OCCURRENCE: | 305971 accreditee |
CONTEXTE: | L'amour que Didon ressent pour Énéas l'empêche de dormir. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne fust pour rien qu’elle dormist ; torne et retorne souvent, elle se pame et estent, souffle, souspire et baille, moulr se demente et travaille, tramble, fremist et si tressaut ; li cuers li mant et si li faut. Rien n’aurait pu la faire dormir ; elle se tourne et se retourne souvent, elle se pâme et s’étire, souffle, soupire et bâille, elle se tourmente, se met au supplice, tremble, frémit et tressaille ; le cœur lui manque et elle défaille. |
NOTES: | P. 122, v. 1311-17. La description de l'insomnie se poursuit jusqu'au vers 1346. "C'est à partir du 'Roman d'Énéas' que s'introduit dans le roman français la conception de l'amour-maladie qui se manifeste d'abord par l'insomnie amoureuse" (note de l'éditeur, p. 622). |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104076 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Contamine jeune veuve, Mlle Babet Fenouil pendant l'exil de Jussy, refusent les beaux partis qui se présentent. Le ton est ironique, un commentaire sur la société comme on en trouve souvent dans la nouvelle de Préchac, qui enchaîne "peut-estre aussi que son grand bien contribuoit a augmenter le nombre de ses adorateurs" (p.8). |
COTEXTE ET CITATION: | Le père de Blanche "qui estoit veuf, & qui songeoit a marier Blanche a quelque personne de condition en luy donnant tout son bien, fit elever sa cadette dans un Couvent, dans le dessein de la faire Religieuse; ce qui obligea plusieurs personnes de qualité, charmées de la beauté & de l'esprit de Blanche, de la demander en mariage". |
NOTES: | [(Page) 7-8] |
SOURCE: | Préchac (Jean de ), Illustre parisienne (L'): histoire galante et véritable. Chez la veuve Olivier de Varennes: Paris, 1679.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100980 accreditee |
CONTEXTE: | Mathilde, fille de la mère tutélaire d'Eléonor, devient amoureuse, elle aussi, de Misnie à force de le voir souvent. |
COTEXTE ET CITATION: | [Mathilde] vit la difference de leur estat et du sien; elle conceut le plaisir qu'il y avoit d'estre aimée (...). Elle souhaitoit de trouver un Amant comme luy (Misnie), & elle sentoit, que s'il ne luy avoit pas precisément ressemblé, il ne luy auroit pas plû. Ce sentiment ne luy donna d'abord qu'une mélancolie qui ne laissoit pas d'avoir sa douceur, mais lors qu'elle vint à en connoistre la nature, elle en eut une douleur tres-vive". |
NOTES: | Edition Piva p. 184, Edition Pléiade p. 932. Misnie aime cependant Eléonor. Cette rivale mourra d'une maladie provoquée par le chagrin d'amour. |
SOURCE: | Pure (Abbé Michel de), Pretieuse (La) ou le mystere des ruelles. Paris: Droz, 1938.Édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 105096 accreditee |
CONTEXTE: | Il se révèle plus tard que cette taupe est une fée qui a subi une métamorphose. C'est grâce à l'héroïne (Néadarné) qu'elle retrouvera sa première figure. |
COTEXTE ET CITATION: | Les femmes se prennent souvent des passions violentes, sans trop savoir pourquoi, et communément, plus les objets qui les frappent sont ridicules, plus elles s'y attachent avec fureur". Le narrateur raconte que l'héroïne est prise soudainement "d'un amour très vif" pour une taupe. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 186, 3] La quête de l'héroïne rejoint le thème de l'affection disproportionné pour un animal, fréquent dans le conte de fées, et surtout propre aux personnages féminins. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 104796 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cette belle Troupe estoit donc un jour à la chasse dans le Parc, comme cela lui arrivoit souvent, et Cleonice exerçant sa colere sur des animaux innocens, elle s'abandonnoit à cette guerre avec une adresse au dessus de son sexe. |
NOTES: | [(Page & Tome) 123, I] Cie des Libraires p. 469-70 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT103128 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Par jalousie, Durcet, un des quatre maîtres de Silling, veut vexer Adélaïde, une des victimes de la débauche. Durcet et Curval, père d'Adélaïde, lui percent les cuisses avec des tenailles brûlantes, lui percent le bout de la langue, lui coupent les deux bouts des oreilles, lui arrachent quatre dents. |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 431, 1, 4] Dans les romans de Sade les topoi de la torture, de la mutilation et du viol sont très souvent interdépendants. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kozul M. |
OCCURRENCE: | 102096 chantier |
CONTEXTE: | Justine étant sans parents, des hommes en profitent pour la séduire et la violer. |
NOTES: | souvent c'est une figure paternelle (e.g. le père Clément) qui séduit l'orpheline. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Justine ou les malheurs de la vertu. Oeuvres complètes du marquis de Sade: Cercle du livre précieux, 1975. |
CHERCHEUR/E: | Dobie M. |
OCCURRENCE: | 102138 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. Elle étoit presque nue, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit negligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïot quelques fois, la moitié d'une gorge incomparable ; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en desordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû resister à sa langueur. |
NOTES: | [(Page & Tome) 233-322] Slatkine vol.1, p.321 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103896 accreditee |
CONTEXTE: | Dans "Le mauvais dessein", Olinde est enlevée avec son consentement. |
COTEXTE ET CITATION: | "[...] ayant disposé Leoncin à jouer de son reste, et à enlever Olinde de son gré ou de son consentement, voici le stratagème qu'elle inventa : "Nous allons, dit-elle à Leoncin, assez souvent nous promener ma soeur et moi à un jardin que nous avons hors de la ville [...] si vous avez autant de hardiesse que vous dites avoir d'amour, faites venir un carrosse sur les avenues, et un vaisseau prêt au rivage de la mer, vous la pourrez de cette façon enlever facilement. Le temps raccommodera toutes choses." |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 97, 5, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100608 accreditee |
CONTEXTE: | Un garçon de 15 ans salit la robe d'une dame. L'aide est ici inutile. Ce jeune garçon est mort. Impuissance. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce mari, ou bien un parent, ou peut-être un inconnu, la suivait ; il applique un coup de bâton d'épine sur la tête du jeune garçon, et le renverse. J'accours. Il était sans mouvement, la tempe ouverte. J'appelle. |
NOTES: | [(Page & Nuit) p71 33e Nuit] Ce narrateur reviendra souvent sur le sentiment d'impuissance éprouvé lorqu'il ne peut aider quelqu'un. |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 100654 accreditee |
CONTEXTE: | Manon et des Grieux vivent en Louisiane. Ayant reçu plusieurs marques de l'affection de la part de sa maîtresse, des Grieux constate que La Nouvelle Orléans est un lieu idéal qui favorise l'épanouissement de l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je suis assuré du coeur de Manon. Il est tel que je l'ai souhaité pour être heureux; je ne puis plus cesser de l'être à présent. Voilà ma félicité bien établie. (...) L'Amérique me parut un lieu de délices après cela. <CITATION>C'est au Nouvel Orléans qu'il faut venir, disais-je souvent à Manon, quand on veut goûter les vraies douceurs de l'amour. C'est ici qu'on s'aime sans intérêt, sans jalousie, sans inconstance.CITATION>" |
NOTES: | [(Partie Page) 177 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Mémoires et Avantures ..t.7: Amsterdam, 1728-31.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 306011 accreditee |
CONTEXTE: | Très affectée par la mort de ses fils, Hector et Troïlus, Hécube veut se venger contre Achille qui les a tués. |
COTEXTE ET CITATION: | Un jor comença a penser Cum sereient si fill vengié Del traïtor, del reneié, Qui les li a morz e toleiz. Pensé en a par mainte feiz ; S’el engigne par traïson Sa mort e sa destructïon, Cum de lui se puisse vengier, Nus hom ne s’en deit merveillier. Puis un jour elle se mit à réfléchir aux moyens de venger ses fils de ce perfide, de ce scélérat qui les lui a ravis et tués. Bien souvent elle y songeait : si c’est par la ruse et par la trahison qu’elle cherche à perdre Achille et à s’en venger, personne ne doit s’en étonner ni le lui reprocher. |
NOTES: | P. 482, v. 21844-52. Elle monte un stratagème pour forcer Pâris à surprendre Achille dans une embuscade (p. 482-498). |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100744 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme sur le point de mourir avoue son amour à l'amant qu'elle avait toujours éconduit. |
COTEXTE ET CITATION: | O monseigneur, l'heure est venue qu'il faut que toute dissimulation cesse, et que je confesse la vérité que j'ai tant mis de peine à vous celer; c'est que, si vous m'avez porté grande affection, croyez que la mienne n'a été moindre; mais la mienne a passé la vôtre d'autant que j'ai eu la douleur de la celer contre mon coeur et ma volonté. Car, entendez, monseigneur, que Dieu et mon honneur ne m'ont jamais permis de la vous déclarer, craignant d'ajouter en vous ce que je désirais de diminuer. Mais sachez que le non que si souvent je vous ai dit m'a fait tant de mal à prononcer qu'il est cause de ma mort [...] Or m'en vais-je contente puisque, devant mourir, je vous ai pu déclarer mon affection égale à la vôtre, hormis que l'honneur. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 218, 26] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Debaisieux M. |
OCCURRENCE: | 100008 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. CITATION>Elle étoit presque nu, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit négligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïoit quelques-fois, la moitié d'une gorge incomparable; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en désordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû résister à sa langueur. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 104122 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [la jeune Hache:] Il semble que le nom de femme traîne aprés soy des dépendances continuelles. On les éprouve de la part des Parens pendant qu'on est fille. On en souffre souvent de plus rigoureuses quand on change de condition. Et quelle que soit enfin celle où une femme est assujettie, la bienseance a pour elle des bornes si resserrées, qu'à proprement parler, sa vie n'est qu'un honnête esclavage. |
NOTES: | [(Page& Tome) 553, 1] Cie des Libraires p. 585 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT103414 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il aime en première passion la bestialité, et, pour la seconde, il coud la fille dans une peau d'âne toute fraiche, la tête en dehors, il la nourrit, et on la laisse là dedans jusqu'à ce que la peau de l'animal l'étouffe en se rétrécissant". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 260, 2, 4] Le 5 février, Passion 21 Première mention du topos en quatrième partie, réservée aux "passions meurtrières". Celles-ci sont souvent dérivées de passions simples--dérivation qui donne au texte un semblant de continuité, alors que les différents "dérèglements" se multiplient à Silling. Deux types de mouvements sont dès lors en jeu: l'un est axial, l'autre accentue la dispersion. On retrouve désormais fréquemment deux opérations contraires appliquées au corps de la victime (elle est ici à la fois dilatée et comprimée). |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 100580 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme habille un homme en guenilles et lui donne à manger parce qu'il lui a exposé sa misère. Cette femme, limonadière, a souvent aidé des jeunes gens dans cette situation. |
COTEXTE ET CITATION: | "La limonadière l'appercut: elle se leva lestement, et vint à lui. J'entendit qu'elle lui disait.- Que demandez-vous? Il répondit probablemnt , en exposant sa misère. La limonadière sortit, en faisant signe à un garcon de la suivre.[...]Environ un demi-quart d'heure après, la limonadière rentra, suivie d'un jeune homme d'assez bonne mine, habillé décemment. C'était le meme que je venais de voir, je le reconnus. On lui servit une jatte de lait , et un pain d'une demie-livre." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 250-51 (232e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 305970 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la fiction romanesque inspirée de l'Énéide de Virgile, le coup de foudre est incarné par le fils de Vénus, Cupidon. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant el le baisse estroitement, de la flambe d’amor l’esprent ; il li tresperce le corraige, par la bouche li met la raige. La roÿne ne s’aperçoit de la poison qu’elle bevoit : moult li muë ja son talent, et la regardoit moult souvent li Troÿenz par grant douceur ; ja entr’oublie son seigneur. Quant elle l’embrasse et l’étreint, il l’incendie de la flamme d’amour ; il lui percer le cœur, par sa bouche, il lui inspire la rage d’amour. La reine ne se rendait pas compte du poison qu’elle buvait : ses dispositions changent considérablement, tandis que le Troyen lui lance très souvent de tendres regards ; elle en oublie déjà son époux. |
NOTES: | P. 98-100, v. 888-897. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100978 accreditee |
CONTEXTE: | Misnie devient amoureux d'Eléonor à force de la voir souvent. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>...& le Duc de Misnie y alloit seulement faire visite à sa Mere, & à la Comtesse (...). Il vit Eleonor chez l'une & chez l'autre, & il ne fut pas longtemps sans remarquer qu'elle seroit d'une admirable beauté. (...) & il sentoit un commencement d'amour ...CITATION>" |
NOTES: | Edition Piva p. 183, Edition Pléiade p. 931 |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100546 chantier |
CONTEXTE: | Les garçons chirurgiens (comme les clercs d'avocat) doivent souvent subir brimades et harcèlements de la part de leurs maîtres (ou, le plus souvent, de leurs propres femmes). |
NOTES: | [(Page) 5] C'est aussi une occurrence de "maltraiter époux" |
SOURCE: | Anonyme, Peine et misère des garçons chirurgiens (La). Jean-Antoine Garnier: Troyes, 1715. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100382 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | A mesure qu'elle s'avançait vers moi, je sentais mon trouble augmenter et ma timidité renaître. |
NOTES: | [(Page) 101 Folio] Voir aussi: amour rend femme timide muet, Les Egarements (En parlant de Mme de Lursay) "Les conquêtes les plus méprisables sont quelquefois celles qui coûtent le plus de soin; et l'hypocrisie montre souvent plus de scrupules que la vertu même". Cette sentence du narrateur vient juste après l'aveu d'amour que vient de faire Mme de Lursay: "le premier de cette nature que j'aie fait de ma vie". Folio p. 111 (Weil M.) |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 200167 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Garcie cherche sa femme à Paris, mais sans succès. Il choisit alors une jeune fille pour accomplir son voeu de retirer une femme de la débauche et de la placer sur le trône de Castille, si Dieu lui donne les moyens de se venger de sa femme infidèle. La jeune fille voit le parti qu'elle peut tirer de cette aventure, et contrefait le désir de salut. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>Elle se jette à genoux, remercie le Seigneur de cette bonne rencontre, et jurant à Dom Garcie, avec une ingenuité qu'elle avoit souvent étudiée, qu'elle n'avoit jamais eu de complaisance, que par un excés de necessité ; elle promit au Comte de se convertir si sincerement, qu'il seroit parlé de sa pitié dans les siècles à venir.citation> |
NOTES: | Vol. 3, p. 21. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.OEuvres complètes. 12 tomes. Paris: Compagnie des |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202689 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Cependant <citation>je la supplie tres-humblement de croire, que je ne lui ay rien dit ici que de veritablecitation>; que je serai toûjours prête à lui avoüer mes plus secretes folies, et que de quelque façon que mes Ennemis les ayent voulu interpreter, l'apparence qui trompe souvent, a fait tout le crime de ma conduite. |
COTEXTE ET CITATION: | Sylvie termine la deuxième partie de son histoire, et s'adresse à sa destinataire. |
NOTES: | 117 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104254 accreditee |
CONTEXTE: | Julie tranquillise son Amant sur ses inquiétudes par rapport au retard des réponses à ses lettres. |
COTEXTE ET CITATION: | Je reçois vos deux lettres, et je vois par l'inquiétude que vous marquez dans la seconde sur le sort de l'autre que quand l'imagination prend les devants, la raison ne se hâte pas comme elle, et souvent la laisse aller seule ... Vos deux lettres me sont parvenues à la fois, parce que le courrier, qui ne passe qu'une fois la semaine, n'est parti qu'avec la seconde. |
NOTES: | Tome I, page 116 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305368 accreditee |
CONTEXTE: | Julie affronte la mort avec un calme qui adoucit l’épreuve pour ses proches et déroute le ministre du culte appelé à son chevet. |
COTEXTE ET CITATION: | Il avait vu souvent mourir avec ostentation jamais avec sérénité. Peut-être à l’intérêt qu’il prenait à elle se joignait-il un désir secret de vois si ce calme se soutiendrait jusqu’au bout. |
NOTES: | T. II, p. 370 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305380 accreditee |
CONTEXTE: | Dans sa description des mœurs humbles des deux mères (Mme de La Tour et Marguerite), Bernardin s’attache, comme souvent dans le récit pour tous les personnages, à leur façon de marcher. |
COTEXTE ET CITATION: | Elles marchaient nu-pieds dans leur habitation, et ne portaient de souliers que pour aller le dimanche de grand matin, à la messe. |
NOTES: | P. 111. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305537 accreditee |
CONTEXTE: | Dans son sommeil, Guillaume a la vision d’une belle jeune fille en larmes. C’est Melior qui s’abandonne à lui. Or ce n’est pas elle qu’il baise, mais son oreiller. Il finit par se réveiller. Déception à son réveil que ce n’ait été qu’un rêve. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rebaisoit la soie face, Son col le blanc et sa poitrine. Sauve l’onor a la meschine, souvent embrace l’orillier, Quant Melior cuide baisier. |
NOTES: | P. 73, v. 1150-1154. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305587 accreditee |
CONTEXTE: | Beuve fait merveille dans la bataille contre les sarrasins et fait prisonnier le roi Brandimont. Josianne qui le regarde du haut d’une tour, décide de le prendre comme ami et se met à l’aimer. |
COTEXTE ET CITATION: | Puis mist la main a l’espee et en ferit deça et dela en ganchissant puis avant puis arrier, ainsi comme Arondel le vouloit porter, et tant feist d’armes que chascun le fuyt par ou il passa. La belle Josienne prioit souvent pour luy, disant : “S’il revient sain et sauf a celle fois, que jamais autre amy que luy je n’auray et que bien est a la value de belle dame avoir.” |
NOTES: | P. 32, lignes 38-43. Voir aussi p. 35, lignes 15-16 : Si fut le cueur de Josienne plus esprins d’ardeur et d’amours que par avant[…] |
SOURCE: | Anonyme, Roman en prose de Beufves de Hantonne. Aix-en-Provence: CUER MA, Université de Provence, 1984.Edition M.M.Ival |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305656 accreditee |
CONTEXTE: | Pour ne pas éveiller les soupçons d’Archambaut, le mari jaloux de Flamenca, Guillaume et Flamenca, amoureux l’un de l’autre, se retrouvent regulièrement aux bains. Elle feint d'être malade pour pouvoir s'y rendre. |
COTEXTE ET CITATION: | car Flamenca retornara al(s) bains tot’ora quan volra, e soven si fara malauta quar tals malautia l’asauta que.l cor li reven tote.il sana. Flamenca retournera aux bains toutes les fois qu’elle le voudra. Elle feindra souvent d’être malade, car cette maladie, qui lui ranime et lui guérit le coeur, lui plaît. |
NOTES: | P. 332, vers 5999-6003. |
SOURCE: | Anonyme, Flamenca. Paris: Union générale d éditions, 1988.Edition Jean-Charles Huchet |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305848 accreditee |
CONTEXTE: | Sabel enseigne l'épinette auc filles de la maison et le latin aux garçons. |
COTEXTE ET CITATION: | Cantidiane prit feu, & arrestant trop souvent ses yeux sur le visage de ce beau maistre, elle y rencontra le brisant où elle fit naufrage de sa franchise, & en suitte de son honneur. |
NOTES: | Page 501. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305763 accreditee |
CONTEXTE: | Palmace ne peut contrôler sa jalousie, alors que sa femme n'est pas infidèle. |
COTEXTE ET CITATION: | Staurat, jeune gentilhomme de ses parents la voyait quelques fois, & pour dire le vray, plus souvent qu'aucun auttre, ce qui fit croire à nostre jaloux qu'il y avoit quelque chose en ceste frequentation qui passoit l'inclination & la bien-séance. |
NOTES: | Page 158. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |