OCCURRENCE: | 102872 accreditee |
CONTEXTE: | La dame de Fayel et le châtelain de Couci s'entendent pour que leurs rencontres restent secrètes: par l'entremise d'une chambrière (74), d'une porte secrète (75), d'une pierre dressée (105). |
COTEXTE ET CITATION: | Venez, l'uys vous sera deffermés, mais venés sagement et tout seul que nulz ne le sache, sy vous hastés de tost venir ; et s'ainsy est que l'uys ne soir deffermés, sy attendés tant que on y viengne, car nulz ne le deffermera fors moy ou ma chamberiere. |
NOTES: | [(Page) 66-7,74-5,105] Le décryptage du signal permettant la rencontre secrète et sa divulgation sont au coeur de la Châtelaine de Vergi. Importance de ce topos dans Jehan de Saintré. Mise en prose p. 67, 72, 99. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305511 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan expédie son serviteur Robin en reconnaissance, non sans l’avoir grimé de façon à ce qu’il ne soit pas reconnu. |
COTEXTE ET CITATION: | Je palirai si ton visage D’une erbe que je connois bien, Nus ne te connoistroit pour rien. [...] Atant cuelli en la gaudine Jehans d’une herbe la rachine, Si l’a au pumel de s’espee Broiie et d’iauwe destempree. Aprés a Robin oint du jus Se qu’en tout le mont sus ne jus Ne vit homme qui ne quidast Que fort fievre le travillast. Plus pale que cire matie Est sa chiere, et toute froncie. Un baston pour li apoiier Fist de la branche d’un pomier. Or voist quel part que il volra, Ja reconneüs ne sera. Je vais pâlir ton visage avec une herbe que je connais, si bien que personne ne pourra te reconnaître, quoi qu’il arrive. [...] Jehan cueillit alors dans le bois la racine d’une herbe qu’il broya du pommeau de son épée et dilua dans l’eau, puis avec le jus il enduisit le visage de Robin si bien que personne au monde n’aurait douté qu’il souffrît d’une forte fièvre. Sa peau ressemble à de la cire, flétrie et toute ridée. Il lui tailla dans une branche de pommier un bâton pour s’appuyer. Qu’il aille où il voudra, on ne le reconnaîtra pas. |
NOTES: | P. 116-117, v. 3494-96 et 3529-3542 ; trad. p. 74-75. Inversion des grimages de Tristan ou de Nicolette qui se déguisent en jongleurs et qui, pour ne pas être reconnus, teignent leur visage en noir. Voir plus loin p. 120-122. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200177 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de France récompense ceux qui ont aidé Jehan et Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Frere le conte o lui s’en vont, Car de sa menie esté ont Tant comme il furent escuier, Aussi furent il chevalier, Tant que bien leur guerredona : Femmes et tere leur donna, Dont il furent riche et manant. Les nouveaux chevaliers, frères du comte, suivirent le roi, car ils avaient appartenu à sa maison du temps où ils étaient écuyers et y restaient maintenant en tant que chevaliers. Le roi les en récompensa largement en leur donnant femmes et terres, ce qui en fit de riches seigneurs. (196) |
NOTES: | P. 181, vv. 6079-6085 |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200192 accreditee |
CONTEXTE: | En chemin vers Oxford où il va chercher Blonde, Jehan chemine avec le comte de Gloucester, le prétendant de la jeune fille. Il tient des propos absurdes que l’on tourne en dérision. |
COTEXTE ET CITATION: | Jehans entendi bien leur dis, Mais n’en fist onques sanlant. Tuit li Englés le vont moquant ; Dient : “Mout a en lui bon sot.” Jehans se taist, ne respont mot. Jehan entendit bien leurs propos, mais ne fit semblant de rien. Tous les Anglais se moquent de lui en le traitant de nigaud. Jehan se tait, ne répond mot. (65) |
NOTES: | P. 96, vv. 2706-2710 Voir p. 98-99. L’épisode évoque les Folies Tristan où Tristan se fait passer pour fou à la cour devant Marc et Iseut. Il parle un langage crypté dont le public comprend le double sens, ainsi à la p. 99, Jehan parle d’un épervier auquel il a tendu un piège et qu’il va chercher. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200186 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan explique son état de malaise à Blonde qui est venue s’enquérir de sa santé sans lui avouer qu’il s’agit du mal d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me suis dusk’a l’os colpés Mais ne me caut ce cele plaie ; Je croi qu’autre maladie aie, Car trestout descoragiés sui, Ne pauc mengier ne hier ne hui ; Si senc a mon cuer grant contraire Que je ne sai que je doie faire. [...] Dame, vous en portés le clef De ma vie er de ma santé Dont je sui en tel orfenté. Je me suis coupé jusqu’à l’os ; mais peu importe cette blessure. Je crois que j’ai une autre maladie, car je n’ai plus le coeur à rien. Je n’ai rien pu manger hier ni aujourd’hui et je me sens si las que je ne sais que faire. [...] Dame, c’est vous qui détenez la clé de ma vie et de ma santé qui me fait cruellement défaut. |
NOTES: | P. 44, v. 600-606 ; 614-616 ; trad. p. 38. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200185 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Et quant la parois les depart Et dessoivre de son esgart, Pasmés est cheüs sur le lit Si ke ses garçons qui le vit Cuide qu’il se doive morir. Quand le mur les eut séparés et l’eut dérobée à sa vue, il tomba évanoui sur le lit, si bien que les serviteurs, en le voyant, crut qu’il allait mourir. (39) |
COTEXTE ET CITATION: | Lorsque Blonde, qui était venue s’enquérir de sa santé, le quitte, Jehan s’évanouit de douleur d’amour. |
NOTES: | P. 44, vv. 625-629 Voir pp. 48 |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200184 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan, qui est tombé amoureux de Blonde, la fille du comte d’Oxford, essaie de se raisonner en prenant conscience de la mésalliance entre eux qui rend sa cause désespérée. |
COTEXTE ET CITATION: | Car si folement n’ama mais Nus hom comme je voel amer. Et bien me doi pour fol clamer, Qui aimme en lieu dont je nus biens Ne me devra venir pour riens. Se li rois n’avoit point de fame, Il penroit volentiers ma dame, Car contesse ert de Senefort. Je n’avrai pas vaillant tant fort Comme ele avra de deniers d’or. Car nul n’aima jamais aussi follement que je veux le faire. Je dois reconnaître que je suis fou d’aimer en un lieu d’où il ne peut rien me venir de bon. Si le roi n’avait pas d’épouse, il prendrait volontiers ma dame car elle sera comtesse d’Oxford. Je n’aurai en pauvres sous ce qu’elle aura en deniers d’or. (38) |
NOTES: | P. 43, vv. 560-569 Voir p. 51, 57. et 93. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200194 accreditee |
CONTEXTE: | Blonde s’est enfuie avec Jehan pour échapper au mariage avec le comte de Gloucester qui se propose -dans un mauvais français- de partir à sa suite. |
COTEXTE ET CITATION: | Lasse, dolant, j’a tout perdu Mon douce amie, bel pourcel, Mais je le siurrai si isnel Que je la prendrai en la mer. Toutes les pors fera garder, Ainsi porront estre trapés. Pauvre, pauvre de moi ! J’a(i) tout perdu mon douce amie, beau demoiselle ! Mais je la poursui(v)rai si vite que je la prendrai à la mer. Moi faire veiller toutes les ports et ainsi je pourrai les (at)traper. |
NOTES: | P. 113, v. 3358-3363 ; trad. p. 73. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200189 accreditee |
CONTEXTE: | Blonde a avoué son amour à Jehan et s’est engagée à ne pas avoir d’autre ami que lui. Cet amour partagé leur apporte la paix à tous deux et permet à Jehan de retrouver le sommeil. |
COTEXTE ET CITATION: | Toute nue se rest couchie Et de joie plaine endormie ; Et Jehans, qui fu confortés, Se rest de joie deportés. Uit jours ot que dormi n’avoit Dont il disete eü avoit ; Mais or s’ert il pris au repos, Car li confors qui ert repos En lui sa garison li haste. Après avoir ôté son vêtement [elle] s’endormit pleine de joie, tandis que Jehan, consolé, se réjouit de son côté. Voilà huit jours qu’il n’avait pas dormi et il manquait de sommeil. Il prend maintenant du repos et le réconfort, qui est une forme de repos, accélère sa guérison. (48) |
NOTES: | P. 64, vv. 1403-1411 Voir p. 92. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200188 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan qui avait été tiré du désespoir d’amour par la promesse de Blonde qu’elle serait son amie, vient d’apprendre qu’elle ne l’a faite que pour l’en guérir. Il rechute. |
COTEXTE ET CITATION: | Or n’i a plus fors que je voel Morir, car de vivre me duel, Car du tout sui en desespoir Je n’ai mais de nul bien espoir. Je ne souhaite désormais plus rien d’autre que la mort, je suis las de vivre, mon désespoir est trop grand, et rien ne peut plus me consoler. |
NOTES: | P. 52 ; trad. p. 43. Voir. p. 93. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200190 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? –Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 ; trad. p. 64. Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200191 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde et se fait passer pour un marchand. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? -Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. (64) |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200187 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan somatise fortement son amour avec Blonde impossible à cause de la mésalliance qui la rend inaccessible pour lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Amors li fait faire tor maint. Petit menguë, petit dort, Petit espoire de confort, Petit mais son afaire prise, Petit cuide avoir de s’emprise, Petit prise mais son afaire, Petit cuide mais son bon faire. Ne peut mangier vin ne viande Fors quant sa dame li commande. C’est Amour qui est cause de ces perpétuelles sautes d’humeur. Sans appétit, sans sommeil, sans espoir de réconfort, il se fait désormais peu d’illusions, il a peu d’espoir d’obtenir quoi que ce soit, et peu de chance d’avoir ce qu’il désire. Il ne peut plus boire de vin ni s’alimenter si ce n’est quand la dame le lui commande. |
NOTES: | P. 45, v. 651-662 ; trad. p. 39. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200199 accreditee |
CONTEXTE: | Chah-Jehan, sultan oriental, entretient des relations incestueuses avec sa fille Begum-Saheb. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour ce qui est des filles, <citation>Begum-Saheb etoit tres-belle, avoit beaucoup d'esprit, & son pere l'aimoit passionnement : Le bruit couroit même qu'il l'aimoit jusques à un point qu'on a de la peine à s'imaginer,citation> & disoit pour excuse, que selon la decision de ses Mullahs, ou Docteurs de sa Loi, il seroit bien permis à un homme de manger le fruit d'un arbre qu'il auroit planté [...] |
NOTES: | P. 16. Voir aussi TUER RIVAL PAR JALOUSIE. |
SOURCE: | Bernier, François, Voyages. Chez Paul Marret: Amsterdam, 1710. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305509 accreditee |
CONTEXTE: | Lorsque Blonde, qui était venue s’enquérir de sa santé, le quitte, Jehan s’évanouit de douleur d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant la parois les depart Et dessoivre de son esgart, Pasmés est cheüs sur le lit Si ke ses garçons qui le vit Cuide qu’il se doive morir. Quand le mur les eut séparés et l’eut dérobée à sa vue, il tomba évanoui sur le lit, si bien que les serviteurs, en le voyant, crut qu’il allait mourir. |
NOTES: | P. 44, v. 625-629 ; trad. p. 39. Reprise du topos lorsque Jehan finit par avouer son amour à Blonde, p. 48 : Aussi tost comme il ot çou dit, Se pasme sans plus lonc respit. Grant piece fu en pamissons. P. 48, v. 769-771. Dès qu’il eut prononcé ces mots, il tomba aussitôt évanoui et y resta un grand moment. (p. 40). Voir évanouissement de Blonde p. 59-60. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305512 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur évoque les nuits d’amour de Jehan et Blonde qui viennent de se marier. |
COTEXTE ET CITATION: | Le jour ont bele compaignie Et les nuis ront si douce vie Qu’il n’est nus qui le seüst dire Ne clers qui le seüst descrire. Le jour, ils ont bonne compagnie et les nuits ont pour eux une douceur que nul, pas même un clerc, ne saurait exprimer. |
NOTES: | P. 151, v. 4891-4894 ; trad. p. 92. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305655 accreditee |
CONTEXTE: | Après bien des aventures, Jehan, devenu roi de France, épouse la fille du roi d’Espagne qui lui avait été promise dès l’enfance. |
COTEXTE ET CITATION: | Grant joye s’entrefirent les deux amans, et firent de beaux passetemps durant la nuyt, comme vos aultres, jeunes gens que bien aiymez quelque belle jeune ville, quant la povez tenir entre voz bras: Dieu scet le plaisir et la joye que vous avez. Si l’engrossa celle nuyt le roy d’un beau filz, que despuis fut roy de France. |
NOTES: | P. 757 |
SOURCE: | ANONYME, Roman de Jehan de Paris. Paris: La Pleiade, .Gallimard, 1952.Edition de Albert Pauphilet dans Poètes et Romanciers du Moyen Age. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |