OCCURRENCE: | 102960 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis, amoureux d'une comtesse mariée, entend par hasard, d'une pièce à côté, que son amour est partagé. |
COTEXTE ET CITATION: | "Après s'être lassé à se promener longtemps seul dans un bois voisin, [le marquis] s'était venu enfermer dans un cabinet où il y avait un lit de repos, le comte entra dans la chambre de sa femme qu'une seule cloison séparait [...]. <CITATION>Elle lui [le mari] avoue qu'avant qu'il l'eût jamais vue, ni qu'elle pût croire qu'il dût être un jour son mari, elle avait senti pour le marquis un penchant qui lui avait fait souhaiter que son père se voulût déclarer pour lui. [...]Qu'elle fut la joie du marquis d'entender une déclaration si favorable CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 467-68] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 105206 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Je fus réveillée par les clameurs des matelots, qui anonçoient à tout le vaisseau avec des cris effroïables, qu'il s'élevoit une tempête furieuse. Cette nouvelle jetta de l'épouvante dans l'ame de tout le monde ; mais elle produisit un effet contraire dans la mienne, je loüai les dieux du secours qu'ils m'envoïent, et considerant la mort comme un moïen infaillible de sortir des mains de l'audacieux Hermocrate, je regardois nôtre péril avec une joïe, que ce genre de trépas ne pouvoir diminuer. |
NOTES: | [(Page & Tome) 370, I] Cie des Libraires p. 427 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105248 accreditee |
CONTEXTE: | La Sultane habituée à être aimée éprouve de la honte à devoir faire les avances. Bajazet s'en rend compte et sait qu'''elle voudrait sans doute qu'il réparât par une ardente poursuite le petit reproche qu' elle sentait infailliblement en son coeur d'avoir prié la première". |
COTEXTE ET CITATION: | [Elle] n eut pas peu de joie <CITATION>quand elle s'apercut que du moins l'obscurité qui était, aidait à couvrir la confusion qu'elle sentait sur son visage, touchée au dernier point du déplaisir qui ne peut manquer de frapper au vif une personne accoutumée aux offrandes et aux adorations quand elle se trouve dans la nécessité de faire non seulement des avances, mais de supplier à son tour CITATION>. |
NOTES: | [(Page) P. 493. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). Sommaville (Antoine de): Paris, 1656-7.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 102272 accreditee |
CONTEXTE: | Le petit poucet retrouve ses parents à la fin du récit. |
COTEXTE ET CITATION: | Le petit Poucet étant donc chargé de toutes les richesses de l'Ogre s'en revint au logis de son père, où il fut reçu avec bien de la joie. |
NOTES: | [(Page) 296] GF, 1991 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Petit Poucet (Le). Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104180 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Chartres, tante du comte de Bourges, n'accepte pas la mésalliance de son neveu et s'arrange pour subtiliser la lettre lui annonçant la naissance de son fils et la réponse du comte. Dans le premier cas, elle lui dit que sa femme a donné naissance à un monstre, dans le deuxième, elle prétend que le comte ordonne que sa femme et son fils soient mis à mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Or tost, fet elle, va moi querre Sa boiste, et si la desserre, Et la lectre m'aporteras." [...] La boiste oevre, la lectre a prise. La contesse tantost la brise Et voit la feste et la grant joie Que cilz qui lez lectres envoie [...] Unne autre lectre a fet escrire Par un sien frere chappelain. |
NOTES: | [(Page&vers) Pp. 103-104, v. 33813388. La deuxième occurrence de ce topos, la réponse du comte, est à la page 110-113. Voir aussi p. 148 où le comte découvre la vérité sur la substitution des lettres. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103022 accreditee |
CONTEXTE: | Sanchez retrouve son maître avec joie. |
COTEXTE ET CITATION: | Sanchez pensa mourir de joye quand il revit son cher maistre et ne songea plus à retourner dans son Couvent. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 785, chapitre 19. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 100866 accreditee |
CONTEXTE: | Grâce à l'anneau qu'il porte, le fils retrouve son père. |
COTEXTE ET CITATION: | Milun salt sus, mult li fu bel : el dei celui cunnuist l'anel, quant il li rendi sun cheval. Milon saute à cheval avec joie : au doigt du jeune homme, quand celui-ci lui a rendu son cheval, il a reconnu l'anneau. |
NOTES: | [(Page) Milun/ Milon, pp. 240-241, vv. 429-431. |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100148 chantier |
CONTEXTE: | La mère de Trévire cache son existence misérable sous le nom de Mme de Darneuil. Les recherches de Trévire et celle de l'inconnue aboutissent au même point, apportant à la fille la joie bouleversante de retouver sa mère et au lecteur d'avoir deviné juste. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Coulet H. |
OCCURRENCE: | 102274 accreditee |
CONTEXTE: | Le petit poucet devient riche à la fin du récit. |
COTEXTE ET CITATION: | Il alla droit à la maison de l'Ogre [...] la bonne femme fort effrayée lu donne aussitôt tout ce qu'elle avait[...] le petit poucet étant donc chargé de toutes les richesses de l'Ogre, s'en revint au logis de son père, où il fut reçu avec bien de la joie. |
NOTES: | [(Page) 296] GF 1991 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Petit Poucet (Le). Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100302 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur est aux Tuileries et surprend une conversation entre deux femmes. L'une d'elle est l'inconnue dont il est amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Quelque cruelle que fût ma mélancolie, elle m'était chère, et je craignais tout ce qui pouvait y faire diversion. Je descendais pour aller l'entretenir ailleurs, lorsqu'une exclamation, que fit une de ces deux femmes m'obligea de me retourner. La palissade, qui était entre nous, me dérobait leur vue, et cet obstacle me détermina à voir qui ce pouvait être. J'écartai la charmille le plus doucement que je pus et ma surprise et ma joie furent sans égales, en reconnaissant mon inconnue. |
NOTES: | [(Page) 1,96 Folio ; p.104-106 GF 1971 |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 306005 accreditee |
CONTEXTE: | Briseida finit par succomber aux prières d'amour de Dionmède. |
COTEXTE ET CITATION: | La damaiselle est molt haitee E molt se fait joiose e lee De ce qu’il est si en ses laz. La destre manche de son braz, Nueve e fresche, d’un ciclaton, Li baille en lué de confanon. La jeune fille est très contente, sa joie est très vive de le voir ainsi pris au piège. En guise d’enseigne, elle lui donne alors sa manche droite, taillée dans une étoffe de soir toute neuve et éclatante. |
NOTES: | P. 336, v. 15173-78. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103858 chantier |
CONTEXTE: | Une fille de joie console son amant trahi par l'inconstance de sa maîtresse. |
NOTES: | [( Page & Partie) 148] Nouvelles éditions, 1994 Booking International, Paris |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
OCCURRENCE: | TT101634 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Je la perdis; je reçus d'elle des marques d'amour au même moment où elle expirait." |
NOTES: | [( Page & Partie) 185 GF] Manque le résumé. Voir aussi : Bédier, Tristan, Paris, UGE, 1981, p. 17. Weil M.-Chalier S. "On se console de mourir puisque c'est avec sa maîtresse." "...coutez comment à grand'joie, à grand deuil ils s'aimerent et moururent un même jour." |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Marsal H., Vergnes S. |
OCCURRENCE: | 100428 accreditee |
CONTEXTE: | L'amour pour Adélaïde, qui appartient à une branche familiale rivale, constituent l'essentiel du roman. |
COTEXTE ET CITATION: | Le fils du comte de Comminge: "J'avois besoin d'être seul pour jouir de mon trouble et d'une certaine joie qui, je crois, accompagne toujours le commencement de l'amour. Le mien m'avoit rendu si timide, que je n'avois osé demander le nom de celle que j'aimois; il me sembloit que ma curiosité alloit trahir le secret de mon coeur: <CITATION> mais que devins-je quand on me nomma la fille du comte de Lussan! Tout ce que j'avois à redouter de la haine de nos pères se présenta à mon esprit; mais de toutes les réflexions, la plus accablante fut la crainte que l'on eût inspiré à Adélaïde (c'étoit le nom de cette belle fille) de l'aversion pour tout ce qui portoit le mien CITATION>". |
NOTES: | Voir aussi Roméo et Juliette. Edition: Oeuvre de Mesdames de Fontaines et de Tencin. Paris: Garnier Frères, 1864. (près du début du récit) |
SOURCE: | La Fontaine, Fables. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100514 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse de Clèves avoue à son mari ses sentiments pour un autre mais aussi sa loyauté vis-à-vis de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je n'ai jamais donné nulle marque de faiblesse et je ne craindrais pas d'en laisser paraître si vous me laissiez la liberté de me retirer de la cour ou si j'avais encore Mme de Chartres pour aider à me conduire. Quelque dangereux que soit le parti que je prends, je le prends avec joie pour me conserver digne d'être à vous. <CITATION>Je vous demande mille pardon, si j'ai des sentiments qui vous déplaisent, du moins je ne vous déplairai jamais par mes actions CITATION>. Songez que pour faire ce que je fais, il faut avoir plus d'estime pour un mari que l'on en a jamais eu ; conduisez-moi, ayez pitié de moi, et aimez-moi encore, si vous pouvez." |
NOTES: | Page 351. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 100166 accreditee |
CONTEXTE: | La scène se passe chez Mme de Lursay, avec qui le narrateur avait un entretien fort tendre juste avant (d'où l'ironie de cette interruption). |
COTEXTE ET CITATION: | Madame et Mademoiselle de Théville entrèrent, et ma surprise fut sans égale quand je trouvai dans Mademoiselle de Méville cette inconnue que j'adorais. |
NOTES: | [(Page) 142 GF] Une autre rencontre surprise fait l'objet du topos surprendre_conversation_jardin. Le narrateur rencontre son inconnue dans le jardin des Tuileries :"ma surprise et ma joie furent sans égales, en reconnaissant mon inconnue." (p105) |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 305933 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir vengé la demoiselle aux Manches Petites, Gauvain prend congé de son père Thibaut de Tintagel qui lui demande son nom. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire,Gauvains sui apelez, Onques mes nons ne fu celez An leu ou il me fust anquis, N’onques encore ne lo dis, S’avant demandez ne me fu.” Et quant li sire a entandu Que c’estoit mes sire Gauvains, Molt fu ses cuers de joie plains. “Monseigneur, on m’appelle Gauvain. Jamais je n’ai tenu mon nom caché, si quelque part on s’en est enquis. Jamais non plus je ne l’ai dit, avant qu’on ne me l’ait demandé.” Quand le seigneur a entendu que c’était monseigneur Gauvain, il en a eu le coeur rempli de joie. |
NOTES: | Pages 398, v. 5549-5556 ; trad. p. 399. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200149 accreditee |
CONTEXTE: | Revenu à la raison, Yvain se reproche de n’avoir pas respecté le délai d’un an fixé par Laudine pour revenir de sa campagne de tournois. |
COTEXTE ET CITATION: | Au revenir mout fort se blasme De l’an que trespassé avoit, Pour quoi sa dame le haoit. Et dit : “Que fait qu’il ne se tue, Cis las qui joie s’est tolue ? Que fais je, las, qui ne m’ochi ? Dès qu’il revient à lui, il se fait de très graves reproches pour avoir dépassé le délai d’un an, ce pourquoi sa dame l’avait pris en haine. Et il dit : “Qu’est-ce qu’il attend pour se tuer, ce misérable qui s’est ravi toute joie ? Qu’est-ce que j’attends, misérable, pour mettre fin à mes jours ? |
NOTES: | P. 268, v. 3524-3529 ; trad. p. 269. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200168 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>Le transport de Nogaret fut si grand, lorsqu'il se vit seul dans une Chambre avec moi, qu'il ne s'avisa pas d'abord de faire apporter la lumière proche de mon lit.citation> Il se mit à genoux, et prenant une de mes mains, il la baisait avec tant d'amour et tant de joie, que je craignis qu'il n'y succombât. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand Nogaret arrive pour son rendez-vous avec l'Inconnu du Jardin, il n'y a pas de lumière et d'abord il ne reconnaît donc pas sa femme. |
NOTES: | Vol. 3, p. 72. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.OEuvres complètes. 12 tomes. Paris: Compagnie des |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200210 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Lessiez me tost mon palefroi, Que je monterai bien par moi, De vostre aïde ne quier point. Et Dex hui en ce jor me doint De vos veoir ce que je cuit ! Grant joie avrai jusqu'a la nuit. Et va quel part que tu voldras, Que a mon cuir ne a mes dras Ne tocheras tu de plus pres, Mas je irai toz jors aprés Tant que por moi t'iert avenue Aucune grant desconvenue De hoste et de male avanture, Et je en sui tote segure Que je te ferai baillir : Ne qu'a la mort n'i pués faillir. Vite, laissez-moi mon palefroi, je monterai bien toute seule, je ne veux en rien votre aide. Et je prie Dieu qu'il me donne aujourd'hui de voir à ton propos ce à quoi je pense ! J'en aurai une grande joie avant ce soir. Va où tu le voudras : ni à mon corps, ni à mes vêtements tu ne toucheras de plus près, mais je ne cesserai d'aller derrière toi, jusqu'à ce qu'il t'arrive, à cause de moi, quelque fâcheuse disgrâce, pour ta honte et ton malheur. Je suis bien certaine que je te ferai mettre mal en point. Tu n'y peux manquer, non plus qu'à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | En quête d'aventure, Gauvain vient de rencontrer une demoiselle provocante et agressive, l'Orgueilleuse de Logres. |
NOTES: | P. 478-80, vv. 6763-6778. |
ANNOTATION: | PUBLIC |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200189 accreditee |
CONTEXTE: | Blonde a avoué son amour à Jehan et s’est engagée à ne pas avoir d’autre ami que lui. Cet amour partagé leur apporte la paix à tous deux et permet à Jehan de retrouver le sommeil. |
COTEXTE ET CITATION: | Toute nue se rest couchie Et de joie plaine endormie ; Et Jehans, qui fu confortés, Se rest de joie deportés. Uit jours ot que dormi n’avoit Dont il disete eü avoit ; Mais or s’ert il pris au repos, Car li confors qui ert repos En lui sa garison li haste. Après avoir ôté son vêtement [elle] s’endormit pleine de joie, tandis que Jehan, consolé, se réjouit de son côté. Voilà huit jours qu’il n’avait pas dormi et il manquait de sommeil. Il prend maintenant du repos et le réconfort, qui est une forme de repos, accélère sa guérison. (48) |
NOTES: | P. 64, vv. 1403-1411 Voir p. 92. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200223 accreditee |
CONTEXTE: | Edmond évoque dans une lettre à son frère le moment où enfant, il a appris à lire. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>« Tu t’en souviens ; quand nous allions à l’école, sous maître Jacques, j’eus le malheur d’apprendre à lire, à écrire et à jeter plus vite que toi […]CITATION>. Et là-dessus, nos pauvres père et mère (à bonne intention pourtant) me crurent fait pour devenir un docteur […] ; quand ils virent que je lisais tout couramment un livre latin en français, ils ne se sentirent pas de joie, et me destinèrent à être habitant des villes, pour y faire fortune. […] Oh la maudite facilité que j’eus donc là ! |
NOTES: | Rétif de La Bretonne, Nicolas, Le Paysan perverti, ou les dangers de la ville ; Histoire récente, mise au jour d’après les véritables lettres des personnages, 1776 ; édition utilisée : Lausanne, L’Age d’Homme, 1977, édition de François Jost, Lettre II, p.22 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Ferrand N. |
OCCURRENCE: | 305325 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis de Bercour et la marquise de Banneville en sont à leur nuit de noces. |
COTEXTE ET CITATION: | Il lui prit la main en même temps et la mit sur la plus belle gorge du monde. "Vous voyez, ajouta-t-il en fondant en larmes, "vous voyez que je ne puis rien pour vous, puisque je suis femme aussi bien que vous". Qui pourrait exprimer ici la surprise et la joie de la petite marquise? Elle ne douta plus dans ce moment qu'elle ne fût un garçon et, se jetant entre les bras de son cher marquis, elle lui causa la même surprise et la même joie. |
NOTES: | [(Page) P. 988. Bien que le double travestissement soit révélé à l'intérieur du couple, chacun gardera le sexe présumé en public. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 305252 accreditee |
CONTEXTE: | La mère mère qui a ennivré le messager portant au roi d'Écosse la nouvelle de la naissance de son fils, subtilise la lettre et va la remplacer par une autre mentionnant que la jeune reine a donné naissance à un monstre. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle s'approcha de son lit, et fouilla dans ses affaires tant et si bien qu'elle découvrit l'étui dans lequel se trouvait la lettre : quelle joie elle éprouva alors! Elle s'en alla avec, et fit venir l'un de ses secrétaires, à qui elle révéla sa machination : "Arrange-toi pour briser ce sceau assez habilement pour que je puisse sortir la lettre et la remplacer par une autre". |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 107-108. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102878 accreditee |
CONTEXTE: | Téréus ne peut prendre de repos et ne ferme pas l'oeil. Jusqu'au point du jour il ne cesse de se retourner sur sa couche pendant que les autres dorment. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce ne fu joie ne delis Au traïtour, au fel tirant Qui de dormir n'avoit talant : Mieux vausist toute nuit veillier. S'il li leüst a conseillier A cele qui son cuer avoit. Voilà qui ne réjouissait guère ce traître, ce perfide plein de cruauté, qui n'avait nulle envie de dormir : il aurait préféré veiller toute la nuit pourvu qu'il eût le loisir de s'entretenir discrètement avec celle qui possédait son coeur. |
NOTES: | [(Page & Vers) 630-635. Topos fréquent dans les récits médiévaux. L'amour ôte le sommeil, coupe l'appétit: thème de la maladie d'amour. L'insomnie est propice au monologue intérieur. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305480 accreditee |
CONTEXTE: | Floire à qui ses parents avaient fait croire que Blanchefleur était morte pour empêcher leur mariage, vient d’apprendre qu’elle est vivante. |
COTEXTE ET CITATION: | Diu en rent grasses et mercie quant sot que vive estoit s’amie. Quant il le sot, errant jura que il querre partout l’ira. Molt se vante qu’il l’ira querre, ja n’ert en si sauvage terre qu’il ne le truist ! Puis revenra, a grant joie le ramenera. |
NOTES: | P. 46, v. 1093-1100. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305584 accreditee |
CONTEXTE: | L’amour de Galeron pour Ille se déploie. Elle ne se tient pas de joie quand à la suite des ses victoires, Ille redevient seigneur de ses terres, puis sénéchal de la Bretagne. |
COTEXTE ET CITATION: | Bien a deservi qu’il soit sire; et qant li dus Conain l’ot dire, mout en a grant joie en son cuer, et Galerons, se bele suer en a tel joie, qant el l’ot, que onques mais si grant nen ot. Seigneurerie bien méritée, dont la nouvelle réjouit profondément le duc Conan et procure à la belle Galeron, sa soeur, la plus grande joie de sa vie. |
NOTES: | Vers 1185-1190. Voir aussi v.869-873 et 895-96 où il est clair que, même si le mot amour n’est pas prononcé, Galeron y est sensible par le biais des victoires d’Ille. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305653 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc Hervis de Metz épouse Aélis de Cologne, grâce à l’abbé de Gorge qui lui a trouvé une femme. |
COTEXTE ET CITATION: | A molt grant joie li vassax l’esposa. Premiere nuit que avec li coucha, L’ore fu bone, c’un enfant engendra. Garins ot nom, einsint l’en apela: Avec une joie très profonde, le jeune duc l’épousa. Lors de leur nuit de noces – le moment était favorable – il engendra un fils. On l’appela Garin, tel fut son nom. |
NOTES: | P. 87, laisse 18, vers 784-787. |
SOURCE: | Anonyme, Garin le Lorrain. Paris: H. Champion, 1996-97.Anne Iker-Gittleman, éditrice Trad.: Bernard Guidot, Garin le Lorrain, Nancy, Presses Universitaires, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |