OCCURRENCE: | 104510 accreditee |
CONTEXTE: | Devant le refus affirmé de Parménie, Tormez la torture moralement par sa présence obstinée et abusive. |
COTEXTE ET CITATION: | "[...] J'aurai toujours le plaisir de me venger de vos mépris en me présentant sans cesse à vos yeux." |
NOTES: | [(Page& Partie) 170, III] Variation de l'amant tortionnaire - sadisme avant la lettre. [ancien PLAISIR_DANS_CONTRAINTE de : un tyran jouit du fait de tenir une femme sous son pouvoir.] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104882 accreditee |
CONTEXTE: | C'est Anaxandre qui parle. |
COTEXTE ET CITATION: | Je connus Clidamis à cette Campagne, et je devins le plus cher de ses Amis : je servois dans cette mesme Armée, non pour estre Sujet du Roy de ce Pays là, mais par amour seul pour la Guerre, et par le desir de me signaler seulement. Cette liberté de quiter le service quand il me plairoit, fut cause que je revins à la Cour si-tost que le fort de la Campagne fut passé ; au lieu que le pauvre Clidamis fut obligé de demeurer en garnison sur la Frontiere, où on craignoit sans cesse des troubles nouveaux, et où le Roy voulut absolument que tous les Officiers considerables demeurassent. |
NOTES: | [(Page) 36-7] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Anaxandre, nouvelle. Jean Ribou: Paris, 1667.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100744 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme sur le point de mourir avoue son amour à l'amant qu'elle avait toujours éconduit. |
COTEXTE ET CITATION: | O monseigneur, l'heure est venue qu'il faut que toute dissimulation cesse, et que je confesse la vérité que j'ai tant mis de peine à vous celer; c'est que, si vous m'avez porté grande affection, croyez que la mienne n'a été moindre; mais la mienne a passé la vôtre d'autant que j'ai eu la douleur de la celer contre mon coeur et ma volonté. Car, entendez, monseigneur, que Dieu et mon honneur ne m'ont jamais permis de la vous déclarer, craignant d'ajouter en vous ce que je désirais de diminuer. Mais sachez que le non que si souvent je vous ai dit m'a fait tant de mal à prononcer qu'il est cause de ma mort [...] Or m'en vais-je contente puisque, devant mourir, je vous ai pu déclarer mon affection égale à la vôtre, hormis que l'honneur. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 218, 26] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Debaisieux M. |
OCCURRENCE: | 102326 accreditee |
CONTEXTE: | C'est le chagrin qui le rend malade. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et son tourment ne cesse de s'accroître: tout ce qu'il voit lui est pénible et tout ce qu'il entend le déséspère [...] Alors il lui monte un tourbillon dans la tête, si puissant qu'il perd la raison". |
NOTES: | Manuscrit B.N. 1433Coll. Lettres gothiques Livre de poche , Trad. D. H. Hult 1994, Paris p.271-4, vers 2781-83, 2804-5 Ici la maladie est morale. La folie de personnage intervient en punition de sa faute envers Laudine. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101866 CHANTIER |
CONTEXTE: | Don Louis traita Inès "en fille desobeissante: il lui donna sa chambre pour prison et elle ne voyait personne à qui elle put confier ses douleurs; mais c'etait fortifier sa passion que de lui oter tout secours; elle y pensait sans cesse et jamais elle n'avait tant aime Lerme que depuis qu'elle n'entendait plus parler de lui". |
NOTES: | [(Page) 377] Voir l'édition Slatkine p. 120. |
SOURCE: | Bernard Catherine, Inès de Cordoue. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 101286 accreditee |
CONTEXTE: | L`héroïne métamorphosée se rend au bal au cours duquel le fils du roi tombe amoureux d`elle. |
COTEXTE ET CITATION: | P. 249 Livre de Poche Le Fils du Roi, qu`on alla avertir qu`il venait d`arriver une grande princesse qu`on ne connaissait pas, courut la recevoir; il lui donna la main à la descente du carrosse (...) Le Fils du Roi la mit à la place la plus honorable, et ensuite la prit pour la mener danser (...) On apporta une fort belle collation dont le jeune Prince ne mangea point, tant il était occupé à la considérer. |
NOTES: | "Le lendemain les deux soeurs furent au Bal, et Cendrillon aussi, mais encore plus parée que la première fois. Le fils du Roi fut toujours auprès d'elle, et ne cesse de lui conter des douceurs" (GF, 1991, p. 281). |
SOURCE: | Perrault (Charles), Cendrillon. Histoires ou Contes du Temps passé: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 200076 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui Galeron, se croyant indigne d'elle parce qu'il a perdu un oeil, est si désespéré de l'avoir perdue qu'il cherche la mort au combat. |
COTEXTE ET CITATION: | Amis, laissiés le dementer. Ce fait maufés por vos tenter, qui a maint home muet contraire quant il le veut a doel atraire. Mout se paine d'ome torbler et de son doel adés doubler. Quant il el grignor doel l'a mis, savés que fait li anemis ? Tant fait que cil s'ocist et pent u noie ou art. -- Or m'en repent, et si kerrai vostre casti. Bien croi que maufés m'a basti et mon damage et mon grant doel, k'ocist fuisse pieça mon voel : en maint liu me sui mis sovent, et si le fis par tel covent que je perdisse illoec la vie. Mon ami, cessez de vous désoler. C'est le diable qui vous y engage, pour vous tenter. Il sème le malheur dans la vie de bien des hommes, quand il veut les conduire au désespoir. Il déploie alors tous ses efforts pour les priver de leur sérénité, pour redoubler sans cesse leurs tourments ! Et quand il les a menés au faîte de la douleur, savez-vous ce que fait l'Ennemi ? Il les pousse à se tuer, à se pendre, à se noyer, à se brûler. -- Le repentir me gagne, votre leçon me convainc. C'est le diable, je n'en doute pas, qui s'est employé à me nuire, à me désespérér ; s'il ne tenait qu'à moi, je serais mort depuis longtemps : je me suis exposé à bien des périls dans le seul espoir de perdre la vie. (70-71) |
NOTES: | P. 139-40, v. 3720-3736 ; trad. p. 71. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305313 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi d'Ecosse part à la recherche de son épouse, la Manekine, qui a fui, avec la complicité du sénéchal, la prétendue condamnation qu'il lui avait infligée. |
COTEXTE ET CITATION: | Avant qu'un mois ne se soit écoulé, je ferai ce qu'aucun roi jamais n'a fait : je laisserai mes sujets et tout mon royaume, et je partirai à votre recherche à travers les pays et les mers ; je n'aurai de cesse que je ne sache ce que vous êtes devenue, et si j'apprenais le pire, j'en mourrai. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp.139-140. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102878 accreditee |
CONTEXTE: | Téréus ne peut prendre de repos et ne ferme pas l'oeil. Jusqu'au point du jour il ne cesse de se retourner sur sa couche pendant que les autres dorment. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce ne fu joie ne delis Au traïtour, au fel tirant Qui de dormir n'avoit talant : Mieux vausist toute nuit veillier. S'il li leüst a conseillier A cele qui son cuer avoit. Voilà qui ne réjouissait guère ce traître, ce perfide plein de cruauté, qui n'avait nulle envie de dormir : il aurait préféré veiller toute la nuit pourvu qu'il eût le loisir de s'entretenir discrètement avec celle qui possédait son coeur. |
NOTES: | [(Page & Vers) 630-635. Topos fréquent dans les récits médiévaux. L'amour ôte le sommeil, coupe l'appétit: thème de la maladie d'amour. L'insomnie est propice au monologue intérieur. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305337 accreditee |
CONTEXTE: | Julie traverse une grave crise émotionnelle car son père rejette l’amour qu’elle porte à St. Preux et veut qu’elle épouse son ami M. de Wolmar. Claire en fait part à St. Preux qui s’est éloigné pour protéger la réputation de son amante. |
COTEXTE ET CITATION: | L’aimable Julie est à l’extrémité et n’a peut-être pas deux jours à vivre. L’effort qu’elle fit pour vous éloigner d’elle commença d’altérer sa santé. […] Elle fut si vivement émue qu’après avoir passé une nuit dans d’affreux combats, elle tomba hier dans l’accès d’une fièvre ardente qui n’a fait qu’augmenter sans cesse et lui a enfin donné le transport. |
NOTES: | T. I, p. 141 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305823 accreditee |
CONTEXTE: | Les amis de Severine interviennent auprès de Gildarde, la maîtresse de Clodulphe, pour qu'elle cesse ses relations avec lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces bonnes gens y travaillerent si heureusement, & y trouverent cette miserable en une disposition si desirable & si docile, qu'en peu de jours, de son bon gré, elle se jetta dans les repenties. |
NOTES: | Page 184. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305892 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune homme maltraité par son père l’empoisonne. |
COTEXTE ET CITATION: | Un jeune homme italien ayant un père extremement rude & cruel, & qui le crioit ou le battoit sans cesse, estant tousjours comme une furie attaché à son collet, poussé de desespoir & incité par le diable, conceut un parricide en son cœur ; l’ayant conceu il l’enfanta, mais ce fut par une voye si sourde que nul ne s’en apperceut. Vous entendez bien qu'il se servit de poison. |
NOTES: | Page 343. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |