OCCURRENCE: | 104808 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant le monstre continuoit ses progrés, et non content d'avoir desolé tous les environs de Carthage, il se jetta dans la Ville, et il devore tout ce qui se rencontre à son passage. |
NOTES: | [(Page & Tome) 338, 1] Cie des Libraires p. 300 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101936 chantier |
CONTEXTE: | Devant son grand miroir, content et satisfaite de la lune tantôt la robe elle mettait, tantôt celle ou le feu du soleil éclatait, tantôt la belle robe bleue que tout l'azur des lieux ne saurait égaler. |
NOTES: | Page 229. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103588 accreditee |
CONTEXTE: | Un génie amoureux d'une belle femme, offensé de sa résistance, se venge.[Un génie] outré de la résistance qu'elle apportait à ses désirs, [...] l'a changée en monstre, et non content de cette punition, il a étendu sa vengeance sur toutes les jolies femmes d'ici, et veut qu'elles restent laides jusqu'à ce qu'elles fassent un voyage dans son île. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) Pp. 211-212. Ce n'est qu'un stratagème utilisé par la fée Moustache pour convaincre le mari jaloux et possessif de laisser sa femme aller chez le génie libertin, afin qu'elle soit guérie en couchant avec lui. Ainsi l'a-t-elle momentanément défigurée et vieillie. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 100616 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux demande de l'aide au Gouverneur pour la cérémonie de son mariage. Celui-ci acceptera tout d'abord, puis il reviendra sur sa promesse |
COTEXTE ET CITATION: | "Le Gouverneur m'écouta avec sa bonté ordinaire. Je lui racontai une partie de mon histoire, qu'il écouta avec plaisir, et, lorsque je le priai d'assister à la cérémonie que je méditais,<CITATION> il eut la générosité de s'engager à faire toute la dépense de la fêteCITATION>. je me retirai fort content." |
NOTES: | [( Page & Partie) 192] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Landry L., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101592 chantier |
CONTEXTE: | Le garçon chirurgien constate que l'homme n'est jamais content de sa condition quelle qu'elle soit; il doit toujours s'en plaindre. |
NOTES: | [(Page) 7] |
SOURCE: | Anonyme, Peine et misère des garçons chirurgiens (La). Jean-Antoine Garnier: Troyes, 1715. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305617 accreditee |
CONTEXTE: | La reine offre son amour à Lanval. Quoique celui-ci refuse d’abord, en prétextant de la fidélité à son seigneur, il est certain qu'il veut surtout rester fidèle à son amie, la fée, qui lui a demandé de ne pas dévoiler son existence. C’est seulement quand la reine accuse Lanval d’homosexualité que, piqué, il parle de son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant la reïne sul le veit, al chevalier en va tut dreit. Lez lui s’asist, si l’apela, Tut sun curage li mustra. «Lanval, mult vus ai honuré «e mult cheri e mult amé. «Tute m’amur poëz aveir : «Kar me dites vostre voleir! «Ma druërie vus otrei ; «Mult devez estre liez de mei»! «Dame», fet il,«laissiez m’ester! «Jeo n’ai cure de vus amer. «Lungement ai servi le rei «Ne li vueil pas mentir ma fei» […] «Mes jo aim e si sui amis «Cele ki deit aveir le pris «Sur tutes cels que jeo sai». Quand la reine le voit seul, elle va droit vers lui, s’assied à ses côtés, lui parle pour lui révéler le secret de son coeur: «Lanval, depuis longtemps je vous honore, je vous chéris et je vous aime; vous pouvez avoir tout mon amour : dites-moi donc votre sentiment! Je me donne à vous: vous devez être content de moi»! - «Dame», répond Lanval, «laissez-moi en paix! Je ne songe guère à vous aimer. Je sers le roi depuis longtemps et je ne veux pas lui être déloyal» […]. «Mais j’aime et je suis aimé d’une femme qui doit l’emporter sur toutes celles que je connais.» |
NOTES: | P. 146-148, vers 261-274 ; 295-297. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305728 accreditee |
CONTEXTE: | Adam, un misérable paysan, tue ses enfants dans un accès de violence incontrôlée après avoir bu son salaire à la taverne. |
COTEXTE ET CITATION: | La fillette qui crut que ce fût cela qu'il cherchât, et qui pressée par la faim désirait à manger aussi bien que son frère, court à lui et lui en met un [couteau] entre les mains, duquel, saisi d'une rage diabolique et dénaturée, il l'égorgea sur le champ, comme aussi celui qui lui avait demandé du pain. Et non content de ce massacre, il en fit autant à un innocent qui dormait paisiblement dans le berceau. |
NOTES: | Page 92. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305811 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Juan, un cadet de noble famille, aime à faire déguiser ses pages et officiers pour leur faire jouer des rôles. |
COTEXTE ET CITATION: | Un jour, que cette humeur lui monta ne la volonté, il commanda à Dom Juan de se desguiser & masquer avec quelqu'autre, & lui commanda de representer le personnage d'un pretendant de cour, & à l'autre celui de capitaine revenant des guerres de Flandres, & attendant recompense ; à un autre de joüer le roole d'un mal-content ; à un autre d'un amoureux desesperé, prenant plaisir à voir sur le champ la promptitude de leurs esprits & leur vivacité. |
NOTES: | Page 148. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305943 accreditee |
CONTEXTE: | En préambule à son recueil de nouvelles, le narrateur ironise sur la fausse pudeur de ses lectrices. |
COTEXTE ET CITATION: | Lisez tout, lisez lisez. Vous faictes bien les estroictes. Ne les lisez donc pas. A ceste heure verra l’on si vous faictes bien ce qu’on vous defend. O quantes dames auront bien l’eau à la bouche, quand elles orront les bons tours que leurs compagnes auront faictz. Et qu’elles diront bien qu’il n’y en ha pas à demy. Mais je suis content que devant les gens elles facent semblant de couldre ou de filler : pourveu qu’en destournant les yeulx, elles ouvrent les oreilles : et qu’elles se reservent à rire quand elles seront à part elles. Eh mon Dieu que vous en comptez de bonnes, quand il n’y ha qu’entre vous femmes, ou qu’entre vous fillettes. |
NOTES: | P. 17. |
SOURCE: | Des Périers Bonaventure, Nouvelles récréations et joyeux devis. Genève: Droz, 1980.Éd. Krystyna Kasprzyk (1500-1544?) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |