OCCURRENCE: | 100804 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais ce que mes yeux lui dirent, mais les siens me firent une réponse si tendre qu'il fallait que les miens l'eussent méritée. cela me fit rougir et me remua le coeur à un point qu'à peine m'aperçus-je de ce que je devinais. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Landry L., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102720 accreditee |
CONTEXTE: | Un aristocrate puis un jeune jacobin parlent. |
COTEXTE ET CITATION: | "Si vous voulez me rendre service et expier en partie le mal que vous nous avez fait, écrivez chez moi,<CITATION> qu'on fasse un grand feu de tous les livres modernes qui ont pu s'y introduireCITATION>; [...] et que rien de ce qui sentira la damnable philosophie de ce siècle ne soit épargné." "Jette loin de moi ces romans de qualité [...]. Je dédaigne encore plus ces romans libertins, [...]. <CITATION>Il faudrait brûler tout cela."CITATION> |
NOTES: | [(Page& Tome& Lettre) 437, 468, 8, VII, XXII] |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Chabut M. |
OCCURRENCE: | 103154 chantier |
CONTEXTE: | L'Inquisition soupçonnant Charles-Quint d'être mort en odeur d'hérésie, fait emprisonner son confesseur, Constantin Ponce, son prédicateur, le docteur Cascalla, et l'archevêque de Tolède, sous suspicion d'hérésie. cela a le don d'irriter Dom Carlos, son oncle Dom Juan et le prince de Parme. Scandale étouffé par l'habileté de Philippe II, qui jette le docteur Cascalla en pâture à l'Inquisition en échange du désistement de cette dernière de toute ingérence dans le testament de l'empereur. |
NOTES: | [(Page) 294-7] |
SOURCE: | Anonyme, Dom Carlos, nouvelle historique. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101922 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sans être jalouse (elle est trop noble pour cela), Irmizène se doute qu'il se passe quelque chose d'anormal. L'attitude embarrassée de Montézume éveille ses soupçons (2, 202). A la suite de sa conversation avec son mari, Irmizène se doute que Zélinde est amoureuse de celui-ci. |
SOURCE: | Anonyme, Amitié singulière, nouvelle galante (L'). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104928 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de l'île fait la défense de cette coutume, où la volonté de la femme serait respectée, et où le changement de partenaires serait facilité (p. 405-408). Plus loin Phronine justifiera aussi ce système (2,389/455-56). |
COTEXTE ET CITATION: | Les Habitants de l'Isle de Theras, qui étoient descendus de ces premiers Phéniciens, en avoient conservé les inclinations, et les maximes. Les conquêtes légitimes et permises leur paroissoient indignes de leurs désirs, et ils ne connoissent d'amour délicat et véritable que celui dont les plaisirs étoient assaisonnez du ragoût de les dérober. cela rendoit l'Isle de Theras aussi fertile en aventures amoureuses qu'en toutes les productions de la nature dont elle abondoit. |
NOTES: | [(Page & Tome) 376, 2] Cie des Libraires p. 405 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100310 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques qui couche à côté de ses hôtes paysans et n'en est séparé que par une mince cloison surprend leurs ébats. |
COTEXTE ET CITATION: | "Me voilà pansé, un peu soulagé, le chirurgien parti, et mes hotes retirés et couchés.Leur chambre n'était separée de la mienne que par des planches à claire-voie sur lesquelles on avait collé du papier gris, et sur ce papier quelques images enluminées.Je ne dormais pas, et j'entendis la femme qui disait à son mari:"Laissez-moi, je n'en ai pas envie de rire.Un pauvre malheureux qui se meurt à notre porte!..."[...]"cependant les réflexions de cet homme n'en étaient pas moins justes.Tandis que je me disais cela à moi-meme, je ressentis une douleur violente au genou, et je m'écriai:"Ah! le genou!"et le mari s'écria:"Ah, femme!..." Et la femme s'écria:"Ah! mon homme! mais...cet homme qui est là!". |
NOTES: | [(Page) 42-44 GF [1970]] Scène amusante. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104054 accreditee |
CONTEXTE: | La dame à qui la fille du comte d'Anjou et sa suivante ont demandé l'aumône leur donne volontiers l'hospitalité car elle reconnaît qu'elles sont de noble origine.p. 34, v. 1087-93. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainz estes, si con je devine, De grant lieu et de france orine : Bien le semble a vostre viaire Qui tant est douz et debonnaire, Et vo simple contenement Moustre certain ensaignement Que de haut lieu estes estrecte. Ainsi, vous êtes, je le devine, de haut parage et de noble origine. cela transparaît dans votre visage qui est si doux et de bon air (de bonne race). Et votre simple maintien, à lui seul, renseigne avec certitude que vous êtes de haute extraction. |
NOTES: | Page 34, v. 1087] Voir aussi p. 40, v. 1282 ; 59, v. 1926 ; 68, v. 2201. Traduction de Françoise Denis. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104010 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme fait circuler la rumeur que la princesse Marie était devenue impuissante, cela afin d'empêcher le mariage de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour se justifier dans le monde de l'opposition qu'elle formait au mariage de la princesse Marie envers ceux qui le souhaitaient, elle faisoit en même temps dire partout que la princesse Marie étoit devenue impuissante par les remèdes que Sevirni, médecin chimique, lui avoit donnés pour la guérir de la grande maladie dont elle étoit relevée peu de temps auparavant. |
NOTES: | [(Page& Tome) XXXI] Dans Mémoires de Gaston, duc d`Orléans, collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, M. Petitot, Paris, 1824, XXXI |
SOURCE: | Gaston, duc d'Orléans?, Mémoires de Gaston, duc d'Orléans. M. Petitot: Paris, 1824. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100258 accreditee |
CONTEXTE: | La mort de sa mère voit Mlle d'Hennebury mise en tutelage chez Mme d'Hilmorre. cela a deux effets. Premièrement, l'héroïne ressent douloureusement le manque de sa mère et ne sait plus se décider pour elle-même, et n'a pas le courage de faire ce qu'il faut pour épouser le duc d'Olsingham, l'homme qu'elle aime réellement. En deuxième lieu, sa mère tutélaire, Mme d'Hilmorre, a ses propres ambitions et oblige l'héroïne à épouser son fils, le Duc d'Estramène. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est aujourd'hui, Madame, luy dit-elle, que vous pouvez me témoigner que vous avez toûjours eu pour moy la tendresse d'une Mère. |
NOTES: | Voir aussi: éd. de G. Giorgi, Roma: Bulzoni, 1978, p.90-91 et sqq. |
SOURCE: | Du Plaisir, Duchesse d. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 102478 accreditee |
CONTEXTE: | En dépit de sa barbe, qui le rend très laid, la Barbe Bleue se marie avec une belle fille voisine. |
COTEXTE ET CITATION: | Par malheur cet homme avait la Barbe bleue: cela le rendait si laid et si terrible, qu'il n'était ni femme ni fille qui ne s'enfuît de devant lui [...] Une de ses Voisines, Dame de qualité, avait deux filles parfaitement belles. Il lui en demanda une en Mariage, et lui laissa le choix de celle qu'elle voudrait lui donner. La Cadette commença à trouver que le Maître du logis n'avait pas la barbe si bleue, et que c'était un fort honnête homme. Dès qu'on fut de retour à la Ville, le Mariage se conclut. |
NOTES: | Livre de poche, 1990 p. 207-8 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Gusto K. |
OCCURRENCE: | 102496 accreditee |
CONTEXTE: | Le Prince de Léon sépare deux combattants. |
COTEXTE ET CITATION: | [Le Prince de Léon] "mit l'Epée à la main, et ne se trouvant pas en état de faire de cette rencontre, une occasion de Guerre, <CITATION>il se contenta de séparer les combatansCITATION>. cela ne lui fut pas difficle, il y en avoit un qui ne combattoit que par complaisance pour la fureur de l'autre ; et legere, lui remplissoit les yeux de sang, et l'incommodoit beaucoup. |
NOTES: | [(Page& Tome) 546, 1] Cie des Libraires p. 554 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT104544 CHANTIER |
CONTEXTE: | [Après avoir noté que Alfrede fait empoisonner sa rivale et tuer les enfants que celle-ci avait eus du roi] 'tout cela dis-je, sont des incidens plus propres à composer des Annales Tragiques, qu'à servir de matiere aux Annales Galantes. Je supplie le Lecteur de permettre que je ne m'éloigne pas de mon sujet» |
NOTES: | [(Page & Tome) 107-8, 1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102722 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Garnier/Deloffre, 1959, p. 128: "Eh! madame, reprit Mlle Habert l'aînée d'un ton piqué, je sais l'âge de ma soeur, je suis son aînée, et j'ai près de deux ans plus qu'elle. Oui, madame, elle a cinquante ans moins deux mois, et je pense qu'à cet âge-là on peut passer pour vieille; pour moi, je vous avoue que je me regarde comme telle [...]" Garnier/Deloffre, 1959, p. 135/6: "[...] mais entre nous, l'aimez-vous un peu aussi? avez-vous de l'amour pour elle? là, ce que l'on appelle de l'amour, ce n'est pas de l'amitié que j'entends, car de cela elle en mérite beaucoup de votre part, et vous n'êtes pas obligé au reste; mais a-t-elle quelques charmes à vos yeux, toute âgée qu'elle est?" Garnier/Deloffre, 1959, p. 136/7: 'Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la dame en continuant, et comme dit sa soeur, elle a bien cinquante ans. |
NOTES: | [(Page) III, 128-37] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V. |
OCCURRENCE: | 306009 accreditee |
CONTEXTE: | Achille, amoureux de Polyxène, la fille de Priam et d'Hécube, veut l'épouser et pour cela a négocié avec sa mère. Priam est hostile à ce mariage pour cause de mésalliance. |
COTEXTE ET CITATION: | Dame, dist il, ne puis saveir Ne conoistre n’aperceveir En nul porpens ne a nul plet Coment ce poïst estre fet, Car s’Achillés iert mes amis Si cum il est emsd anemis, Si n’est il pas de mon parage : Trop baissereie mon lignage. Dame, dit-il, sous quelque angle que j’examine la question, je ne vois vraiment pas comment trouver le moyen de régler ainsi les choses. En effet, même si Achille était mon ami, tout comme il est à l’heure actuelle mon ennemi, il n’est pas de si haute noblesse que moi. J’abaisserais donc par trop mon lignage par cette alliance. |
NOTES: | P. 434, v. 17934-40. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103564 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob parvient à se faire un nom dans la haute société. |
COTEXTE ET CITATION: | On appelle notre père le bonhomme de la Vallée, et je serai monsieur de la Vallée son fils, si cela vous convient. |
NOTES: | [(Page) 85] Chapitre 2 |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Cammas I. |
OCCURRENCE: | 104744 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je n'ai pas bien su l'effet que cela fit sur son esprit. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, IV, 72] Propre à l'histoire comique où les relations entre narrateur et personnages sont constamment affirmées et constamment bafouées aussi. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103738 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune marié champenois, donc benêt, ne sait pas comment se comporter avec sa jeune femme. La santé de celle-ci s'en ressent. Le médecin consulté avec la complicité de la mère de la mariée, lui donne le conseil qui lui permettra d'être un mari compétent. |
COTEXTE ET CITATION: | [Il faut,] dit le medicin, qu'elle ayt compaignie d'homme, ou elle est morte. Compaignie d'homme! dit l'aultre, et qu'est ce a dire cela ? C'est a dire, dit le medecin, qu'il fault que vous montiez sur elle et que vous la roncynez tresbien trois ou quatre foiz tout a haste. Et le plus que vous pourrez a ce premier faire sera le meilleur. Aultrement ne sera point estaincte la grant ardeur qui la seche et tire a fin. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) 136, 20] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102654 accreditee |
CONTEXTE: | Par avarice et alors qu'on lui a promis de l'argent pour cela, le père de Destin recueille un enfant substitué à son propre fils qu'il met en nourrice. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je fus mis en nourrice et l'étranger fut mis en la place du fils de la maison". |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 583] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
OCCURRENCE: | 100020 accreditee |
CONTEXTE: | Au souper qu'offre le vieux de G...M..., des Grieux se fait passer pour le jeune frère un peu niais de Manon. Scène de comédie assez trouble où l'on se moque du vieil amant et où on l'escroque. Jeu sur l'ambiguïté de "nos deux chairs se touchent de bien proche". |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut donc réglé que nous nous trouverions tous à souper avec M. de G... M..., et cela pour deux raisons : l'une , pour nous donner le plaisir d'une scène agréable en me faisant passer pour un écolier, frère de Manon ; l'autre, pour empêcher ce vieux libertin de s'émanciper trop avec ma maîtresse, par le droit qu'il croyait s'être acquis en payant si libéralement d'avance." (75-76) "Je lui trouve de l'air de Manon, reprit le vieillard en me haussant le menton avec la main. Je répondis d'un air niais : <CITATION>Monsieur, c'est que nos deux chairs se touchent de bien proche ; aussi, j'aime ma soeur Manon comme un autre moi-même.CITATION> [...] (77) |
NOTES: | [(Partie Page) 75-77] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104242 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Je me trouvais enflammé tout d'un coup jusqu'au transport." |
NOTES: | [( Page & Partie) 14, I] topos confirmé dans La vie de Marianne, Marivaux, p93 partie I : "... Je ne sais ce que mes yeux lui dirent, mais les siens me firent une réponse si tendre qu'il fallait que les miens l'eussent méritée. cela me fit rougir et me remua le coeur [...]" |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
OCCURRENCE: | TT102456 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Puisque cela vous fait plaisir, écoutez donc! Prêtez-moi vos coeurs et vos oreilles," |
NOTES: | Coll. Lettres gothiques, Le Livre de poche, trad. D. H. Hult, no.4539, 1994, Paris v. 6804-6 p.61 Il s'agit d'une redistibution momentanée des rôles qui varie la lecture. C'est un système développé et complexifié dans la Décaméron de Boccace et l'Heptaméron de Navarre (chaque jour, un personnage relate une histoire). |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104424 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune fils de Merville est tombé amoureux de Parménie qui a trouvé refuge chez lui. Il ne peut résister à l'amour qui le dévore. Parménide doit fuir cet amour violent. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais, madame, est-ce ma faute, si cela m'arrive ? dit-il. Vous n'avez qu'à m'aimer autant que je le fais, et je n'aurai rien à craindre. Si vous vouliez, vous n'auriez pas grant-peine à le faire, car je vous aime tant, que votre coeur en serait touché. |
NOTES: | [(Page& Partie) 257, IV] Dans la mesure où l'amour n'est pas reçu favorablement, il se crée une situation intolérable où l'amant devient tortionnaire par force.] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 306001 accreditee |
CONTEXTE: | Pâris et Hélène tombent amoureux l'un de l'autre à leur première rencontre. |
COTEXTE ET CITATION: | El veeir e el parlement Qui il firent assez briefment, Navra Amors e lui e li Ainz qu’il se fussent departi. En lor forme e en lor senblance E por lor bele contenance Les a griefment espris Amors. Les regards et les quelques paroles qu’ils échangèrent rapidement, cela suffit pour qu’Amour les blessât l’un et l’autre avant qu’ils ne se séparent. Amour qui exalte la beauté de leurs corps, de leurs traits, de leur allure les a embrasés de ses feux. |
NOTES: | P. 156, v. 4355-61. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104796 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cette belle Troupe estoit donc un jour à la chasse dans le Parc, comme cela lui arrivoit souvent, et Cleonice exerçant sa colere sur des animaux innocens, elle s'abandonnoit à cette guerre avec une adresse au dessus de son sexe. |
NOTES: | [(Page & Tome) 123, I] Cie des Libraires p. 469-70 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105164 accreditee |
CONTEXTE: | Manon est décrite comme une femme légère. |
COTEXTE ET CITATION: | C'était une chose si nécessaire pour elle, d'être ainsi occupée par le plaisir, qu'il n'y avait pas le moindre fond à faire, sans cela, sur son humeur et sur ses inclinations. |
NOTES: | [( Page & Partie) 73] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101528 chantier |
CONTEXTE: | Le duc de Guise se retrouve sans le vouloir le confident à la fois des incertitudes conjugales de M. de Villequier et des visées amoureuses du roi sur Mme de Villequier. cela l'inquiète, car il n'est pas sûr lui-même de l'amour de la dame. |
NOTES: | [(Page) v.III, p.159] Consulter le topos CONFIDENCE_CAUSE_INQUIETUDE. |
SOURCE: | Anonyme, duc de Guise (Le), nouvelle. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100204 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | cela les fit rire de bon courage, excepté la Rancune qui ne riait jamais comme je vous ai déjà dit. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, VII, 83] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100654 accreditee |
CONTEXTE: | Manon et des Grieux vivent en Louisiane. Ayant reçu plusieurs marques de l'affection de la part de sa maîtresse, des Grieux constate que La Nouvelle Orléans est un lieu idéal qui favorise l'épanouissement de l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je suis assuré du coeur de Manon. Il est tel que je l'ai souhaité pour être heureux; je ne puis plus cesser de l'être à présent. Voilà ma félicité bien établie. (...) L'Amérique me parut un lieu de délices après cela. <CITATION>C'est au Nouvel Orléans qu'il faut venir, disais-je souvent à Manon, quand on veut goûter les vraies douceurs de l'amour. C'est ici qu'on s'aime sans intérêt, sans jalousie, sans inconstance.CITATION>" |
NOTES: | [(Partie Page) 177 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Mémoires et Avantures ..t.7: Amsterdam, 1728-31.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100028 accreditee |
CONTEXTE: | Rencontre surprenante de quatre brancards dans la même auberge. Il s'agit du chapitre "l'Aventure des Brancards". |
COTEXTE ET CITATION: | (p20-21) Le maître de l'hôtellerie voisine [...] dit qu'il y avait un brancard chez lui, et pourvu qu'on le payât bien, qu'il serait en état de partir sur le midi [...]. Là-dessus il arriva un autre brancard, conduit par deux hommes de pied [...] (p22): à peine fut-il arrivé, qu'il en parut un autre qui venait cent pas après du même côté [...] Ils en virent un quatrième qui venoit du côté du Mans. cela les fit rire de bon courage, excepté la Rancune qui ne riait jamais, comme je vous ai déjà dit. |
NOTES: | [(Page) 20-22 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104096 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit ;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | [(Page) 518-9] Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100892 chantier |
CONTEXTE: | La sultane Dugme avoue au roi d'Astracan, Elfaleh, que Schems-Eddin est leur fils. Il a été éloigné dès sa naissance pour parer à la prédiction néfaste de l'astrologue Adbel-Meleck. La sultane a reconnu son fils grâce à un grain de beauté qu'il avait sur la poitrine. Le roi le reconnaît pour son fils. |
NOTES: | Le roi pardonne à son fils la blessure qu'il lui avait faite lors de son irruption dans le harem, où il pensait que Schems-Eddin s'était introduit pour séduire des femmes (En cela, il n'avait pas tort). |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F. |
OCCURRENCE: | 104576 accreditee |
CONTEXTE: | Claire informe sa Cousine de l'éclat que l'affaire de son amant a fait par la ville et la conjure de l'éloigner. |
COTEXTE ET CITATION: | Je t'en conjure à genoux, ma douce amie, songe aux dangers qui t'environnent, et dont le risque augmente à chaque instant. Un bonheur inouï t'a préservée jusqu'à présent au milieu de tout cela ; tandis qu'il en est temps encore mets le sceau de la prudence au mystère de tes amours et ne pousse pas à bout la fortune, de peur qu'elle n'enveloppe dans tes malheurs celui qui les aura causés. ... Je te l'ai dit et le répète plus fortement ; éloigne ton ami, ou tu es perdue. |
NOTES: | Tome I, p. 226. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 100314 chantier |
CONTEXTE: | Jacob va regarder par le trou de la serrure et écouter à la porte ce que leur directeur dit de lui aux demoiselles Habert. cela lui permettra de confondre l'hypocrite directeur. Ce procédé sert surtout en fait à justifier la narration à la 1ère personne. |
NOTES: | [(Page) 69 GF [1965]] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 306016 accreditee |
CONTEXTE: | Les serfs à qui le roi de Thèbes a ordonné de tuer son fils OEdipe à la suite de la prédiction de l'oracle d'Apollon, l'abandonnent dans la forêt au lieu d'exécuter l'ordre. |
COTEXTE ET CITATION: | Sez mains tendist, et si lor rist come a sa norice feïst. Enz por le reis qu’il ad geté, commeü sont de pitié et dient tout : « Pecchié ferron, quant il nous rit, se l’ocïon ». Par les deux piez l’ont porfendu, a un haut chesne l’ont pendu ; por cel firent nel devorassent ors ne lëons, ne nel mangeassent. Il leur tendit les mains et leur sourit, comme il l’aurait fait à sa nourrice. Devant ce sourire qu’il leur a adressé, les serfs sont saisis de pitié et disent tous : « Ce serait un péché de le mettre à mort alors qu’il nous sourit ». Ils lui ont fendu les deux pieds et l’ont suspendu à un chêne élevé ; ils ont fait cela pour l’empêcher d’être dévoré par un ours ou un lion, pour l’empêcher d’être dévoré. |
NOTES: | P. 50, v. 115-124. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103484 chantier |
CONTEXTE: | Don Juan d'Autriche, fils naturel de Charles Quint, tombe amoureux de la reine Elisabeth de France. cela déplaît fort à la reine et à don Carlos (pour des raisons différentes, s'entend). |
NOTES: | [(Page) 288] |
SOURCE: | Anonyme, Dom Carlos, nouvelle historique. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104528 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Pèdre apprend la fuite de Sylvie. |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut transporté de colère...Il fit, et il dit mille extravagances; il vouloit tuer les gens qui m'avoient si mal gardée, et il pensa même perdre toute considération pour le jeune homme qui m'avoit prêté ses habits. Mais aprés tout cela, il fallut qu'il prît patience, et qu'il allât chercher parmi les Belles de Bruxelles, de quoi se consoler de ma perte. Il eut envie d'envoyer aprés moi, et se mit lui-même en devoir de me quereller mais outre qu'il ne sçavoit point la route que j'avois prise, on ne fait pas impunément des violences en païs Neutre; et s'il avoit entrepris de m'enlever ouvertement, il auroit trouvé des gens, qui par l'interêt de leurs privilèges, auroient tâché de l'empêcher. |
NOTES: | [(Page) 352-3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102728 accreditee |
CONTEXTE: | La femme mariée s'appelle Lycénion ; Daphnis lui plaît beaucoup et elle profite de sa naïveté pour le séduire. Mais après cette intrigue elle n'intervient plus dans la vie des jeunes amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Tu aimes Chloé, Daphnis, lui dit-elle, les Nymphes me l'ont appris cette nuit. Dans mon rêve, elles m'ont raconté tes larmes d'hier et m'ont ordonné de te sauver, en t'apprenant l'oeuvre d'amour. [...] Pour faire plaisir aux Nymphes, je t'enseignerai tout cela. |
NOTES: | [(Page) 839] Son acte a été bienveillant et instructif. |
SOURCE: | Longus, Pastorale de Daphnis et Chloé (La). Amyot: France, 1559.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A. |
OCCURRENCE: | 100768 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit ici dans le contexte de la Révolution et de la Terreur, d'un Jacobin protégeant une jeune aristocrate et sa famille d'autres Jacobins. |
COTEXTE ET CITATION: | P. 462 : Avant-hier, je réussis à garantir ce château et ses environs d'un vertige de sans-culottes qui voulaient tout saccager. P. 465 : Encore des sans-culottes qui voulaient s'habiller mieux, et surtout boire et manger avec excès aux dépens de la respectable famille qui m'a reçu [...] cela n'était pas souffrable ; je les ai vigoureusement contenus. |
NOTES: | [(Page) P. 462 et 465. Pas dans Caliste mais dans Lettres trouvées pas de fiche biblio : livre 8, cha XIX p 462-465 |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Chabut M. |
OCCURRENCE: | 105016 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes de Zélide se sont saisis de Rustan pour l'empêcher de tuer son rival, Gomelle; Rustan menace Zélide d'une vengeance ultérieure. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés cela ne trouvez pas étrange, que je sorte des bornes que je m'étois prescrites, et que je cherche un défenseur qui puisse troubler vos desseins, pour en faire réüissir de plus justes, et qui se fasse lui-même l'artisan de son bonheur, et de ma vengeance. |
NOTES: | [(Page & Tome) 125] Slatkine p. 1,438 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305716 accreditee |
CONTEXTE: | Rogat, le vieux mari jaloux de Crisele, lui avoue qu’il lui a donné à manger en pâté le cœur de son ancien fiancé Memnon. Elle confie cela à un parent de Memnon qui provoque Rogat en duel. |
COTEXTE ET CITATION: | L’ayant raconté à Hesique, ce parent de Memnon qui l’avoit assisté à la mort, & avoit esté le depositaire de son cœur, elle l’anima tellement à la vengeance qu’il provoqua en duel le vieillard, à qui il fit vomir l’ame cruelle et jalouse avec le sang. |
NOTES: | Page 42. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103894 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de naissance est ici révélée par des objets tels qu'un hochet d'argent, des langes et un berceau. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il regarda ces jouets, dit à sa femme M'amie, voyez ces armes, diriez-vous pas que cela a été fait expressément pour notre petit-fils? Alors Fulvie les considérant attentivement, sa mémoire la fit écrier en pleurant:"Hélas! voilà les jouets que portait ma fille Ozane, qui fut noyée dans le Pô il y a tant d'années. A ces mots, les yeux furent ouverts à Fabrice. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 170, 7, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 202663 accreditee |
CONTEXTE: | Le Comte d'Englesac ne sait pas la cause des froideurs de Sylvie. |
COTEXTE ET CITATION: | Luy qui prenoit cela pour un mépris, en passa jusqu'à un tel desespoir, qu'il en fut dangereusement malade. |
NOTES: | Page 30. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 202675 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie, mariée au comte de Menèze, réussit à parler à Englesac, qui est entré chez elle déguisé en maître d'hôtel. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Marquis de Menéze, par un effet de bonne fortune, estoit pour lors engagé au jeu avec le Marquis de Castel-Rodrigue ; car sans cela, je ne sçai comment nous aurions pû faire pour n'estre point surpris, ce vieux mari ne pouvant vivre un moment sans me voir ; et le Comte ayant été évanoüi à son tour plus d'une heure auprés de mon lit, depuis que je lui avois fait connoître mes intentions. |
NOTES: | P. 71-72 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200098 accreditee |
CONTEXTE: | Le Spectateur-narrateur qui flâne chez un libraire surprend la conversation de celui-ci avec un "homme âgé" qui s'enquiert des nouveautés littéraires. Le vieillard refuse les feuilles du Spectateur que le libraire lui propose. Piqué, le narrateur se mêle à la conversation et surenchérit. |
COTEXTE ET CITATION: | À notre âge, il est beau de soutenir l'ennui que peut donner une matière naturellement froide, sérieuse, sans art, [...] Si l'on avait du plaisir à la lire, cela gâterait tout! |
NOTES: | La Sixième feuille du Spectateur français. P. 138. |
SOURCE: | Marivaux, Pierre Carlet de, Journaux, et Oeuvres diverses. Bordas: Paris, 1988.Glossaire et index par F. Deloffre et M. Gilot. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202665 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Si bien que <citation>j'en fus quitte pour contrefaire l'évanoüiecitation>, afin que cela m'excusât d'estre demeurée là; Et pour essuyer quelques baisers que le Marquis me donna, pour la peine qu'il eut de m'emporter entre ses bras; ce que je feignis de souffrir sans revenir à moi, jusqu'à ce que je me vis un peu loin de ma chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | Englesac a mis feu au château; Birague cherche Sylvie. |
NOTES: | 35 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200174 accreditee |
CONTEXTE: | Guinglain qui vient de délivrer la fille du roi Gringras de son enchantement a mérité de l’épouser et de devenir roi, ce qui sera confirmé par ses barons (108) puis par Arthur lui-même (189). Tout le reste du roman découlera de cela car il sera partagé entre ce mariage de raison et son amour pour la fée de l’Ile d’Or, la Pucelle aux Blanches Mains. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais prier vos vel par francisse, Quant vos m’avés del tot conquisse, Que vos a feme me prendés ; Rices roi serés coronnés. Tos sevent ja par la contree Que de peril m’avez jetee. P. 104, vv. 3395-3400 Mais je veux vous prier par reconnaissance, puisque vous m’avez délivrée, de me prendre pour femme. Vous serez un puissant roi portant couronne. Déjà, dans le pays, tous savent que vous m’avez sauvée. (65) |
NOTES: | P. 104, vv. 3395-3400 Voir pages 67 et 125 |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200154 accreditee |
CONTEXTE: | Constatant l’ignorance de Perceval, un gentilhomme entreprend de lui enseigner le maniement des armes, pour lequel le jeune homme se montre doué. |
COTEXTE ET CITATION: | Et cil comança a porter Si a droit la lence et l’escu Con s’il aüst toz jorz vescu En tornoiemanz et en guerres, Et alé par totes les terres Querrant bataille et aventure, Car il li venoit de Nature. Et lui, dès le début se montra Si adroit dans le port de la lance et de l’écu qu’on l’eût dit homme à avoir passé sa vie entière dans les tournois et dans les guerres et dans l’errance par toutes les terres en quête de batailles et d’aventures. Car tout cela lui venait de sa nature. (121) |
NOTES: | P. 120, vv. 1424-1430. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Paris: Lettres Gothiques, 1990.Edition et trad. Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200125 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune soupirant Franville, déguisé en fille afin de séduire la tribade Augustine, elle-même déguisée en homme, fait semblant de s'intéresser aux hommes et d'être insensible à Augustine, et de se faire ainsi désirer davantage. |
COTEXTE ET CITATION: | Et ces mots ne sont pas plus tôt dits qu'Augustine fait tout ce qu'elle peut pour lier conversation avec la fausse demoiselle de Franville <citation>qui d'abord fuit, tourne, évite, échappe, et tout cela pour se faire plus chaudement désirer.citation> |
NOTES: | Augustine de Villebranche, p. 1347. Cette nouvelle aurait dû paraître dans "Le Boccace français" avec le titre "La Tribade convertie". |
SOURCE: | Sade, Marquis de, Romanciers du XVIIIe siècle. Gallimard, Pléaide: Paris, 1965.t. II. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202681 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | cela n'estoit-il pas vraiment royal, Madame, et <citation>Vostre Altesse n'a-t-elle pas pris plaisir à ce recitcitation>? |
COTEXTE ET CITATION: | Cette remarque se trouve dans la description de la fête donnée par le roi |
NOTES: | 96 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB202678 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Si je voulois dire tout ce qui se passa entre nous durant quelques jours, il ne s'y trouveroit rien d'ennuyeux. <citation>Mais pourquoi ne le pas dire? Vostre Altesse sera peut-estre bien aise d'en estre divertie, et cela ne fera pas grand tort à Madame l'Abbessecitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Sylvie, ayant retrouvé l'abbesse, s'amuse de la tendresse que l'abbesse semble ressentir pour le jeune homme en qui elle s'est travestie. Le passage cité se trouve au commencement de cette histoire. |
NOTES: | 88 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102906 accreditee |
CONTEXTE: | Tormez poursuit Parménie de ses assiduités alors qu'il la retient prisonnière. Sous un vernis poli, ni lui, ni elle ne se trompent sur la valeur réelle de ses actions. |
COTEXTE ET CITATION: | Tout cela m'était odieux ; et je n'en avais pas moins un tyran qui, malgré l'adoucissement qu'il joignait à mes fers, semblait au contraire vouloir les assurer davantage. |
NOTES: | [(Page& Partie) 175, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102072 accreditee |
CONTEXTE: | Le dialogue du cotexte évoque celui des pastourelles où un chevalier finit sa tentative de séduction d'une bergère par un viol dans un très grand nombre de cas. Ici le dialogue se passe entre Téséus et Philoména. Cette dernière a résisté jusqu'ici aux tentatives de séduction de son beau-frère. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant je vous tieng ci asseür Et mes talens faire me loist, Ou bon vous soit ou tout vous poist Ne vous i vaudra riens desfense : Tout ferai quan que mes cuers pense. […]Lors li fet force et cele crie, Si se debat et se detuert, Par poi que de paour ne muert. Alors, je vous le jure, puisque je vous tiens à ma merci et que je peux faire de vous ce dont j'ai envie, que cela vous plaise ou non, il ne vous servira de rien de vous défendre : tout ce que j'ai médité dans mon coeur, je le ferai. […] Aussitôt il prend la jeune fille de force alors qu'elle crie, qu'elle se débat et tente de lui échapper. Peu s'en faut qu'elle ne meure de peur. |
NOTES: | [(Page) P. 210-213, 790-800. Il faut noter que chez Ovide le viol n'est pas précédé de tentative de séduction. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305426 proposee |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | Page 518-9 ; Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305447 accreditee |
CONTEXTE: | A la suite d’un malaise soudain, Ydoine est aux portes de la mort. Par amour pour Amadas et pour qu’il se console de sa perte sans vouloir se tuer ou sombrer dans la folie, elle s’accuse faussement. Pour agraver son cas, elle ajoute qu’elle a tué les enfants qu’elle a eus de ses cousins et ne s’en est jamais confessée. |
COTEXTE ET CITATION: | Biaus tresdousamis, Amadas, Pour voir vous di que ne sui pas Pucele si com dit vous ai, Que par mon grant peciet amai, Ains de vous, s’en soiiés certains Lonc tans trois miens cosins germains. Si m’en devés mult plus assés Haïr, se raison entendés, Et conforter, amis, de moi, Car il a assés pour choi. Sire, bien les amai set ans Et si oi d’aus trois biaus enfans. Mon très cher et tendre ami, Amadas, je vous avoue qu’en vérité je ne suis pas vierge ainsi que je vous l’ai dit, car par grand péché j’ai aimé, avant de vous connaître -et cela soyez-en certain- trois de mes cousins germains. Aussi, si vous voulez bien prendre ce fait en considération, ami, m’en devez-vous d’autant plus haïr fortement et vous consoler de ma mort, car il y a bien de quoi. Je les ai bien aimés sept ans et j’ai aussi eu d’eux trois beaux enfants. |
NOTES: | P. 195, v. 5027-5038 ; trad. p. 77. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305454 accreditee |
CONTEXTE: | C’est le héros du roman, ici le Bel Inconnu, qui se porte volontaire pour répondre à la requête de la messagère et aller au secours de la maîtresse de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il s’en est aperceüs, Isnelement en pié leva Et devant le roi s’en ala. “Sire, fait il, mon don vos quier : Je vel aler ma dame aidier ; Mon don vel ore demander, Au secors faire veul aler.” Voyant cela, [il] s’empressa de se lever et alla se placer devant le roi : “Sire, je vous réclame le don que vous m’avez promis, je veux aller porter secours à cette dame : c’est maintenant que je veux mon don car je veux aller la secourir.” |
NOTES: | P. 7, v. 206-212 ; trad. p. 26. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305556 accreditee |
CONTEXTE: | Eudoxe, mariée de force à l'assassin de son mari, fuit son contact le plus possible. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle aimoit autant mourir pour l'insupportable regret qu'elle avoit de coucher auprés de ce tyran, que pour quelque temps elle s'en exempteroit, feignant d'estre malade, mais qu'à la longue cela ne pouvoit estre. |
NOTES: | II,12, p. 545. |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305572 accreditee |
CONTEXTE: | Bellaris feint la maladie pour pouvoir comploter la fuite de Cryséide et la ramener à son amant Arimant. |
COTEXTE ET CITATION: | Luy qui ne refusoit cette courtoisie à personne le lui accorda librement et cela d'autant plus qu'il feignoit d'avoir une maladie, pour laquelle les médecins luy ordonnoient de se promener. Ayant donc mis si bon ordre à ses affaires, il se va mettre sur le bord de l'Arar pour voir quand elles le passeroient pour venir au jardin. |
NOTES: | Volume III,8, p. 433. |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305610 accreditee |
CONTEXTE: | Aiol, le fils d’Elie, part en France pour reconquérir son héritage, dont le roi Louis, sur les conseils du traître Makaire, a dépossédé son père, qu'il a exilé, malgré les services rendus contre les Sarrasins. C’est le commencement de ses aventures. |
COTEXTE ET CITATION: | Loeys li fieux Karle mal gueredon l’en fist : Il li toli sa tere et chou qu’il dut tenir, Et le cacha de France a paine et a essil Par le conseil Makaire,[…]. «-E dieus che dist Elie[s], molt par es ber! «Bien sai qu’encore arai mes iretés «Par mon enfant Aiol[s] c’ai engendré». «-Ch’arés mon, dist Aiols, vos les rarés, «De chou vos tous raseurés: «Se Dieux me maine en France a saveté «Que al roi Loeys puisse parler, «Ançois que vos voiés [tout] cest an passer, «Les vos voil toutes rendre et aquiter». Le fils de Charles, Louis, lui en donna une bien mauvaise récompense: il lui enleva sa terre et tous les biens qu’il aurait dû tenir, et le chassa de France en exil, sur le conseil de Makaire[…] - «Eh, Dieu», dit Elie, «tu [Aiol] es brave et noble! Je sais bien que je vais rentrer en possession de mon héritage, grâce à mon fils Aiol, que j’ai engendré». - «Vous aurez cela assurément. Vous le posséderai à nouveau», dit Aiol. «De cela, soyez tous rassurés: si Dieu me mène en France sain et sauf, et si je peux parler au roi Louis, je veux tout vous faire rendre et livrer avant la fin de l’année». (ma traduction) |
NOTES: | P. 2, vers 44-47 ; p. 10, vers 312-320. |
SOURCE: | Anonyme, Aiol. Paris: Didot, 1877.Edition Jacques Normand & Gaston Raynaud |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305641 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'il ait promis le secret de ses relations avec son amie, Graelent se vante d'avoir une amie plus belle que la reine. En conséquence, il perd toute relation avec cette dernière. |
COTEXTE ET CITATION: | Graalant est pris et tenuz, Mieus li venist estre teüz; Au roi a demandé respit, Bien s’aperçoit qu’il a maudit. S’amie cuide avoir perdue, Il est bien droiz qu’a mal li tort. On se saisit de Graelent, il aurait mieux valu qu’il se tût! Il demanda au roi un délai, voyant bien qu’il avait parlé avec imprudence. Pour cela, il pensa avoir perdu son amie, il transpirait de colère et de dépit. Certes, c’était bien justice que cela tournât mal pour lui. |
NOTES: | V.503-509. |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Graelent. Genève: Slatkine Reprints, 1976 (1928).Margaret Grimes, éditrice. Trad.: Danielle Régnier-Bohler, Le Coeur mangé, Paris, Stock-Moyen Age, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305651 chantier |
CONTEXTE: | Yder est déçu par l’attitude du roi Arthur qui ne respecte pas sa parole quand il a promis d’aider ses vassaux et oublie les services rendus (Yder a tué deux assaillants sauvant le roi de la mort). Il quitte la cour pour aller chercher d’autres aventures. |
COTEXTE ET CITATION: | «Ja Deus» dist il, «moi n’en ait, «Si jo por estre sanz seingnor «Od icesti plus ne demor. «En poi de tens l’ai bel servi, «Si m’at si tost mis en obli, «Ne il de moi ne li sovient «Ne il nul covenant ne tient.» «Que Dieu jamais ne m’assiste, dit-il, si je reste plus longtemps avec ce roi, même si cela veut dire que je reste sans seigneur. Je l’ai bien servi en peu de temps et il m’a si vite oublié qu’il ne se souvient pas de moi et ne tient aucune promesse.»(ma trad.). |
SOURCE: | ANONYME, Roman d" Yder. Cambridge: D.S. Brewer, 1983.Ed. et trad. Alison Adams |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305728 accreditee |
CONTEXTE: | Adam, un misérable paysan, tue ses enfants dans un accès de violence incontrôlée après avoir bu son salaire à la taverne. |
COTEXTE ET CITATION: | La fillette qui crut que ce fût cela qu'il cherchât, et qui pressée par la faim désirait à manger aussi bien que son frère, court à lui et lui en met un [couteau] entre les mains, duquel, saisi d'une rage diabolique et dénaturée, il l'égorgea sur le champ, comme aussi celui qui lui avait demandé du pain. Et non content de ce massacre, il en fit autant à un innocent qui dormait paisiblement dans le berceau. |
NOTES: | Page 92. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305749 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Diomède a pardonné une tentative de viol sur sa femme, elle se venge cruellement. Les mutilations décrites dans la citation se poursuivent et entraîneront la mort de leur victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle fit donc saisir ce misérable par des valets ; et après lui avoir fait lier les pieds et les mains, elle se met avec ses femmes et filles à le fouetter si démesurément qu'il n'y avait partie de son corps dont le sang ne sortît. Après cela, elle lui crevèrent les yeux avec leurs aiguilles et, avec leurs ciseaux et autres ferrements de leurs étuis, lui firent tant d'incisions et de balafres au visage et par tout le corps qu'il n'était plus reconnaissable. |
NOTES: | Page 222. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305795 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Cronide est fiancée à Amphiloque, ses parents lui préfèrent Rouvere, un meilleur parti. |
COTEXTE ET CITATION: | En peu de paroles du defi ils en vindrent aux mains ; cela s'entend en un duel assigné, ou le sort des armes se trouva du costé non du plus grand, mais du plus juste ; & Rouvere tombant mort sous l'espée d'Amphiloque, n'eut que le loisir de recommander son ame, & de reconnoistre qu'il avoit tort, & qu'il estoit dignement chastié. |
NOTES: | Page 79. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305837 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieil Aemilian est jaloux de sa jeune femme, cela sans raison. |
COTEXTE ET CITATION: | Une nuict donc, apres avoir caressé sa femme, & estre tombé en de grandes deffaillances par son intemperance, changeant tout à coup son amour en fureur, il tire un poignard qu'il avoit caché pour ce tragique effect, & sans aucun discours le plonge dans le beau sein de Caralippe tant de fois qu'il en tire l'ame. |
NOTES: | Page 422. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305839 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir tué le valet de la maison, des brigands attaquent la maîtresse et sa fille pour voler le coffre de mariage de cette dernière. |
COTEXTE ET CITATION: | cela faict ils montent en haut, tuent la mere & la fille, & desrobent tout ce qu'ils trouverent de bon dans ceste maison. |
NOTES: | Page 429. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305842 accreditee |
CONTEXTE: | Le frère d'un marchand, volage et dépensier, le tue pour le voler. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme ils estoient par le chemin ce traistre compagnon ayant choisi le temps & le lieu à son advantage, descharge son pistolet dans la teste du marchand & le tuë sur place. cela faict, il le foüille, luy prend son argent, & s'en va par l'Alemagne tant qu'il dura. |
NOTES: | Page 440. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305855 accreditee |
CONTEXTE: | Aristée et son mari, qui sont restés quatorze ans sans avoir d'enfants élaborent un stratagème pour obtenir un héritier. |
COTEXTE ET CITATION: | Aristée se feint grosse, & conduit sa menee si dextrement par le consentement de son mary, qui estoit le principal autheur de ce stratagème, qu'elle feignit d'accoucher justement au temps qu'une femme de village, gaignee pour cela, fit un beau fils, qui porta le nom de Diomede. |
NOTES: | Page 527. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305884 accreditee |
CONTEXTE: | La douleur que cette situation provoque chez Rotilde la conduit à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle prit cela si à cœur, qu’accablée d’ailleurs des battures & des incommoditez qu’elle avoit souffertes dans la prison, & entre les mains du barbare Didime, elle se rendit sous les efforts d’une violente maladie qui n’estoit pas moindre en son esprit qu’en son corps, & sans ceste double batterie elle rendit la place & paya à la nature & au tombeau le tribut que luy doivent tous ceux qui vivent. |
NOTES: | Page 183. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305893 accreditee |
CONTEXTE: | La débauche a réduit une femme à la mendicité avec ses deux enfants. Découragée, elle se suicide. |
COTEXTE ET CITATION: | Mes enfans, c’est trop prolonger une vie si miserable, puisque nous pouvons si promptement finir tous nos malheurs : cela dict, & chargeant ses deux innocens sur ses espaules, elle se lance avec eux du haut du pont dans la riviere, qui vaste, creuse & impetueuse les suffoqua incontinent tous trois. |
NOTES: | Page 386. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |