OCCURRENCE: | 305682 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Hugues, frappé d'impuissance, est incapable d'avoir des relations conjugales avec Aceline, qu'il a forcée à l'épouser après avoir vendu son mari à un roi sarrasin et fait croire qu'il était mort. Il a compris qu'il a été envoûté et la maltraite pour se venger. |
COTEXTE ET CITATION: | Et la dame tint l'erbe qui tant ot de valor, Quant cuide a li jesir, toute pert sa vigor : Ne pot a li jesir ne acointier s'amor, Que li manbre le fallent, si est an teil friçor. Le traïtes la bat et par nuit et par jor, Si la feri aus dens, tant par fu plains d'irour ; Avaul la clere face li sans vermaus an cor, Teins est li orilleus de sanc et de suour. |
NOTES: | Page 92, v. 775-782. Ceci est la première de nombreuses occurences des violences qu'Hugues fait subir à Aceline dans un crescendo qui va jusqu'à l'enterrer jusqu'au tronc et l'affamer, puis la condamner au bûcher. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103752 accreditee |
CONTEXTE: | En temps d'épidémie de peste, une jeune fille affectée par la maladie, décide de connaître le plaisir avant de mourir. Elle aura donc trois amants dont deux mourront de contagion. Elle guérira. |
COTEXTE ET CITATION: | On me fait entendre que la façon du faire est tant plaisante que je plains et complains mon gent et jeune corps qu'il fault pourrir sans avoir eu ce desiré plaisir. Et a la verité dire, ma bonne voisine, <CITATION> il me semble si je peusse quelque pou sentir avant ma mort, ma fin en seroit plus aisee et plus legiere a passer, et a mains de regret. ... Et disent les maistres qu'elle eschappa de mort a cause d'avoir senty des biens de ce monde CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) 138-151, 55] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103876 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin qui vient de retrouver Nicolette dans la forêt, s'enfuit avec elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Il monta sor son ceval et prent s'amie devant lui, baisant et acolant, si se metent as plains cans |
NOTES: | [(Page) 124] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
OCCURRENCE: | 103870 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin qui vient de retrouver Nicolette dans la forêt, s'enfuit avec elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Il monta sor son ceval et prent s'amie devant lui, baisant et acolant, si se metent as plains cans>. |
NOTES: | [(Page) 124] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305933 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir vengé la demoiselle aux Manches Petites, Gauvain prend congé de son père Thibaut de Tintagel qui lui demande son nom. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire,Gauvains sui apelez, Onques mes nons ne fu celez An leu ou il me fust anquis, N’onques encore ne lo dis, S’avant demandez ne me fu.” Et quant li sire a entandu Que c’estoit mes sire Gauvains, Molt fu ses cuers de joie plains. “Monseigneur, on m’appelle Gauvain. Jamais je n’ai tenu mon nom caché, si quelque part on s’en est enquis. Jamais non plus je ne l’ai dit, avant qu’on ne me l’ait demandé.” Quand le seigneur a entendu que c’était monseigneur Gauvain, il en a eu le coeur rempli de joie. |
NOTES: | Pages 398, v. 5549-5556 ; trad. p. 399. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305339 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux fait l’aveu de son amour à Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant je languis et me consume ; le feu coule dans mes veines ; rien ne saurait l’éteindre ni le calmer, et je l’irrite en voulant le contraindre. Je dois être heureux, je le suis, j’en conviens ; je en me plains point de mon sort ; tel qu’il est je n’en changerais pas avec les Rois de la terre. Cependant un mal réel me tourmente, je cherche vainement à le fuir ; je ne voudrais point mourir, et toutefois je me meurs ; je voudrais vivre pour vous, et c’est vous qui m’ôtez la vie. |
NOTES: | T. I, p. 98 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305463 accreditee |
CONTEXTE: | Miriados, sénateur romain, et sa femme Cassine sont mariés depuis deux ans mais n’ont pas d’enfant. Ils prient Dieu de leur en accorder un. |
COTEXTE ET CITATION: | Il orent bien ensanle esté deus yvers plains et un esté c’onques la dame enfant n’en ot. Grans ert il deus qu’ele en menot et grignor duel en ot il sire que nus ne pot conter ne dire. Dieu en reclamoit doucement. |
NOTES: | P. 5, v. 129-135. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305536 accreditee |
CONTEXTE: | Monologue de Melior qui analyse ses sentiments pour Guillaume. |
COTEXTE ET CITATION: | Dont ai-je tort qui en blasmoie Mon cuer de rien, ce m’est avis. Cui dont ? Mes iex qui l’i ont mis En cele voie et mené la, Dont cis plains me vient a moi ça Et ceste error que je demaing, Et s’ai-je tort qui d’iaus me plaing. Por coi ? Por ce : coupes n’i ont. Qui dont ? Li cuers a cui il sont. |
NOTES: | P. 64, v. 862-870. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305713 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval voit arriver une dame éplorée sur une mule, se plaignant d’avoir été trahie par celui qui prétendait l’aimer. Elle explique qu’elle n’a pas pu trouver celui qu’elle cherche, un chevalier qui l’a requise d’amour si bien qu’elle lui a cédé. Il lui avait promit de l’épouser le lendemain et elle se livra à lui dans la nuit. Ce fut une erreur. En effet, il ne s’acquitta pas de sa promesse. |
COTEXTE ET CITATION: | Li fols, plains de desloiauté, Me fïancha lués de sa main Qu’il m’espouseroit l’endemain. Sor sa fïance l’en creï Et il a moi tant acreï Qu’il prist cele nuit tant del mien Qu’il ne me puet rendre por rien. Son bon fis, si fis que fole, C’onques fïance ne parole N’en regarda, se Dieus me salt. |
NOTES: | P. 56, v. 1782-1791. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |