OCCURRENCE: | 103668 chantier |
CONTEXTE: | Le gentillhomme a promis le secret à la dame du Voyier, mais il le trahit pour obéir à son maître. Le duc, à son tour, révèle à sa femme, le secret qui n'est pas le sien. S'ensuivent trois morts, qui est coupable: le gentilhomme, loyal à son supérieur, ou le duc, dupe de son amour? |
NOTES: | [(Page & nouv.) 405-417, 70] L'histoire inspire de la compassion, apparemment pour les amants infortunés. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rietrak W. |
OCCURRENCE: | 104554 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sicamber à Artambare : "je vous dirai que ne voulant pratiquer aucune des injustices que je condamne, je ne puis remettre Cleonice en vôtre puissance, si elle ne veut bien en demeurer d'accord. Je puis bien lui rendre la liberté, si vous la rendez à mon fils, j'y joindrai même celle de vôtre Neveu, si ce n'est pas assez de la sienne, mais je ne puis point la livrer à un homme qui n'est ni son pere, ni son mari, et qui apparemment ne la demande que pour lui faire quelque violence, puisqu'il se sert de moyens si violens, pour l'obtenir." |
NOTES: | [(Page & Tome) 142, 1] Cie des Libraires p.543-44 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104310 accreditee |
CONTEXTE: | Milord demande à St Preux l'explication des chagrins secrets de Mme de Wolmar. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vois par vos deux dernières lettres qu'il m'en manque une antérieure à ces deux-là, apparemment la première que vous m'ayez écrite à l'armée, et dans laquelle était l'explication des chagrins secrets de madame de Wolmar. Je n'ai point reçu cette Lettre, et je conjecture qu'elle pouvait être dans la malle d'un Courrier qui nous a été enlevé. Répétez-moi donc, mon ami, ce qu'elle contenait ; ma raison s'y perd et mon coeur s'en inquiète. |
NOTES: | Tome II, p. 214 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 100426 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Je fus nommée Henriette Sylvie, par l'ordre de ma mère même, à ce que l'on m'a dit. Henriette, sans doute, pour quelque raison qui n'estoit connue que d'elle seule, & Sylvie, apparemment, parce que j'étois venue au monde à l'entrée d'un bois appelé le bois de Sylves; je reçus le nom de Molière, qui m'est demeuré par habitude, de ceux qui se donnèrent le soin de m'élever, & qui le portoient eux-mêmes. |
NOTES: | [(Page) 7] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104136 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes veulent se saisir d'Artambert, près du lieu où Almanzayde se cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Il tira son épée, et la faisant d'abord sentir à ceux qui étoient le plus avancez : Ah! lâches, s'écria-t-il, ce ne sera pas par des mains aussi viles que les vôtres, et par les ordres de vôtre injuste Reine qu'Artambert répandra son sang, il le doit à deux grandes Princesses, mais il sera seul le ministre de leur vangeance, puis que seul il a été l'instrument de leur peine, et c'est mon bras qui doit satisfaire la Reine des Canaries et vôtre Princesse, et non pas vôtre barbare fureur. En proferant ces mots, il avoit déja fait grand, et qu'il s'augmentoit à tous momens de quelques amis ou de quelques parents de deux qu'il avoit tuez, il fut si fort accablé d'ennemis qu'il jugea bien que tout ce qu'il pouvoit, c'étoit de vendre cherement sa vie, de sorte que ne voulant pas être attaqué par derriere, il s'appuya contre la porte du lieu, où j'étois, et se croyant à sa dernière extrêmité, il eut apparemment un remors de l'infidelité qu'il m'avoit faite, et s'écria : "Il est juste, Almanzaïde, il est juste que mon sang vous satisfasse". Comme il disoit ces mots, j'ouvrois le lieu où j'étois, et tirant brusquement le Prince de Thulé à moy, j'en refermay precipatimment la porte, et lui ouvrant celle, qui donnoint sur le bord de la mer : "Sauve-toy, Artambert, lui dis-je, et sçache que ce n'est pas ton sang qu'Almanzaïde demande". |
NOTES: | [(Page & Tome) 517, 1] Cie des Libraires p. 439-440 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103656 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob tire parti de l'intérêt que lui démontre Mme de Ferval. |
COTEXTE ET CITATION: | De vous dire que cette dame me fût indifférente, non ; de vous dire que je l'aimais, je ne crois pas non plus. Ce que je sentais pour elle ne pouvait guère s'appeler de l'amour, car je n'aurais pas pris garde à elle, si elle n'avait pas pris garde à moi ; et de ses attentions même, je ne m'en serais point soucié si elle n'avait pas été une personne de distinction. Ce n'était donc point elle que j'aimais, c'était son rang, qui était très grand par rapport à moi. Je voyais une femme de condition d'un certain air, qui avait apparemment des valets, un équipage, et qui me trouvait aimable ; qui me permettait de lui baiser la main, et qui ne voulait pa qu'on le sût ; une femme enfin qui nous tirait, mon orgueil et moi, du néant où nous étions encore ; car avant ce temps-là m'étais-je estimé quelque chose ? avais-je senti ce que c'était qu'amour propre ?" |
NOTES: | [(Page) 135] Animé par la même volonté d'arriver, Jacob épouse Mlle Habert (voir le topos AIMER_PAR_RECONNAISSANCE). |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |