OCCURRENCE: | 305937 accreditee |
CONTEXTE: | En prologue, le narrateur de prétend, de façon ironique, le serviteur des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Je, qui de pieça et mesmes des mon enfance, ay esté leur humble clerc et serviteur et dont des biens que d’elles ay receus assés ne me sauroie loer. |
NOTES: | Page 78. |
SOURCE: | ANONYME, Les Évangiles des Quenouilles. Montréal / Paris: Presses de l'Université de Montréal / Vrin, 1985.Éd. Madeleine Jeay, d\'après les manuscrits Paris, BnF fr. 2151 et Chantilly 654. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103702 accreditee |
CONTEXTE: | Pour empêcher Nicolette d' entretenir une relation amoureuse avec Aucassin, son père adoptif, le vicomte de Beaucaire l'enferme dans une chambre de son palais. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et li visquens estoit molt rices hom, si avoit un rice palais par devers un gardin. En une canbre la fist metre Nicolete en un haut estage et une vielle aveuc li por conpagnie et por soiste tenir, et s' i fist metre pain et car et vineqt quanque mestiers lor fu. Puis si fist l' uis seeler c' on n' i peust de nule part entrer ne iscir, fors tant qu' il i avoit une fenestre par devers le gardin asses petite dont il lor venoit un peu d' essor." |
NOTES: | [(Page) 50-52] L' enfermement de la dame dans une chambre ou une tour est un topos récurrent des récits médiévaux ou elle subit ce sort de la part du mari jaloux. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305447 accreditee |
CONTEXTE: | A la suite d’un malaise soudain, Ydoine est aux portes de la mort. Par amour pour Amadas et pour qu’il se console de sa perte sans vouloir se tuer ou sombrer dans la folie, elle s’accuse faussement. Pour agraver son cas, elle ajoute qu’elle a tué les enfants qu’elle a eus de ses cousins et ne s’en est jamais confessée. |
COTEXTE ET CITATION: | Biaus tresdousamis, Amadas, Pour voir vous di que ne sui pas Pucele si com dit vous ai, Que par mon grant peciet amai, Ains de vous, s’en soiiés certains Lonc tans trois miens cosins germains. Si m’en devés mult plus assés Haïr, se raison entendés, Et conforter, amis, de moi, Car il a assés pour choi. Sire, bien les amai set ans Et si oi d’aus trois biaus enfans. Mon très cher et tendre ami, Amadas, je vous avoue qu’en vérité je ne suis pas vierge ainsi que je vous l’ai dit, car par grand péché j’ai aimé, avant de vous connaître -et cela soyez-en certain- trois de mes cousins germains. Aussi, si vous voulez bien prendre ce fait en considération, ami, m’en devez-vous d’autant plus haïr fortement et vous consoler de ma mort, car il y a bien de quoi. Je les ai bien aimés sept ans et j’ai aussi eu d’eux trois beaux enfants. |
NOTES: | P. 195, v. 5027-5038 ; trad. p. 77. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305703 accreditee |
CONTEXTE: | Lucresse, mariée au vieux Menelaüs, va cependant tomber amoureuse de Eurialus. |
COTEXTE ET CITATION: | Encor vingt ans Lucresse pas n’avoit,/ Marïee lors a Menelaüs./ Riche, puissant de grant lignee estoit,/ D’amourettes moins garni que d’escus,/ Digne n’estoit, ains fut ung vray abus,/ Qu’on luy donnast si plaisant damoiselle./ Tel a des biens et assés de quibus,/ Qui n’est pas digne d’avoir jeune pucelle. |
NOTES: | Page 89. |
SOURCE: | Piccolomini Eneas Silvius, L’ystoire de Eurialus et Lucresse. Turnhout: Brepols, 2003.Trad. Octovien de Saint-Gelais, in Eneas Silvius Piccolomini, Œuvres érotiques, éd. Frédéric Duval. |
CHERCHEUR/E: | Duché, Véronique |
OCCURRENCE: | 305920 accreditee |
CONTEXTE: | Aigline, châtelaine de Vergy a été sauvée de l'agression de Galeran par Gérard. Elle le remercie de l’avoir vengée. Elle lui offre sa terre et ses biens et elle-même comme épouse. |
COTEXTE ET CITATION: | Ma terre et trestout mon avoir Et quanque j'ai vous abandon, De moi meïsme vous faich don, Volés a femme ou a amie. Pour Diu ! ne me refusés mie, Que je sui assés gentils fame ; Mais je sai bien que nule dame Ne se doit loër ne prisier. |
NOTES: | Page 90, vers 2185-2192. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |