OCCURRENCE: | 103656 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob tire parti de l'intérêt que lui démontre Mme de Ferval. |
COTEXTE ET CITATION: | De vous dire que cette dame me fût indifférente, non ; de vous dire que je l'aimais, je ne crois pas non plus. Ce que je sentais pour elle ne pouvait guère s'appeler de l'amour, car je n'aurais pas pris garde à elle, si elle n'avait pas pris garde à moi ; et de ses attentions même, je ne m'en serais point soucié si elle n'avait pas été une personne de distinction. Ce n'était donc point elle que j'aimais, c'était son rang, qui était très grand par rapport à moi. Je voyais une femme de condition d'un certain air, qui avait apparemment des valets, un équipage, et qui me trouvait aimable ; qui me permettait de lui baiser la main, et qui ne voulait pa qu'on le sût ; une femme enfin qui nous tirait, mon orgueil et moi, du néant où nous étions encore ; car avant ce temps-là m'étais-je estimé quelque chose ? avais-je senti ce que c'était qu'amour propre ?" |
NOTES: | [(Page) 135] Animé par la même volonté d'arriver, Jacob épouse Mlle Habert (voir le topos AIMER_PAR_RECONNAISSANCE). |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 200090 accreditee |
CONTEXTE: | Lord Chester s'est servi de la tactique de provoquer de la jalousie pour manipuler et séduire la prude Mme de Rindsey. Mme de Rindsey révèle qu'elle n'est pas indifférente à la ruse de Chester, bien qu'elle nie toujours sa passion. |
COTEXTE ET CITATION: | Que vous ai-je fait pour me souhaiter à la fois deux malheurs aussi grands que l'amour et la jalousie ? |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 240. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Sylphe (Le). L.D. Delatour: Paris, 1730.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305807 accreditee |
CONTEXTE: | Crispiane aime Ramirez qui la dédaigne, tandis qu'elle est indifférente à l'amour de Cilevio qui imagine un subterfuge pour la séduire. |
COTEXTE ET CITATION: | En somme il cajolla si bien Crispiane, ayant non seulement la face, mais encore la voix de Ramirez, enquoi la fascination estoit double en l'oreille & en la veuë de cette fille trompée, qu'il la tenoit en opinion de posseder celui pour qui elle avoit tant de passion. |
NOTES: | Page 116. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |