OCCURRENCE: | 103892 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de naissance est ici révélée par la noblesse de caractère. |
COTEXTE ET CITATION: | Le nom de la fille étant ignoré, on lui en donne un autre, qui fut celui de Moïsette, à cause qu'elle avait couru même fortune que le petit Moïse, exposé sur les eaux [...] Ce n'est pas que cette petite gravité qui se montrait en son port procédât de vanité [...] mais c'était une certaine modestie qui provenait de ce sang noble qui ne peut mentir, et qui comme l'huile surnage les liqueurs vulgaires. [...] A mesure qu'elle croissait en age, la beauté de son corps s'augmentait, et celle de son esprit se découvrait de jour en jour. Sa prudence et sa discrétion étaient admirées, son honnêteté exemplaire, bref c'était un terrain où les vertus se multipliaient abondamment. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 160, 7, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | SB200196 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Vous avez souhaité de moi une relation sincère et véritable de mon voyage aux Indes, [...] Mon plus grand talent est celui de ne savoir dire que ce que je sais et de ne rien écrire dont je ne sois sûr moi-même. Ainsi, Monsieur, <citation>vous pourrez avec assurance croire tout ce que vous lirez dans la suite, et être bien certain que le proverbe est faux à mon égard qui dit qu'il fait bon mentir à qui vient de loin.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Dans l'épître liminaire, Challe promet de faire une authentique relation de son voyage. |
NOTES: | PP. 35-36. Voir aussi NARRATEUR JUSTIFIER STYLE. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Challe, Robert, Journal du Voyage des Indes Orientales. A Monsieur Pierre Raymond. Relation de ce qui est arrivé dans le royaume de Siam en 1688. Droz, Textes Littéraires Français.: Genève, 1998.éds. Jacques Popin et Frédéric Deloffre. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305617 accreditee |
CONTEXTE: | La reine offre son amour à Lanval. Quoique celui-ci refuse d’abord, en prétextant de la fidélité à son seigneur, il est certain qu'il veut surtout rester fidèle à son amie, la fée, qui lui a demandé de ne pas dévoiler son existence. C’est seulement quand la reine accuse Lanval d’homosexualité que, piqué, il parle de son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant la reïne sul le veit, al chevalier en va tut dreit. Lez lui s’asist, si l’apela, Tut sun curage li mustra. «Lanval, mult vus ai honuré «e mult cheri e mult amé. «Tute m’amur poëz aveir : «Kar me dites vostre voleir! «Ma druërie vus otrei ; «Mult devez estre liez de mei»! «Dame», fet il,«laissiez m’ester! «Jeo n’ai cure de vus amer. «Lungement ai servi le rei «Ne li vueil pas mentir ma fei» […] «Mes jo aim e si sui amis «Cele ki deit aveir le pris «Sur tutes cels que jeo sai». Quand la reine le voit seul, elle va droit vers lui, s’assied à ses côtés, lui parle pour lui révéler le secret de son coeur: «Lanval, depuis longtemps je vous honore, je vous chéris et je vous aime; vous pouvez avoir tout mon amour : dites-moi donc votre sentiment! Je me donne à vous: vous devez être content de moi»! - «Dame», répond Lanval, «laissez-moi en paix! Je ne songe guère à vous aimer. Je sers le roi depuis longtemps et je ne veux pas lui être déloyal» […]. «Mais j’aime et je suis aimé d’une femme qui doit l’emporter sur toutes celles que je connais.» |
NOTES: | P. 146-148, vers 261-274 ; 295-297. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305810 accreditee |
CONTEXTE: | La femme de Dom Antonio reconnaît sa fille que avait été échangée contre une autre alors qu'elles étaient bébés. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais le sang ne pouvant mentir, la femme de Dom Antonio reconnut sa vraye flle, & se jetta à son col, descouvrant dans son sein une marque pareille à celle qu'elle avoit. |
NOTES: | Page 143. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |