea à dire qu'elle sentait des douleurs excessives, <CITATION>pour donner prétexte à ses cris et à ses larmes.CITATION>" Celle [l'affliction] de <CITATION>Mme de Tende ne put résister à ce discours; ses larmes redoublèrent d'une telle sorte que le comte de Tende en fut surpris et presque éclairéCITATION>; il sortit de la chambre plein de trouble et d'agitation; il lui sembla que sa femme n'était pas dans l'état que causent les douleurs du corps; ce redoublement de larmes, lorsqu'il lui avait parlé de la mort du prince de Navarre, l'avait frappé et, d'un coup, l'aventure de l'avoir trouvé à genoux devant son lit se présenta à son esprit. |
NOTES: | La comtesse de Tende, pages 428-429 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 104156 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune Gète explique qu'il a voulu tuer Lentulus parce que celui-ci a pris son frère prisonnier, et va l'envoyer à Rome pour être gladiateur. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah, poursuivit le jeune homme, dont la rage s'augmentoit par cette réflexion, est-il possible qu'après cet acte d'inhumanité je te voïe, je te parle, et que je ne venge pas sur ta personne odieuse l'injure que tu fais au sang d'Herennius ? En prononçant ces mots le téméraire Gete voulut se jetter sur moi. |
NOTES: | [(Page & Tome) 415, 2] Cie des Libraires p. 49 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104888 accreditee |
CONTEXTE: | Les Syracusains ont réussi à construite une sorte de pont pour entrer dans la basse ville où se trouve Timoléon et ses troupes. C'est Timoléon qui parle. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme tous ceux qui combattoient pour moi, étoient animez par la crainte des tourmens auxquels ils auroient été exposez s'ils fussent tombez vivans entre les mains des Senateurs trahis, et que le desir de conserver Ardelie, et de lui mettre une couronne sur la tête, augmentoit mon courage et mes forces ordinaires de la moitié ; je fis prendre les armes en diligence, et sortant de nos retranchemens à la tête des plus détermininez de mes soldats, je m'opposai à la descente des ennemis avec toute la vigueur dont je me trouvai capable. |
NOTES: | [(Page & Tome) 354, I] Cie des Libraires p. 364-5 La description continue encore quelques phrases avant d'aboutir au récit du combat singulier] Edition : OC,1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100596 chantier |
CONTEXTE: | Le narrateur est plein de sollicitude envers des personnages solitaires, isolés, faibles physiquement ou moralement. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne rencontrai, en revenant, qu'un ouvrier allemand, ivre et battu, pour avoir mal parlé des Français, devant des Provençaux : je le ramenai dans la rue de la Tissanderie, où il logeait ; je fus obligé de le déshabiller et de le coucher. |
NOTES: | Page ? Préciser les nombreuses occurrences dans lesquelles le narrateur aide les personnages en détresse. |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 105194 accreditee |
CONTEXTE: | Iphise s'adresse à son mari Artémis, en présence de Simas. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'engage à une grande entreprise quand je me promets de vous guerir de vos soupçons. Ils sont si violens, et si j'ai peu de pouvoir sur vôtre esprit depuis que vous les avez conçus, qu'il semble que ce soit tenir [sic]une chose impossible, que de vouloir me justifier auprés de vous : Mais, Seigneur, pour donner quelque force à ce que je vais vous dire, apprenez s'il vous plaît que les paroles que vous allez entendre, sont les dernieres que je prononcerai jamais, et qu'au moment que je vous parle, je suis empoisonnée d'un poison dont rien ne peut empêcher l'éfet... Oüi, Simas, oüi, Artemis, reprit Iphise, en nous regardant tour à tour, je me suis immolée à l'innocence de mon époux, et à la sureté de mon bien-faiteur ; et voïant Artemis sur le point de faire assassiner Simas, j'ai voulu empêcher ce malheur en ôtant du monde la triste cause de vôtre desunion, et le pretexte abominable du plus noir de tous les crimes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 326-7, I] Cie des Libraires p. 253-4 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104882 accreditee |
CONTEXTE: | C'est Anaxandre qui parle. |
COTEXTE ET CITATION: | Je connus Clidamis à cette Campagne, et je devins le plus cher de ses Amis : je servois dans cette mesme Armée, non pour estre Sujet du Roy de ce Pays là, mais par amour seul pour la Guerre, et par le desir de me signaler seulement. Cette liberté de quiter le service quand il me plairoit, fut cause que je revins à la Cour si-tost que le fort de la Campagne fut passé ; au lieu que le pauvre Clidamis fut obligé de demeurer en garnison sur la Frontiere, où on craignoit sans cesse des troubles nouveaux, et où le Roy voulut absolument que tous les Officiers considerables demeurassent. |
NOTES: | [(Page) 36-7] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Anaxandre, nouvelle. Jean Ribou: Paris, 1667.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104420 accreditee |
CONTEXTE: | L'héroïne elle-même parle de son 'esclavage' (pp. 39, 40, 43). La contrainte sous laquelle elle se trouve est une violence à sa liberté. |
COTEXTE ET CITATION: | Il suffit maintenant de vous dire que Caliste était au pouvoir de Périandre; qu'il en étati comme le tyran, parce qu'elle ne voulait l'épouser que du consentement de son père dont on ignorait le sort. |
NOTES: | [(Page& Partie) 36. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103156 chantier |
CONTEXTE: | Le comte Warwick, égaré de douleur, passe les nuits près de la rivière, parle aux arbres et aux rochers. Il guérit. |
NOTES: | [(Page) T. I, pp. 290-3] |
SOURCE: | Aulnoy (Mme d'), Comte de Warwick (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104742 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | J'ai écrit comme j'aurais parlé à des amis, dans un style purement naturel et familier. |
NOTES: | [(Page & Partie) 60, Préface] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 105190 accreditee |
CONTEXTE: | Conversation entendue par Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne vous hâtez point de vous immoler à la rage du destin, Madame, disoit une femme à une autre, et esperez avec moi que les Dieux ne vous abandonneront point à la cruauté de la destinée.... Que veux-tu que j'attende ? reprit celle à qui on parloit, n'ai-je pas veu le Roi d'Argos dans cet Isle ? ne m'a-t-il pas poursuivie ; et sans la rencontre d'Hermocrate, ne serois-je pas en sa puissance au moment que je te parle? S'il est vainqueur d'Hermocrate, tu ne dois pas douter, qu'il ne me cherche jusques à ce qu'il m'ait trouvée, puis qu'il sçait que je suis ici. S'il est vaincu par mon premier ravisseur, je puis toûjours éviter de devenir la proïe d'un homme que j'abhorre, et dont je dois craindre toute sorte de violence : et s'ils se tuent tous deux, qui est la plus grand faveur que je puisse esperer du Ciel, il faut toûjours me resoudre à mourir de faim dans cette Isle, puis qu'elle est inhabitée, et que le peu de vivres que nous avons est fini. |
NOTES: | [(Page & Tome) 361, I] Cie des Libraires p. 392 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104894 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre parle. |
COTEXTE ET CITATION: | [La bataille] se donna la plus sanglante que peut-être ait jamais été donnée. De quarante mille hommes dont nôtre armée étoit composée, il en demeura quinze mille sur la place, et plus de douze mille furent mis hors de combat. Il est vrai que le champ de bataille nous demeura, et que le carnage des ennemis fut si grand, qu'on peut dire qu'ils furent tous taillez en pieces. Il fut horrible en effet, interrompit Simas. Je sçai toutes ces choses comme si j'en avois été le témoin, et j'ai appris que de quinze mille Arcadiens qui étoient en cette occasion, il n'en resta pas trois mille en état de combattre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 278, I] Cie des Libraires p. 60 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100562 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur raccompagne jusqu'à sa demeure une jeune fille égarée dans Paris, la nuit, en raison de l'inconscience de son employeur. Le danger n'est pas immédiat mais il est latent, vu la situation de la jeune fille. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je ne vous enseignerai pas votre route(lui dis-je), mais je vais vous ramener à votre porte, que je connais très bien.- La jeune fille n'était pas sans défiance. Elle ne m'avait jamais parlé, elle ne me connaissait que de vue. Je la rassurait de mon mieux, en l'entretenant de choses honnetes." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 134-35 (89e) ] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 102604 accreditee |
CONTEXTE: | Guirlane qui aimait Merville qui aime Misrie délivre cette dernière de l'esclavage dans lequel elle la retenait. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah ! Guirlane, dit alors Misrie qui n'avait point encore parlé, quoi ! vous brisez des fers dans lesquels vous m'avez dit aujourd'hui que je devais expirer ! |
NOTES: | [(Page& Partie) 238, IV] Misrie était prisonnière de Guirlane, alors que le lecteur la pensait prisonnière d'un tyran Turc. On apprend que cette torture était feinte. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102958 accreditee |
CONTEXTE: | Le personnage principal féminin rencontre un jeune marquis qui habite par hasard depuis un certain temps dans le voisinage. |
COTEXTE ET CITATION: | Son père était un vieux gentilhomme.[...] Cependant, comme il y a de la fatalité en toute chose et plus en amour qu'en aucune, un jeune marquis qui avait assez de naissance pour en prendre le titre et trop peu de bien pour en soutenir avantageusement la qualité, vint passer l'automne dans une terre qu'il avait, voisine de celle du vieux gentilhomme. [...] Il vit la belle, la belle le vit, et s'il fut charmé d'elle presque aussitôt qu'il lui eut parlé, elle sentit après quelques conversations que, si le choix de son père tombait sur lui, elle n'aurait pas besoin de faire violence à son coeur pour l'y soumettre. |
NOTES: | [(Page) P. 464, dans vertu malheureuse. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 100620 accreditee |
CONTEXTE: | Damoysel (Amadis) qui parle à Oriane. cf aussi 1, ch XV, pp. 177-8 et II, ch XXXVI, p. 396. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>car sans la faveur de vostre bonne grace mon cueur vaincu ne pourroit avoir ne force ne vertu en peril où il se trouvast CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 51] Voir aussi: Du Plaisir Estramène p.90 Godwin D. - Chapco E. Cette fois c'est un chagrin d'amour qui fait qu'un personnage se signale dans la guerre. Olsingham "conduit ou aveuglé par son accablement, ne connoissoit plus les dangers; et l'Histoire marque qu'il fit dans cette occasion des choses que la seule indifférence pour la vie peut rendre excusables". |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104112 accreditee |
CONTEXTE: | Pisistrate parle d'Amphicles, père d'Orgine. |
COTEXTE ET CITATION: | Cet homme a toûjours été affectionné au parti des Megariens, étoit sorti de Salamine pendant qu'Elle étoit assiegée, dans le dessein de se retirer à Megare ; mais il fut rencontré d'un Officier d'Athènes, qui le voyant suivi de sa fille et d'une jeune Esclave trés belle, crût faire un butin considerable en les arrêtant. Il tint sa prise secrette, craignant que quelqu'un ne voulût y avoir part; et retournant à Athenes aprés la licence des troupes, on m'a vendu ce prisonnier, et ces deux belles prisonnieres. |
NOTES: | [(Page) 12] Slatkine p. 9, tome 2 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100056 accreditee |
CONTEXTE: | Claudia propose une aide à Sophie pour qu'elle s'évade du Maroc où elle est esclave. En réalité, c'est un piège. |
COTEXTE ET CITATION: | 1. C'est Claudia qui parle à Sophie: "'... J'ai gagné cinquante esclaves chrétiens, la plupart Espagnols, et tous gens capables d'une grande entreprise. Avec l'argent que je leur ai secrètement donné, ils se sont assurés d'une barque capable de nous porter en Espagne, si Dieu favorise un si bon dessein. Il ne tiendra qu'à vous de suivre ma fortune, ...(...)» Je (Sophie) me jetai aux pieds de Claudia et, jugeant d'elle par moi-même, je ne doutai point de la sincérité de ses paroles." |
NOTES: | [(Partie & Page) P.2, Ch. 15, 285] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100678 accreditee |
CONTEXTE: | On parle avec les yeux. |
COTEXTE ET CITATION: | Les yeulx usans de leur office supplirent le deffault de la langue. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) P. 341. Voir topoi contenant toposème "yeux" et topos "amour_rend_muet". |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100692 accreditee |
CONTEXTE: | Dans l'Histoire de Dom Pedre de la Mera et de la Dona Isabelle de Panaroche. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est Dom Pedre qui parle: "Nous poursuivimes un Sanglier jusques a un bois qui tenoit a cette maison, Isabelle s'y promenoit, sans autre suite qu'une fille, et se trouva malheureusement sur le chemin de Sanglier. Elle eut si peu de loisir pour se retirer, que je la vis dans un peril extreme. Je descendis promptement de cheval, je courus a sa defense, je tuay le Sanglier; mais il me fit une assez grande blessure au bras gauche. |
NOTES: | [(Page & Tome) 255, 2] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102774 accreditee |
CONTEXTE: | Teséus tranche de son couteau la langue de Philoména pour qu'elle ne puisse divulguer le viol dont elle a été victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Un quanivet trenchant a pris Et pour ce que cele ne puisse Conter a home qu'ele truisse Ceste honte ne cest reprouche, Dist que la langue de la bouche Li trenchera tout a un fes, Si n'en sera parlé ja mes. Cui avient une, n'avient soule : La langue li traist de la goule, S'en trenche prez de le meitié. Il a pris un petit couteau bien affilé en déclarant que, afin que la jeune fille ne puisse aller conter à qui que ce soit cette honte et ce déshonneur, il va d'un coup lui trancher la langue dans la bouche. Ainsi son crime restera tu. Un malheur n'arrive jamais seul : il lui sort la langue de la bouche et lui en coupe presque la moitié. |
NOTES: | [(Page & Vers) P. 214-215, vv. 846-55. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104442 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune Gète explique qu'il a voulu tuer Lentulus parce que celui-ci a pris son frère prisonnier, et va l'envoyer à Rome pour être gladiateur. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah, poursuivit le jeune homme, dont la rage s'augmentoit par cette réflexion, est-il possible qu'après cet acte d'inhumanité je te voïe, je te parle, et que je ne venge pas sur ta personne odieuse l'injure que tu fais au sang d'Herennius ? En prononçant ces mots le téméraire Gete voulut se jetter sur moi. |
NOTES: | [(Page & Tome) 415, 2] Cie des Libraires p. 49 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104158 accreditee |
CONTEXTE: | Lentulus parle de la réaction des Gètes à sa vengeance. |
COTEXTE ET CITATION: | Les sentinelles qui étoient posées au tour de ma Tente surprirent un jeune homme qui s'éforçoit d'y faire une ouverture et qu'on trouva chargé d'un poignard. |
NOTES: | [(Page & Tome) 415, 2] Cie des Libraires p. 47 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104552 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Simas parle] 'Je sçûs cet ordre si-tôt qu'il fut executé, et courant chez Artemis en diligence, j'y arrivai comme on étoit sur le point de mener Iphise dans une prison séparée de celle de son mari, afin de tâcher à tirer de sa bouche, ce qu'on craignoit de ne pouvoir arracher de celle d'Artemis.[description de la beauté d'Iphise en déshabillé]...A peine étois-je entré dans sa chambre, que ceux qu'on envoïoit pour l'en arracher, y arriverent: je m'opposai à leur passage vigoureusement; et mon nom qui étoit en quelque estime parmi les Megariens, aïant attiré une foule de peuple à mon secours ; je tirai Iphise de sa maison, et la mettant dans un chariot, je la conduisis dans une place que je commandois, où je protestai de la défendre contre la persecution des Tyrans jusques à mon dernier soûpir.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 321-23, 1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104444 accreditee |
CONTEXTE: | Lentulus parle de la réaction des Gètes à sa vengeance. |
COTEXTE ET CITATION: | Les sentinelles qui étoient posées au tour de ma Tente surprirent un jeune homme qui s'éforçoit d'y faire une ouverture et qu'on trouva chargé d'un poignard. |
NOTES: | [(Page & Tome) 415, 2] Cie des Libraires p. 47 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB202694 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Je ne hai point leurs personnes, repartis-je, mais <citation>pour leur manieres, je croi qu'il n'y a point d'homme de bon sens qui puisse me condamner à les admirercitation>. Quoi? poursuivois-je avec impetuosité, pourrois-je trouver des charmes dans cette circonspection perpetuelle, qui leur fait étudier jusques à leurs éternuëmens, et qui les tenant en garde sur toutes leurs actions, fait que par la peur de faire une sottise, ils demeurent dans une contrainte qui est en soi la plus grande sottise qu'ils puissent faire? |
COTEXTE ET CITATION: | Lors de la première visite de Licoris à Cyparisse, Timante, le gentilhomme qui l'accompagne entreprend la défense des provinciaux. C'est Cyparisse qui parle. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,290-91/109-110 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200167 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Garcie cherche sa femme à Paris, mais sans succès. Il choisit alors une jeune fille pour accomplir son voeu de retirer une femme de la débauche et de la placer sur le trône de Castille, si Dieu lui donne les moyens de se venger de sa femme infidèle. La jeune fille voit le parti qu'elle peut tirer de cette aventure, et contrefait le désir de salut. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>Elle se jette à genoux, remercie le Seigneur de cette bonne rencontre, et jurant à Dom Garcie, avec une ingenuité qu'elle avoit souvent étudiée, qu'elle n'avoit jamais eu de complaisance, que par un excés de necessité ; elle promit au Comte de se convertir si sincerement, qu'il seroit parlé de sa pitié dans les siècles à venir.citation> |
NOTES: | Vol. 3, p. 21. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.OEuvres complètes. 12 tomes. Paris: Compagnie des |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202673 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Le Mariage du Roi n'étoit pas une conclusion de Roman, où tous les personnages heroïques se dussent retrouver |
COTEXTE ET CITATION: | Sylvie parle des événements, des déplacements qui empêchent Mme de Séville de la retrouver |
NOTES: | 56 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200183 accreditee |
CONTEXTE: | Décidé à se faire reconnaître comme le meilleur chevalier par la Fière, Ipomédon adopte une attitude paradoxale : il dissimule sa vraie nature et passe pour un lâche car il fait semblant de ne s’intéresser qu’à la chasse et pas aux armes. |
COTEXTE ET CITATION: | A Thoas dit : “Kar en portez, De meie part le saluez, Dites ke nus purchacerum A sun os asez veneisun !” Li chamberlencs ot sa resun, Mut escape bricun Tel tent autre pur fol musart, Ke plus de lui as a sa part De la reine ad cungé pris, Vers le rei s’est el chemin mis ; Mut porte veneisun od sei E si l’ad presenté al rei De part celui si ad cunte Trestut, cum il aveit parlé, Cum ses chens unt curu le jur E ke Bauçan fut le meillur. Li reis s’en rist mut et gaba. |
NOTES: | P. 75-76, vv. 4449-4465 |
SOURCE: | Hue de Rotelande, Ipomedon. Slatkine: Genève, 1975.Réimpression de l'édition de E. Kölbing, Breslau, 1889 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 202674 accreditee |
CONTEXTE: | C'est Sylvie qui parle de ses fréquentations à Bruxelles et de la passion qu'elle inspira au gouverneur. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>Je ne puis passer sous silencecitation>, une chose assez particuliere, que l'excés de sa passion lui fit faire. |
NOTES: | P. 64 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200192 accreditee |
CONTEXTE: | En chemin vers Oxford où il va chercher Blonde, Jehan chemine avec le comte de Gloucester, le prétendant de la jeune fille. Il tient des propos absurdes que l’on tourne en dérision. |
COTEXTE ET CITATION: | Jehans entendi bien leur dis, Mais n’en fist onques sanlant. Tuit li Englés le vont moquant ; Dient : “Mout a en lui bon sot.” Jehans se taist, ne respont mot. Jehan entendit bien leurs propos, mais ne fit semblant de rien. Tous les Anglais se moquent de lui en le traitant de nigaud. Jehan se tait, ne répond mot. (65) |
NOTES: | P. 96, vv. 2706-2710 Voir p. 98-99. L’épisode évoque les Folies Tristan où Tristan se fait passer pour fou à la cour devant Marc et Iseut. Il parle un langage crypté dont le public comprend le double sens, ainsi à la p. 99, Jehan parle d’un épervier auquel il a tendu un piège et qu’il va chercher. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202696 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Je l'avouë...et aussi quand j'aurai à donner un Chef à quelque Republique, je pourrai peut-être le prendre dans une Province. <citation>Mais quand je n'en aurai besoin, que pour le divertissement de la conversation, et pour la liaison d'une societé agreable, vous tourverez bon, s'il vous plaît, que les Provinciaux soient les derniers de tous les gens du monde, sur qui je jette les yeuxcitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Lors de la première visite de Licoris à Cyparisse, il y a une conversation sur les qualités et les défauts des provinciaux. C'est Cyparisse qui parle. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,290/110-111 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200190 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? –Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 ; trad. p. 64. Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200191 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde et se fait passer pour un marchand. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? -Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. (64) |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305437 accreditee |
CONTEXTE: | Au départ d’Ydoine pour sa campagne de tournois, Ydoine lui offre les enseignes qu’il portera en son honneur. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais a s’amie ot ains parlé, Et ele a lui a volenté. Par drüerie li envoie Une enseigne de fine soie Bien ouvree d’oevre soutil Et une mance de cainsil Et une çainture a armer. Mais auparavant il a parlé à son amie et elle a conversé avec lui en toute liberté. En gage d’amour, elle lui a fait parvenir une banderolle de soie pure ouvragée avec art, une manche de tunique d’une fine étoffe de lin et de soie et un baudrier. |
NOTES: | P. 79-80, v.1353-1359 ; trad. p. 34. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305440 accreditee |
CONTEXTE: | Amadas vient d’apprendre qu’Ydoine doit être mariée malgré elle avec le comte de Nevers. Sous le choc, il est pris d’un accès de folie. |
COTEXTE ET CITATION: | Amadas l’ot, si a troublé Le cuer et escaufé d’ardeur, D’une fine fole caleur, Dont vint la droite derverie, Et la fine foursenerie Li saut et li cerviaus li tourble. En poi d’eure a corage double, En toute raison li escape Qu’il n’a si fol jusqu’a Halape. Tout maintenant esrage et derve, En haut s’escrie et rit et resve ; Sens ne raison en lui n’a mie. Amadas l’entend ; le sang afflue à son coeur qui se met à battre furieusement sous l’effet d’une fièvre violente qui l’entraîne dans une démence totale ; une folie brutale l’envahit et son cerveau se trouble. En peu de temps son délire intérieur s’enfle et toute sa raison lui échappe de sorte qu’il n’y a pas aussi fou que lui jusqu’à Alep. Sur l’heure, il est pris d’une folie furieuse ; il parle tout haut, éclate de rire et divague. Il n’a plus en lui la moindre lueur de conscience et de raison. |
NOTES: | P. 93, v. 1792-1803 ; trad. p. 39. . Voir pages 118-119 (47-48), 125 (51), 136 (55). |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305448 accreditee |
CONTEXTE: | Un chevalier apparaît à Amadas écroulé de douleur au pied du tombeau d’Ydoine. Il lui révèle qu’il ne s’agit que d’une fausse mort induite par l’anneau magique qui a été mis à son doigt à la place de l’anneau donné par Amadas. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant m’en parti, si li sachai L’anel dou doi dont ains vous dis. Un autre anel faé li mis Ou petit doit qui d’or fin fu Et si par a si grant vertu Que nus hom ne le puet veoir ; Et si vous di encor pour voir, Qu’il a si grant vertu en soi Que ja nus ne l’avra ou doi Que il ne muire sans resort Maintenant d’une fainte mort, Mais de droite mort n’est ce mie. Lorsque je me séparai d’elle, je lui arrachai du doigt l’anneau dont je vous ai parlé tantôt. Et je lui passai au petit doigt un autre anneau magique en or pur qui est doué d’un pouvoir si extraordinaire que personne ne peut le voir ; et je peux encore vous dire qu’en vérité il a en lui une telle vertu que jamais personne ne l’aura à son doigt sans mourir irrémédiablement sur l’heure d’une fausse mort mais non d’une mort véritable. |
NOTES: | P. 237, v. 6404-6415 ; trad. p. 94. Voir page 241 et 96 où Amadas retire l’anneau enchanté du doigt d’Ydoine et la ramène à la vie. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305478 accreditee |
CONTEXTE: | Devant le tombeau où est prétendument enterrée Blanchefleur, Floire s’évanouit de douleur à plusieurs reprises. |
COTEXTE ET CITATION: | Il s’est pasmés en molt poi d’eure .iii. fois ; quant revint, forment pleure. “La mors, fait il, por coi m’oublie, quant perdu ai ensi m’amie ? Dame, fait il, car me menés a se tombe, se le savés.” Li rois a la tombe l’en maine. Flores i va a molt grant paine et vit l’escrit de Blanceflor a cui Flores ot grant amor. .iii. fois le list, lors s’a pasmé ains c’un seul mot eüst parlé. |
NOTES: | P. 37, v. 701-712. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305614 accreditee |
CONTEXTE: | Abandonné par le roi et sans appui, Lanval, désoeuvré, part à l’aventure en-dehors de la ville. C’est là qu’il va rencontrer la jeune fille de l’autre monde, qui va devenir son amie et lui donner la richesse. |
COTEXTE ET CITATION: | i aveit li reis sujurné. Asez i duna riches duns E as cuntes e as baruns, A cels de la table roünde […] femmes et terres departi, fors a un sul ki l’ot servi, Ceo fu Lanval; nel’en sovint, Ne nuls des soens bien ne li tint. Li chevaliers dunt jeo vus di, Ki tant aveit le rei servi, Un jur munta sur sun destrier, si s’est alez esbaneier Fors de la vile en est eissuz ; Le roi séjournait donc dans la ville, il a distribué de riches présents à ses comtes, à ses barons, aux chevaliers de la Table Ronde […]. Il a donné à tous femmes et terres, sauf à un seul de ceux qui l’avaient servi, Lanval : il l’a oublié et personne, dans l’entourage du roi, n’a cherché à la défendre, Le chevalier dont je vous parle, qui a si bien servi le roi, monte un jour à cheval pour se promener. Il quitte la ville. |
NOTES: | P. 134, 12-20; p. 136, vers 39-43. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305617 accreditee |
CONTEXTE: | La reine offre son amour à Lanval. Quoique celui-ci refuse d’abord, en prétextant de la fidélité à son seigneur, il est certain qu'il veut surtout rester fidèle à son amie, la fée, qui lui a demandé de ne pas dévoiler son existence. C’est seulement quand la reine accuse Lanval d’homosexualité que, piqué, il parle de son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant la reïne sul le veit, al chevalier en va tut dreit. Lez lui s’asist, si l’apela, Tut sun curage li mustra. «Lanval, mult vus ai honuré «e mult cheri e mult amé. «Tute m’amur poëz aveir : «Kar me dites vostre voleir! «Ma druërie vus otrei ; «Mult devez estre liez de mei»! «Dame», fet il,«laissiez m’ester! «Jeo n’ai cure de vus amer. «Lungement ai servi le rei «Ne li vueil pas mentir ma fei» […] «Mes jo aim e si sui amis «Cele ki deit aveir le pris «Sur tutes cels que jeo sai». Quand la reine le voit seul, elle va droit vers lui, s’assied à ses côtés, lui parle pour lui révéler le secret de son coeur: «Lanval, depuis longtemps je vous honore, je vous chéris et je vous aime; vous pouvez avoir tout mon amour : dites-moi donc votre sentiment! Je me donne à vous: vous devez être content de moi»! - «Dame», répond Lanval, «laissez-moi en paix! Je ne songe guère à vous aimer. Je sers le roi depuis longtemps et je ne veux pas lui être déloyal» […]. «Mais j’aime et je suis aimé d’une femme qui doit l’emporter sur toutes celles que je connais.» |
NOTES: | P. 146-148, vers 261-274 ; 295-297. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305641 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'il ait promis le secret de ses relations avec son amie, Graelent se vante d'avoir une amie plus belle que la reine. En conséquence, il perd toute relation avec cette dernière. |
COTEXTE ET CITATION: | Graalant est pris et tenuz, Mieus li venist estre teüz; Au roi a demandé respit, Bien s’aperçoit qu’il a maudit. S’amie cuide avoir perdue, Il est bien droiz qu’a mal li tort. On se saisit de Graelent, il aurait mieux valu qu’il se tût! Il demanda au roi un délai, voyant bien qu’il avait parlé avec imprudence. Pour cela, il pensa avoir perdu son amie, il transpirait de colère et de dépit. Certes, c’était bien justice que cela tournât mal pour lui. |
NOTES: | V.503-509. |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Graelent. Genève: Slatkine Reprints, 1976 (1928).Margaret Grimes, éditrice. Trad.: Danielle Régnier-Bohler, Le Coeur mangé, Paris, Stock-Moyen Age, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305678 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la seconde histoire, Angélique répond à la déclaration d’amour de Contamine et à ses propos, lui signifiant les raisons de l’impossibilité qu’il la demande en mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | « Vous êtes d’un ordre trop élevé […] je ne parle point de vous épouser, je n’y prétends pas […] Je ne suis point de fortune à vous épouser ; mais je suis de naissance ». |
NOTES: | Pages 144, 149, 162. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |