OCCURRENCE: | 305394 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la 6ème histoire des Illustres Françaises, Des Frans a rencontré Silvie et a tenu un enfant avec elle. Il la revoit quelques fois et l'invite avec sa tante et ses voisines à une promenade et un dîner hors de Paris. Les 15 jours de lit permettront à Des Frans de voir continuellement Silvie avant de se déclarer. |
COTEXTE ET CITATION: | « Silvie fit un faux pas sur les degrés de l'auberge en descendant ; mon empressement fit voir la part que je prenais à ce qui lui arrivait [---]. Le pied lui enfla beaucoup ; et elle fut obligée de rester dans son lit, où je l'avais portée, pendant plus de quinze jours. |
NOTES: | p. 379. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 104602 accreditee |
CONTEXTE: | Le Prince rencontre la princesse dans le bois. Il s'effraie de ses sentiments et se sent aussi timide que la jeune femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Saisi d'une frayeur pour luy toute nouvelle, il s'approche interdit, et, plus timide qu'elle, luy dit, d'une tremblante voix, que de tous ses veneurs il a perdu la trace, et luy demande si la chasse n'a point passé quelque part dans le bois. |
NOTES: | [(Page) 34] Dans base ARTFL |
SOURCE: | Perrault (Charles), Belle au Bois dormant. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 104020 accreditee |
CONTEXTE: | Lors d'un combat, Pontis, décharge son pistolet sur un ennemi au moment où celui-ci le perce de "part en part", "d'un brin d'estoc". Il apprend plus tard que cet ennemi, qui a la cuisse cassée, est un de ses camarades du régiment des Gardes. |
COTEXTE ET CITATION: | J'envoyai sur le champ un tambour pour savoir de ses nouvelles [...] et m'ayant répondu avec les mêmes sentiments de civilité et de douleur touchant à ce qui m'étoit arrivé, il envoya aussi le lendemain savoir de mes nouvelles. |
NOTES: | [(Page&tome) 343, XXXI] |
SOURCE: | Potocki (Comte), Manuscrit trouvé à Saragosse (Le). 1805.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103702 accreditee |
CONTEXTE: | Pour empêcher Nicolette d' entretenir une relation amoureuse avec Aucassin, son père adoptif, le vicomte de Beaucaire l'enferme dans une chambre de son palais. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et li visquens estoit molt rices hom, si avoit un rice palais par devers un gardin. En une canbre la fist metre Nicolete en un haut estage et une vielle aveuc li por conpagnie et por soiste tenir, et s' i fist metre pain et car et vineqt quanque mestiers lor fu. Puis si fist l' uis seeler c' on n' i peust de nule part entrer ne iscir, fors tant qu' il i avoit une fenestre par devers le gardin asses petite dont il lor venoit un peu d' essor." |
NOTES: | [(Page) 50-52] L' enfermement de la dame dans une chambre ou une tour est un topos récurrent des récits médiévaux ou elle subit ce sort de la part du mari jaloux. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT102298 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "L'aînée annonça qu'elle aurait à son entière disposition toute la terre sans réserve, tous les jours qu'elle aurait à vivre, sans que sa soeur y eût jamais part" (4704-4707). "Il y trouvait aussi la demoiselle qui voulait déshériter sa soeur La demoiselle, qui commet un tort envers sa soeur (c'est l'évidence même), l'a proposé à la cour aux regards de tous, comme celui grâce à qui elle entend soutenir sa casue dans cette dispute où elle n'est pas dans son droit". (5880-5884) |
COTEXTE ET CITATION: | La soeur aînée tente de déshériter sa cadette. |
NOTES: | [(Vers & Page) 4704-7,5880-4] Manuscrit B.N. 1433 Coll. Lettres gothiques ed. Le Livre de poche (trad. D. H. Hult) no. 4539 1994, Paris |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 305996 chantier |
CONTEXTE: | Amarante et Daphnis échangent des lettres qui expriment d'une part la déception amoureuse de Daphnis, de l'autre l'inquiétude d'Amarante pour la santé de son ami. Daphnis à Amarante: il lui exprime sa tristesse de la savoir auprès d'un rival qu'il déteste. Le courage de vivre lui manque. Amarante à Daphnis: elle le supplie de prendre soin de sa santé, qu'elle estime nécessaire à sa consolation, sinon à son bonheur amoureux. |
NOTES: | Page 53. |
SOURCE: | Anonyme, Amarante, ou le triomphe de l'amitié, par Madame***. Claude Jombert: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F. |
OCCURRENCE: | 102714 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Comme on pourrait soupçonner cette histoire-ci d'avoir été faite exprès pour amuser le public, je crois devoir avertir que je la tiens moi-même d'un ami qui l'a réellement trouvée, comme il le dit ci-après, et que je n'y ai point d'autre part que d'en avoir retouché quelques endroits trop confus et trop négligés. [Garnier/Deloffre, 1957, p. 5] |
NOTES: | [(Page) Ch. I, p. 47] Page dans Garnier/Flammarion, Paris, 1978. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Cammas I. |
OCCURRENCE: | TT101420 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | des bébés jumeaux "ayant eu part au butin que ses camarades firent en pillant la maison [...] entre plusieurs meubles qui lui échurent pour sa part, [...] dit qu'il lui était toujours demeuré un de ses cristaux qu'on donne aux enfants pour se jouer, quand les dents commencent à leur percer. [...] comme il y avait des armes gravées dessus, Mathilde les reconnut pour les siennes et Clémence (la nourrice) ajouta que ce cristal avait été destiné pour cet enfant qui leur avait été enlevé [...]" |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) 228-9, "Mathilde"] Voir pp. 360-1 dans l'édition Société des textes français modernes. L'identité est encore confirmée par une marque a la main du frère jumeau, et le mariage qu'on voulait obliger Mathilde à faire ne peut avoir lieu avec un frère---elle est sauvée et peut épouser son amant. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 105342 accreditee |
CONTEXTE: | Deux amants de la marquise de Banneville se battent. On apprendra à la fin du récit que le marquis de Bercour est une femme travestie. La marquise de Banneville, pour sa part, est un homme travesti. |
COTEXTE ET CITATION: | Le comte D... [...] résolut de lui [au marquis de Bercour] faire un querelle et par là le déshonorer, le croyant trop beau et trop effeminé pour oser mesurer son épée contre la sienne ; il fut bien surpris quand, au premier mot qu'il lui dit à la porte des Tuileries, il vit le marquis l'épée à la main qui le poussait avec vigueur. Ils se battirent fort bien et furent séparés par leurs amis communs. Cette aventure fit plaisir à la petite marquise. Elle donnait un air de guerre à son amant, pour qui cependant elle crut devoir trembler. |
NOTES: | [(Page) Pp. 982-983. Voir aussi femme_travestir_sexe. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 102762 accreditee |
CONTEXTE: | Le chat botté aide son maître à acquérir un titre et la fortune. |
COTEXTE ET CITATION: | [Le chat botté:] "Voilà, Sire, un Lapin de Garenne que Monsieur le Marquis de Carabas (c'était le nom qu'il lui prit en gré de donner a son Maître), m'a chargé de vous présenter de sa part. [...] le roi était étonné des grands biens de Monsieur le Marquis de Carabas." |
NOTES: | [(Page) 137-42] Livre de poche, 1990 pp.222, 224 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Chat Botté (Le). Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102722 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Garnier/Deloffre, 1959, p. 128: "Eh! madame, reprit Mlle Habert l'aînée d'un ton piqué, je sais l'âge de ma soeur, je suis son aînée, et j'ai près de deux ans plus qu'elle. Oui, madame, elle a cinquante ans moins deux mois, et je pense qu'à cet âge-là on peut passer pour vieille; pour moi, je vous avoue que je me regarde comme telle [...]" Garnier/Deloffre, 1959, p. 135/6: "[...] mais entre nous, l'aimez-vous un peu aussi? avez-vous de l'amour pour elle? là, ce que l'on appelle de l'amour, ce n'est pas de l'amitié que j'entends, car de cela elle en mérite beaucoup de votre part, et vous n'êtes pas obligé au reste; mais a-t-elle quelques charmes à vos yeux, toute âgée qu'elle est?" Garnier/Deloffre, 1959, p. 136/7: 'Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la dame en continuant, et comme dit sa soeur, elle a bien cinquante ans. |
NOTES: | [(Page) III, 128-37] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V. |
OCCURRENCE: | 105028 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; Anténor à Ardélie captive d'Hermocrate. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous me feriez l'honneur de croire que je n'ai de part à vôtre enlevement, que parce qu'il est fait par le maître à qui les Dieux m'ont soûmis. |
NOTES: | [(Page & Tome) 369, I] Cie des Libraires p. 423 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103428 accreditee |
CONTEXTE: | Samuel part et comme elle ne reçoit pas de nouvelles (une lettre est volée), elle part en compagnie d'une Princesse à la recherche de Samuel. Lui apprend la nouvelle (fausse) qu'elle est mariée et par orgueil écrit une lettre dans laquelle il nie son amour. (p.134-5). Elle se sert de ses forces pour se rétablir du chagrin, et reste en Europe. Ne reçoit pas de nouvelles. |
COTEXTE ET CITATION: | P. 134-5 " <CITATION>L'amour luy inspirant de profiter des bontez que la Princesse luy témoignait, (...)elle la pria les larmes aux yeux de trouver bon qu'elle eüt l'honeur de l'acomapgner en Allemagne CITATION>". p.137 " <CITATION>Cette lettre contribua plus au rétablissement de sa santé que tous les remedes des Medecins CITATION>. |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) 134-5 & 137] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104256 accreditee |
CONTEXTE: | En plus de ses soupçons envers Milord Edouard, l'Amant fait part de ses inquiétudes causées par quelques mots d'une lettre de Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais tout redoublait mes ridicules soupçons, et le zèle de l'humanité ne lui inspirait rien d'honnête en ma faveur, dont mon aveugle jalousie ne tirât quelque indice de trahison. À Besançon je sus qu'il avait écrit à Julie, sans me communiquer sa lettre, sans m'en parler. Je me tins suffisamment convaincu, et je n'attendis que la réponse, dont j'espérais bien le trouver mécontent, pour avoir avec lui l'éclaircissement que je méditais. |
NOTES: | Tome I, page 274 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | TT100006 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | " Il y avait (...) quatre barons (...) qui haïssaient Tristan de male haine pour sa prouesse et pour le tendre amour que le roi lui portait ." |
COTEXTE ET CITATION: | La générosité de Tristan suscite la haine de ceux qui se sentent en compétition avec lui. |
NOTES: | [(Page) 35] début 3ème chapitre. L'occurrence venant de Bédier Tristan: le topos change de caractère ici. Car les autres occurrences coincident toutes avec l'idée d'être récompensé, mal ou bien, par LA PERSONNE ENVERS QUI ON A ETE GENEREUX alors que le texte de Bédier donne l'impression qu'il s'agit du terme générosité dans l'autre sens, qualité de l'homme connu pour une certaine conduite et dont la réputation ou la présence (et l'amour de la part du roi) provoquent la jalousie /"la male haine". Denise Godwin |
SOURCE: | Bédier J., Roman de Tristan et Iseut (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Chalier S. |
OCCURRENCE: | 104142 accreditee |
CONTEXTE: | Agarithe et Herennius ont été pris par des corsaires. |
COTEXTE ET CITATION: | Herrennius fit des efforts pour me défendre, qui à verité aurioent dû m'appaiser; et s'étant une nuit défait de ses chaînes avec Arimant qu'on avoit enchaîné avec lui, ils mirent le vaisseau dans un si grand désordre, que le Chef des Corsaires se crut perdu; il se mit dans un esquif où il me fit apporter, et nous fit mettre à terre pour s'asseurer cette part de son butin, pendant que ses gens tâchoient à conserver l'autre. Herennius qui remarqua cette action, se jetta dans l'esquif de sa barque, qui étoit comme l'autre attaché au vaisseau, suivit le Corsaire; et secondé par nôtre Patron Sicilien, qu'il avoit delivré, ils tuerent le Corsaire à mes yeux. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 498, t. 2. Cie des Libraires p. 381 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103818 accreditee |
CONTEXTE: | Pour séduire une jeune fille, un ermite fait semblant d'être un ange qui apparaît à la mère pour la convaincre que sa fille a été désignée pour enfanter avec lui un garçon qui deviendra le futur pape. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Quand damp hermite se treuve a part avec la belle fille, comme s'il la voulsist rebaptiser toute nue la fist despoiller ; et creez qu'il ne demoura pas vestu. ... Il la tint tant et si longuement avec luy, en lieu d'aultre clerc CITATION>, tant alla aussi et vint a l'ostel d'elle, pour la doubte des gens, que le ventre luy commença a bourser. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) P. 103. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102082 chantier |
CONTEXTE: | Le héros pour venir à bout de son impuissance, effet d'un mauvais sort, doit coucher avec une horrible vieille. Il s'y résoud non sans difficultés. Il accomplit enfin la besogne, plus de treize fois consécutives dans la meme nuit, grace aux vertus magiques d'un auxiliaire, l'eau de santé. |
NOTES: | artfl 17, 157-161 Cette occurrence est une variante du topos "viol "mais ici l'acte sexuel n'est pas subi par le personnage. Celui-ci doit se faire violence pour accepter l'acte sexuel auquel il doit prendre une part très active. L'obstacle dont le personnage doit triompher est la répulsion physique. Sa femme vivra la même épreuve mais l'obstacle sera moral, la vertu. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 100642 chantier |
CONTEXTE: | Comparant le portrait physique d'Abigail et le portrait moral de Josebeth (qu'il a en mémoire), Villeneuve conclut à la légèreté et à la fourberie de la première. Le portrait "moral" que conserve Villeneuve à l'esprit est bien plus complexe - et complet - que l'image du visage d'Abigail. D'autre part, il connaît bien Abigail, ne serait-ce qu'indirectement (par Salomonne). |
NOTES: | [(Page) 207-208] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100870 accreditee |
CONTEXTE: | Ildegerte, répudiée par son époux, mène néanmoins son armée amazone pour sauver le royaume et la couronne de son époux quand il est menacé par l'ennemi. Mais elle refuse d'évincer la nouvelle reine, ou de reprendre le trône, demandant seulement que son fils soit reconnu comme le vrai prince héritier. |
COTEXTE ET CITATION: | "Quel Triomphe pour une Reyne Répudiée, <CITATION>elle avoit remis une seconde fois la Couronne sur la tête de son Infidèle EpouxCITATION>& elle tenoit en son pouvoir une Rivale qui l'avoit fait descendre du Thrône. [...] Le Roy luy témoignoit plus d'amour qu'il n'en avoit jamais eû, les Troupes l'adoraient, la Cour suivoit les mouvemens du Roy, tous les coeurs des Sujets étoient à elle .... [...] Qui que ce soit ne doutoit donc qu'elle ne dût demander la cassation de ce Divorce & son rétablissement sur un Thrône dont on ne l'avoit dépoüillée que par des vues politiques, & des interêts d'Etat qui cessoient. On fut même confirmé dans cette pensée, lors qu'elle demanda une Assemblée générale des Etats, où elle voulut que le Roy assistât sur son Thrône & dans toute sa Maijesté [...]." (pp. 111-112) "...le silence & l'atention de l'Assemblée ayant donné lieu à Ildegerte de parler on fut fort surpris qu'elle le fit en ces Termes. 'Seigneur, Et vous Reyne, & vous Etats: Je n'ay point demandé cette Assemblée pour faire décendre du Thrône une Princesse qui mérite de le remplir. [...] Mais ce que je demande, c'est que le Prince mon fils n'ait point part à une disgrace que je soufre sans peine, qu'il n'ait point lieu de se souvenir jamais qu'il est le fils d'une Répudiée....'" (112-114) |
NOTES: | [(Page) 111-114] |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 305332 accreditee |
CONTEXTE: | Julie fait part à St. Preux en voyage en Italie avec Milord Édouard, d’une visite qu’elle va faire en famille au château de Chillon, au bord du lac. Il semble se dégager un sombre pressentiment de la fin de sa lettre. En effet, elle mourra après avoir être tombée dans le lac pour sauver son fils de la noyade. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette partie du Château de Chillon que nous devions tous faire ensemble, se fera demain sans vous. Elle n’en vaudra pas mieux, quoiqu’on la fasse avec plaisir. M. le Bailli nous a invités avec nos enfants, ce qui ne m’a point laissé d’excuse ; mais je ne sais pourquoi je voudrais être déjà de retour. |
NOTES: | T. II, p. 343 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 100654 accreditee |
CONTEXTE: | Manon et des Grieux vivent en Louisiane. Ayant reçu plusieurs marques de l'affection de la part de sa maîtresse, des Grieux constate que La Nouvelle Orléans est un lieu idéal qui favorise l'épanouissement de l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je suis assuré du coeur de Manon. Il est tel que je l'ai souhaité pour être heureux; je ne puis plus cesser de l'être à présent. Voilà ma félicité bien établie. (...) L'Amérique me parut un lieu de délices après cela. <CITATION>C'est au Nouvel Orléans qu'il faut venir, disais-je souvent à Manon, quand on veut goûter les vraies douceurs de l'amour. C'est ici qu'on s'aime sans intérêt, sans jalousie, sans inconstance.CITATION>" |
NOTES: | [(partie Page) 177 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Mémoires et Avantures ..t.7: Amsterdam, 1728-31.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305979 accreditee |
CONTEXTE: | Favorable à l'alliance conclue avec Turnus, la mère de Lavine est hostile au mariage de sa fille avec Énéas, ce qui explique ces accusations. |
COTEXTE ET CITATION: | Fille, moult as le senz perdu quant de tel homme fais ton dru, qui ja jor n’avra de toy cure et qui si fait contre nature : les hommes prent, les femmes let, le naturel couple deffait. Garde nel me dies jamais, ceste amistié veul que tu lais du sodomite, du couart. Ton coraige torne autre part. Ma fille, tu as vraiment perdu l’esprit quand tu fais ton amant d’un tel homme, qui jamais ne se souciera de toi et qui agit contre nature : il prend les hommes, délaisse les femmes et brise le couple naturel. Prends garde à ne jamais m’en reparler, je veux que tu renonces à cet amour pour un sodomite, un couard. Tourne ton cœur ailleurs. |
NOTES: | P. 526, v. 8657-66. Voir aussi p. 554-56. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305958 accreditee |
CONTEXTE: | Trahison du portier du château de Roussillonn : sa femme, la chambrière de Berthe, l’épouse de Girart de Roussillon, lui dérobe les clef et les remet à son mari qui livre ainsi le château au roi qui veut s’en emparer. |
COTEXTE ET CITATION: | Laïnc ac un porter mal [e] enreu, Faus crestian, felun plus d’un judeu, E gardet l’une porte e[n] l’at en feu. Autre vez l’ot traïde, el e li seu. Tramet sovent message, sembla[n]t romeu, Del rei la porte aver paraule e breu, Per quei trast son seinor e perdet Deu. Or il y avait dans Roussillon, un portier, homme endurci dans le mal, un mauvais chrétien plus traître qu’un juif : il était commis à la garde d’une des portes de la ville, et il l’avait déjà livrée, autrefois, avec la complicité des siens. A plusieurs reprises, il dépêcha au roi un messager, déguisé en pèlerin, promettant de lui ouvrir la porte et s’y engageant même par écrit. C’est ainsi que, trahissant son seigneur, il perdit sa part de paradis. |
NOTES: | Page 472-73, v. 6238-44. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100756 accreditee |
CONTEXTE: | Des gentilhommes vont au secours de dames en danger. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le pauvre homme qui avoit sa part de la paour leur dit que c'estoient mauvays garsons qui venoient prendre leur part de la proye qui estoit chez leur compaignon bandoullier; parquoy les gentilz hommes incontinant prindrent leurs armes et avecq leurs valetz s`en allèrent secourir les dames pour lesquelles ilz estimoient la mort plus heureuse que la vie après elles. [...] Le pauvre gentilz homme, voyant le secours que ces deux luy avoient faict, après les avoir embrassé et remercié les pria de ne les habandonner poinct, qui leur estoit requeste fort aisée." |
NOTES: | [(Page) 3 prologue ] Navarre Heptaméron Prologue p 3 Classiques Garnier p. 3 GF |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105316 accreditee |
CONTEXTE: | La révélation de l'infidélité est faite par le neveu à son oncle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire, fet Agravains, oïl, et ge vos dirai comment." Lors le tret a une part et li dist a conseill : "Sire, il est einsi que Lancelos ainme la reïne de fole amour et la reïne lui. Et por ce qu'il ne pueent mie assembler a leur volenté quant vos i estes, est Lancelos remés, qu'il n'ira pas au tornoiement de Wincestre ; einz i a envoiez ceus de son ostel, si que, quant vos seroiz meüz ennuit ou demain, lors porra il tout par loisir parler a la reïne. Oui, sire, dit Agravain, je vais vous expliquer comment." Il l'entraîna à l'écart et lui dit à voix basse : "Sire, la situation est telle que Lancelot et la reine s'aiment d'un amour coupable. Comme ils ne peuvent pas se rencontrer à leur aise quand vous êtes là, Lancelot est resté chez lui et n'ira pas au tournoi de Wincestre ; mais il y a envoyé ceux de sa maison, si bien qu'après votre départ, ce soir ou demain, il aura tout le loisir de parler avec la reine. |
NOTES: | [(Page & Ligne) 5, 12-20 (sec.5)] Traduction de Marie-Louise Ollier, La Mort du roi Arthur, Paris: UGE 10/18, p. 47. Voir aussi p. 63, lignes 50-56 et l. 17-22, où c'est Morgan qui révèle l'amour adultère de Lancelot et de la reine à Arthur. Puis, p. 109, l. 28-31 où Agravain de nouveau révèle l'infidélité. |
SOURCE: | Anonyme, Mort le Roi Artu (La). 1220-40.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 104122 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [la jeune Hache:] Il semble que le nom de femme traîne aprés soy des dépendances continuelles. On les éprouve de la part des Parens pendant qu'on est fille. On en souffre souvent de plus rigoureuses quand on change de condition. Et quelle que soit enfin celle où une femme est assujettie, la bienseance a pour elle des bornes si resserrées, qu'à proprement parler, sa vie n'est qu'un honnête esclavage. |
NOTES: | [(Page& Tome) 553, 1] Cie des Libraires p. 585 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305425 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 104112 accreditee |
CONTEXTE: | Pisistrate parle d'Amphicles, père d'Orgine. |
COTEXTE ET CITATION: | Cet homme a toûjours été affectionné au parti des Megariens, étoit sorti de Salamine pendant qu'Elle étoit assiegée, dans le dessein de se retirer à Megare ; mais il fut rencontré d'un Officier d'Athènes, qui le voyant suivi de sa fille et d'une jeune Esclave trés belle, crût faire un butin considerable en les arrêtant. Il tint sa prise secrette, craignant que quelqu'un ne voulût y avoir part; et retournant à Athenes aprés la licence des troupes, on m'a vendu ce prisonnier, et ces deux belles prisonnieres. |
NOTES: | [(Page) 12] Slatkine p. 9, tome 2 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT102322 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'Maintenant donc monseigneur Yvain est seigneur du château, et le mort est vite oublié. Celui qui l'avait tué a épousé sa femme, et ils partagent le même lit". |
NOTES: | Manuscrit B.N. 1433 Coll. Lettres gothiques Livre de poche , Trad. D. H. Hult 1994, Paris p. 223, vers 2166-2169 De la part de l'épouse, ce mariage résulte d'un calcul politique (trouver le meilleur chevalier pour défendre sa fontaine). Le narrateur fait douter de la pureté des intentions et de l'amour de Laudine. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103506 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux rend visite à Manon à la Salpetrière. M. de T... fils qui a introduit des Grieux dans la prison est témoin de la scène de rencontre des amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | J'entrai, lorsqu'elle y accourait avec précipitation. Nous nous embrassâmes avec cette effusion de tendresse qu'une absence de trois mois fait trouver si charmante à de parfaits amants. Nos soupirs, nos exclamations interrompues, mille noms d'amour répétés languissamment de part et d'autre, formèrent, pendant un quart d'heure, une scène qui attendrissait M. de T... . |
NOTES: | [( Page & partie) 106 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305430 accreditee |
CONTEXTE: | Julie résiste à son père qui veut la marier à un de ses amis. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour la première fois de ma vie j'osai résister en face à mon père. Je lui protestai nettement que jamais M. de Wolmar ne me serait rien ; que j'étais déterminée à mourir fille ; qu'il était maître de ma vie, mais non pas de mon coeur, et que rien ne me ferait changer de volonté. |
NOTES: | Tome I, page 415. Julie cèdera à ce qu'on pourrait qualifier de chantage émotif de la part de son père. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 102784 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Il est affreux sans doute d'avoir à peindre, d'une part, les malheurs effrayants dont le ciel accable la femme douce et sensible qui respecte le mieux la vertu [...]" |
NOTES: | v. 5 Oeuvres complètes, 1966, Paris, Pauvert, Lettre 1, p. 90 |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Justine ou les malheurs de la vertu. Oeuvres complètes du marquis de Sade: Cercle du livre précieux, 1975. |
CHERCHEUR/E: | Bolles N. |
OCCURRENCE: | TT103134 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il enfonce de grosses épingles, généralement sur tout le corps de la fille, tétons compris; il décharge quand elle en est couverte". |
NOTES: | [(Page & Tome & partie) 238, 2, 3] A rapprocher de la troisième occurrence du topos en première partie. C'est aussi la première fois que le topos est par avance associé à un ensemble de passions dont le plein développement sera découvert en quatrième partie. Deux systèmes de correspondance apparaissent en place: d'une part, la figure se retrouve définie de manière comparable mais encadrée différemment d'une partie à l'autre; d'autre part, sa récurrence comporte une promesse de complexification. Il y aurait donc double volonté d'exhaustivé: sur l'axe des variantes accompagnant ce topos, et sur celui de la figure en soi. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 101990 chantier |
CONTEXTE: | Silvie se retire dans un couvent et y meurt de désespoir parce que son mari Des Frans ne lui pardonne pas son adultère (que le lecteur sait involontaire). Désespéré aussi, Des Frans part à la guerre. |
NOTES: | [(Page & partie) 6] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100546 chantier |
CONTEXTE: | Les garçons chirurgiens (comme les clercs d'avocat) doivent souvent subir brimades et harcèlements de la part de leurs maîtres (ou, le plus souvent, de leurs propres femmes). |
NOTES: | [(Page) 5] C'est aussi une occurrence de "maltraiter époux" |
SOURCE: | Anonyme, Peine et misère des garçons chirurgiens (La). Jean-Antoine Garnier: Troyes, 1715. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105000 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; elle refuse encore les avances de Tessandre ; de la violence verbale de sa part précède ses gestes. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sçai si ce discours imperieux... augmenta l'amour de Tessandre, ou si ce Prince qui étoit le plus emporté de tous ceux qui vivent, fut outré de ma résistance à ses volontez ; mais à peine avois-je achevé de parler, qu'il jetta ses bras à mon col, et m'exprimant la brutalité de ses desirs par des regards embrasez d'un feu détestable, il m'arracha par force quelques baisers ; et il se fût porté sans doute à une violence plus grande, si Antenor ne s'y fût opposé. |
NOTES: | [(Page & Tome) 374, 1] Cie des Libraires p. 442-3 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305511 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan expédie son serviteur Robin en reconnaissance, non sans l’avoir grimé de façon à ce qu’il ne soit pas reconnu. |
COTEXTE ET CITATION: | Je palirai si ton visage D’une erbe que je connois bien, Nus ne te connoistroit pour rien. [...] Atant cuelli en la gaudine Jehans d’une herbe la rachine, Si l’a au pumel de s’espee Broiie et d’iauwe destempree. Aprés a Robin oint du jus Se qu’en tout le mont sus ne jus Ne vit homme qui ne quidast Que fort fievre le travillast. Plus pale que cire matie Est sa chiere, et toute froncie. Un baston pour li apoiier Fist de la branche d’un pomier. Or voist quel part que il volra, Ja reconneüs ne sera. Je vais pâlir ton visage avec une herbe que je connais, si bien que personne ne pourra te reconnaître, quoi qu’il arrive. [...] Jehan cueillit alors dans le bois la racine d’une herbe qu’il broya du pommeau de son épée et dilua dans l’eau, puis avec le jus il enduisit le visage de Robin si bien que personne au monde n’aurait douté qu’il souffrît d’une forte fièvre. Sa peau ressemble à de la cire, flétrie et toute ridée. Il lui tailla dans une branche de pommier un bâton pour s’appuyer. Qu’il aille où il voudra, on ne le reconnaîtra pas. |
NOTES: | P. 116-117, v. 3494-96 et 3529-3542 ; trad. p. 74-75. Inversion des grimages de Tristan ou de Nicolette qui se déguisent en jongleurs et qui, pour ne pas être reconnus, teignent leur visage en noir. Voir plus loin p. 120-122. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT102412 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'Voilà un acte bien malencontreux, lui répliquèrent ses compagnons, car si la blessure est grave et que le roi vienne à le savoir, nous serons tous châtiés et mis à mort; en admettant que le roi ne s'en mêle pas lui-même, personne à part Dieu ne pourrait nous protéger contre la parenté du chevalier, pour peu qu'ils apprennent qu'il lui est arrivé malheur sur ce chemin". "Aussitôt ils tournèrent bride et s'enfuirent à travers la forêt". |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 118, 65] -peur de sanctions, de représailles de la part du roi ou de la parenté du blessé. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. XIIe s..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Michel B. |
OCCURRENCE: | 104498 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse a ordonné qu'on emmène Parménie. Quatre hommes se saisissent d'elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Trois heures après, sans que je sache quelles mesures prit la princesse, quatre hommes masqués, accompagnés d'une dame que je n'avais point encore vue, m'ordonnèrent, de la part de la princesse, de les suivre. |
NOTES: | [(Page& partie) 161, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104304 accreditee |
CONTEXTE: | Julie éprouve de vives inquiétudes quant aux jours de son Amant. Elle en fait part à Claire. Celle-ci s'inquiète de l'état du coeur de sa Cousine. |
COTEXTE ET CITATION: | Je pleure le sort d'un homme estimable que des feux indiscrètement nourris ont privé du repos et peut-être de la vie. Hélas ! sans doute il a péri dans ce long et périlleux voyage que le désespoir lui a fait entreprendre. S'il vivait, du bout du monde, il nous eût donné de ses nouvelles. |
NOTES: | Tome II, page 12. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305933 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir vengé la demoiselle aux Manches Petites, Gauvain prend congé de son père Thibaut de Tintagel qui lui demande son nom. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire,Gauvains sui apelez, Onques mes nons ne fu celez An leu ou il me fust anquis, N’onques encore ne lo dis, S’avant demandez ne me fu.” Et quant li sire a entandu Que c’estoit mes sire Gauvains, Molt fu ses cuers de joie plains. “Monseigneur, on m’appelle Gauvain. Jamais je n’ai tenu mon nom caché, si quelque part on s’en est enquis. Jamais non plus je ne l’ai dit, avant qu’on ne me l’ait demandé.” Quand le seigneur a entendu que c’était monseigneur Gauvain, il en a eu le coeur rempli de joie. |
NOTES: | Pages 398, v. 5549-5556 ; trad. p. 399. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305409 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan et Yseut fuient dans la forêt du Morois la colère du roi Marc qui les a surpris en flagrant délit d'adultère. |
COTEXTE ET CITATION: | Tristran s'en voit a la roïne ; Lasent le plain et la gaudine S'en vet Tristran et Governal. Yseut s'esjot, or ne sent mal. En la forest de Morrois sont. Tristan part avec la reine ; ils quittent la plaine et se dirigent vers la forêt en compagnie de Gouvernal. Yseut se réjouit ; elle ne souffre pas à présent. Ils sont dans la forêt de Morrois. |
NOTES: | Pp. 80-81, vv. 1271-1275. |
SOURCE: | Livre de Poche, Lettres gothiques: Paris, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200183 accreditee |
CONTEXTE: | Décidé à se faire reconnaître comme le meilleur chevalier par la Fière, Ipomédon adopte une attitude paradoxale : il dissimule sa vraie nature et passe pour un lâche car il fait semblant de ne s’intéresser qu’à la chasse et pas aux armes. |
COTEXTE ET CITATION: | A Thoas dit : “Kar en portez, De meie part le saluez, Dites ke nus purchacerum A sun os asez veneisun !” Li chamberlencs ot sa resun, Mut escape bricun Tel tent autre pur fol musart, Ke plus de lui as a sa part De la reine ad cungé pris, Vers le rei s’est el chemin mis ; Mut porte veneisun od sei E si l’ad presenté al rei De part celui si ad cunte Trestut, cum il aveit parlé, Cum ses chens unt curu le jur E ke Bauçan fut le meillur. Li reis s’en rist mut et gaba. |
NOTES: | P. 75-76, vv. 4449-4465 |
SOURCE: | Hue de Rotelande, Ipomedon. Slatkine: Genève, 1975.Réimpression de l'édition de E. Kölbing, Breslau, 1889 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200144 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Perceval part pour se faire adouber chevalier à la cour d’Arthur, sa mère qui avait voulu le soustraire à ce type de vie, s’évanouit et mourra de son départ. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il vallez fu esloigniez Lo giet d’unne pierre menue Si se retorne et voit chaüe Sa mere au chief do pont arriere, Et gist pasmee an tel maniere Con c’ele fust chaüe morte. Une fois qu’il se fut éloigné à distance de jet d’une petite pierre, le jeune homme se retourne et voit sa mère tombée, derrière lui, au bout du pont-levis, gisant là, évanouie, comme si elle était tombée morte. (65) |
NOTES: | P. 64, vv. 584-589 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200079 accreditee |
CONTEXTE: | Après la visite d'adieu de Galeron et d'Ille qui retourne en Bretagne avec sa femme, Ganor laisse éclater sa douleur de l'avoir perdu. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais je n'en sai a cui tencier m'envers qui tençon commencier por garison ne por merchi. <citation>Ne puis morir, se ne m'ochi :citation> mais Dix ne claime nule part en celui qui se nie o s'art. Mais moi, je ne sais contre qui lutter, avec qui engager le combat pour que la guérison me soit accordée. Et je ne puis mourir si je ne me tue : or Dieu rejette sans recours celui qui se noie ou se livre aux flammes. |
NOTES: | P. 182, v. 5233-5238 ; trad. p. 100. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200210 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Lessiez me tost mon palefroi, Que je monterai bien par moi, De vostre aïde ne quier point. Et Dex hui en ce jor me doint De vos veoir ce que je cuit ! Grant joie avrai jusqu'a la nuit. Et va quel part que tu voldras, Que a mon cuir ne a mes dras Ne tocheras tu de plus pres, Mas je irai toz jors aprés Tant que por moi t'iert avenue Aucune grant desconvenue De hoste et de male avanture, Et je en sui tote segure Que je te ferai baillir : Ne qu'a la mort n'i pués faillir. Vite, laissez-moi mon palefroi, je monterai bien toute seule, je ne veux en rien votre aide. Et je prie Dieu qu'il me donne aujourd'hui de voir à ton propos ce à quoi je pense ! J'en aurai une grande joie avant ce soir. Va où tu le voudras : ni à mon corps, ni à mes vêtements tu ne toucheras de plus près, mais je ne cesserai d'aller derrière toi, jusqu'à ce qu'il t'arrive, à cause de moi, quelque fâcheuse disgrâce, pour ta honte et ton malheur. Je suis bien certaine que je te ferai mettre mal en point. Tu n'y peux manquer, non plus qu'à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | En quête d'aventure, Gauvain vient de rencontrer une demoiselle provocante et agressive, l'Orgueilleuse de Logres. |
NOTES: | P. 478-80, vv. 6763-6778. |
ANNOTATION: | PUBLIC |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200074 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a été blessé à l'oeil au cours d'un tournoi a interdit l'entrée de sa chambre à sa femme Galeron car il a peur qu'elle le rejette. Déguisée en homme, elle parvient à y entrer en se mêlant aux serviteurs. |
COTEXTE ET CITATION: | D'uns dras a home s'est vestue : entre les cambrelens se met et des afaires s'entremet. Elle revêt un habit d'homme, se mêle aux chambellans et prend part au service (33). |
NOTES: | P. 82, vv.1754-1756 |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200073 accreditee |
CONTEXTE: | La disparité sociale est un obstacle entre Ille, fils de simple seigneur, et Galeron, soeur du duc de Bretagne. |
COTEXTE ET CITATION: | Mout ai en fol liu mon cuer mis ; car se li dus s'apercevoit de sa seror que je covoit, trestot mon service en perdroie et d'autre part rien n'en aroie se maugré non. Ne sai que faire. C'est folie d'avoir placé en elle tout mon amour, car si le duc s'apercevait que je convoite sa soeur, je perdrais ma situation sans rien gagner auprès d'elle, sinon son mécontentement. Que faire ? (25) |
NOTES: | P. 69, vv. 1312-1317 |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200086 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200159 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain tient à ce que ses exploits soient contés à la cour d’Arthur, mais ne souhaite pas encore révéler son nom. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais dites nous que nous dirons, Sire, quant devant lui venrons ; De qui nous porrons nous loer Quant nous ne vous savons nommer.” Et il respont : “Che li porrois Dire, quant devant lui verrois, Que li chevaliers au leon Vous dis que jë avoie non. Et avec che proier vous doi Que vous li dites de par moi Qu’il me connoist bien et je lui, Et si ne set or qui je sui.” “Mais dites-nous ce que nous devons dire, seigneur, quand nous serons devant lui, et de qui nous pourrons faire l’éloge, puisque nous ne connaissons pas votre nom." Et il répond : “Voici ce que vous pourrez dire, quand vous serez venus devant lui : “le Chevalier au Lion”. Et je dois vous prier, en outre, de lui dire de ma part qu’il me connaît bien et que je le connais bien, bien qu’il ne sache pas en ce moment qui je suis. |
NOTES: | Pp. 314-315, v. 4279-4290 Voir v. 4600-4614 : Yvain refuse de donner son nom à Laudine qui ne le reconnaît pas ; il se fait appeler le Chevalier au Lion. Aux vers 4634-4636, il prie Lunette de ne pas révéler son identité. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305313 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi d'Ecosse part à la recherche de son épouse, la Manekine, qui a fui, avec la complicité du sénéchal, la prétendue condamnation qu'il lui avait infligée. |
COTEXTE ET CITATION: | Avant qu'un mois ne se soit écoulé, je ferai ce qu'aucun roi jamais n'a fait : je laisserai mes sujets et tout mon royaume, et je partirai à votre recherche à travers les pays et les mers ; je n'aurai de cesse que je ne sache ce que vous êtes devenue, et si j'apprenais le pire, j'en mourrai. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp.139-140. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200162 accreditee |
CONTEXTE: | Dans sa troisième lettre, la dame revient sur sa demande au cavalier de ne plus lui écrire, et lui propose au contraire, mais comme limite de leurs rapports, une correspondance secrète. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>De peur qu'on n'en surprenne quelque'une [de vos lettres], servez-vous de l'adresse que vous trouverez ici sur un morceau de papier à part.citation> [...] La femme qui aura soin de recevoir vos lettres, en aura encore plus de me les rendre. <citation>N'y mettez point de dessus : le dedans me fera assez connaître que ce n'est qu'à moi qu'elles s'adressent... citation> |
NOTES: | Lettres amoureuses d'une dame à un cavalier, Ed. Bernard Bray. Paris, Desjonquères, 1994, pp. 58-59. |
SOURCE: | Boursault (Edme), Lettres nouvelles de Monsieur Boursault. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305337 accreditee |
CONTEXTE: | Julie traverse une grave crise émotionnelle car son père rejette l’amour qu’elle porte à St. Preux et veut qu’elle épouse son ami M. de Wolmar. Claire en fait part à St. Preux qui s’est éloigné pour protéger la réputation de son amante. |
COTEXTE ET CITATION: | L’aimable Julie est à l’extrémité et n’a peut-être pas deux jours à vivre. L’effort qu’elle fit pour vous éloigner d’elle commença d’altérer sa santé. […] Elle fut si vivement émue qu’après avoir passé une nuit dans d’affreux combats, elle tomba hier dans l’accès d’une fièvre ardente qui n’a fait qu’augmenter sans cesse et lui a enfin donné le transport. |
NOTES: | T. I, p. 141 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305363 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux invité par Julie et M. de Wolmar à partager leur vie à Clarens, découvre le verger mystérieux qu’ils appellent l’Élysée, avatar évident du locus amoenus. Il s’agit en fait du bosquet où Julie et St. Preux ont eu leur premier baiser (cf. t. I, p. 107 et 109), réaménagé pour en faire un lieu où la nature est maîtrisée. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce lieu, quoique tout proche de la maison est tellement caché par l’allée couverte qui l’en sépare qu’on ne l’aperçoit de nulle part. […] Je me mis à parcourir avec extase ce verger ainsi métamorphosé. |
NOTES: | T. II, p. 87-89. La description se poursuit jusqu’à la page 96. P. 104-105, St. Preux retourne au verger pour y faire une promenade solitaire et p. 108-109 où M. de Wolmar de son projet d’inviter St. Preux à vivre avec eux. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305367 accreditee |
CONTEXTE: | À la suite du reproche de Julie que sous l’emprise de la boisson (T. I, p. 188), il ne maîtrise plus ses propos, St. Preux lui déclare qu’il renonce à boire du vin. |
COTEXTE ET CITATION: | J’abjure, je déteste un forfait que j’ai commis, puisque tu m’en accuses, mais auquel ma volonté n’a point de part. Que je vais l’abhorrer, cette fatale intempérance qui me paraissait favorable aux épanchements du cœur, et qui put démentir si cruellement le mien ! J’en fais par toi l’irrévocable serment, dès aujourd’hui je renonce pour ma vie au vin comme au plus mortel poison. |
NOTES: | T. I, p. 192. Julie répond en l’engageant à une conduite plus mesurée. Le motif des bienfaits d’un usage modéré du vin se retrouve aux t. I, p. 202 et II, p. 168, 239. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305455 accreditee |
CONTEXTE: | Le gardien du Gué Périlleux, vaincu par le Bel Inconnu, est épargné par ce dernier à condition qu’il aille se constituer prisonnier à la cour d’Arthur. L’épisode se répètera à plusieurs reprises au long du roman (p. 37, 45, 55, 155, 160). Test du respect de la parole donnée, il sert aussi à rendre compte devant les pairs de la prouesse du héros. |
COTEXTE ET CITATION: | Trop fu navrés ; molt li escrie Que por Diu laist que ne l’ocie Et il fera tot son talent, Ja ne passera son comant. “Se tu vels, prison m’averos, Et de par moi pris averois. Ens en la cort Artus le roi, A lui irés de par moi”. Sa blessure est trop profonde, il le supplie, au nom de Dieu, de ne pas le tuer : il fera tout ce qu’il voudra, il n’enfreindra jamais ses ordres. “Si tu le voulais bien, je serai ton prisonnier et tu en serais un homme d’autant plus considéré. -- Bien, répondit le jeune homme, vous allez vous rendre à la cour du roi Arthur de ma part.” |
NOTES: | P. 15, v. 475-482 ; trad. p. 29. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305474 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi ne peut accepter l’amour entre son fils Floire et la fille de la captive, Blanchefleur. Il vient discuter du problème avec sa femme et lui faire part de son intention de tuer Blanchefleur. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois aperçoit bien l’amour que ses fix a a Blanceflour. ... tel amour a vostre fix a Blanceflour, cele fille vostre kaitive, ja tant com ele sera vive l’amour de li ne cangera ne autre feme ne prendra, dont seroit forment ahontés de li tos nostres parentés. |
NOTES: | P. 26-27, v. 273-300. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305481 accreditee |
CONTEXTE: | Floire part à la recherche de Blanchefleur qui a été vendue comme esclave par ses parents qui veulent empêcher leur mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, fait il, or m’escoutés, vostre merci, et si l’orrés : comme marceans le querrai, .vii. somiers avoec moi menrai, les .ii. cargiés d’or et d’argent et de vaisiaus a mon talent, le tiers de monées deniers, car tos jors me sera mestiers. |
NOTES: | P. 47, v. 1139-1145. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305487 accreditee |
CONTEXTE: | L’hôte de Floire à Babylone lui raconte comment chaque année le sultan fait trancher la tête de sa favorite et fait venir les autres jeunes filles dans le verger pour faire son choix pour l’année à venir. |
COTEXTE ET CITATION: | Or devés del vergier oïr, por coi les fait illuec venir. Li vergiers est et biax et grans, nus n’est si biax ne si vaillans. De l’une part est clos de mur Tot paint a or et a asur, et desus, encontre un cretel, par devers destre a un oisel. |
NOTES: | P. 70, v. 1979-1986. La très longue description qui suit du verger reprend fidèlement les motifs caractéristiques de la description du locus amoenus. L’épisode constitue une inversion du topos de la rencontre des amants dans un verger. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305501 accreditee |
CONTEXTE: | Galeron qui réside cachée à Rome depuis quatre ans retrouve Ille alors qu’il se rend à l’église pour épouser Ganor, la fille de l’empereur. Elle le prend à part et s’identifie. |
COTEXTE ET CITATION: | Biax sire ciers, ce dist la bele, ja sui jou Galerons t’ancele, qui m’en issi de mon païs le mois aprés que t’en issis noient por autrui que por toi. Mon doux seigneur, lui dit la belle, je suis Galeron, ta servante. J’ai quitté mon pays un mois après toi, pour toi, rien que pour toi. |
NOTES: | P. 151, v. 4117-4121 ; trad. p. 78. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305520 accreditee |
CONTEXTE: | Alexis fait part à sa femme des vertus du renoncement à leur vie conjugale et du choix de l'époux divin. |
COTEXTE ET CITATION: | Oz mei, pulcele, celui tien ad espus Ki nus raens de sun sanc precïus : An ices secle nen at parfit(e) amor, La vithe est fraisle, n’i ad durable honur, Cesta lethece revert a grant tristur. |
NOTES: | P. 169, v. 66-70. |
SOURCE: | Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305538 accreditee |
CONTEXTE: | Guillaume s’exerce aux joutes avec ses compagnons. En apprenant que Mélior est fiancée par son père, il perd contenance. Il quitte le jeu et se retire dans l’hôtel où il se couche en proie au désespoir. |
COTEXTE ET CITATION: | Or n’a en lui que courecier, De lui ne set nul reconfort, Soi meïsme requiert la mort. |
NOTES: | P. 118, v. 2668-2870. Se il se muert, bien velt sa mort, Se il s’en part, sa mort desire. C'est au tour de Melior de ressentir la tentation du suicide. Voir p. 125. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305593 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot est alerté par les cris de son hôtesse qu'un chevalier tente de violer. Il vient à sa défense et la libère. |
COTEXTE ET CITATION: | A tant d'une autre chanbre voit L'uis overt et vient celle part Et voit tot enmi son esgart C'uns chevaliers l'ot anversee, Si la tenoit antraversee Sor le lit tote descoverte. Cele qui cuidoit estre certe Que il li venist en aïe Crioit an haut : "Aïe ! Aïe ! Chevaliers, tu qui es mes ostes, Se de sor moi cestui ne m'ostes, Il me honnira veant toi. Il aperçoit alors une autre chambre dont la porte est ouverte, il s'avance par là et, droit devant lui, il a le spectacle de la demoiselle renversée par un chevalier qui la tenait en travers du lit amplement retroussée. Elle qui, dans son esprit, ne doutait pas qu'il viendrait à son secours, criait à voix aiguë : "À l'aide ! À l'aide ! Chevalier, tu es mon hôte ! si tu ne me débarrasses de cet homme sur moi il me deshonorera sous tes yeux. |
NOTES: | P. 108-109, v. 1062-1073. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305609 accreditee |
CONTEXTE: | A la mort du père d’Ille, Hoël en profite pour s’emparer des terres qu’il convoite. Dépouillé de tout et sans défense de la part de son seigneur, Ille s’en va chercher aventure ailleurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Illes n’ot adont que .X.ans. Por le pere, qui si fu preux, Le het Oiaus o ses neveus ; [Mais ne li mostroit tant ne quant. Or le violt mostrer son enfant.] De totespars li corent seure ; Ille escillierent li baron. Onques del frer Galeron, Del foible duc, ne fu tensés. Et li varlés s’est porpensés Qu’il en ira au roi de France. Cele part vait sans demorance Ille n’avait alors que dix ans. Les éminentes qualités de son père avaient attiré sur lui la haine d’Hoël et de ses neveux ; une haine qu’Hoël dissimulait soigneusement au père, mais qu’il veut maintenant manifester au fils. De tous côtés, l’on fond sur lui, et on l’a vite anéanti. Les barons dépouillent Ille, sans que le frère de Galeron, le faible duc, intervienne pour le protéger. Le jeune garçon décide alors de se rendre auprès du roi de France et se met aussitôt en chemin. |
NOTES: | P. 35-36, vers 150-160. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305610 accreditee |
CONTEXTE: | Aiol, le fils d’Elie, part en France pour reconquérir son héritage, dont le roi Louis, sur les conseils du traître Makaire, a dépossédé son père, qu'il a exilé, malgré les services rendus contre les Sarrasins. C’est le commencement de ses aventures. |
COTEXTE ET CITATION: | Loeys li fieux Karle mal gueredon l’en fist : Il li toli sa tere et chou qu’il dut tenir, Et le cacha de France a paine et a essil Par le conseil Makaire,[…]. «-E dieus che dist Elie[s], molt par es ber! «Bien sai qu’encore arai mes iretés «Par mon enfant Aiol[s] c’ai engendré». «-Ch’arés mon, dist Aiols, vos les rarés, «De chou vos tous raseurés: «Se Dieux me maine en France a saveté «Que al roi Loeys puisse parler, «Ançois que vos voiés [tout] cest an passer, «Les vos voil toutes rendre et aquiter». Le fils de Charles, Louis, lui en donna une bien mauvaise récompense: il lui enleva sa terre et tous les biens qu’il aurait dû tenir, et le chassa de France en exil, sur le conseil de Makaire[…] - «Eh, Dieu», dit Elie, «tu [Aiol] es brave et noble! Je sais bien que je vais rentrer en possession de mon héritage, grâce à mon fils Aiol, que j’ai engendré». - «Vous aurez cela assurément. Vous le posséderai à nouveau», dit Aiol. «De cela, soyez tous rassurés: si Dieu me mène en France sain et sauf, et si je peux parler au roi Louis, je veux tout vous faire rendre et livrer avant la fin de l’année». (ma traduction) |
NOTES: | P. 2, vers 44-47 ; p. 10, vers 312-320. |
SOURCE: | Anonyme, Aiol. Paris: Didot, 1877.Edition Jacques Normand & Gaston Raynaud |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305614 accreditee |
CONTEXTE: | Abandonné par le roi et sans appui, Lanval, désoeuvré, part à l’aventure en-dehors de la ville. C’est là qu’il va rencontrer la jeune fille de l’autre monde, qui va devenir son amie et lui donner la richesse. |
COTEXTE ET CITATION: | i aveit li reis sujurné. Asez i duna riches duns E as cuntes e as baruns, A cels de la table roünde […] femmes et terres departi, fors a un sul ki l’ot servi, Ceo fu Lanval; nel’en sovint, Ne nuls des soens bien ne li tint. Li chevaliers dunt jeo vus di, Ki tant aveit le rei servi, Un jur munta sur sun destrier, si s’est alez esbaneier Fors de la vile en est eissuz ; Le roi séjournait donc dans la ville, il a distribué de riches présents à ses comtes, à ses barons, aux chevaliers de la Table Ronde […]. Il a donné à tous femmes et terres, sauf à un seul de ceux qui l’avaient servi, Lanval : il l’a oublié et personne, dans l’entourage du roi, n’a cherché à la défendre, Le chevalier dont je vous parle, qui a si bien servi le roi, monte un jour à cheval pour se promener. Il quitte la ville. |
NOTES: | P. 134, 12-20; p. 136, vers 39-43. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305623 accreditee |
CONTEXTE: | Eliduc, suivant sa promesse à Guilliadon, revient au jour fixé pour l'enlever. |
COTEXTE ET CITATION: | Sun chamberlenc apareilla e a s’amie l’enveia, si li manda que venuz fu, bien a son cuvenant tenu; la nuit quant tut fu avespré, s’en eissist fors de la cité; li chamberlens od li ira, e il encuntre li sera. Sur un cheval la fist munter, e il munta, sa resne prent, od li s’en vet hastivement Il donne ses instructions à son chambellan, qu’il envoie à son amie pour lui dire qu’il est arrivé, fidèle à sa promesse: cette nuit quand il fera sombre, qu’elle sorte de la ville avec le chambellan: lui-même viendra à sa rencontre. Il la fait monter à cheval, monte lui-même en selle, saisit les rênes et part au galop avec elle. |
NOTES: | P.306-308, vers 767-774; 806-808. |
SOURCE: | Marie de France, Eliduc. Paris: Lettres Gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke Traduction par Laurence Harf-Lancner |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305635 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir reçu une vision divine, le roi d’Angleterre se dépouille de ses biens et les donne aux pauvres. La reine suit son exemple. |
COTEXTE ET CITATION: | A tant de l’eyglise s’an part Li rois, et cil de l’autre part. Mais li rois ne s’oublia pas, Mais son tresor en el le pas Devant lui aporter comande ; Les abez et les prieus mande Des povres maisons souffreiteuses, Mande abeesses et prieusses, Mande povres, mande degiez ; De son tresour s’est alegiez Et de son meuble se delivre, Por Dieu lou done et livre. Et ausins done la reïne. |
NOTES: | Page 51-52, v. 171-183. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305642 accreditee |
CONTEXTE: | Malgré le pacte par lequel il perdrai son amie s'il agissait mal, Désiré confesse à un ermite son aventure avec elle. Une fois absous, il se rend compte qu'il a perdu son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Hastivement cele part vait Ou s’amie cuide trover, Car il vodroit a li parler. Trestot le jor i demora, Qu’il ne la vit , ne li parla. Il quitta l’endroit sans tarder et se rendit en hâte du côté où il avait l’habitude de retrouver son amie, car il souhaitait la voir. Il y passa toute la journée, sans la voir ni lui parler. |
NOTES: | v. 325-344 |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Désiré. Genève: Slatkine Reprints, 1976 (1928).Edition de Margaret Grimes. Traduction: Danielle Régnier-Bohler, Le Coeur mangé, Paris, Stock-Moyen Age, 1994 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305679 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc Orson de Beauvais part en pèlerinage à Jérusalem. Sa femme lui donne un anneau qui servira de gage à tout chevalier venant de sa part. Ceci sera crucial pour la suite de l'épopée puisque son compagnon Hugues, qui le trahira et le vendra à un roi sarrasin, dérobera l'anneau pour faire croire qu'Orson est mort et usurper le duché en épousant la duchesse. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, ce dit la dame, cest annel porterez. Ce vous avez besoig, ariers le trametez, Que se je voi l'annel, je le crorai asez. |
NOTES: | Page 74, v. 185-187. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
OCCURRENCE: | 305684 accreditee |
CONTEXTE: | Milon et son gouverneur Guinemant, en fuite déguisés en pèlerins, sont hébergés chez un bourgeois de la ville de Vierzon en se faisant passer pour père et fils. Milon ne peut cacher sa noblesse, ce qui éveille la méfiance de leur hôte qui fait part de ses soupçons à sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | "Dame, dit li prevoz, escoutez que je di : Veez vous cel valet que ci a cler le vix ? Bien samble jantil home que de bon leu issi, Fil a conte ou a duc, ou a .I. haut marchis ; Onques icil villars qui l'a amenei ci Ne li apartint onques, par foi le vous afi." |
NOTES: | Page 96, v. 907-912. À leur retour en France, le roi devine leur noblesse sous leur habit de pèlerins (p. 160). |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305756 accreditee |
CONTEXTE: | Charles de Téméraire est l'objet de trahisons et de tentatives d'empoisonnement. Le Dine se méfiera des promesses qui lui sont faites et préviendra le duc. |
COTEXTE ET CITATION: | Un nommé La Coste de la Franche-Comté, qui s'estoit laissé gaigner à quelqu'un des ennemis de son prince, tascha de solliciter un nommé Le Dine, qui estoit des domestiques du duc pour l'empoisonner, luy promettant de la part d'un prince, que je ne veux pas declarer, des recompenses au dessus de ce qu'il eust jamais pû esperer. |
NOTES: | Page 47. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305786 accreditee |
CONTEXTE: | Une épouse victime de sévices physique de la part de son mari s'enfuit. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette femme desesperée s'enfuit durant la nuict & estant sortie de la ville en habit desguisé demeura deux ou trois mois en une ville proche de Basle cachée chez un de ses parents. |
NOTES: | Page 371. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305803 accreditee |
CONTEXTE: | Platonide croit que son indifférence a poussé Satur à s'engager par désespoir à la guerre, d'où le bruit de sa mort est parvenu. |
COTEXTE ET CITATION: | Se repentant de son ingratutide, elle creut ne pouvoir se purger de cet homicide, dont elle pensoit estre la cause, que par une mort civile qui l'obligeast d'en faire la penitnece jusques à la mort. A raison de quoi elle se jetta dans un cloistre, poussée d'autre part par le murmure des langues qui deschiroient son honneur. |
NOTES: | Page 101. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305806 accreditee |
CONTEXTE: | Début du récit intitulé "Le tesmoignage des oiseaux". |
COTEXTE ET CITATION: | Dreux brigands accoustumez au meurtre & au carnage, ayans un jour rencontré un bon marchand sur un grand chemin, non contens de lui avoir osté l'argent qu'il portoit pour faire son traffic, le tirerent à quartier, & de peur qu'il les recongneust quelque part & ne les accusast, ils l'esgorgerent. |
NOTES: | Page 106. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305830 accreditee |
CONTEXTE: | Par jalousie, Gordian tuera sa femme qui est innocente et la servante de celle-ci qu'il croit complice. |
COTEXTE ET CITATION: | Crescentin qui étoit d'humeur vaine, & qui au lieu de celer les véritables faveurs en publioit de fausses, se vanta un jour à quelqu'un de sa connoissance qui estoit des amis de Gordian, qu'il avoit bonne part aux graces de la maistresse dont il cajoloit la servante. Cet ami en donna avis à Gordian, qui sans examiner davantage l'affaire, se crut trahi & ne pensa plus qu'à se venger. |
NOTES: | Page 196. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305832 accreditee |
CONTEXTE: | Jaloux de sa très jeune femme, le vieux Ligorio s'empoisonne et la force ensuite à avaler le poison. |
COTEXTE ET CITATION: | Ayant donc avalé sa part de la ciguë, la dame fut contrainte, le poignard à la gorge de humer le reste. |
NOTES: | Page 201. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305896 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que son père veut la marier avec Socion parce qu’il refuse les engagements qu’elle avec Volcace, elle lui fait part de son intention ne n’être jamais à aucun autre homme et si elle ne peut l’épouser, d’entrer au couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Ceste fille luy dit franchement que jamais autre homme que celuy-là n’aurait part en elle, & que si elle ne l’avoit pour mary elle se jetteroit dans un couvent |
NOTES: | Page 405. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305918 accreditee |
CONTEXTE: | Euriaut fuit parce qu'elle a été accusée faussement de n'avoir pas été fidèle à Gérard. Celui-ci part àè sa recherche avec l'intention de révéler la vérité et de faire punir le coupable. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais de chou fu molt esbahis Que il ne set en quel païs S'amie querre ne cerkier. Molt bien poroit de l'eskiekier Les poins de sa dolour doubler. D'ire et de duel prist a trambler, Lisïart manache forment Et dist s'encore ne li vent Sa trahison et son renart, Fel soit li rois, se il ne l'art. Se il puet s'amie trouver, Cors a cors li volra prouver K'il a erré comme trahitres. |
NOTES: | Pages 63-64, v. 1499-1511. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305943 accreditee |
CONTEXTE: | En préambule à son recueil de nouvelles, le narrateur ironise sur la fausse pudeur de ses lectrices. |
COTEXTE ET CITATION: | Lisez tout, lisez lisez. Vous faictes bien les estroictes. Ne les lisez donc pas. A ceste heure verra l’on si vous faictes bien ce qu’on vous defend. O quantes dames auront bien l’eau à la bouche, quand elles orront les bons tours que leurs compagnes auront faictz. Et qu’elles diront bien qu’il n’y en ha pas à demy. Mais je suis content que devant les gens elles facent semblant de couldre ou de filler : pourveu qu’en destournant les yeulx, elles ouvrent les oreilles : et qu’elles se reservent à rire quand elles seront à part elles. Eh mon Dieu que vous en comptez de bonnes, quand il n’y ha qu’entre vous femmes, ou qu’entre vous fillettes. |
NOTES: | P. 17. |
SOURCE: | Des Périers Bonaventure, Nouvelles récréations et joyeux devis. Genève: Droz, 1980.Éd. Krystyna Kasprzyk (1500-1544?) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |