OCCURRENCE: | 101070 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'elle n'apparaisse pas explicitement dans le texte au moment où elle est faite, il y a une promesse de mariage dans Candide. Promesse orale probablement à laquelle il est fait allusion de façon beaucoup plus directe à la fin du texte quand Candide retrouve Cunégonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Cunégonde ne savait pas qu'elle était enlaidie, personne ne l'en avait avertie: elle fit souvenir Candide de ses promesses avec un ton si absolu que le bon Candide n'osa pas la refuser." |
NOTES: | [(Page) Ch.29, p.255, l et 30, p. 256]. Promesse malencontreuse puisque " Candide, dans le fond de son coeur, n'avait aucune envie d'épouser Cunégonde. |
SOURCE: | Voltaire, Candide. Cramer: Genève, 1759. |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 104164 chantier |
CONTEXTE: | Dans "La chasteté charitable", un sage gentilhomme, maintenant marié, refuse l'amour d'une femme dont il était autrefois amoureux. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 298-311, 7, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100752 accreditee |
CONTEXTE: | "Ma mère était fille de marchand de Marseille, qui la donna à mon père en mariage pour récompenser d'avoir exposé sa vie pour sauver la sienne qu'avait attaquée à son avantage un officier des galères..." |
COTEXTE ET CITATION: | Un père donne sa fille en mariage en récompense pour lui avoir sauvé la vie |
NOTES: | Garnier-Flammarion, p. 81. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103082 accreditee |
CONTEXTE: | Une fois que la sédition est appaisée, les meneurs sont punis. |
COTEXTE ET CITATION: | La Seigneurerie [...] lui dit que c'était un perturbateur du repos public et un ennemi de la patrie" "La sédition étant apaisée et les auteurs de la conjuration punis comme ils le méritaient le duc [le doge] fit assembler le peuple sédicieux. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 397, XVIII] Cette conjuration, suivie d`une révolte, est encore aujourd`hui à Venise, une référence pour la pensée collective. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 103248 accreditee |
CONTEXTE: | Les amants, un jeune marquis et une belle fille, se cachent réciproquement leur inclination mutuelle. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Il cacha sa passion[...] Mais la belle était si réservée avec lui sur ses sentiments que, comme il n'osait s'expliquer de son amour que par ses regards, il ne put rien découvrir de ce penchant favorable qui lui donnait ses voeux en secret CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 464-465] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 102960 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis, amoureux d'une comtesse mariée, entend par hasard, d'une pièce à côté, que son amour est partagé. |
COTEXTE ET CITATION: | "Après s'être lassé à se promener longtemps seul dans un bois voisin, [le marquis] s'était venu enfermer dans un cabinet où il y avait un lit de repos, le comte entra dans la chambre de sa femme qu'une seule cloison séparait [...]. <CITATION>Elle lui [le mari] avoue qu'avant qu'il l'eût jamais vue, ni qu'elle pût croire qu'il dût être un jour son mari, elle avait senti pour le marquis un penchant qui lui avait fait souhaiter que son père se voulût déclarer pour lui. [...]Qu'elle fut la joie du marquis d'entender une déclaration si favorable CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 467-68] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 102292 accreditee |
CONTEXTE: | Le prince épie la jeune fille par le trou de la serrure. |
COTEXTE ET CITATION: | "Un jour le jeune prince, errant à l'Aventure... Passe dans une allée obscure Ou de Peau d'Ane, était l'humble séjour. Par hasard il met l'oeil au trou de la serrure... Le Prince au gré de son désir La contemple...". |
NOTES: | [(Page) 230] GF 1991 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 101086 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi qui ne dormait jamais, réclame une explication à sa mère. Celle-ci lui révèle qu'il est le fils d'un chevalier féerique (d'un autre monde), qui lui prédit que leur fils sera beau, vaillant et fort mais qu'il ne dormira jamais. Il ajoute aussi que lui-même devra disparaître, le jour où ils seront surpris. |
COTEXTE ET CITATION: | Ele respont : "ce que j'en sai volentiers, biaus fiz, vos dirai Tu es mes filz, je sui ta mere, li rois ne fu pas vostre pere. […] Qant tot m'ot dit e enseignié, si m'amena desq'au vergié. Biau fiz, ce est la verité: ce jor fustes vos engendré. Je vous dirai volontiers, répondit-elle, cher fils, ce que j'en sai. Vous êtes mon fils, je suis votre mère. Le roi n'était pas votre père. […] Quand il eut fait toutes ces révélations, il m'emmena jusqu'au verger. Cher fils, c'est la vérité : ce jour là vous fûtes engendré. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 172179, vv. 357-361 et 465-468. En effet, tout le monde est au courant de l'anomalie subie par le jeune roi et qui consiste à ne pas pouvoir dormir. Il est déjà roi, donc sa condition sociale ne va pas s'améliorer. Ce que le texte présente, c'est une révélation d'identité- de bâtardise- à l'intéressé par sa mère. Cette révélation d'identité va changer le cours des choses puisque le roi va rejoindre son père dans son monde féerique en disparaissant dans le lac qui est la porte de l'autre monde. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 102552 accreditee |
CONTEXTE: | [Guirlane] est enlevée au bord du rivage anglais par les hommes de main d'un marchand Turc. |
COTEXTE ET CITATION: | Je résistai en criant mais ils méprisèrent des cris qui ne pouvaient être entendus de personne ; et ils me forcèrent de marcher jusqu'au rivage où je fus livrée entre les mains de leur maître qui était justement le Turc que j'ai épousé depuis. |
NOTES: | [(Page& Partie) 252, IV] Enlèvement par personne interposée (par le Turc) mais sans ses ordres. Elle épousera le Turc. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | TT101768 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Mme de Clèves aperçut par un des rideaux, qui n'était qu'à demi fermé, M. de Nemours, le dos contre la table, qui était au pied du lit, et elle vit que, sans tourner la tête, il prenait adroitement quelque chose sur cette table. Elle n'eut pas de peine à deviner que c'était son portrait." |
NOTES: | [(Vol/Tome & Page) 302] Manque le résumé. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Balogh A. |
OCCURRENCE: | 306017 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de la cité d'Orces trouve OEdipe nouveau-né, abandonné dans la forêt par les serfs chargés de le tuer à cause de la prédiction de l'oracle d'Apollon. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il oït plorer l’enfant, n’est merveille, poor ot grant. Contre mont la chaisne avisa, l’enfant qui pendeit esguarda et vit ceo que enfant esteit : merveilla sei qu’illoec pendeit. Traist s’espee, sil despendit, en son mantel le recoillit : molt le vit beel de son aé. As veneors s’en est torné et moustra lour sa troveüre qu’aveit trové par aventure. Tout li loent qu’il l’en portast, bien le norrist et enseignast. Quand il entendit pleurer l’enfant, il eut grand’peur, ce n’est pas étonnant. Il regarda en haut du chêne, aperçut l’enfant qui était suspendu et vit que c’était un enfant : il s’étonna qu’on l’eût suspendu là. Il tira son épée, le détacha et le recueillit dans son manteau : il vit qu’il était très beau pour son âge. Il retourna auprès des chasseurs et leur montra la trouvaille qu’il avait faite par hasard. Tous lui conseillent de l’emporter, de bien l’élever et de l’éduquer. |
NOTES: | P. 52, v. 139-152. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100150 chantier |
CONTEXTE: | Daphnis a été abandonnée parce qu'il était le quatrième enfant de la famille. Chloe a été confiée aux soins des Dieux parce qu'elle était une fille. Cependnnat, ils ont été élevés par des bergers et ont grandi dans une famille. |
COTEXTE ET CITATION: | Voici l'enfant que tu as exposée; c'est cette jeune fille qu'une brebis a nourrie, par la volonté de la divinité, comme une chèvre nourrissait mon Daphnis [...] Nous les avions abandonnés l'un et l'autre, nous les avons retrouvés l'un et l'autre, et tous deux ont été protégés par Pan, les Nymphes de l'Amour. |
SOURCE: | Longus, Pastorale de Daphnis et Chloé (La). Amyot: France, 1559.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100688 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On était à l'entrée de l'hiver, et nous nous promenions un jour, ma mère et moi, le long d'une forêt avec ces deux messieurs; je m'étais un peu écartée, je ne sais pour quelle bagatelle à laquelle je m'amusais dans cette compagne, quand un loup furieux, sorti de la forêt, vint à moi en me poursuivant. Jugez de ma frayeur; je me sauvai vers ma compagnie en jetant de hauts cris. Ma mère, épouvantée, voulut se sauver aussi, et tomba de précipitation; le bourgeois s'enfuit, quoiqu'il eût une épée à son côté. Le gentilhomme seul, tirant la sienne, resta, accourut à moi, fit face au loup et l'attaqua dans le moment qu'il allait se jeter sur moi et me dévorer. Il le tua, non sans courir risque de la vie, car il fut blessé en plusieurs endroits, et même renversé par le loup, avec qui il se roula longtemps sur la terre sans quitter son épée, dont enfin il acheva ce furieux animal. |
NOTES: | [(Page) 214] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105248 accreditee |
CONTEXTE: | La Sultane habituée à être aimée éprouve de la honte à devoir faire les avances. Bajazet s'en rend compte et sait qu'''elle voudrait sans doute qu'il réparât par une ardente poursuite le petit reproche qu' elle sentait infailliblement en son coeur d'avoir prié la première". |
COTEXTE ET CITATION: | [Elle] n eut pas peu de joie <CITATION>quand elle s'apercut que du moins l'obscurité qui était, aidait à couvrir la confusion qu'elle sentait sur son visage, touchée au dernier point du déplaisir qui ne peut manquer de frapper au vif une personne accoutumée aux offrandes et aux adorations quand elle se trouve dans la nécessité de faire non seulement des avances, mais de supplier à son tour CITATION>. |
NOTES: | [(Page) P. 493. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). Sommaville (Antoine de): Paris, 1656-7.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 101850 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Javotte [...] ne pouvait quitter le roman dont elle était entêtée". |
NOTES: | p. 144 Folio 1981 Il faut également une citation pour montrer l'initiation de l'amour dans cette situation. |
SOURCE: | Furetière, Roman bourgeois (Le). Barbin Claude: Paris, 1666.1. GEGOU (F.), Antoine Furetière, abbé de Cholivoy ou la Chute d'un immortel, Paris, Nizet, 1962: bibliographie copieuse. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103488 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "La Rancune avait fait croire à Ragotin que l'opérateur était un grand magicien qui pouvait faire courir en chemise après un homme la femme du monde la plus sage." |
NOTES: | [(Partie & Page) v.II, ch.18, 317GF] manque le résumé |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Barjon B. |
OCCURRENCE: | 102366 chantier |
CONTEXTE: | La passion incestueuse qu'éprouve Crétonia pour son neveu se retourne contre elle d'une manière extraordinaire. Ayant suggéré à Licène de faire bonne figure à Don Salvago, puis de l'introduire dans sa chambre où elle se substitue à sa suivante, elle finit pas faire l'amour avec son fils sans s'en rendre compte. En effet, Don Félix, également amoureux de Licène, en était l'amant. Crétonia se retrouve enceinte de son prore fils. |
NOTES: | [(Page) 185] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305972 accreditee |
CONTEXTE: | Didon décide d’aller chasser dans la forêt pour se distraire de son obsession amoureuse. C'est en la voyant en habit de chasse qu'Énéas tombe amoureux à son tour. |
COTEXTE ET CITATION: | Danz Eneas, ses druz, l’atent jus au degré o tout sa gent ; quant vit la dame tirïaine, ce li fu vis que fust Dïaine : moult i ot bele veneresse, du tout resambla bien deuesse. Quant il la vit, pour seue amor li est muee la coulor. Le seigneur Énéas, son ami, l’attend au bas des marches, avec tous les siens ; en voyant la dame tyrienne, il lui sembla que c’était Diane : c’était une superbe chasseresse, en tous points, elle avait bien l’air d’une déesse, en la voyant, pour l’amour d’elle il changea de couleur. |
NOTES: | P. 136, v. 1566-73. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102352 accreditee |
CONTEXTE: | La présidente de Tourvel parle de sa mort assurée (à Madame de Rosemonde), provoquée par la honte de l'amour qu'elle a accordé au Vicomte de Valmont, amour libertin qu'elle croyait pur et sincère. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le voile est déchiré, Madame, sur lequel était peinte l'illusion de mon bonheur. La funeste vérité m'éclaire, et ne me laisse voir qu'une mort assurée et prochaine, dont la route m'est tracée entre la honte et le remords. Je la suivrais...je chérirai mes tourments s'ils abrègent mon existence". |
NOTES: | [(Page & Lettre) ?, CXVIII] p.454 Livre de poche, éd. B. Didier, 1989,no.354. |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Gallimard (Pléiade), 1979.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103898 chantier |
CONTEXTE: | Une jeune fille trame l'enlèvement de sa soeur pour se réserver celui qui était destiné par son père à celle-ci qui, elle, aimait son ravisseur. Les fugitifs sont rejoints; l'homme est exécuté. Sa fiancée se jette alors dans un couvent. Le père découvre que sa seconde fille avait tramé l'événement; il l'a fait alors poignarder par celui qu'elle devait épouser. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) I, 5, 89-110] "Le mauvais dessein" |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103500 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Elle allait être maîtresse de son coeur et de sa fortune, et, pour gage de ses bienfaits, il était prêt à lui donner un carrosse, un hôtel meublé, une femme de chambre, trois laquais et un cuisinier. |
NOTES: | [( Page & Partie) ?] manquent la page et le résumé |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102798 accreditee |
CONTEXTE: | Ce passage décrit les représailles sanglantes sur des peuples révoltés. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION> Le royaume de Quito n'était plus qu'un funeste théâtre CITATION>." "Enveloppant les innocents avec les coupables", "villes brûlées", "Tout fut mis feu et à sang. |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) I, 4, 683] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 305967 accreditee |
CONTEXTE: | Ataïn, messager du roi auprès de Berthe, la comtesse de Roussillon, tente de la violer. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant la vit colchade el lit sovine, E fu en sa chemise doljat de line, - E a gente façon et color fine ; Et tan blanche la car cun flor d’espine,- Li gars poset se man sor sa poitrine, E vol baillar son cors e sa tetine E baisar en la boche, quant l’agratine : « Mar ou vos ou pensastes, gars de cuisine ! -Eu me gabave, donne qu’es pelegrine ; Aqui romeu de loin jaz sor l’eschine. » Ele apela Garsent e Aibeline : « Ostaz mei is gloton qui m’ataïne.» Et quand il la vit allongée dans le lit, vêtue de sa seule chemise de fine toile de lin, -avec son beau visage, son teint délicat, sa peau blanche comme fleur d’aubépine- il porta la main sur elle, tout prêt à lui caresser les seins, le corps, à embrasser sa bouche, mais elle se défendit à coups d’ongles. –À quoi pensez-vous, maudit rustre ! -C’était pour plaisanter, madame le pèlerine : le pèlerin lui aussi est couché, mais pas ici. - Garsent, Aibeline, débarrassez-moi de ce malotru ! » dit-elle avec colère. |
NOTES: | Page 706-07, v. 9617-28. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100310 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques qui couche à côté de ses hôtes paysans et n'en est séparé que par une mince cloison surprend leurs ébats. |
COTEXTE ET CITATION: | "Me voilà pansé, un peu soulagé, le chirurgien parti, et mes hotes retirés et couchés.Leur chambre n'était separée de la mienne que par des planches à claire-voie sur lesquelles on avait collé du papier gris, et sur ce papier quelques images enluminées.Je ne dormais pas, et j'entendis la femme qui disait à son mari:"Laissez-moi, je n'en ai pas envie de rire.Un pauvre malheureux qui se meurt à notre porte!..."[...]"cependant les réflexions de cet homme n'en étaient pas moins justes.Tandis que je me disais cela à moi-meme, je ressentis une douleur violente au genou, et je m'écriai:"Ah! le genou!"et le mari s'écria:"Ah, femme!..." Et la femme s'écria:"Ah! mon homme! mais...cet homme qui est là!". |
NOTES: | [(Page) 42-44 GF [1970]] Scène amusante. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100042 accreditee |
CONTEXTE: | Monsieur de La Tour épouse celle qu'il aime secrètement et sans dot parce que les parents de celle-ci s'opposent au mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle était d'une ancienne et riche maison de sa province; mais il l'avait épousée en secret et sans dot, parce que les parents de sa femme étaient opposés à son mariage, attendu qu'il n'était pas gentilhomme. |
NOTES: | [(Page) 81] Référence dans une autre édition : Ed Livre de Poche [1984] 159. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. 1788.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100400 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie commence ses mémoires en rapportant les circonstances de sa naissance. |
COTEXTE ET CITATION: | ".. on m'a assuré que je vis le jour dans un hameau situé à l'entrée d'un bois, à deux ou trois lieues de Montpellier, sur le bord de la mer. Quatre hommes et deux femmes y amenèrent celle qui m'a mise au monde, au mois de juillet de l'année mil six cent quarante sept. Ils abordèrent dans une chaloupe qu'on brûla sur le rivage après avoir pris terre. On choisit la première maison qui se trouva ; c'était celle d'une pauvre femme qui nourrissait son enfant. Ma mère, qui qu'elle soit, n'y fut pas une heure qu'elle accoucha. On fit nourrir l'enfant de la paysanne par une autre, et on me mit entre ses mains avec une somme d'argent, puis la nuit venue, on disparut... |
NOTES: | [(Page) 9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
OCCURRENCE: | 104010 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme fait circuler la rumeur que la princesse Marie était devenue impuissante, cela afin d'empêcher le mariage de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour se justifier dans le monde de l'opposition qu'elle formait au mariage de la princesse Marie envers ceux qui le souhaitaient, elle faisoit en même temps dire partout que la princesse Marie étoit devenue impuissante par les remèdes que Sevirni, médecin chimique, lui avoit donnés pour la guérir de la grande maladie dont elle étoit relevée peu de temps auparavant. |
NOTES: | [(Page& Tome) XXXI] Dans Mémoires de Gaston, duc d`Orléans, collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, M. Petitot, Paris, 1824, XXXI |
SOURCE: | Gaston, duc d'Orléans?, Mémoires de Gaston, duc d'Orléans. M. Petitot: Paris, 1824. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 105112 accreditee |
CONTEXTE: | La Rancune est décrit comme un comédien vaniteux mais aussi ridicule et méchant |
COTEXTE ET CITATION: | La Rancune avait assez d'esprit et faisait assez bien de méchants vers ; d'ailleurs nullement homme d'honneur, malicieux comme un vieil singe, et envieux, comme un chien. Il trouvait à redire en tous ceux de sa profession [...] Je crois qu'il eût aisément laissé conclure qu'il avait été le seul comédien sans défaut [...] Sur ces beaux talents-là, il avait fondé une vanité insupportable, laquelle était jointe à la raillerie continuelle, une médisance qui ne s'épuisait point et une humeur querelleuse qui était pourtant soutenue par quelque valeur. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1-5, 12-16] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100590 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur réconforte un homme qui se croit damné. L'aide est ici morale plus que matérielle. L'homme est faible en ce sens qu'il apparaît fortement ébranlé par ce que lui a dit son confesseur. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je m'approche de cet infortuné, que je reconnu à son langage pour un Auvergnat...- Malheureux! qu'avez-vous? D'où vient cette chaine...cet air effrayant!- Je suis danna! Mon confeseur me l'a dit. Il vous a dit aussi, que Dieu était misericordieux! Quel que soit le crime que vous avez commis, avec repentir, le changeemnt, des efforts pour réparer le mal, il est rémissible.". |
NOTES: | [(Page & Nuit)p.121, 80e] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 101290 accreditee |
CONTEXTE: | Les comédiennes Angélique et l'Etoile sont poursuivies par de nombreux admirateurs. |
COTEXTE ET CITATION: | La Chambre des comédiennes était déjà pleine des plus échauffés godelureaux de la ville. Les mains d`Angélique étaient quelquefois serrées ou baisées, car les provinciaux sont fort endemenés ou patineurs. |
NOTES: | [(Partie & Page) 8] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103892 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de naissance est ici révélée par la noblesse de caractère. |
COTEXTE ET CITATION: | Le nom de la fille étant ignoré, on lui en donne un autre, qui fut celui de Moïsette, à cause qu'elle avait couru même fortune que le petit Moïse, exposé sur les eaux [...] Ce n'est pas que cette petite gravité qui se montrait en son port procédât de vanité [...] mais c'était une certaine modestie qui provenait de ce sang noble qui ne peut mentir, et qui comme l'huile surnage les liqueurs vulgaires. [...] A mesure qu'elle croissait en age, la beauté de son corps s'augmentait, et celle de son esprit se découvrait de jour en jour. Sa prudence et sa discrétion étaient admirées, son honnêteté exemplaire, bref c'était un terrain où les vertus se multipliaient abondamment. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 160, 7, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 306013 accreditee |
CONTEXTE: | Une tempête empêche les Grecs de partir : il faudra sacrifier Polyxène, la fille de Priam dont Achille était tombé amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés parlerent de l’aller, Mes si orrible fu la mer, Si ydose, si reversant, Qu’en nule fin ne fet senblant Que il ja mes dedenz entrassent Que maintenant tuit ne neiassent. Chascun jor iert si forz li venz E par la mer tiels li tormenz, Nus n’i entrast qui ne fust mort Ne qui ja mes venist a port. Les Grecs parlèrent ensuite de partir, mais la mer était si mauvaise, si déchaînée, si agitée qu’ils ne voyaient pas comment ils pourraient s’embarquer sans être aussitôt noyés. Chaque jour, le vent soufflait si fort, la tempête était si violente que personne n’aurait pu naviguer sans trouver la mort : impossible d’arriver à bon port. |
NOTES: | P. 622, v. 26375-84. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104342 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante raconte à Caliste comment il est tombé dans une rivière alors qu'il était à la recherche de son aimée pendant la nuit. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je partis en désespéré pour la suivre, et j'avais marché une partie de la nuit, quand traversant une rivière je me trouvai si faible que je tombai de mon cheval." |
NOTES: | [(Page& Partie) 37, I] Le personnage utilise le mot "naufrage" (p. 38) pour décrire son accident, une presque noyade. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102592 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante se dirige vers Londres pour venger son père lorsqu'il est attaqué en traversant un bois. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il était en chemin depuis deux jours, quand, traversant un bois, il se vit tout d'un coup attaqué par trois hommes." [Clorante] |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [s'il s'agit de Clorante, voir aussi : RECEVOIR_BLESSURE_AU_COMBAT] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102478 accreditee |
CONTEXTE: | En dépit de sa barbe, qui le rend très laid, la Barbe Bleue se marie avec une belle fille voisine. |
COTEXTE ET CITATION: | Par malheur cet homme avait la Barbe bleue: cela le rendait si laid et si terrible, qu'il n'était ni femme ni fille qui ne s'enfuît de devant lui [...] Une de ses Voisines, Dame de qualité, avait deux filles parfaitement belles. Il lui en demanda une en Mariage, et lui laissa le choix de celle qu'elle voudrait lui donner. La Cadette commença à trouver que le Maître du logis n'avait pas la barbe si bleue, et que c'était un fort honnête homme. Dès qu'on fut de retour à la Ville, le Mariage se conclut. |
NOTES: | Livre de poche, 1990 p. 207-8 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Gusto K. |
OCCURRENCE: | 100076 accreditee |
CONTEXTE: | Manon se déguise en homme pour s'enfuir de l'Hôpital. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous résolûmes d'apporter des habits d'homme dans la vue de faciliter notre sortie. Il n'était pas aisé de les faire entrer, mais je ne manquai pas d'invention pour en trouver le moyen. [...] J'avais avec moi, pour Manon, du linge, des bas, etc., et par-dessus mon juste-au-corps, un surtout qui ne laissait rien voir de trop enflé dans mes poches. Nous ne fûmes qu'un moment dans sa chambre. M. de T... lui laissa une de ses deux vestes; je lui donnai mon juste-au-corps, le surtout me suffisant pour sortir. Il ne se trouva rien de manque à son ajustement, excepté la culotte que j'avais malheureusement oubliée. [....] Cependant, je pris mon parti, qui fut de sortir moi-même sans culotte. Je laissai la mienne à Manon. Mon surtout était long, et je me mis, à l'aide de quelques épingles, en état de passer décemment la porte. |
NOTES: | [(Partie Page) pp.105-6] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104368 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice est "obligée de fuire". Elle est accueillie dans la maison de Fetimé. |
COTEXTE ET CITATION: | "Clarice la remercia, et lui dit que dans l'état où elle était, le secours qu'elle lui donnait était le plus grand service qu'on pût lui endre." |
NOTES: | [(Page& Partie) 93, II] Ici le secours est un asile, où Clarice peut se cacher en se déguisant en paysanne. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104234 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | J'aperçus, dans celui de Manon, une lettre cachetée qui était sur sa table. L'adresse était à moi et l'écriture de sa main. Je l'ouvris avec un frisson mortel." |
NOTES: | [( Page & Partie) 66-67, I] Livre de poche 1972 |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Landry L., Planes S. |
OCCURRENCE: | 104364 accreditee |
CONTEXTE: | Alors qu'elle-même tente de séduire Misrie déguisé en homme, une femme découvre l'infidélité de son mari et se venge en vendant Misrie comme esclave. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme il n'était point alors à sa maison, sa femme me substitua à la place d'un de ses esclaves qu'elle retint et me livra au Turc. |
NOTES: | [(Page) IV, 250] Variante féminine du topos: MARI_BAFOUE_SE_VENGER. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100226 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit du Prince de Nemours amoureux de Mme de Clèves. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il n'en parla pas même au vidame de Chartres, qui était son ami intime, et pour qui il n'avait rien de caché. <CITATION>Il prit une conduite si sage et s'observa avec tant de soin que personne ne le soupçonna d'être amoureux de Mme de Clèves que le Chevalier de GuiseCITATION> [...]" |
NOTES: | Page 283. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101420 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | des bébés jumeaux "ayant eu part au butin que ses camarades firent en pillant la maison [...] entre plusieurs meubles qui lui échurent pour sa part, [...] dit qu'il lui était toujours demeuré un de ses cristaux qu'on donne aux enfants pour se jouer, quand les dents commencent à leur percer. [...] comme il y avait des armes gravées dessus, Mathilde les reconnut pour les siennes et Clémence (la nourrice) ajouta que ce cristal avait été destiné pour cet enfant qui leur avait été enlevé [...]" |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) 228-9, "Mathilde"] Voir pp. 360-1 dans l'édition Société des textes français modernes. L'identité est encore confirmée par une marque a la main du frère jumeau, et le mariage qu'on voulait obliger Mathilde à faire ne peut avoir lieu avec un frère---elle est sauvée et peut épouser son amant. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100884 accreditee |
CONTEXTE: | Ronais offre son portrait à Manon avec miroir en vis-à-vis. |
COTEXTE ET CITATION: | Je la priai avant mon départ de me donner son portrait: après quelques petites façons elle me le promit et me demanda le mien. Je le lui donnai le premier, comme elle l'avoit souhaité. Il était simplement dans une boîte de vermeil doré avec un miroir dedans à la droite du portrait. |
NOTES: | [(Partie & Page) 28 ARTFL] L'Edition d'ARTFL est celle des Belles Lettres, 1959. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305402 accreditee |
CONTEXTE: | Madamme de Clèves a honte d'entendre raconter par la Dauphine, en présence de monsieur de Nemours, l'histoire de l'aveu de son amour pour lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Mme de Clèves ne fit pas semblant d'entendre M. de Nemours; elle le quitta sans le regarder (...). Madame de Clèves était à la dernière épreuve de sa force et de son courage et, ne pouvant plus soutenir la conversation, elle allait dire qu'elle se trouvait mal, lorsque, par bonheur pour elle, la duchesse de Valentinois entra [...] Elle s'embarrassa dans sa robe et fit un faux pas: elle se servit de ce prétexte pour sortir d'un lieu où elle n'avait pas la force de demeurer et, feignant de ne se pouvoir soutenir, elle s'en alla chez elle. |
NOTES: | Pages 347-348. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Balogh A. |
OCCURRENCE: | 104070 chantier |
CONTEXTE: | Le marquis de Florange défie en duel un inconnu masqué qu'il prend pour Mainville. Maladroitement, il s'enfile sur son épée, mais l'inconnu est tué. L'inconnu s'avère être Grandchamp, qui n'était pas mort à l'auberge, mais seulement évanoui de sa perte de sang. |
NOTES: | [(Page) 163] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101302 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Ferval laisse voir ses charmes lors de la visite du narrateur chez elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Une de ses femmes, qui se présenta d'abord, me dit qu'elle allait avertir sa maîtresse; elle revint un moment après, et me fit entrer dans la chambre de cette dame. Je la trouvai qui lisait couchée sur un sopha, la tête appuyée sur une main, et dans un deshabillé très propre, mais assez négligemment arrangé. Figurez-vous une jupe qui n'est pas tout à fait rabattue jusqu'aux pieds et qui laisse voir un peu de la plus belle jambe du monde; [...] De ces deux pieds mignons, il y en avait un dont la mule était tombée, et qui, dans cette espèce de nudité, avait fort bonne grâce. Je ne perdis rien de cette touchante posture. |
NOTES: | [(Page) 161, liv 4] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102782 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sophie: "Mais il était déjà écrit sur la page de mes destins que chacun des mouvements honnêtes où mon caractère me porterait, devait payé d'un malheur". |
NOTES: | Tome 14, Oeuvres complètes, Paris, 1957 (Pauvert) p. 334 |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Infortunes de la vertu (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Bolles N. |
OCCURRENCE: | TT102070 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Absorbée dans ses pensées, la reine était appuyée à une autre fenêtre, et avait surpris toute la conversation du roi et de messire Gauvain". |
COTEXTE ET CITATION: | La reine surprend une conversation entre le roi et Gauvain. |
NOTES: | [(Page & Paragraph) 76, 36] Le personnage se trouve dans la même pièce que ceux qui discutent; aucun désir de dissimulation. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. XIIe s..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 102762 accreditee |
CONTEXTE: | Le chat botté aide son maître à acquérir un titre et la fortune. |
COTEXTE ET CITATION: | [Le chat botté:] "Voilà, Sire, un Lapin de Garenne que Monsieur le Marquis de Carabas (c'était le nom qu'il lui prit en gré de donner a son Maître), m'a chargé de vous présenter de sa part. [...] le roi était étonné des grands biens de Monsieur le Marquis de Carabas." |
NOTES: | [(Page) 137-42] Livre de poche, 1990 pp.222, 224 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Chat Botté (Le). Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102472 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Tourvel se retire au couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Le vicomte de Valmont à la Marquise de Merteuil au sujet de Mme de Touvel: "Il m'a appris que Mme de Tourvel [...] s'était fait conduire au couvent. |
NOTES: | GF p. 79 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1981. |
CHERCHEUR/E: | Mezan N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100048 accreditee |
CONTEXTE: | On pousse Des Grieux à devenir prêtre chez les lazaristes. |
COTEXTE ET CITATION: | Eh bien , mon père, que prétendez-vous faire de moi? Il me dit qu'il était charmé de me voir prendre un ton raisonnable; que son devoir était de travailler à m'inspirer le goût de la vertu et de la religion. |
NOTES: | [(Partie Page) 80] Référence donnée pour Classiques Garnier, 1990 |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104582 accreditee |
CONTEXTE: | Pour l'amour de Palmire, Claudiane aide celui-ci à s'échapper de prison au prix de sa propre liberté. |
COTEXTE ET CITATION: | Claudiane raconte en peu de mots à Palmire, qu'elle était venue là pour lui donner ses habits et prendre les siens [...] Palmire non moins ravi de la fidélité que de la beauté de sa maîtresse, refuse à l'abord ce parti, comme étant une espèce de lâcheté à un homme, de mettre pour soi une fille en peine [...] Mais ce fut en vain [...] Les habits étant changés, <CITATION> Claudiane demeure dans le fonds de sa prison sous ceux de Palmire, et Palmire sous ces harnais féminins, le masque sur le visage, et une grande écharpe noire sur la tête, s'avance pour sortir CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 135-136, 8, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103160 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende se trouve dans une crise de pleurs après avoir appris la mort du prince de Navarre, son amant et père de l'enfant qu'elle porte. |
COTEXTE ET CITATION: | Un reste de honte l'obligea à dire qu'elle sentait des douleurs excessives, <CITATION>pour donner prétexte à ses cris et à ses larmes.CITATION>" Celle [l'affliction] de <CITATION>Mme de Tende ne put résister à ce discours; ses larmes redoublèrent d'une telle sorte que le comte de Tende en fut surpris et presque éclairéCITATION>; il sortit de la chambre plein de trouble et d'agitation; il lui sembla que sa femme n'était pas dans l'état que causent les douleurs du corps; ce redoublement de larmes, lorsqu'il lui avait parlé de la mort du prince de Navarre, l'avait frappé et, d'un coup, l'aventure de l'avoir trouvé à genoux devant son lit se présenta à son esprit. |
NOTES: | La comtesse de Tende, pages 428-429 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 103678 accreditee |
CONTEXTE: | La scène de l'execution d'un rebelle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Picrochole soudain entra en fureur, et voyant l'épée et fourreau tout diapré, dit: Te avait-on donné ce bâton, pour en ma présence tuer malignement mon tant bon ami Hastiveau? Adoncques commanda à ses archers qu'ils le missent en pièces. Ce que fut fait sus l'heure, tant cruellement que la chambre était toute pavée de sang". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 233, XLV, 53-57] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 305868 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari d’Agnès est un homme sans foi ni loi qui l’a livrée à deux compagnons pour qu’ils fassent d’elle leur plaisir. Elle s’organise par ruse pour mettre un des deux compagnons dans le lit à sa place. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle rencontra une servante de la maison, qu’elle pria de dire à un homme qu’elle trouverait en tel lieu d’entrer en sa chambre (c’était celui qui en était sorti), qui s’alla aussitôt jeter dans le lit, où il se trouva entre les bras de son compagnon, tandis qu’Agnès se retira en lieu d’assurance. |
NOTES: | Page 193. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306009 accreditee |
CONTEXTE: | Achille, amoureux de Polyxène, la fille de Priam et d'Hécube, veut l'épouser et pour cela a négocié avec sa mère. Priam est hostile à ce mariage pour cause de mésalliance. |
COTEXTE ET CITATION: | Dame, dist il, ne puis saveir Ne conoistre n’aperceveir En nul porpens ne a nul plet Coment ce poïst estre fet, Car s’Achillés iert mes amis Si cum il est emsd anemis, Si n’est il pas de mon parage : Trop baissereie mon lignage. Dame, dit-il, sous quelque angle que j’examine la question, je ne vois vraiment pas comment trouver le moyen de régler ainsi les choses. En effet, même si Achille était mon ami, tout comme il est à l’heure actuelle mon ennemi, il n’est pas de si haute noblesse que moi. J’abaisserais donc par trop mon lignage par cette alliance. |
NOTES: | P. 434, v. 17934-40. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102712 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Elle lui fit donc parvenir, sans aucun autre avis, la lettre qui suit, comme un remède dont l'usage pourrait être utile à son mal. "On s'ennuie de tout, mon Ange, c'est une loi de la Nature; ce n'est pas ma faute." [etc.] [Lettre 141, Garnier, 1961, p.333] [Valmont:] "Ma foi, ma belle amie, je ne sais si j'ai mal lu ou mal entendu, et votre lettre, et l'histoire que vous m'y faites, et le petit modèle épistolaire qui y était compris. Ce que je puis vous dire, c'est que ce dernier m'a paru original et propre à faire de l'effet; aussi je l'ai copié tout simplement, et tout simplement encore je l'ai envoyé à la céleste Présidente.[Lettre 142, Garnier, 1961, p.334-5] |
NOTES: | [(Page) 326-28] Tome I, Lettre CXLI. (Pages dans: Pléiade, Paris, 1979.) |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Gallimard (Pléiade), 1979.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Calas F. |
OCCURRENCE: | 305682 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Hugues, frappé d'impuissance, est incapable d'avoir des relations conjugales avec Aceline, qu'il a forcée à l'épouser après avoir vendu son mari à un roi sarrasin et fait croire qu'il était mort. Il a compris qu'il a été envoûté et la maltraite pour se venger. |
COTEXTE ET CITATION: | Et la dame tint l'erbe qui tant ot de valor, Quant cuide a li jesir, toute pert sa vigor : Ne pot a li jesir ne acointier s'amor, Que li manbre le fallent, si est an teil friçor. Le traïtes la bat et par nuit et par jor, Si la feri aus dens, tant par fu plains d'irour ; Avaul la clere face li sans vermaus an cor, Teins est li orilleus de sanc et de suour. |
NOTES: | Page 92, v. 775-782. Ceci est la première de nombreuses occurences des violences qu'Hugues fait subir à Aceline dans un crescendo qui va jusqu'à l'enterrer jusqu'au tronc et l'affamer, puis la condamner au bûcher. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104476 accreditee |
CONTEXTE: | Ovide suit le jeune homme, vainqueur du combat, qui était parti à la poursuite de la belle dame inconnue qu'Ovide avait protégée. |
COTEXTE ET CITATION: | Le jeune Etranger, dont la bonne mine avoit si fort surpris Ovide, étoit à genoux auprès d'elle, et fit conjecturer au Romain par les signes qu'il lui voïoit faire de loin; qu'il tâchoit à la retenir. Elle ne paroissoit émue ni des charmes de l'Inconnu, ni de ses prieres, et de démêlant de ses bras, elle prit sa course le long de l'allée. |
NOTES: | [(Page & Tome) 436, 2] Cie des Libraires p.130 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104310 accreditee |
CONTEXTE: | Milord demande à St Preux l'explication des chagrins secrets de Mme de Wolmar. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vois par vos deux dernières lettres qu'il m'en manque une antérieure à ces deux-là, apparemment la première que vous m'ayez écrite à l'armée, et dans laquelle était l'explication des chagrins secrets de madame de Wolmar. Je n'ai point reçu cette Lettre, et je conjecture qu'elle pouvait être dans la malle d'un Courrier qui nous a été enlevé. Répétez-moi donc, mon ami, ce qu'elle contenait ; ma raison s'y perd et mon coeur s'en inquiète. |
NOTES: | Tome II, p. 214 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 102708 accreditee |
CONTEXTE: | Un accident de cheval révèle l'amour de la Princesse de Clèves pour M. de Nemours. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le roi et M. de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux ; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M. de Nemours, par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. On courut à lui, et on le crut considérablement blessé. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. L'intérêt qu'elle y prenait lui donna une appréhension et un trouble qu'elle ne songea pas à cacher ; elle s'approcha de lui avec les reines et, avec un visage si changé qu'un homme moins intéressé que le chevalier de Guise s'en fut aperçu... Quand il la [sa tête] releva, il vit d'abord Mme de Clèves ; <CITATION> il connut sur son visage la pitié qu'elle avait de lui, et il regarda d'une sorte qui put lui faire juger combien il en était touché CITATION>." |
NOTES: | [(Page) 321-22] |
SOURCE: | . |
OCCURRENCE: | 100046 accreditee |
CONTEXTE: | Les parents de Manon veulent l'envoyer Manon au couvent. Des Grieux veut la sauver de ces voeux forcés. |
COTEXTE ET CITATION: | Je lui demandai ce qui l'amenait à Amiens et si elle y avait quelques personnes de connaissance. Elle me répondit qu'elle y était envoyée par ses parents pour être religieuse. C'était malgré elle qu'on l'envoyait au couvent, pour arrêter sans doute son penchant au plaisir. |
NOTES: | [(Partie Page) 20] Référence donnée renvoie à l'édition des Classiques Garnier, 1990. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103262 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc de Nemours vole le portrait de la princesse de Clèves. |
COTEXTE ET CITATION: | Mme de Clèves aperçut par un des rideaux, qui n'était qu'à demi fermé, M. de Nemours, le dos contre la table, qui était au pied du lit, et elle vit que, sans tourner la tête, il prenait adroitement quelque chose sur cette table. Elle n'eut pas de peine à deviner que c'était son portrait. |
NOTES: | Page 317. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Bordas, 1990.dans Roman et Nouvelles, édition Alain Niderst |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Pauvert, Weil M. |
OCCURRENCE: | 103354 accreditee |
CONTEXTE: | Babet Fenouil, riche orpheline noble de robe, oblige son amant Jussy, pauvre et bourgeois, à s'enfuir avec elle, enceinte. Ils sont immédiatement rattrapés et il est exilé après procès. |
COTEXTE ET CITATION: | Dès le lendemain, je la trouvai dans l'endroit qu'elle m'avait indiqué. Elle n'avait pour tout train que sa seule fille de chambre à qui elle s'était confiée. N'ayant rien de prêt, nous fûmes obligés de prendre la première commodité que nous trouvâmes ; et nous allâmes avec assez de bonheur jusques à dix-sept lieues de Paris où nous fûmes arrêtés le matin du troisième jour de notre départ. |
NOTES: | P. 201. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104488 accreditee |
CONTEXTE: | Le corsaire Turcamène retient Clarice qu'il aime sans réciprocité. |
COTEXTE ET CITATION: | "[...] le corsaire amoureux la retint d'abord [...]" [Mais Clarice veut partir.] "[...] la manière dont elle parlait était pressante, et Turcamène vit bien qu'il fallait ou la laisser partir, ou la contraindre absolument." |
NOTES: | [(Page& Partie) 63, I] Clarice qualifie sa situation d'esclavage. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102706 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Nemours est blessé sous les yeux de Mme de Clèves qui ne peut cacher son émoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi et M. de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M. de Nemours, par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. On courut à lui, et on le crut considérablement blessé. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. L'intérêt qu'elle y prenait lui donna une appréhension et un trouble qu'elle ne songea pas à cacher; elle s'approcha de lui avec les reines et, avec un visage si changé qu'un homme moins intéressé que le chevalier de Guise s'en fut aperçu... Quand il la [sa tête] releva, il vit d'abord Mme de Clèves; <CITATION> il connut sur son visage la pitié qu'elle avait de lui, et il regarda d'une sorte qui put lui faire juger combien il en était touché CITATION>. |
NOTES: | Page 321-322 |
SOURCE: | . |
OCCURRENCE: | 100252 provisoire |
CONTEXTE: | La mère mourante demande à sa fille de rester honnête et fidèle à son mari. Après sa mort la jeune femme se sent d'autant plus déchirée entre sa passion et ses principes moraux. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se trouvait si malheureuse d'être abandonnée à elle-même, dans un temps où elle était si peu maîtresse de ses sentiments et où elle eût tant souhaité d'avoir quelqu'un qui pût la plaindre et lui donner de la force. |
NOTES: | éd. Garnier |
SOURCE: | Bernard (Catherine), Malheurs de l'amour Eléonor d'Yvrée (Les). Chez Michel Guerout: Paris, 1687.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104986 accreditee |
CONTEXTE: | Lors d'un rendez-vous avec Zaïde, Gazul se voit attaqué par un jaloux, qui avait cru que le rendez-vous était avec sa maîtresse à lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Je commençois à peine de raconter à Zaïde, comme j'avois mieux aimé me priver de sa vûe, que de l'abandonner aux soupçons jaloux d'Alasire, quand je m'entendis appeler par mon nom, et inviter à mettre l'épée à la main. Je l'y mis avec une rage, que vôtre Majesté peut aisément se representer. Quelques Archers externes de la garde du Roy, qui logeoient en ce quartier, sortirent au bruit que nous faisions, et vinrent nous separer. Mais ce ne pût être si promptement, que nous ne fussions tous deux dangereusement blessez. |
NOTES: | [(Page& Tome) 541] Slatkine p. 1,542 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101526 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il me confessa qu'il ne s'était jamais senti plus touché par la figure d'une femme. |
NOTES: | [(Page) 97 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101292 accreditee |
CONTEXTE: | Le Destin qui a reçu les aveux de Doguin n`en dit a rien à son complice La Rappinière. |
COTEXTE ET CITATION: | On s`approcha du lit de Doguin sur le point qu`il rendait le dernier soupir, dont la Rappinière parut plus gai que triste. Ceux qui le connaissaient crurent que c`était à cause qu`il devait les gages a son valet. Le seul Destin savait bien ce qu`il en devait croire. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1,6, 81] . page 20 dans Garnier Classiques |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103900 accreditee |
CONTEXTE: | Dans "L'amour et la mort", le condamné est sauvé par la foule. |
COTEXTE ET CITATION: | Et voyant tant d'épées nues, Avons-nous (dit-il) plus d'une vie pour nous donner plus d'une mort ? Mais quand il entrouït crier liberté, liberté, Galerio est mort, vive le Roi, <CITATION> sauvez Palmire, donnez la vie à Claudiane, détachez Montan, déliez Clarin. Et ensuite quand il vit trancher les cordes qui attachaient ses bras [...] alors il crut que ce n'était point une illusion ni un songe, mais qu'en effet il entrait en la vie, et sortait de la mort : il quittait la prison et reprenait la liberté CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 150, 6, 1] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 305976 accreditee |
CONTEXTE: | Au moment de mourir à la suite de son suicide provoqué par la trahison d'Énéas qui l'a quittée pour aller fonder son lignage en Lombardie, Didon lui pardonne. |
COTEXTE ET CITATION: | Tant fui ainçois et preus et saige que me donnast Amor la raige, et moult fuisse bonne eüree se ne venist en ma contree li Troÿens qui m’a traÿe, por qui amor je perc la vie. Il m’a occise a grant tort, je li pardoins yci ma mort : par fin acordement de pays, ces garnemens yci en bais ; je vous pardoins, sire Eneas. J’étais pleine de vertu et de sagesse avant qu’Amour ne m’inspire cette rage, et j’aurais été très heureuse si n’était venu dans ma contrée ce Troyen qui m’a trahie, et dont l’amour me fait perdre la vie. Il a causé très injustement ma mort que je lui pardonne à présent : en signe de parfaite réconciliation, j’embrasse ici ces vêtements ; je vous pardonne, seigneur Énéas. |
NOTES: | P. 168, v. 2142-2150. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105164 accreditee |
CONTEXTE: | Manon est décrite comme une femme légère. |
COTEXTE ET CITATION: | C'était une chose si nécessaire pour elle, d'être ainsi occupée par le plaisir, qu'il n'y avait pas le moindre fond à faire, sans cela, sur son humeur et sur ses inclinations. |
NOTES: | [( Page & Partie) 73] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102240 accreditee |
CONTEXTE: | Sophie sort la nuit pour retrouver son amant, dom Carlos. Le père de Sophie veut la forcer à épouser un napolitain, plus riche que dom Carlos. Pour éviter ce mariage sans amour, Sophie va se laisser enlever par dom Carlos et ils vont s'enfuir ensemble. Mais Amet, un esclave de dom Carlos, leur tend un piège. Il fait venir Sophie dans la chaloupe, la rassurant de l'arrivée prochaine de dom Carlos. Mais aussitôt entrée dans la chaloupe, Sophie comprend qu'on les a dupés. |
COTEXTE ET CITATION: | "Figurez-vous quel dût être mon désespoir, me voyant sans dom Carlos et avec des ennemis de ma loi, car je reconnus que j'étais au pouvoir des Maures, que l'esclave Amet avait toute sorte d'autorité sur eux et que son frère Zaïde était le maître du vaisseau. Cet insolent ne me vit pas plutôt en état d'entendre ce qu'il me dirait qu'il me déclara en peu de paroles qu'il y avait longtemps qu'il était amoureux de moi et que je ne fusse aussi heureuse que j'aurais été en Espagne, comme il ne tiendrait pas à lui que je n'eusse point à y regretter dom Carlos." |
NOTES: | CG, P.II, Ch. 14, pp. 227-31 (p. 230) |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Wood A. |
OCCURRENCE: | 100956 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cet admirable plan, dans lequel il s'était flatté de pouvoir trouver ses propres avantages. |
NOTES: | [(Page) 199] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100794 accreditee |
CONTEXTE: | La première fois que Meilcour voit Hortense de Théville ils sont au bal. Il perçoit sa noblesse malgré son apparence simple. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle était mise simplement, mais avec noblesse. Elle n'avait pas en effet besoin de parure; en était-il de si brillante qu'elle ne l'eût effacée? était-il d'ornement si modeste qu'elle ne l'eût embelli? Sa physionomie était douce et réservée; le sentiment et l'esprit paraissaient briller dans ses yeux. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 90] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305865 accreditee |
CONTEXTE: | La vieille Valdrée a jeté son dévolu sur Mastic, un jeune domestique et souhaite l’épouser. |
COTEXTE ET CITATION: | Tourmentée néanmoins de ce charbon qu’elle cachait sous la cendre d’une feinte modestie, et croyant que ses écus lui pourraient acquérir ce que les ans et la beauté lui déniaient, elle jeta ses yeux de convoitise sur un jeune domestique appelé Mastic, secrétaire de la maison, et qui était de fort bonne mine. |
NOTES: | Page 175. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100302 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur est aux Tuileries et surprend une conversation entre deux femmes. L'une d'elle est l'inconnue dont il est amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Quelque cruelle que fût ma mélancolie, elle m'était chère, et je craignais tout ce qui pouvait y faire diversion. Je descendais pour aller l'entretenir ailleurs, lorsqu'une exclamation, que fit une de ces deux femmes m'obligea de me retourner. La palissade, qui était entre nous, me dérobait leur vue, et cet obstacle me détermina à voir qui ce pouvait être. J'écartai la charmille le plus doucement que je pus et ma surprise et ma joie furent sans égales, en reconnaissant mon inconnue. |
NOTES: | [(Page) 1,96 Folio ; p.104-106 GF 1971 |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103814 accreditee |
CONTEXTE: | Ce travestissement a pour but de s'amuser. |
COTEXTE ET CITATION: | C'était une sorte de jeune fille d'environ seize ans dont on admirait la gentillesse. Je fus surpris de sa beauté douce et naïve [...] Je compris alors que c'était un petit garçon qui s'amusait d'une manière peu convenable. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 74, 34] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 100930 accreditee |
CONTEXTE: | Le secret concerne les oreilles de cheval du roi Marc. Il est révélé par le nain Frocin. |
COTEXTE ET CITATION: | Oiez du nain comme au roi sert. Un consel sot li nains du roi, Ne sot que il. [...]" "`Marc a orelles de cheval" Bien ont oï le nain parler." Il [le nain] détenait du roi un secret, qu'il était le seul à connaître... "Marc a des oreilles de cheval!" Ils ont parfaitement entendu le nain. |
NOTES: | Vers 1334-1335 et 1308-1308. Traduction de Philippe Walter, Tristant et Yseut, Paris, Lettres Gothiques, p. 83-85. |
SOURCE: | Livre de Poche, Lettres gothiques: Paris, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 104420 accreditee |
CONTEXTE: | L'héroïne elle-même parle de son 'esclavage' (pp. 39, 40, 43). La contrainte sous laquelle elle se trouve est une violence à sa liberté. |
COTEXTE ET CITATION: | Il suffit maintenant de vous dire que Caliste était au pouvoir de Périandre; qu'il en étati comme le tyran, parce qu'elle ne voulait l'épouser que du consentement de son père dont on ignorait le sort. |
NOTES: | [(Page& Partie) 36. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102956 accreditee |
CONTEXTE: | Le personnage féminin touche le coeur, non par sa richesse et sa beauté, mais par son mérite. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est assurément beaucoup qu'être riche et de naissance pour s'attirer force protestants, mais quand elle n'aurait point eu ces avantages, son mérite aurait suffi pour la faire aimer. C'est peu de dire qu'on ne pouvait découvrir en elle aucune mauvaise qualité, elle avait toutes celles qu'on peut souhaiter dans une personne toute accomplie. Elle était belle sans fierté, civile sans abaissement, spirituelle sans affectation, complaisante sans contrainte et il y avait un je ne sais quel charme de douceur répandu dans toutes ses manières qui touchait le coeur dès qu'on la voyait. |
NOTES: | Page 463. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 100970 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur cache sa jalousie de Théophé. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je résolus de combattre des sentiments auxquels j'avais laissé prendre trop d'empire et je quittai le sélictar avec cette pensée". "J'eus peine à cacher la rougeur qui se répandit malgré moi sur mon visage".(...) "<CITATION> me forcait de contenir des sentiments auxquels je confesse enfin qu'il était impossible de rien ajouter CITATION>". "<CITATION>Il ne put apprendre de moi-même les tendres soins qu'elle avait eus pour moi, sans marquer par son embarras et par sa rougeur une jalousie qu'il n'avait encore point sentieCITATION>". |
NOTES: | Voir aussi 213 GF. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305752 accreditee |
CONTEXTE: | Début de la nouvelle intitulée "L'imprécation châtiée" dans le recueil des "Mémoriaux historiques". |
COTEXTE ET CITATION: | Un bon marchand, homme tout à la bonne foi, marié à une femme appelée Marciane, à qui nous ne pouvons pas donner le même éloge, était une fois allé en un voyage de longue traite dans le fond de la Poméranie, tant pour ses affaires, que pour quelque maladie qui le retint assez longtemps au lit et dont il eut de la peine à se remettre, demeura fort longtemps en son voyage ; à on retour il trouva sa femme en état d'augmenter sa famille d'un enfant. |
NOTES: | Page 248. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305397 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut veut donner un anneau à Tristan déguisé en lépreux pour signifier qu'elle l'a reconnu. |
COTEXTE ET CITATION: | Que Tristran ert buen s'aparçut Par sun gent cors, par sa faiture, Par la furme de s'estature ; En sun cuer en est esfreée E el vis teinte e coluree, Kar ele ad grant poür del rei ; Un anel d'or trait de sun dei, Ne set cum li puisse duner, En sun hanap le volt geter. Elle comprit que c'était Tristan à cause de son noble corps, de son allure et de sa stature. Dans son coeur, elle en est bouleversée. Son visage change de couleur ; elle rougit car elle a très peur du roi. Elle retire un anneau de son doigt mais ne sait comment lui donner ; elle veut le jeter dans son hanap. |
NOTES: | P. 420-422, vv. 554-562. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100950 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Au travers de son zèle, elle avait su distinguer que l'intérêt était son seul motif. |
NOTES: | [(Page) 130] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100598 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur, un de ses amis et un chien sauvent un homme d'un suicide par noyade. Ensuite, l'ami lui donne de l'argent pour payer ses dettes, qui l'ont poussé à ce geste ; il lui en promet même davantage. |
COTEXTE ET CITATION: | "Nous le portames dans la rue de la Mortellerie, à une maison où nous vimes de la lumière. Il revint aisément. Nous lui fimes de questions. C'était un infortuné sans pain, sans outils, sans travail, qu'on allait mettre hors d'un cabinet garni. Il voulait mourir avec son chien et son chat, ses seuls amis( nous dit-il). Nous lui demandames quelle somme il lui faudrait, pour rétablir ses affaires?- Bien 20 écus, Messieurs.Du Hameauneuf se hata de tirer 3 louis, qu'il avait heureusement dans sa bourse, et il les donna". |
NOTES: | [(Page & Nuit) p.293, 349e nuit] Voir aussi topos aide_matérielle |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 102276 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Près de la ville était un Monastère Fameux par son antiquité Ce fut là que dans le silence, Et sans déclarer sa Naissance, On dépose l'enfant". |
NOTES: | [(Page) 207] ABANDONNER ENFANT DEVANT EGLISE à créer? GF 1991 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Griseldis. France, 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100776 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de Destin ne sera pas prouvée mais elle est toujours insinuée. |
COTEXTE ET CITATION: | Un jeune homme aussi pauvre d'habit que riche de mine, marchait à côté de la charrette. (...) Un vieillard vêtu plus régulièrement, quoique très mal, marchait à côté de lui. (...) Un lieutenant de prévôt, entre autres, nommé La Rappinière, les vint accoster et leur demanda avec une autorité de magistrat quelles gens ils étaient. Le jeune home dont je vous viens de parler prit la parole et (...) lui dit qu'ils étaient Français de naissance, comédiens de profession; que son nom de théâtre était Le Destin, celui de son vieil camarade, La Rancune, et celui de la demoiselle qui était juchée comme une poule au haut de leur bagage, La Caverne. |
NOTES: | [(Partie & Page) P.1, Ch. 1, 65-66] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 100608 accreditee |
CONTEXTE: | Un garçon de 15 ans salit la robe d'une dame. L'aide est ici inutile. Ce jeune garçon est mort. Impuissance. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce mari, ou bien un parent, ou peut-être un inconnu, la suivait ; il applique un coup de bâton d'épine sur la tête du jeune garçon, et le renverse. J'accours. Il était sans mouvement, la tempe ouverte. J'appelle. |
NOTES: | [(Page & Nuit) p71 33e Nuit] Ce narrateur reviendra souvent sur le sentiment d'impuissance éprouvé lorqu'il ne peut aider quelqu'un. |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 101736 chantier |
CONTEXTE: | La mort supposée de Synnelet a entraîné la fuite des amants, puis la mort de Manon, alors qu'il n'était même pas gravement blessé. |
NOTES: | [( Page & Partie) 182] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103504 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux est saisi par les laquais de son père pour être reconduit à la maison paternelle. En route pour Paris, ils dorment dans une auberge à Saint-Denis où des Grieux s'était arrêté auparavant avec Manon. Il est reconnu par le personnel. |
COTEXTE ET CITATION: | L'hôte et les domestiques me reconnurent, et devinerent en même temps la vérité de mon histoire. J'entendis dire à l'hôte: Ah! c'est ce joli monsieur qui passait, il y a six semaines, avec une petite demoiselle qu'il aimait si fort. Qu'elle était charmante! Les pauvres enfants comme ils se caressaient! Pardi c'est dommage qu'on les ait séparés. |
NOTES: | [( Page & Partie) 50 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102892 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il fallait "ôter au comte une petite paysanne qui, à la vérité, était assez jolie pour en faire sa maîtresse, mais non pas sa femme, comme il se le proposait". |
NOTES: | [(Page & Tome) 164, II] Topique ancrée dans la réalité sociale. Fonction cardinale et critique des moeurs sociales. |
SOURCE: | M. A. de Roumier (Mme Robert), Paysanne philosophe (La) ou les Aventures de la Comtesse de*. Amsterdam, 1762.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 101192 accreditee |
CONTEXTE: | Injustement accusé d'avoir enlevé Sophie, dom Carlos est emprisonné par l'ordre du vice-roi, parent de la famille de Sophie. Il s'échappe en compagnie d'autres prisonniers pour mener, désespéré, une vie de brigand. |
COTEXTE ET CITATION: | Après qu'on m'eut demandé où était Sophie, je demandai aussi où elle était, mes parties s'en irritèrent et me firent conduire en prison avec une extrême violence. [...] Enfin l'injustice, appuyée de la force, l'emporta sur l'innocence opprimée. Je fus averti que je serais bientôt jugé et que je le serais à mort. Je n'espérai pas que le ciel fît un miracle en ma faveur et je voulus donc hasarder ma délivrance par un coup de désespoir. Je me joignis à des bandouliers, prisonniers comme moi, et tous gens de résolution ; nous forçâmes les portes de notre prison et, favorisés de nos amis, nous eûmes plus tôt gagné les montagnes les plus proches de Valence que le vice-roi n'en put être averti. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, ch.XIV, 245] La page dans : Classiques Garnier, 1973, p. 245. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 100486 accreditee |
CONTEXTE: | L'auteur explique l'hypocrisie du rabbin Ephraïm Ben Manasse. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme le monde n'est composé que de mines, il n'y avait point pour tout que de la superficie dans la probité de ce Juif; et il était du nombre de ces méchants qui ne sont jamais plus dangereux que quand ils ont un peu de bonté. |
NOTES: | [(Page) 166] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100554 accreditee |
CONTEXTE: | L'histoire de Zuleme, racontée par Rica. |
COTEXTE ET CITATION: | Un homme nommé Ibrahim était d'une jalousie insupportable... il traitait [ses femmes] d'une manière très dure...[il les a] enfermées...[il était d'une] brutalité naturelle. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 141-298Garnier] Le mari de Zuleme finit par la tuer. Garnier 1960. Lettre 141 p. 298 |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Pierre Marteau: Cologne, 1721.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | , Weil M. |
OCCURRENCE: | 100582 accreditee |
CONTEXTE: | Grâce au narrateur, un voleur ayant une grande famille à charge et recherché par la police, est caché à celle-ci . On lui donne du travail pour n'avoir plus à voler. |
COTEXTE ET CITATION: | "Nous envoyames avertir son mari, par la cuisinière d'une voisine. Il vint. Je vit son desespoir. Son grain n'était pas suffisant; il volait, mais peu...Que faire? Sans les enfants...On le deguisa en servante, et il alla dans un couvent qui lui fut indiqué.Là, exactement renfermé, il travaille du matin au soir, et fait le double ouvrage d'un autre homme...". |
NOTES: | [(Page & Nuit) 110 (63e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 103676 chantier |
CONTEXTE: | Cacique vaincu se suicide plutôt que de demander qu'on lui laisse la vie (de fait, il était déjà gravement blessé). |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) I, III, 528] Nom à vérifier dans le contexte. |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 104378 accreditee |
CONTEXTE: | En danger d'être enlevée, Parménide est secourue par un groupe de chevaliers dont l'un est son père depuis longtemps perdu. |
COTEXTE ET CITATION: | Ma mère alors me prenant par la main m'approcha de l'individu que j'appellerai maintenant mon père et qui s'était levé avec un transport inexprimable. |
NOTES: | [(Page& Partie) 137, V] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE - commentaire] EG Vérifier et s'assurer que le père et la fille se sont reconnus en ce moment-là. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103618 accreditee |
CONTEXTE: | L'armée de Picrochole s'enfuit à cause de la défaite. |
COTEXTE ET CITATION: | "Adoncques, connaissait Picrochole et ses gens que tout était désespéré, prirent la fuite en tous endroits. Gargantua les poursuivit jusques pres Vaugaudry, tuant et massacrant, puis sonna la retraite". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 239, XLVI, 61-63] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 100912 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | La dame masquée déclara a dom Carlos que c'était elle qui avait eu inclination pour lui. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, Chap. IX, p. 88. L'"Histoire de l'amante invisible" (1¡partie,chap IX) développe longuementce thème romanesque. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104248 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je me repentis de lui avoir promis un louis, non seulement parce que le présent était excessif, mais par une autre raison bien plus forte, qui était l'impuissance de le payer. |
NOTES: | [( Page & Partie) 109, I] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Landry L., Planes S. |
OCCURRENCE: | 100562 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur raccompagne jusqu'à sa demeure une jeune fille égarée dans Paris, la nuit, en raison de l'inconscience de son employeur. Le danger n'est pas immédiat mais il est latent, vu la situation de la jeune fille. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je ne vous enseignerai pas votre route(lui dis-je), mais je vais vous ramener à votre porte, que je connais très bien.- La jeune fille n'était pas sans défiance. Elle ne m'avait jamais parlé, elle ne me connaissait que de vue. Je la rassurait de mon mieux, en l'entretenant de choses honnetes." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 134-35 (89e) ] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 101110 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de Callirhoé est perçue (beauté divine, esprit manières) alors qu'elle est vendue comme esclave. |
COTEXTE ET CITATION: | " Il est impossible qu'une personne soit belle sans être née libre (...). Je te disais bien qu'elle n'était pas une esclave; et je te prédis même qu'elle est de grande naissance (...). A Callirhoé: "Tu ne saurais rien nous dire sur toi-même d'aussi noble que ce que nous disent tes regards". |
NOTES: | [(Page) p. 78-82 ed. Mo] p. 78-82 ed. Molinie |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100892 chantier |
CONTEXTE: | La sultane Dugme avoue au roi d'Astracan, Elfaleh, que Schems-Eddin est leur fils. Il a été éloigné dès sa naissance pour parer à la prédiction néfaste de l'astrologue Adbel-Meleck. La sultane a reconnu son fils grâce à un grain de beauté qu'il avait sur la poitrine. Le roi le reconnaît pour son fils. |
NOTES: | Le roi pardonne à son fils la blessure qu'il lui avait faite lors de son irruption dans le harem, où il pensait que Schems-Eddin s'était introduit pour séduire des femmes (En cela, il n'avait pas tort). |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F. |
OCCURRENCE: | 102604 accreditee |
CONTEXTE: | Guirlane qui aimait Merville qui aime Misrie délivre cette dernière de l'esclavage dans lequel elle la retenait. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah ! Guirlane, dit alors Misrie qui n'avait point encore parlé, quoi ! vous brisez des fers dans lesquels vous m'avez dit aujourd'hui que je devais expirer ! |
NOTES: | [(Page& Partie) 238, IV] Misrie était prisonnière de Guirlane, alors que le lecteur la pensait prisonnière d'un tyran Turc. On apprend que cette torture était feinte. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102958 accreditee |
CONTEXTE: | Le personnage principal féminin rencontre un jeune marquis qui habite par hasard depuis un certain temps dans le voisinage. |
COTEXTE ET CITATION: | Son père était un vieux gentilhomme.[...] Cependant, comme il y a de la fatalité en toute chose et plus en amour qu'en aucune, un jeune marquis qui avait assez de naissance pour en prendre le titre et trop peu de bien pour en soutenir avantageusement la qualité, vint passer l'automne dans une terre qu'il avait, voisine de celle du vieux gentilhomme. [...] Il vit la belle, la belle le vit, et s'il fut charmé d'elle presque aussitôt qu'il lui eut parlé, elle sentit après quelques conversations que, si le choix de son père tombait sur lui, elle n'aurait pas besoin de faire violence à son coeur pour l'y soumettre. |
NOTES: | [(Page) P. 464, dans vertu malheureuse. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | TT103454 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Emerenciane tue de deux coups de poignard Clodio, le valet de son père. Celui-ci lui avait fait croire qu'il avait sauvé son amant Don Gaston et qu'il venait à sa erncontre. En fait, Il ne l'a fait sortir de la maison où elle était séquestrée que pour tenter d'abuser d'elle |
NOTES: | Editeur : Witte, Paris, 1715 |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Pierre Witte, 1715. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F. |
OCCURRENCE: | 305958 accreditee |
CONTEXTE: | Trahison du portier du château de Roussillonn : sa femme, la chambrière de Berthe, l’épouse de Girart de Roussillon, lui dérobe les clef et les remet à son mari qui livre ainsi le château au roi qui veut s’en emparer. |
COTEXTE ET CITATION: | Laïnc ac un porter mal [e] enreu, Faus crestian, felun plus d’un judeu, E gardet l’une porte e[n] l’at en feu. Autre vez l’ot traïde, el e li seu. Tramet sovent message, sembla[n]t romeu, Del rei la porte aver paraule e breu, Per quei trast son seinor e perdet Deu. Or il y avait dans Roussillon, un portier, homme endurci dans le mal, un mauvais chrétien plus traître qu’un juif : il était commis à la garde d’une des portes de la ville, et il l’avait déjà livrée, autrefois, avec la complicité des siens. A plusieurs reprises, il dépêcha au roi un messager, déguisé en pèlerin, promettant de lui ouvrir la porte et s’y engageant même par écrit. C’est ainsi que, trahissant son seigneur, il perdit sa part de paradis. |
NOTES: | Page 472-73, v. 6238-44. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103560 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'étendait à plat ventre sur un lit,je m'asseyais entre ses jambes, et là, armée d'une aiguille et d'une demie-aune de gros fil ciré, je lui cousais exactement l'anus tout autour; et la peau de cette partie était chez cet homme tellement dure et tellement fait au coup d'aiguille, que mon opération n'en faisait pas sortir une goutte de sang. Il se branlait lui-même pendant ce temps-là, et déchargeait comme un diable au dernier coup d'aiguille. |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 116-7, 2, 24e journée] |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 102920 accreditee |
CONTEXTE: | Misrie a échoué sur une côte après une violente tempête. Elle est attaquée par des sauvages. L'inconnu qui se porte au secours de Misrie trouve la mort. Il mourra sous les flèches des sauvages. |
COTEXTE ET CITATION: | À peine le coup était-il donné que vingt flèches furent tirées sur l'inconnu ; car ces barbares portaient un carquois en trousse. |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, IV] Le défenseur de Misrie était aussi son agresseur. Il l'avait enlevé à son corps défendant. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103964 chantier |
CONTEXTE: | La Lilloise, que Ratislas a épousée alors qu'il était déjà marié, étrangle l'autre femme de celui-ci ainsi que ses deux enfants. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 379-395, 11, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 102284 provisoire |
CONTEXTE: | "Elle alla trouver sa Marraine Loin, dans une grotte à l'écart De Nacre et de Corail riche eut étoffée C'était une admirable fée". |
NOTES: | [(Page) 224] GF 1991 Ajouter un élément d'aide. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102198 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir promis sa fille, Sophie, à l'homme qu'elle aime, dom Carlos change d'avis et offre sa fille à un homme plus riche. Les deux amants décident de s'enfuir. En fait, c'est un piège tendu aux deux amants. |
COTEXTE ET CITATION: | M'ayant fait comprendre qu'à moins que je me laisser enlever il m'était impossible de n'obéir pas à mon père, je consentis à tout ce qu'il me proposa et je lui promis que la nuit du jour suivant je me tiendrais prête à le suivre partout où il voudrait me mener. Tout est facile à un amant. |
NOTES: | [(Partie & Page) 229] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101260 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut chante le lai de Guiron, tué par le mari de sa dame, qui donne à celle-ci le coeur de son amant à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | En la chambre se set un jor E fait un lai pitus d'amur : Coment dan Guirun fu supris, Pur l'amur de la dame ocis Qu'il sur tute rïen ama, E coment li cuns puis li dona Le cuer Guirun a sa moillier Par engin un jor a mangier, E la dolur que la dame out Quant la mort de sun ami sout. Un jour, la reine était assise dans sa chambre et chantait un lai d'amour émouvant : il racontait comment le seigneur Guiron fut surpris et mis à mort pour avoir aimé une dame à la folie et comment ensuite le comte donna perfidement le coeur de Guiron à manger à sa femme ; le lai évoquait aussi la douleur qu'éprouva cette dame quand elle apprit la mort de son ami. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 376-377, vv. 782-791. Le Tristan de Thomas résume le thème du Lai de Guiron le Courtois, dont le texte a été perdu. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Dubost F., Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT101866 CHANTIER |
CONTEXTE: | Don Louis traita Inès "en fille desobeissante: il lui donna sa chambre pour prison et elle ne voyait personne à qui elle put confier ses douleurs; mais c'etait fortifier sa passion que de lui oter tout secours; elle y pensait sans cesse et jamais elle n'avait tant aime Lerme que depuis qu'elle n'entendait plus parler de lui". |
NOTES: | [(Page) 377] Voir l'édition Slatkine p. 120. |
SOURCE: | Bernard Catherine, Inès de Cordoue. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103720 accreditee |
CONTEXTE: | Frère Jean défend les vignes du monastère contre le saccage des armées de Lerné. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et de son baton de la croix donna si brusquement sus les ennemis qui, sans ordre ni enseigne, ni trompette, ni tamburin, parmi les clos vendageaient[...]il choqua doncques si roidement sus eux sans dire gare, qu'il les renversait comme porcs, frappant à tort& à travers la vielle escrime. Es uns escarbouillait la cervelle, es autres rompait bras&jambes...Croyez que c'etait le plus horrible spectacle qu'on vit oncques". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 143, XXV, 57-84] Ce passage haut en couleur peut recevoir, selon les commentateurs, une interprétation allégorique. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 100670 accreditee |
CONTEXTE: | Au début du récit, pour appuyer sa théorie sur les relations entre la beauté et l`éloquence, la narratrice cite l'exemple d'une femme défigurée par la petite vérole. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>J'ai vu une jolie femme dont la conversation passait pour un enchantement (...). La petite vérole lui vint, elle en resta extrêmement marquée: quand la pauvre femme reparut, ce n'était plus qu'une babillarde incommode.CITATION> |
NOTES: | [(Page) 8] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Servientis, Weil M., Wong |
OCCURRENCE: | 105230 accreditee |
CONTEXTE: | On commente sur le caractère dépensier de Manon. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle s'était donné quelques ajustements considérables. |
NOTES: | [( Page & Partie) 45] GF, 1981 |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S. |
OCCURRENCE: | 102662 accreditee |
CONTEXTE: | Gabrine, mère dénaturée, en proie à une passion sénile, tue son fils et empoisonne sa fille. |
COTEXTE ET CITATION: | "Gabrine avait accommodé deux sortes de breuvage l'un pour son fils, et l'autre pour sa fille." (469) "L'autre breuvage était du vin où elle [Gabrine] avait fait tremper de la coque du Levant..." (469) "Enfin la Cour ayant examiné ces crimes horribles [...] (477) un breuvage amoureux, une boisson empoisonnée[...]" (479) |
NOTES: | [(Page & Histoire) 469,477,479, xxii] Mythe de Médée. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 101326 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse manifeste sa douleur lors de la mort accidentelle de l'oiseau protecteur donné par son fiancé; il ressuscite après un rite qu'il lui avait demandé d'accomplir. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi d'Egypte qui était chaud au vin, pour ne pas dire ivre, demanda un arc et des flèches à un de ses pages Ce prince était à la vérité l'archer le plus maladroit de son royaume. Quand il tirait au blanc, la place où l'on était le plus en sûreté était le but où il visait. Mais le bel oiseau en volant aussi rapidement que la flèche, se présenta lui-même au coup, et tomba tout sanglant entre les bras de Fromosante<CITATION> La princesse perça le ciel de ses cris, fondit en lames, se meurtrit les joues et la poitrine CITATION>. |
NOTES: | P. 361 dans Classiques Garnier-Bénac, Paris 1960 |
SOURCE: | Voltaire, Candide. Cramer: Genève, 1759. |
CHERCHEUR/E: | Bosson I., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101574 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Elle me protesta que son coeur était à moi pour toujours, et qu'il ne recevrait jamais d'autres traits que les miens. |
NOTES: | [( Page & Partie) 130 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104190 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte de Bourges qui s'était déguisé en mendiant pour aller à la recherche de sa femme retrouve celle-ci parmi les pauvres à qui l'évêque d'Orléans fait l'aumône. Il lui révèle qui il est. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire, fet il, je vous dirai Que ja ne vous mentirai ; Je de ce ne vous effraez. Tout si povre con vous veez Que je sui, ce ne doutez mie, Sui quens de Borges la garnie Et gouverne tout le païs." Sire, dit-il, je vous [le] dirai et, n'ayez crainte, jamais je ne vous mentirai. Tout pauvre que vous me voyez, je suis, n'en doutez pas, le comte de Bourges la forte cité et je gouverne toute la contrée. |
NOTES: | Page 187, v. 6141. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101270 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'Yvain ait commandé à son lion de rester couché en arrière, celui-ci l'aide dans son combat contre le sénéchal qui a faussement accusé Lunette de trahison, et qui est aidé de ses deux frères. |
COTEXTE ET CITATION: | Tant que li seneschaus relieve Qui de tout son pooir li grieve. Et li autre avec li se painent Tant qu'il le grievent et sourmainnent. Et li leons qui chë esgarde De li aidier plus ne se tarde, Que mestiers li est, che li semble. [...] Et ses leons li fet aÿe Tel qu'a la premiere envaÿe A de si grant aïr feru Le seneschal, qui a pié fu, Qu'aussi comme che fussent pailles Fet du hauberc voler les mailles ; Et contreval si fort le sache Que de l'espaulle li errache Le tendron atout le costé. ... le sénéchal se relève et l'assaille de toutes ses forces. Et les autres font avec lui un si grant effort qu'ils le terrassent et le dominent. Le lion, observant ce spectacle, ne tarde plus à lui porter secours, car il en a besoin, lui semble-t-il. ... Quant au lion, il l'assiste de la manière suivante : à la première attaque il a frappé le sénéchal, qui était à pied, d'une ardeur si impétueuse qu'il a fait voler les mailles du haubert comme si c'étaient des brins de paille. Et il le tire si fort vers le sol qu'il lui arrache le cartilage de l'épaule et tout le flanc avec. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 328-329, vv. 4498-4505 et 4515-4523. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 102894 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il (un de nos parents) avait fait entrer ma soeur dans le beïram du Roi, où elle était au service d'une sultane. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 140, 67] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102410 accreditee |
CONTEXTE: | Blanche Neige mange la pomme que lui donne la sorcière et tombe morte. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais la pomme était faite si habilement que seul le côté rouge était empoisonné. [...] Mais à peine en avait-elle pris une bouchée qu'elle tombait morte. |
NOTES: | [(Page) 123] |
SOURCE: | Frères Grimm, Blanche Neige. Editions bilingues Folio, trad. M.Robert: Saint-Amand, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100236 accreditee |
CONTEXTE: | On a enlevé la fille de la Caverne, Angélique. |
COTEXTE ET CITATION: | La Caverne raconte : "... que des hommes qu'elle ne connoissait point étaient entrés dans le jardin par une porte de derrière, comme elle répétait son rôle avec sa fille; [...]que l'un deux l'avait ( Angélique) saisie [...] s'était remis à cheval [...] tenait sa fille devant lui." |
NOTES: | [(Partie & Page) I, XXIII, 205] Classiques Garnier [1973], p 152 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103292 accreditee |
CONTEXTE: | Chairéas se croit, à tort, trompé par sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | [il] avait perdu l'usage de la parole, aussi incapable de ne pas croire ses yeux que de croire ce qui contrariait son coeur. Il était comme paralysé [...]. Lui n'eut pas de voix pour lui faire des reproches, mais dominé par la colère, il lui donna un coup de pied au moment où elle s'approchait. Le coup porta fermement à la hauteur de l'estomac. |
NOTES: | [(Page) 54-7] voir aussi : AMOUR_EGALE_MALADIE, devenu ...? |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102390 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le pays de Torelore, la reine dirige les troupes à la guerre. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme il s'enquérait du roi, on lui répondit qu'il était au lit : il venait d'être père. E |
NOTES: | [(Page) 128-129] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105240 accreditee |
CONTEXTE: | Marianne décide de se retirer du monde. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Et d'ailleurs, Marianne était retirée du monde, situation qui rend l'esprit sérieux et philosophe CITATION>. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Wong |
OCCURRENCE: | 104480 accreditee |
CONTEXTE: | Misrie, déjà prisonnière d'un marchand Turc et de sa femme, est substituée à un esclave et livrée à un marchand. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme il n'était point alors à sa maison, sa femme me substitua à la place d'un de ses esclaves qu'elle retint et me livra au Turc qui m'emmena avec els autres. |
NOTES: | [(Page& Partie) 250, IV] Progression dans la gravité de l'emprisonnement: d'esclave d'amour traitée en prisonnière, Misrie devient vraiment esclave. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104484 accreditee |
CONTEXTE: | Le lieu de l'enfermement est maintenant une hutte de sauvage, mais elle reste situee dans la forêt. |
COTEXTE ET CITATION: | "[Les sauvages] me conduisirent tous dans ne cabane qui était au milieu de la forêt." |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, IV] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104620 accreditee |
CONTEXTE: | Branguain, la servante qui est vierge, se laisse convaincre de prendre la place d'Yseut pour la nuit de noces avec Marc. |
COTEXTE ET CITATION: | Yseut était une femme des plus [avisées ; à l'approche du soir], elle fait son entrée dans la chambre ; messire Tristan la tient [par la main]. Ils appellent Branguain pour parler en tête-à-tête. Pleurant à chaudes larmes, [Yseut la supplie] de lui porter [secours] pendant la nuit en prenant sa place [comme reine] auprès du roi, parce qu'elle sait que Branguain est [jeune fille], mais d'elle-même elle sait qu'elle n'est pas [vierge]. Ils réussissent à [la] convaincre, en usant de paroles séduisantes, de prières et de [serments], si bien qu'elle [accède à]leurs prières. |
NOTES: | P. 336-337, v. 122-130. La citation renvoie à la traduction car le texte original est très lacunaire. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100470 accreditee |
CONTEXTE: | L'Histoire de Mme de La Pommeraye et du marquis des Arcis montre la vengeance d'une femme qui a amené son amant à admettre qu'il ne l'aimait plus. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je vous ai dit que cette femme avait de la fierté; mais elle était bien autrement vindicative. Lorsque les premières fureurs furent calmées, et qu'elle jouit de toute la tranquillité de son indignation, elle songea à se venger, mais à se venger d'une manière cruelle, d'une manière à effrayer tous ceux qui seraient tentés à l'avenir de séduire et de tromper une honnête femme. Elle s'est vengée, elle s'est cruellement vengée [...]" |
NOTES: | P. 147. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 100962 accreditee |
CONTEXTE: | C'est par Mme de Sénanges qu'on voit Meilcour pour la première fois apparaître dans un bal, donc dans la vie mondaine. |
COTEXTE ET CITATION: | Tout entier à ma tristesse, à peine la remarquai-je quand elle [Mme de Senanges] entra: il n'en fut pas d'elle ainsi, elle me saisit d'abord, et ses yeux s'étaient promenés sur toute ma personne, avant que j'eusse seulement entrevu la sienne. [...] En me parlant, elle ne me perdait pas de vue; et l'expression qu'elle mettait dans ses regards était si marquée, que, tout ignorant que j'étais encore, il ne me fut pas possible de m'y tromper. "Madame de Senanges à qui, comme on le verra dans la suite, j'ai eu le malheur de devoir mon éducation était une de ces femmes philosophes, pour qui le public n'a jamais rien été; toujours au-dessus du préjugé, et au-dessous de tout; plus connues encore dans le monde par leurs vices que par leur rang. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 144-145] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100246 accreditee |
CONTEXTE: | La Rancune importune son compagnon de lit en lui demandant le pot, puis il le compisse et l'accuse d'avoir souillé le lit dont il profite seul ensuite. |
COTEXTE ET CITATION: | La Rancune faisant semblant de vouloir remettre le pot de chambre à terre, lui laissa tomber et le pot de chambre et tout ce qui était dedans sur le visage, sur la barbe et sur l'estomac. |
NOTES: | [(Partie & Page) I,VI,77-79] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102928 accreditee |
CONTEXTE: | Un homme enlève Misrie à son corps défendant. Puis il essaie de la sauver d'un groupe de sauvages. Il y trouve la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Notre planche nous conduit au bord de la côte ; l'inconnu saute sur le rocher, et me sauve avec lui. [...] Après ces mots, il attendit avec intrépidité les sauvages, qui courant de ça et de là l'entourèrent. Un d'eux voulut approcher ; l'inconnu le renversa d'un coup de son épée. À peine le coup était-il donné que vingt flèches furent tirées sur l'inconnu. |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, IV] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305430 accreditee |
CONTEXTE: | Julie résiste à son père qui veut la marier à un de ses amis. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour la première fois de ma vie j'osai résister en face à mon père. Je lui protestai nettement que jamais M. de Wolmar ne me serait rien ; que j'étais déterminée à mourir fille ; qu'il était maître de ma vie, mais non pas de mon coeur, et que rien ne me ferait changer de volonté. |
NOTES: | Tome I, page 415. Julie cèdera à ce qu'on pourrait qualifier de chantage émotif de la part de son père. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 100580 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme habille un homme en guenilles et lui donne à manger parce qu'il lui a exposé sa misère. Cette femme, limonadière, a souvent aidé des jeunes gens dans cette situation. |
COTEXTE ET CITATION: | "La limonadière l'appercut: elle se leva lestement, et vint à lui. J'entendit qu'elle lui disait.- Que demandez-vous? Il répondit probablemnt , en exposant sa misère. La limonadière sortit, en faisant signe à un garcon de la suivre.[...]Environ un demi-quart d'heure après, la limonadière rentra, suivie d'un jeune homme d'assez bonne mine, habillé décemment. C'était le meme que je venais de voir, je le reconnus. On lui servit une jatte de lait , et un pain d'une demie-livre." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 250-51 (232e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | TT102338 CHANTIER |
CONTEXTE: | "il avait sur le corps la peau d'un très vieil homme; ses beaux yeux d'autrefois n'étaient plus qu'éraillures, sa robe n'était plus que haillons misérables, loqueteux et graisseux, tout mangés de fumée". |
COTEXTE ET CITATION: | Retour d'Ulysse auprès des siens; aidé d'Athéna, il revient conquérir son trône sous l'apparence d'un vieux mendiant. |
NOTES: | [(Page) 281] Chant XIII, vers 219, p. 281 |
SOURCE: | Homère, Odyssée. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101956 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "la demoiselle, qui était rusée comme une Bretonne, " (v. 1580) "Voilà que Lunete l'a prise au jeu de la vérité, et d'une manière fort courtoise. En précisant les termes du serment, celle qui s'en est chargée n'oublia rien qui fût a son avantage" (v. 6624-6627) |
NOTES: | p.175, v. 1580 éd? La ruse de Lunete n'est utilisée que pour le bonheur de Laudine. La fidélité, le dévouement de Lunete à Laudine, son amitié pour Yvain seront mentionnés ultérieurement. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101952 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Absorbée dans ses pensées, la reine était appuyée à une autre fenêtre, et avait surpris toute la conversation du roi et de messire Gauvain". |
COTEXTE ET CITATION: | La reine surprend la conversation du roi et de Gauvain. |
NOTES: | [(Page & Paragraph) 76, 36] A verifier si la conversation a lieu dans un jardin. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. XIIe s..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 101628 chantier |
CONTEXTE: | Emerenciane tue de deux coups de poignard Clodio, le valet de son père, qui lui avait fait croire qu'il avait sauvé son amant, don Gaston, et qu'il la menait à sa rencontre, mais qui en fait ne l'avait fait sortir de la maison où elle était séquestrée sur l'ordre de son père que pour tenter d'abuser d'elle. |
NOTES: | [(Page) v.III, p.270-1] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Pierre Witte, 1715. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 306002 accreditee |
CONTEXTE: | L'enlèvement d'Hélène, la femme de Ménélas par Pâris et les Troyens, se fait avec son consentement car elle est tombée amoureuse de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | La bele e la preuz dame Heleine I pristrent tote premiereine. Ne se fist mie trop leidir, Bien fist semblant del consentir. Hélène, la belle, la noble dame, est capturée la première. Au reste, elle ne se fit pas trop prier et laissa bien voir qu’elle était consentante. |
NOTES: | P. 162, v. 4503-06. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102280 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Rempli de douces rêveries Qu'inspirent les grands bois, les eaux et les prairies, Il sent soudain frapper son coeur et ses yeux Par l'objet le plus agréable, C'était une jeune Bergère. |
NOTES: | [(Page) 195] GF, 1991 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Griseldis. France, 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 101144 accreditee |
CONTEXTE: | Dupuis a piégé son frère et sa mère qui le lui donne toujours en exemple de conduite à suivre. |
COTEXTE ET CITATION: | Un moment après ma mère entra toute bouffie, et mon frère qui la suivait, était dans une telle confusion que je n'en eus aucun doute. En effet elle l'avait trouvé sur les genoux d'une dona, dont il tenait le sein d'une main et un verre de l'autre. |
NOTES: | P. 449. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100768 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit ici dans le contexte de la Révolution et de la Terreur, d'un Jacobin protégeant une jeune aristocrate et sa famille d'autres Jacobins. |
COTEXTE ET CITATION: | P. 462 : Avant-hier, je réussis à garantir ce château et ses environs d'un vertige de sans-culottes qui voulaient tout saccager. P. 465 : Encore des sans-culottes qui voulaient s'habiller mieux, et surtout boire et manger avec excès aux dépens de la respectable famille qui m'a reçu [...] cela n'était pas souffrable ; je les ai vigoureusement contenus. |
NOTES: | [(Page) P. 462 et 465. Pas dans Caliste mais dans Lettres trouvées pas de fiche biblio : livre 8, cha XIX p 462-465 |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Chabut M. |
OCCURRENCE: | 305419 accreditee |
CONTEXTE: | Solon avait confié à Thalés la naissance d'une fille qu'il avait eue quand il était très jeune |
COTEXTE ET CITATION: | Comme on avait prédit que cette fille serait un jour la cause de la servitude de sa patrie, conformément aux conseils de Thalés, Solon, la faisoit élever secrettement dans une des Isles de la mer Egée, sans qu'elle sçût ni sa naissance, ni le malheur qui la menaçoit. |
NOTES: | Page 15 ; Slatkine vol, 2, p. 10. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104580 accreditee |
CONTEXTE: | Claudiane donne ses vêtements au prisonnier pour lui permettre de s'échapper. Elle prend alors sa place en prison. |
COTEXTE ET CITATION: | "Claudiane raconte en peu de mots à Palmire, <CITATION> qu'elle était venue là pour lui donner ses habits et prendre les siens CITATION>[...] Palmire non moins ravi de la fidélité que de la beauté de sa maîtresse, refuse à l'abord ce parti, comme étant une espèce de lâcheté à un homme, de mettre pour soi une fille en peine [...] Mais ce fut en vain [...] Les habits étant changés, Claudiane demeure dans le fonds de sa prison sous ceux de Palmire, et Palmire sous ces harnais féminins, le masque sur le visage, et une grande écharpe noire sur la tête, s'avance pour sortir." |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 135-136, 8, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100164 accreditee |
CONTEXTE: | Des amants (Manon et Des Grieux) sont surpris prêts à se mettre au lit. Cependant, ce n'est pas le hasard qui a fait venir le vieux G...M... : il veut savoir ce qu'est devenu son fils. |
COTEXTE ET CITATION: | J'allais me mettre au lit, lorsqu'il arriva. La porte de la chambre étant ferméee, je n'entendis point frapper à celle de la rue; mais il entra suivi de deux archers, et s'étant informé de ce qu'était devenu son fils, il lui prit envie de voir sa maîtresse, pour tirer d'elle quelque lumière. Il monte à l'appartement, toujours accompagné de ses archers. Nous étions prêts à nous mettre au lit. Il ouvre la porte et il nous glace le sang par sa vue. " Oh! Dieu c'est le vieux G...M..., dis-je à Manon." |
NOTES: | [( Page & Partie) II, 152] Cette arrestation a été précédée d'une autre, dans la première partie (p. 78). G...M... avait alors pris la résolution de faire arrêter Manon et Des Grieux et de les traiter "moins comme des criminels que comme des fieffés libertins." (p. 78 GF) |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101060 accreditee |
CONTEXTE: | Le fidèle ami de Des Grieux, Tiberge, fait un long voyage pour soutenir le héros dans sa douleur lors de la mort de Manon. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ce fidèle ami me remit de loin, malgré les changements que la tristesse avaient fait sur mon visage. <CITATION>Il m'apprit que l'unique motif de son voyage avait été le désir de me voir CITATION>et de m'engager à retourner en France; qu'ayant reçu la lettre que je lui avais écrite du Havre, il s'y était rendu en personne<CITATION> pour me porter les secours que lui demandaisCITATION>." |
NOTES: | [( Page & Partie) 203] Edition Classiques Garnier |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Landry L., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100954 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur promet à Synèse d'essayer d'éclaircir la naissance de Théophé, non pas pour aider cet homme à l'épouser, mais parce qu' il n'a que les intérêts de Théophé en tête. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>...mais ce n'était pas lui que je pensais servir, et toutes mes vues se rapportaient à l'avantage de ThéophéCITATION>" |
NOTES: | [(Page) 210] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305960 accreditee |
CONTEXTE: | Girart qui s'est révolté contre le roi Charles, envoie un moine en ambassade auprès de lui pour négocier. Face à la colère de Charles, il a peur qu’il ne le mutile et lui coupe les génitoires. Le roi se calme car il comprend qu’il n’aurait aucun intérêt à le mutiler. |
COTEXTE ET CITATION: | Li monges ot de Carle qui o lui tence, E entent la razon con la comence. E tem noil face torre la genitence, Cal ore qu’en fust fait la penitence. […] « Se ne m’ere per Deu e per perir, Talent ai de ca coille c’on la vos tir ». Le moine, qui comprend que Charles passe sa colère sur lui, entend bien ce dont il s’agit. Il a peur que le roi ne lui fasse couper les génitoires quitte à en faire pénitence ensuite. […] « N’était la crainte de Dieu et de l’enfer, je te ferais arracher les couilles ». |
NOTES: | Page 506-07, v. 6701-04 ; 6731-32. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105330 accreditee |
CONTEXTE: | Floride était devenue religieuse pour échapper à un amant pressant. Elle rend son âme à Dieu dans l'extase. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle luy (Dieu) rendit son ame en telle joye, que l'espouse a d'aller veoir son espoux. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 10] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 100674 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Son corps était si décharné, si émacié, maigre et brûlé par le soleil qu'on ne l'aurait reconnu qu'à grand peine même en l'ayant jadis fréquenté. |
NOTES: | [(Page) 166-68] |
SOURCE: | Anonyme, Chevalier au Barisel (Le). Fabliaux et contes M-A Poche: . |
CHERCHEUR/E: | Servientis, Weil M., Wong |
OCCURRENCE: | 102482 accreditee |
CONTEXTE: | Les frères de la jeune femme de Barbe Bleue la sauvent du courroux de son mari dû au fait qu'elle lui a désobéi. |
COTEXTE ET CITATION: | Aussitôt on vit entrer deux Cavaliers, qui mettant l'épée à la main, coururent droit à la Barbe bleue. Il reconnut que c'était les frères de sa femme, l'un Dragon et l'autre Mousquetaire, de sorte qu'il s'enfuit aussitôt pour se sauver ; mais les deux frères le poursuivirent de si près, qu'ils l'attrapèrent avant qu'il pût gagner le perron. Ils lui passèrent leur épée au travers du corps, et le laissèrent mort. |
NOTES: | p. 212 Livre de poche 1990 p. 128 Folio Gallimard, 1981 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Henry A., Souche V. |
OCCURRENCE: | 100464 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'elle n'apparaisse pas explicitement dans le texte au moment où elle est faite, il y a une promesse de mariage dans Candide. Promesse orale probablement à laquelle il est fait allusion de façon beaucoup plus directe à la fin du texte quand Candide retrouve Cunégonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Cunégonde ne savait pas qu'elle était enlaidie, personne ne l'en avait avertie : elle fit souvenir Candide de ses promesses avec un ton si absolu que le bon Candide n'osa pas la refuser. Promesse malencontreuse puisque "Candide, dans le fond de son coeur, n'avait aucune envie d'épouser Cunégonde". |
NOTES: | [(Page) Chap. 29 et 30, p. 255-256.] |
SOURCE: | Voltaire, Candide. Cramer: Genève, 1759. |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 100788 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de Griselidis, marquise de Saluces, d'origine paysanne, qui, après avoir triomphé des épreuves cruelles imposées par son mari, regagne le coeur de celui-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Et si ses vêtements étaient ceux d'une femme très pauvre, ses manières donnaient à penser qu'elle était de haute condition et de vertu sans pareille; les étrangers s'étonnaient que tant de grâce et d`honneur soient cachés sous d'aussi pauvres habits |
NOTES: | [(Partie & Page &Chapi) II, 199-200, L] |
SOURCE: | Pizan (Christine de), Cité des Dames (La). Stock Moyen-Age: Paris, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102994 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Un esclave de sa suite remit un billet à l'un de mes gens [...] qui me l'apporta aussi mystérieusement qu'il l'avait reçu. Le Turc avait laisse au maître de langues une cassette dont il était chargé pour elle, avec un billet à la façon des Turcs. Il trouva le moyen de remettre à cette jeune personne un miroir, qui dans une boîte plus grande que celle du marchand, contenait vis-à-vis la glace le portrait d'un homme fort aimable, avec une lettre tendre. Un jeune esclave de sa nation qui a eu l'adresse de faire pénétrer une lettre dans mon sérail. |
NOTES: | [(Page) 61, 100, 190-3 ] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101178 chantier |
CONTEXTE: | La douce et raisonnable Angélique, fille de Poliande, fait quelques remontrances sur son comportement à sa belle-mère Arminde, qui en prend ombrage et forme le projet de perdre Angélique. Il faut dire qu'Angélique, en dépit de sa douceur et de son sens de la raison, semble manquer ici de tact: elle rappelle à sa belle-mère son rang d'origine, qui n'était pas brillant, ce qui expliquerait la réaction d'Arminde. |
NOTES: | [(Page) 245-6] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105314 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours d'un bal masqué, où les deux hommes qui la courtisent portent à son insu le même déguisement, la princesse de Montpensier se trahit en adressant un message révélateur à celui qu'elle n'aime pas alors qu'elle croit parler à celui qu'elle aime. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se retira sitôt qu'elle eut achevé ces paroles. Le duc d'Anjou en demeura accablé comme d'un coup de tonnerre. <CITATION>Il vit dans ce moment qu'il avait un rival aimé. Il comprit par le nom de Madame, que ce rival était le duc de GuiseCITATION>[...]". |
NOTES: | Page 19 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 103144 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende, négligée par son mari, cède à la passion du chevalier (bientôt le prince) de Navarre. Désespérée, son amant mort à la guerre, elle dévoile le secret au comte de Tende, son mari. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais le temps et les occasions avaient triomphé de sa vertu et du respect et, peu de temps après qu'elle fut chez elle, elle s'aperçut qu'elle était grosse. [...] Elle fut pressée plusieurs fois d'attenter à sa vie; cependant elle conçut quelque légère espérance sur le voyage que son mari devait faire auprès d'elle, et resolut d'en attendre le succès. [...] Cette lettre me va coûter la vie; mais je mérite la mort et je la désire. Je suis grosse. Celui qui est la cause de mon malheur n'est plus au monde, aussi bien que le seul homme qui savait notre commerce; le public ne l'a jamais soupçonné. |
NOTES: | La comtesse de Tende, pages 428 et 430 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Comtesse de Tende (La). Paris: Bordas, 1990.dans Romans et Nouvelles, édition Alain Niderst. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 101286 accreditee |
CONTEXTE: | L`héroïne métamorphosée se rend au bal au cours duquel le fils du roi tombe amoureux d`elle. |
COTEXTE ET CITATION: | P. 249 Livre de Poche Le Fils du Roi, qu`on alla avertir qu`il venait d`arriver une grande princesse qu`on ne connaissait pas, courut la recevoir; il lui donna la main à la descente du carrosse (...) Le Fils du Roi la mit à la place la plus honorable, et ensuite la prit pour la mener danser (...) On apporta une fort belle collation dont le jeune Prince ne mangea point, tant il était occupé à la considérer. |
NOTES: | "Le lendemain les deux soeurs furent au Bal, et Cendrillon aussi, mais encore plus parée que la première fois. Le fils du Roi fut toujours auprès d'elle, et ne cesse de lui conter des douceurs" (GF, 1991, p. 281). |
SOURCE: | Perrault (Charles), Cendrillon. Histoires ou Contes du Temps passé: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 104282 accreditee |
CONTEXTE: | Après que le père de Julie s'est emporté contre sa fille et sa femme, il en éprouve des regrets. |
COTEXTE ET CITATION: | Ici finit le triomphe de la colère et commença celui de la nature. Ma chute, mon sang, mes larmes, celles de ma mère l'émurent. ... Je vis au changement d'air et de voix de mon père qu'il était mécontent de ce qu'il venait de faire. |
NOTES: | Tome I, page 228 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 100834 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan se déguise en lépreux pour approcher la reine sans être reconnu dans l'épisode du gué. |
COTEXTE ET CITATION: | Tristran, li suens amis, ne fine, Vestu se fu de mainte guise: Il fu e legne, sanz chemise; De let burel furent les cotes Et a quarreaus furent ses botes. Une chape de burel lee Out fait tallier, tote enfumee. Affublez se fu forment bien, Malade senble plus que rien;" En français moderne : "Tristan, son ami, s'active. Il avait revêtu de curieux vêtements. Il portait un habit de laine, sans chemise; sa tunique était en bure grossière et ses bottes étaient rapiécées. Il s'était fait tailler un manteau de bure grossière, tout noirci de fumée. Il s'était fort bien déguisé et ressemblait parfaitement à un lépreux." |
NOTES: | Page 188, v. 3566-3574 ; trad. p. 189. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
OCCURRENCE: | 103656 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob tire parti de l'intérêt que lui démontre Mme de Ferval. |
COTEXTE ET CITATION: | De vous dire que cette dame me fût indifférente, non ; de vous dire que je l'aimais, je ne crois pas non plus. Ce que je sentais pour elle ne pouvait guère s'appeler de l'amour, car je n'aurais pas pris garde à elle, si elle n'avait pas pris garde à moi ; et de ses attentions même, je ne m'en serais point soucié si elle n'avait pas été une personne de distinction. Ce n'était donc point elle que j'aimais, c'était son rang, qui était très grand par rapport à moi. Je voyais une femme de condition d'un certain air, qui avait apparemment des valets, un équipage, et qui me trouvait aimable ; qui me permettait de lui baiser la main, et qui ne voulait pa qu'on le sût ; une femme enfin qui nous tirait, mon orgueil et moi, du néant où nous étions encore ; car avant ce temps-là m'étais-je estimé quelque chose ? avais-je senti ce que c'était qu'amour propre ?" |
NOTES: | [(Page) 135] Animé par la même volonté d'arriver, Jacob épouse Mlle Habert (voir le topos AIMER_PAR_RECONNAISSANCE). |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 103502 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | C'étaient des étoffes précieuses et quantité de bijoux à l'usage des femmes. Il s'était attaché à découvrir de quel air ils seraient reçus de Théophe. |
NOTES: | [(Page) 121 GF] En fait, Théophe n'est ni vénale ni prostituée. [Est-ce donc toujours le même topos ? -EG] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305433 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours d’une fête, Amadas est invité à présenter un plat à la fille du duc de Bourgogne, Ydoine qui lui demande de trancher la viande pour elle. |
COTEXTE ET CITATION: | De cel dont onques mais n’ot cure Fu si souspris, estre son voel, Que mors en dut estre de doel. [...] Il saut au cuer une estincele Qui de fine amor l’a espris. Par celle dont jamais il ne s’était soucié, il fut tellement séduit que si son voeu avait été exaucé, il aurait dû en mourir de chagrin. [...] Alors qu’il contemple la jeune fille, une étincelle lui saute au coeur et l’enflamme d’une grande passion. |
NOTES: | P. 17, v. 234-36 et 18, v. 24-45 ; trad. p. 21. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305398 accreditee |
CONTEXTE: | Palmire s'évade de prison avec l'aide de sa maîtresse. |
COTEXTE ET CITATION: | Claudiane raconte en peu de mots à Palmire, qu'elle était venue là pour lui donner ses habits et prendre les siens [...] Palmire non moins ravi de la fidélité que de la beauté de sa maîtresse, refuse à l'abord ce parti, comme étant une espèce de lâcheté à un homme, de mettre pour soi une fille en peine [...] Mais ce fut en vain [...] Les habits étant changés, Claudiane demeure dans le fonds de sa prison sous ceux de Palmire, et Palmire sous ces harnais féminins, le masque sur le visage, et une grande écharpe noire sur la tête, s'avance pour sortir. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) P. 135-136, 8, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103938 accreditee |
CONTEXTE: | Dans "L'obeyssance filiale", Thaumaste, enfant adopté, est réduit à l'état de serviteur misérable après la naissance d'un enfant naturel. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>La venue de cet héritier naturel effaça le lustre du pauvre Thaumaste, et le rendit si peu estimé, que d'enfant d'adoption qu'il était auparavant, il devint un chétif serviteur, à qui l'on ne donnait autre salaire que sa vie et son vêtement CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 318, 8, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 102154 accreditee |
CONTEXTE: | Chez le baron de Roste, Sylvie, toujours déguisée en le frère d'Angélique, est contrainte de se cacher à cause de l'arrivée par hasard du Marquis flamand qui était aussi amoureux d'elle. Sylvie et Angélique se confient à leur Valet. |
COTEXTE ET CITATION: | Il sçavoit comme nous-mêmes, que j'étois une femme et que je me sauvois de la violence de Dom Pedre. |
NOTES: | [(Page) 363] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100024 accreditee |
CONTEXTE: | Pour tromper le vieux serviteur qui la mène au couvent, Manon fait passer des Grieux pour son cousin. |
COTEXTE ET CITATION: | Son vieil Argus étant venu nous rejoindre, mes espérances allaient échouer si elle n'eût eu assez d'esprit pour suppléer à la stérilité du mien. Je fus surpris, à l'arrivée de son conducteur, qu'elle m'appelât son cousin et que, sans paraître déconcertée le moins du monde, elle me dît que, puisqu'elle était assez heureuse pour me rencontrer à Amiens, elle remettait au lendemain son entrée dans le couvent, afin de se procurer le plaisir de souper avec moi. J'entrai fort bien dans le sens de cette ruse. |
NOTES: | [(Partie Page) 21] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100410 chantier |
CONTEXTE: | Cet homme n'eut pas sitôt jeté les yeux sur Javotte (tel était le nom de la demoiselle charitable qui quêtait) qu'il en devint fort passionné. |
NOTES: | [(Page) 35 Folio 1981] |
SOURCE: | Furetière, Roman bourgeois (Le). Barbin Claude: Paris, 1666.1. GEGOU (F.), Antoine Furetière, abbé de Cholivoy ou la Chute d'un immortel, Paris, Nizet, 1962: bibliographie copieuse. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 102752 accreditee |
CONTEXTE: | La jeune épouse de Barbe bleue, malgré l'interdiction d'entrer dans le petit cabinet, y pénètre grâce à la petite clé du trousseau. |
COTEXTE ET CITATION: | Etant arrivée a la porte du cabinet, elle s'y arrêta quelque temps, songeant à la défense que son Mari lui avait faite, et considérant qu'il pourrait lui arriver malheur d'avoir été désobéissante ; mais la tentation était si forte qu'elle ne put la surmonter : elle prit donc la petite clef, et ouvrit en tremblant la porte du cabinet. |
NOTES: | P. 209-10. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305405 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi a été grièvement blessé au cours d'un tournoi, et les courtisans s'empressent autour de lui. Pour ne pas avoir à paraître à la cour de crainte d'y rencontrer Nemours, Mme de Clèves feint d'être malade. |
COTEXTE ET CITATION: | Mme de Clèves, sachant qu'elle était obligée d'y être, qu'elle y verrait M. de Nemours, qu'elle ne pourrait cacher à son mari l'embarras que lui causait cette vue, connaissant aussi que la seule présence de ce prince le justifiait à ses yeux et détruisait toutes ses résolutions, elle prit le parti de feindre d'être malade. La Cour était trop occupée pour avoir de l'attention à sa conduite et pour démêler si son mal était faux ou véritable. |
NOTES: | Page 356. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 100376 accreditee |
CONTEXTE: | Les deux jeunes gens ne connaissent pas la cause de leurs souffrances et de leurs désirs inexplicables, car ils ne savent pas ce qu'est l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Il était silencieux, lui qui, auparavant, était plus bavard que les sauterellesCITATION>, nonchalant, lui qui, auparavant, se remuait plus que ses chèvres. |
NOTES: | [(Page) 804] |
SOURCE: | Longus, Pastorale de Daphnis et Chloé (La). Amyot: France, 1559.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101460 accreditee |
CONTEXTE: | Kaherdin, l'ami de Tristan, tue Cariado qui l'avait accusé de lâcheté. |
COTEXTE ET CITATION: | En grant aventure se mistrent. Deus baruns en la place occirent : L'un fud Karïado li beals, Kaherdin l'occist as cembeals pur tant que il dit qu'il s'en fui A l'altre feiz qu'il s'en parti. Ils avaient couru de gros risques en tuant sur place deux barons: l'un était le beau Cariado. Kaherdin le massacra lors des joutes parce que celui-ci avait déclaré que Kaherdin avait fui lorsqu'il était parti autrefois en exil. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 432-433, vv. 817-822. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101314 accreditee |
CONTEXTE: | Ragotin juché sur un cheval est comparé à Phaéton. |
COTEXTE ET CITATION: | (Classiques Garnier,1973:127), nouvelle XIX : Le cheval, qui n'était pas accoutumé d'y porter quelque chose, fit une croupade qui remit Ragotin en selle. Le méchant écuyer resserra les jambes et le cheval releva le cul encore plus fort, et alors le malheureux se trouva le pommeau entre les fesses, où nous le laisserons comme un pivot pour nous reposer un peu. nouvelle XX : Nous avons laissé Ragotin assis sur le pommeau d'une selle, fort empêché de sa contenance et fort en peine de ce qui arriverait de lui. Je ne crois pas que défunt Phaéton, de malheureuse mémoire, ait été plus empêché après les quatre chevaux fougueux de son père que le fut notre petit avocat sur un cheval doux comme un âne. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, XX, 182] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100494 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Quoi qu'il n'y eût pas un seul de nous qui ne portât la trahison dans le coeur, nous nous mîmes à table avec un air de confiance et d'amitié. G...M... trouva aisément l'occasion de déclarer ses sentiments à Manon. Je ne dus pas lui paraître gênant, car je m'absentai exprès pendant quelques minutes. Je m'aperçus, à mon retour, qu'on ne l'avait pas désespéré par un excès de rigueur. Il était de la meilleure humeur du monde. J'affectai de le paraître aussi. Il riait intérieurement de ma simplicité et moi de la sienne. Pendant tout l'après-midi, nous fûmes l'un pour l'autre une scène fort agréable". |
NOTES: | [(Partie Page) 130 GF] p.129 Classiques Garnier Voir topoi voisins contenant "mensonge". |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200219 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte de Tende entre dans l'appartement de sa femme pour y découvrir son amant. |
COTEXTE ET CITATION: | Il alla à l'appartement de sa femme ; on lui dit qu'elle n'était pas éveillée. Il était tard, il ne laissa pas d'entrer dans sa chambre et trouva le prince de Navarre à genoux devant son lit. |
NOTES: | La Comtesse de Tende, page 425. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Comtesse de Tende (La). Paris: Bordas, 1990.dans Romans et Nouvelles, édition Alain Niderst. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305933 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir vengé la demoiselle aux Manches Petites, Gauvain prend congé de son père Thibaut de Tintagel qui lui demande son nom. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire,Gauvains sui apelez, Onques mes nons ne fu celez An leu ou il me fust anquis, N’onques encore ne lo dis, S’avant demandez ne me fu.” Et quant li sire a entandu Que c’estoit mes sire Gauvains, Molt fu ses cuers de joie plains. “Monseigneur, on m’appelle Gauvain. Jamais je n’ai tenu mon nom caché, si quelque part on s’en est enquis. Jamais non plus je ne l’ai dit, avant qu’on ne me l’ait demandé.” Quand le seigneur a entendu que c’était monseigneur Gauvain, il en a eu le coeur rempli de joie. |
NOTES: | Pages 398, v. 5549-5556 ; trad. p. 399. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200148 accreditee |
CONTEXTE: | Douleur de la femme d’Esclados le Roux qui vient d’être tué par Yvain. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais de duel faire estoit si fole C’a poi qu’ele ne s’ochioit. Mais elle s’était tellement laissée aller à sa douleur qu’elle avait bien failli se tuer. |
NOTES: | P. 120, v. 1150-1151 ; trad. p. 121. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200150 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval interprète de travers les recommandations de sa mère de ne pas profiter d’un baiser accordé par une dame et prend les baisers de force. |
COTEXTE ET CITATION: | Li vallez avoit les bras fors, Si l’enbraça molt nicemant, Qu’il ne le sot faire autremant, Mist la soz lui tote estandue Et cele s’et bien desfandue Et gandilla quant qu’ele pot, Mais desfanse mestier n’i ot, Que li vallez tot de randon La baissa, vosist ele o non, Vint foiz, si com li contes dit. Le jeune homme avait les bras solides, il l’a prise dans ses bras non sans gaucherie, car il ne savait pas s’y prendre autrement. Il l’a renversée sous lui, elle s’est bien défendue, elle s’est dégagée tant qu’elle a pu, mais c’était peine perdue ! Le jeune homme lui prit d’affilée, bon gré, mal gré, vingt fois des baisers, suivant l’histoire. (71) |
NOTES: | P. 70, vv. 664-673 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200113 accreditee |
CONTEXTE: | La reine réconforte les infirmes par sa simple présence. |
COTEXTE ET CITATION: | Et la raïne devant moi Esoit ci venue seoir <citation>Por conforter et por veoir Ces chevaliers qui sont blecié.citation> [...] et la reine, en face de moi, était ici venue s'asseoir pour apporter le réconfort de sa présence aux chevaliers qui sont là, blessés [...] |
NOTES: | Éd. et trad. Charles Méla, Paris, Le Livre de poche, 1990. Vv. 910-913. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200214 accreditee |
CONTEXTE: | Après la mort de Mme de Chartres, Mme de Clèves refuse de paraître à la cour. Pour ne pas avoir à s'y rendre en son absence, M. de Nemours feint d'être malade. |
COTEXTE ET CITATION: | M. de Nemours était désespéré de ne la voir presque plus; et, sachant qu'il ne la trouverait dans aucune assemblée et dans aucun des divertissements où était toute la Cour, il ne pouvait se résoudre d'y paraitre; il feignit une grande passion pour la chasse et il en faisait des parties les mêmes jours qu'il y avait des assemblées chez les reines. <CITATION>Une légère maladie lui servit longtemps de prétexte pour demeurer chez lui et pour éviter d'aller dans tous les lieux où il savait bien que Mme de Clèves ne serait pasCITATION>. |
NOTES: | Page 295. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 200144 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Perceval part pour se faire adouber chevalier à la cour d’Arthur, sa mère qui avait voulu le soustraire à ce type de vie, s’évanouit et mourra de son départ. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il vallez fu esloigniez Lo giet d’unne pierre menue Si se retorne et voit chaüe Sa mere au chief do pont arriere, Et gist pasmee an tel maniere Con c’ele fust chaüe morte. Une fois qu’il se fut éloigné à distance de jet d’une petite pierre, le jeune homme se retourne et voit sa mère tombée, derrière lui, au bout du pont-levis, gisant là, évanouie, comme si elle était tombée morte. (65) |
NOTES: | P. 64, vv. 584-589 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200140 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Et longuement écouta si en la chambre de la princesse qui était dessus y avait aucun bruit. Et quand il se put assurer que tout était en repos, il voulut commencer son doux travail. Et peu à peu abattit la trappe, qui était si bien faite et accoutrée de drap qu'il ne fit un seul bruit. Et par là monta à la chambre et ruelle du lit de sa dame, qui commençait à dormir. <citation>A l'heure, sans avoir regard à l'obligation qu'il avait à sa maîtresse, ni à la maison d'où était la dame, sans lui demanger congé ni faire la révérence, se coucha auprès d'elle, qui le sentit plus tôt entre ses bras qu'elle n'aperçut sa venue. Mais elle, qui était forte, se défit de ses mains en lui demandant qui il était, se mit à le frapper, mordre et égratigner, de sorte qu'il fut contraint, pour la peur qu'il eut qu'elle appelât, lui fermer la bouche de la couverture; ce qui lui fut impossible de faire car, quand elle vit qu'il n'épargnait rien de toutes ses forces pour lui faire une honte, elle n'épargna rien des siennes pour l'en engarder, et appela tant qu'elle put sa dame d'honneur qui couchait en sa chambre, ancienne et sage femme autant qu'il en était point, laquelle tout en chemise courut à sa maîtresse.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Un ami d'une princesse abuse de son hospitalité et pénètre dans la chambre de celle-ci par un stratagème avec le but de la "séduire". |
NOTES: | Flammarion, Paris, 1982, Nouvelle 4, pp. 68-69. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200097 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation> ... au lieu d'une histoire véritable, vous avez cru lire un roman. Vous avez oublié que c'était ma vie que je vous racontais.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | La narratrice rappelle qu'elle fait le récit de sa vie et non pas d'un roman. |
NOTES: | Édition Garnier-Flammarion, 1978, p. 335 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200185 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Et quant la parois les depart Et dessoivre de son esgart, Pasmés est cheüs sur le lit Si ke ses garçons qui le vit Cuide qu’il se doive morir. Quand le mur les eut séparés et l’eut dérobée à sa vue, il tomba évanoui sur le lit, si bien que les serviteurs, en le voyant, crut qu’il allait mourir. (39) |
COTEXTE ET CITATION: | Lorsque Blonde, qui était venue s’enquérir de sa santé, le quitte, Jehan s’évanouit de douleur d’amour. |
NOTES: | P. 44, vv. 625-629 Voir pp. 48 |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200147 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | La par poi ne se forcena Mesire Yvains autre feïe, Quant le fontaine ot aprochie Et le perron et le chapele. Mil fois las et dolent se claime, Et chiet pasmés, tant fu dolans ; Et s’espee qui fu coulans Chiet du fuerre, si li apointe Ad mailles du hauberc la pointe Endroit le col, pres de la joe. N’i a maille qu’il ne descloe, Et l’espee du col li trenche Le char desous le maille blanche, Tant qu’il en fist du sanc cheoir. Là, il s’en fallut de peu que monseigneur Yvain ne perdît la raison encore une fois, quand il se fut approché de la fontaine, du perron et de la chapelle. Il se proclame mille fois malheureux et misérable, et il tombe évanoui, tant il est atteint par la douleur. Et son épée, qui était glissante, Tombe du fourreau, et la pointe s’anfonce dans les mailles du haubert au niveau du cou, près de la joue. Il n’y a pas une maille qu’elle ne brise et l’épée lui tranche la peau du cou sous la cotte de mailles brillante si bien qu’elle en fit couler du sang. (267) |
COTEXTE ET CITATION: | Yvain arrive à la fontaine grâce à laquelle il a pu épouser Laudine, maintenant perdue parce qu’il n’a pas respecté sa promesse de revenir de ses tournois au bout d’un an. |
NOTES: | P. 266, vv. 3488-3501 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200216 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende qui aime le chevalier de Navarre, est prise d'un accès de jalousie parce qu'il va épouser la princesse de Neufchatel. |
COTEXTE ET CITATION: | La Comtesse de Tende était prête à expirer de douleur. Le même jour qui fut pris pour le mariage, il y avait une cérémonie publique ; son mari y assista. Elle y envoya toutes ses femmes ; <CITATION>elle fit dire qu'on ne la voyait pas et s'enferma dans son cabinet, couchée sur un lit de repos et abandonnée à tout ce que les remords, l'amour et la jalousie peuvent faire sentir de plus cruel.CITATION> |
NOTES: | La Comtesse de Tende, pp. 421-422. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305408 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Clèves a eu entre les mains une lettre attribuée à Nemours et adressée à une femme. Persuadée que Nemours a une maîtresse et vivement affectée à cette idée, elle feint d'être malade pour ne voir personne. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle ne pensa guère à l'ordre que Mme la Dauphine lui avait donné de se trouver à son coucher, elle se mit au lit et feignit de se trouver mal ; en sorte que, quand M. de Clèvres revint de chez le roi, on lui dit qu'elle était endormie. |
NOTES: | Page 311. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 200141 accreditee |
CONTEXTE: | Le valet d'un muletier tente de violer la femme de son maître mais elle se défend jusqu'à la mort, ce qui n'empêche pas le méchant d'outrager le cadavre. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainsi que la pauvre femme était à son premier sommeil, entra le valet par l'ais qu'il avait rompu dedans son lit, tout en chemise, l'épée nue en sa main. Mais, aussitôt qu'elle le sentit près d'elle, saillit dehors du lit, en lui faisant toutes les remontrances qu'il fut possible à femme de bien. Et lui, [...] en voyant qu'elle courait si tôt à l'entour d'une table et qu'il ne la pouvait prendre, et qu'elle était si forte que, par deux fois, elle s'était défaite de lui, désespéré de jamais ne la pouvoir ravoir vive, lui donna si grand coup d'épée par les reins, pensant que, si la peur et la force ne l'avait pu faire rendre, la douleur le ferait. |
NOTES: | Nouvelle 2, pp. 57-58. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200081 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Avis au lecteur: <citation>Ce manuscrit a été trouvé dans les papiers d'un homme mort.citation> On voit bien qu'il a donné des noms faux à ses personnages et que ces noms sont mal choisis: mais on a donné le manuscrit tel qu'il était et sans y avoir rien changé. Du reste, on a lieu de croire que les événements sont vrais, parce qu'on a d'ailleurs quelque connaissance de la façon dont le manuscrit est venu entre les mains de celui chez qui on l'a trouvé. [Incipit du roman:] Je n'ai d'autre dessein en écrivant les Mémoires de ma vie que de [...] |
COTEXTE ET CITATION: | Le texte du roman est présenté comme l'écrit autobiographique d'un homme, retrouvé après sa mort et publié par un anonyme. |
NOTES: | Ed. Michel Delon, Paris, Desjonquères, 1996, p. 19 et 21. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | van Dijk S. |
OCCURRENCE: | 200217 accreditee |
CONTEXTE: | Nemours se cache dans le jardin de Coulommiers et regarde Mme de Clèves qui est seule dans son cabinet à faire des noeuds à une canne des Indes avec des rubans aux mêmes couleurs que Nemours avait portées au tournoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Les palissades étaient forts hautes, et il y en avait encore derrière, pour empêcher qu'on ne pût entrer; en sorte qu'il était assez difficile de se faire passage. M. de Nemours en vint à bout néanmoins; sitôt qu'il fut dans ce jardin, il n'eut pas de peine à démêler où était Mme de Clèves. Il vit beacucoup de lumières dans le cabinet; toutes les fenêtres en étaient ouvertes et, en se glissant le long des palissades, il s'en approcha avec un trouble et une émotion qu'il est aisé de se représenter. <CITATION>Il se rangea derrière une des fenêtres, qui servaient de porte, pour voir ce que faisait Mme de Clèves. Il vit qu'elle était seule.CITATION> |
NOTES: | Page 386. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200211 accreditee |
CONTEXTE: | Lors fu li chevaliers iriez, La lance a en .ii. poinz levee Et si l'en done grant colee Par les espaules en travers Par la on n'estoit pas li fers, Qu'il lo fist enbronchier aval Jusque sor lo col do cheval. Et li vallez s'est correciez Quant il santi qu'i[l] fu bleciez De la colee qu'il ot prise. A l'oil au mielz qu'il puet l'avise Et laise aler lo javelot. Le chevalier a, cette fois, perdu son calme, à deux mains il brandit sa lance et lui assène un grand coup par le travers des épaules, avec la partie où il n'était pas le fer. Il lui a fait courber la tête jusqu'à l'encolure de son cheval. Le jeune homme s'est pris de colère à sentir la blessure du coup qu'il a reçu. Il le vise à l'oeil, du mieux qu'il peut, et laisse partir son javelot. |
COTEXTE ET CITATION: | A la sortie de la cour d'Arthur, Perceval rencontre le chevalier vermeil et provoque sa colère en lui demandant de lui donner ses armes. |
NOTES: | P. 96-97, vv. 1058-1069. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200231 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin, en quête de Nicolette, la cherche dans la forêt où elle s'est réfugiée et arrive à la hutte de feuilles qu'elle a construite. |
COTEXTE ET CITATION: | Il mist le pié fors de l'estrier por descendre, et li cevaus fu grans et haus ; il pensa tant a Nicolete se tresdouce amie qu'il caï si durement sor une piere que l'espaulle li vola hors du liu. Il sortit le pied de l'étrier pour descendre, mais son cheval était grand et haut, et Aucassin pensait tant à Nicolette sa très douce amie, qu'il tomba lourdement sur une pierre au point de se démettre l'épaule. |
NOTES: | P. 118-119. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200087 accreditee |
CONTEXTE: | Lord Chester tente de violer Lucie mais la femme chez qui elle loge vient au secours. |
COTEXTE ET CITATION: | Il était déterminé ou à se venger d'elle, ou à la décider par des caresses qui ne pouvaient être en cette occasion que les plus cruelles insultes; mais la vigoureuse résistance de Lucie, et les cris perçants qu'elle poussa, ne lui laissèrent pas longtemps l'espérance de la vaincre. D'ailleurs la Yielding [...] courut au secours de cette infortunée, et le força d'abandonner son infâme projet. |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 83. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305748 accreditee |
CONTEXTE: | Un familier de la maisonnée de Diomède et Juliane a pénétré dns la chambre et le lit de celle-ci. Sous prétexte de fermer la porte, elle sort et donne l'alarme. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle, feignant de ne contredire point, mais de craindre que son mari ne survînt, si la porte n'était fermée, se lève pour l'aller fermer, cet homme enivré d'aise ne se doutant point de sa ruse, qui fut de passer dans la garde-robe où étaient ses femmes et filles de chambre, qu'elle serra sur elle ; et de là elle donna l'alarme à la maison, où accourut Diomède avec tous ses domestiques. |
NOTES: | Page 221. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200066 accreditee |
CONTEXTE: | Amadas séjourne chez son hôte bourgeois pendant qu’Ydoine est en pélerinage, lorsqu’un messager arrive pour annoncer la tenue d’un tournois. |
COTEXTE ET CITATION: | Si tost com Amadas le voit, A son atour bien aperçoit Et as letres qu’il voit porter Qu’il est de court et a l’aler. [...] Li vallés fu preus et cortois : Bien voit que il n’est pas borjois, Ains set bien qu’il est chevaliers. Dès qu’Amadas l’a vu, il s’est tout de suite rendu compte à sa tenue et aux messages qu’il lui voit porter qu’il appartient à une cour et qu’il est en mission. [...] Le jeune homme était noble et courtois ; il voit bien qu’Amadas n’est pas un bourgeois et comprend fort bien qu’il est chevalier. |
NOTES: | P. 166, vv. 4059-4073 |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305116 accreditee |
CONTEXTE: | La reine mère apprend le mariage secret de son fils, le roi d'Écosse avec la Manekine. Son hostilité à l'égard de cette dernière aura pour conséquence de forcer la jeune femme à s'enfuir pour échapper à la menace de mort qu'elle a fait peser sur elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce fut bien vite rapporté à la reine mère qui en conçut une telle fureur que par la suite, dès que l'occasion se présenta, elle ne manqua de faire tout ce qui était en son pouvoir pour flétrir la réputation de la Manekine. ... Il a commis une grave faute en prenant pour épouse une inconnue, une malheureuse, une étrangère, une femme avec une seule main. |
NOTES: | [(Page & Vers) 82, na] |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100940 accreditee |
CONTEXTE: | Le jour de sa prise d'habit, l'héroïne déclare qu'elle entre en religion contre son gré. On interrompt son discours et on l'enferme dans sa cellule. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et me tournant ensuite vers les assistants, entre lesquels il s'était levé un assez grand murmure, je fis signe que je voulais parler; le murmure cessa et je dis : 'Messieurs, et vous surtout mon père et ma mère, je vous prends tous à témoin...' "A ces mots une des soeurs laissa tomber le voile de la grille, et je vis qu'il était inutile de continuer. Les religieuses m'entourèrent, m'accablèrent de reproches; je les écoutai sans mot dire. On me conduisit dans ma cellule, où l'on m'enferma sous la clef. Là, seule, livrée à mes réflexions, je commençai à rassurer mon âme ; je revins sur ma démarche, et je ne m'en repentis point. Je vis qu'après l'éclat que j'avais fait, il était impossible que je restasse ici longtemps..." |
NOTES: | CG/H.Bénac, 1959, pp. 246-7. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 101266 accreditee |
CONTEXTE: | Le lion, qui a été délivré d'un serpent par Yvain, met à son service ses talents de dépisteur et l'aide à trouver à manger. Il tue pour lui un chevreuil et le ramène à son bienfaiteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Et li lÿons maintenant mist le nes au vant qu'il ot santi; ne ne li ot de rien manti, qu'il n'ot pas une archiee alee quant il vit en une valee tot seul pasturer un chevrel. Celui penra il ja son vuel, si fist il au premier asaut, et si an but le sanc tot chaut. Qant ocis l'ot, si le gita sor son dos, et si l'en porta tant que devant son seignor vint, et puis an grant chierté le tint por la grant amor qu'an lui ot." Traduction moderne: "Le lion remis le nez au vent et il ne s'était pas trompé car à moins d'une archée de là il vit pâturer un chevreuil tout seul dans un vallon. Il le prit au premier assaut et il en but le sang tout chaud. Quand il l'eût occis, il le gîta sur son dos, l'emporta devant son seigneur qui l'en chérit davantage pour l'affection qu'il lui montrait." |
NOTES: | Jean-Pierre Foucher, Romans de la Table Ronde. Paris, Gallimard, 1970, pp. 302-303.) |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102906 accreditee |
CONTEXTE: | Tormez poursuit Parménie de ses assiduités alors qu'il la retient prisonnière. Sous un vernis poli, ni lui, ni elle ne se trompent sur la valeur réelle de ses actions. |
COTEXTE ET CITATION: | Tout cela m'était odieux ; et je n'en avais pas moins un tyran qui, malgré l'adoucissement qu'il joignait à mes fers, semblait au contraire vouloir les assurer davantage. |
NOTES: | [(Page& Partie) 175, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104358 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice a failli se noyer. Evanouie sur la berge, elle est remarquée par un vieux corsaire, Turcamène, qui l'emmène. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils sont sans connaisance étendus sur le rivage : on leur ôte leurs habits, on les suspend après, pour leur faire rendree l'eau qu'ils ont bue. Celui qui déshabilla Clarice vit avec étonnement que c'était une femme ; il en avertit ses compagnons qui la mnontrèrent à Turcamène. |
NOTES: | [(Page& Partie) 35, I] Il y a deux topoi opposés qui coïncident ici: aide/asile à personne en danger et enlèvement, rendu possible par l'évanouissement de la victime. Voir aussi: FAILLIR_SE_NOYER FEMME_AIDER_HOMME HOMME_AIDER_F_POUR_PROFITER |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102238 accreditee |
CONTEXTE: | Babet Fenouil, enceinte, exige d'être enlevée par son amant Jussy. Il y consent à grand peine. Ils sont arrêtés dès le lendemain. |
COTEXTE ET CITATION: | ... il fallait que je l'enlevasse ; qu'elle était prête à me suivre partout où je voudrais la mener ; et qu'enfin, puisque la faute nous était commune, il était juste que nous en courussions les risques. |
NOTES: | P. 198. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305352 accreditee |
CONTEXTE: | M. d’Étange rejette le plaidoyer de Milord Édouard en faveur de St. Preux et refuse violemment toute possibilité qu’il se marie avec Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | Je jugeai par la suite du discours qu’Édouard avait osé proposer ton mariage avec ton ami, qu’il appelait hautement le sien, et auquel il offrait de faire en cette qualité un établissement convenable. Ton père avait rejeté avec mépris cette proposition, et c’était là-dessus que les propos commençaient à s’échauffer. |
NOTES: | T. I, p. 221. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305360 accreditee |
CONTEXTE: | Pour qu’elle échappe au mariage forcé avec M. de Wolmar que son père a décidé, St. Preux invite Julie à partir avec lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Il semblait que ma passion funeste voulût se couvrir pour me séduire du masque de toutes els vertus. Ce jour même il m’avait pressée avec plus d’ardeur de le suivre. C’était désoler le meilleur des pères ; c’était plonger le poignard dans le sein maternel ; je résistai, je rejetai ce projet avec horreur. |
NOTES: | T. I, p. 144 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305374 accreditee |
CONTEXTE: | Bernardin de Saint-Pierre relate que faisant un tour de l’île à pied durant plusieurs jours en compagnie d’un esclave, il va loin dans les montagnes et se perd. |
COTEXTE ET CITATION: | « Je ne saurais vous dire ce que je souffris de la soif et de la fatigue. [...] Ayant senti de l’herbe sous ma main, je trouvai, pour surcroît de bonheur, que c’était du cresson, dont je dévorai plusieurs poignées. » |
NOTES: | P. 205-206. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305391 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob se trouve chez Mme de Ferval qui cherche à lui plaire, et découvre, dans sa naïveté, la grâce et l’érotisme de cet élément du corps féminin : le pied. |
COTEXTE ET CITATION: | De ces deux pieds mignons, il y en avait un dont la mule était tombée, et qui, dans cette espèce de nudité, avait fort bonne grâce. |
NOTES: | P. 171. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Paris: Garnier, 1992.Édition de Fr. Deloffre et Fr. Rubellin |
OCCURRENCE: | 305480 accreditee |
CONTEXTE: | Floire à qui ses parents avaient fait croire que Blanchefleur était morte pour empêcher leur mariage, vient d’apprendre qu’elle est vivante. |
COTEXTE ET CITATION: | Diu en rent grasses et mercie quant sot que vive estoit s’amie. Quant il le sot, errant jura que il querre partout l’ira. Molt se vante qu’il l’ira querre, ja n’ert en si sauvage terre qu’il ne le truist ! Puis revenra, a grant joie le ramenera. |
NOTES: | P. 46, v. 1093-1100. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305508 accreditee |
CONTEXTE: | Mais jamais il n’eut autant de peine à en détacher son regard car la grande beauté de sa demoiselle le fascinait. Il en était si préoccupé qu’il en oublia de trancher. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais onques mais a si grant paines Ses ex arriere ne saça, Car par force a li les sacha La grant biauté sa damoisele. Tant entendi a tel querele Que le trenchier en oublia. Mais jamais il n’eut autant de peine à en détacher son regard car la grande beauté de sa demoiselle le fascinait. Il en était si préoccupé qu’il en oublia de trancher. |
NOTES: | P. 39-40, v. 432-437 ; trad. p. 36. L’épisode est réitéré le lendemain lorsque dans sa distraction, il se coupe deux doigts (p. 40-41, vv.469-487). |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305509 accreditee |
CONTEXTE: | Lorsque Blonde, qui était venue s’enquérir de sa santé, le quitte, Jehan s’évanouit de douleur d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant la parois les depart Et dessoivre de son esgart, Pasmés est cheüs sur le lit Si ke ses garçons qui le vit Cuide qu’il se doive morir. Quand le mur les eut séparés et l’eut dérobée à sa vue, il tomba évanoui sur le lit, si bien que les serviteurs, en le voyant, crut qu’il allait mourir. |
NOTES: | P. 44, v. 625-629 ; trad. p. 39. Reprise du topos lorsque Jehan finit par avouer son amour à Blonde, p. 48 : Aussi tost comme il ot çou dit, Se pasme sans plus lonc respit. Grant piece fu en pamissons. P. 48, v. 769-771. Dès qu’il eut prononcé ces mots, il tomba aussitôt évanoui et y resta un grand moment. (p. 40). Voir évanouissement de Blonde p. 59-60. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305533 accreditee |
CONTEXTE: | Alphonse était le fils du roi d’Espagne et de sa première femme qui est morte. Son père se remaria avec la fille du roi du Portugal, une méchante sorcière. Elle eut un fils nommé Brandin avec le roi d’Espagne. Pour qu'il succède à son père, la marâtre passe un onguent sur le corps de son beau-fils et le transforme en loup-garou. |
COTEXTE ET CITATION: | Dun oingnement li oint le cors Qui tant estoit poissans et fors ; Tant par estoit de grant vertu, Si tost com l’enfes oins en fu, Son estre et sa samblance mue, Que leus devint et beste mue, Leus warox de maintenant. |
NOTES: | P. 47-48, v. 301-307.
Grâce à un anneau magique et à des formules, la reine Brande défait le sortilège et restitue son humanité à Alphonse (p. 269). |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305539 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Clèves fuit Nemours après la lecture de la lettre qu'elle croit tombée de sa poche. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle fut extrêmement surprise lorqu'on lui dit que M. de Nemours la demandait ; l'aigreur où elle était ne la fit pas balancer à répondre qu'elle était malade et ne pouvait lui parler. |
NOTES: | P. 323 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305541 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse fuit Nemours, son propre trouble devant lui et le regard perspicace de son mari. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle envoya une de ses femmes à M. de Nemours, qui était dans son antichambre, pour lui dire qu'elle venait de se trouver mal et qu'elle était bien fâchée de ne pouvoir recevoir l'honneur qu'il lui voulait faire. |
NOTES: | P. 360 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305545 accreditee |
CONTEXTE: | Naria vient de découvrir l'inconstance d'Alamir. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette connaissance lui donna une douleur si vive qu'elle feignit de se trouver mal et s'en alla chez elle aussi malade en effet qu'elle le voulait paraître. Elle était fière et sensible: l'idée d'être trompée par un homme qu'elle adorait la mettait dans un état pitoyable. |
NOTES: | P. 179 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Zaide. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305555 accreditee |
CONTEXTE: | Marianne vient d'être reconnue par la marchande de toile pour qui elle a travaillé. Prévenue par une domestique, Mme de Fare vient lui signifier qu'elle n'est plus la bienvenue chez elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Feignez d'être malade, se hâta de me dire Melle de Fare, et nous supposerons que vous venez de vous trouver mal. A peine achevait-elle ce peu de mots, que nous vîmes sa mère. Je ne la saluai que d'une simple inclination de tête à cause de la faiblesse que nous étions convenus que j'affecterais, et qui était assez réelle |
NOTES: | P. 274 |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305565 accreditee |
CONTEXTE: | Le prince d'Espagne fuit son entourage pour aller rejoindre plus tôt sa maîtresse du moment. |
COTEXTE ET CITATION: | ...qui me dit que le prince, pour se défaire plus tôt de tout le monde, allait feindre une légère indisposition, et même se mettre au lit pour mieux persuader qu'il était malade; mais qu'il se relèverait uen heure après; et gagnerait par une porte secrète un escalier dérobé qui conduisait dans les cours. |
NOTES: | P. 971 |
SOURCE: | Le Sage (Alain René), Gil Blas de Santillane. Paris: La Pléiade, 1960.dans Romanciers du XVIIIe siècle, édition Etiemble. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305567 accreditee |
CONTEXTE: | La dame s'arrange pour fuir un dîner chez des amis pour être avec Prévan, qu'elle croit sincère comme nouvel amant. |
COTEXTE ET CITATION: | Celle dont le mari était à la ville ne pouvait disposer que de la journée ; il fut convenu qu'une feinte indisposition la dispenserait d'aller souper chez son amie, et que la soirée serait toute à Prévan. |
NOTES: | P. 190 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305568 accreditee |
CONTEXTE: | La Desmares, qui a un autre amant, fait la malade pour échapper au prince dont elle était la maîtresse. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est que la Desmares a fait dire au Prince qu'elle étoit malade, & je m'imagine qu'il n'est ici que par désespoir. |
NOTES: | P. 94-95. Voir aussi p.300 : Est-ce que vous ne savez pas que quant une dame est indisposée, elle n'y est jamais. Assurément, & c'est le Médecin sans doute ou l'Apothicaire que j'ai vu fuir par cette porte. Que vous importe; dites seulement au Prince que je suis malade, & que je ne reçois personne. |
SOURCE: | Varenne, Jacques (de), Mémoires du Chevalier de Ravanne. Amsterdam: Aux dépens de la Compagnie, 1782. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305571 accreditee |
CONTEXTE: | Naria fuit la présence de son amant infidèle et met sur pied un plan qui lui permettra de s'assurer de son malheur. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle lui manda qu'elle était malade et qu'elle ne pourrait aller, pendant la fête, à aucun des divertissements publics. Alamir la vint voir; il l'assura qu'il abandonnerait aussi tous ces divertissements, puisqu'elle ne s'y trouverait pas...........Néanmoins, sitôt qu'il fut sorti, elle se leva et se déguisa d'une sorte qu'il ne pouvait la reconnaître. Elle alla dans les lieux où elle crut le pouvoir trouver et le premier objet qui s'offrit à sa vue fut Alamir déguisé......elle le reconnut qui suivait Zoromade..... |
NOTES: | P.179 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Zaide. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305591 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot voit arriver une troupe avec un chevalier de grande taille qui conduisait une dame. Il comprend qu'il s'agit de la reine. Désespéré à cause de son enlèvement, il tente de se tuer, mais Gauvain l'en empêche : il est déjà à moitié passé par la fenêtre quand il le tire en arrière. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant il ne la pot veoir, Si se vost jus lessier cheoir Et trebuchier aval son cors, Et ja estoit demis defors Quant mes sires Gauvains le vit, Sel trait arrieres, se li dit : "Merci, sire, soiez en pes ! Por Deu, nel vos pansez ja mes Que vos faciez tel desverie !" Et quand il ne put la voir, il eut le désir de se laisser tomber, de laisser son corps basculer dans le vide. Il était déjà à moitié dehors, quand monseigneur Gauvain l'aperçut. Il le tire en arrière et lui dit : "De grâce, monseigneur, retrouvez le calme ! Au nom du ciel, chassez de vos pensées pour toujours l'idée d'une pareille folie. |
NOTES: | P. 80, v. 565-573. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305592 accreditee |
CONTEXTE: | Méléagant qui retient prisonniers plusieurs chevaliers et dames de la cour d'Arthur vient enlever la reine. Il ne libèrera les prisonniers qu'à celui qui sera capable de la lui conquérir. |
COTEXTE ET CITATION: | La reïne au palefroi vient, Qui n'estoit braidis ne tiranz, Mate et dolante et sospiranz monte la reïne, et si dist An bas por ce qu'an ne l'oïst : "Ha ! amis, se le seüssiez, Ja, ce croi, ne me lessissiez Sanz chalonge mener un pas !" La reine vient au palefroi : la bête n'était pas rétive, elle ne tirait pas non plus à la main. Morne et triste, tout en soupirant, la reine monte, et elle a dit tout bas pour qu'on ne l'entendît : "Ami, vous, si vous le saviez jamais, j'en suis sûre, vous ne me laisseriez, sans vous y opposer, emmener d'un seul pas !" |
NOTES: | P. 56-58, v. 204-211. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305594 accreditee |
CONTEXTE: | La rumeur parvient à Lancelot que la reine est morte. Il s’abandonne à la douleur et appelle la mort. Il tente de se pendre avec le nœud de sa ceinture en se glissant à bas de son cheval. Mais ses compagnons le relèvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Morz qui onques ne desirra Se cez non qui de li n'ont cure Ne vialt venir, mes ma ceinture La m'amanra trestote prise. […] Lors ne demore ne delaie, Einz met le laz antor sa teste, Tant qu'antor le col li areste, Et por ce que il mal se face Le chief de la ceinture lace A l'arçon de sa sele estroit, Ensi que nus ne l'aparçoit, Puis se let vers terre cliner. […]Cil qui avoec lui chevalchoient Si cuident que pasmez se soit Que nus del laz ne s'aparçoit Qu'antor son col avoit lacié. Tot maintenant l'ont enbracié, Sel relievent antre lor braz, Et si ont lors trové le laz Dont il estoit ses anemis, Qu'anviron son col avoit mis Sel tranchent molt isnelement. La Mort, qui a toujours cehrché ceux qui ne veulent pas d'elle, refuse de venir, mais avec ma ceinture je vais la saisir et elle sera là. […]Alors sans plus aucun retard, il passe sa tête par le noeud jusqu'à ce qu'il tienne autour de son cou, et, dans le but de se détruire, il attache par l'autre bout la ceinture étroitement à l'arçon de la selle, sans éveiller l'attention de personne, puis se laisse glisser au sol. […]En le voyant tombé à terre, ceux qui chevauchaient avec lui le croient d'abord évanoui, car personne n'a remarqué le noeud qui lui serrait la gorge. Le prenant aussitôt à bras-le-corps, ils le relèvent dans leurs bras et découvrent alors le noeud qu'il s'était mis autour du cou, se faisant ainsi l'ennemi de lui-même. En toute hâte ils l'ont coupé. |
NOTES: | P. 300-302, v. 4276-4305. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305641 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'il ait promis le secret de ses relations avec son amie, Graelent se vante d'avoir une amie plus belle que la reine. En conséquence, il perd toute relation avec cette dernière. |
COTEXTE ET CITATION: | Graalant est pris et tenuz, Mieus li venist estre teüz; Au roi a demandé respit, Bien s’aperçoit qu’il a maudit. S’amie cuide avoir perdue, Il est bien droiz qu’a mal li tort. On se saisit de Graelent, il aurait mieux valu qu’il se tût! Il demanda au roi un délai, voyant bien qu’il avait parlé avec imprudence. Pour cela, il pensa avoir perdu son amie, il transpirait de colère et de dépit. Certes, c’était bien justice que cela tournât mal pour lui. |
NOTES: | V.503-509. |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Graelent. Genève: Slatkine Reprints, 1976 (1928).Margaret Grimes, éditrice. Trad.: Danielle Régnier-Bohler, Le Coeur mangé, Paris, Stock-Moyen Age, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305647 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Guillaume, qui est parti en exil avec sa femme suite à un commandement du ciel, a perdu sa femme et ses deux petits enfants nouveaux-nés. A leur recherche, il arrive chez un bourgeois qui l'engage comme homme à tout faire. |
COTEXTE ET CITATION: | An leu de garçon sert li rois Molt volantiers chieus le borjois, Ne ja par lui n'iert refusé Chose qui li soit comandé, Tout fait sanz ire et sanz rancune, Ne refuse chose nes une. Le roi sert de plein gré chez le bourgeois comme homme à tout faire. Il ne refusait jamais rien de ce qui lui était commandé. Il fait tout sans colère ou rancoeur et ne refuse aucun travail, pas même un. |
NOTES: | P. 91, vers 1019-1024. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305650 accreditee |
CONTEXTE: | Parise a été exilée par son mari et se retrouve dans la forêt accompagnée par les fils de son fidèle Clarembaut. Elle accouche d’un fils et on lui fait un abri de feuillage. Trois brigands ont repéré la petite suite et décident de voler ce qu’ils peuvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Lez lo lit la duchese ont li larron pasé; Si fu la nuit oscure, n’i ot point de clarté. Le mantel de son lit an cuiderent porter; Ne le pue[n]t avoir, tant sont il plus iré. Lai troverent l’anfant trestot anmaloté. Quant la dame s’esvielle, si a entor li taté; Dit à ses compaignos: «Seignor, avant venez! «Par la foi que vo doi, mes fiz nos est amblez!» Les voleurs sont passés à côté du lit de la duchesse; la nuit était obscure, il n’y avait point de lumière. Ils pensèrent emporter la couverture de son lit mais ils ne purent pas l’avoir, ce qui les rend d’autant plus fâchés. Là ils trouvèrent l’enfant tout enmailloté. Quand la dame s’éveille, elle a tâté l’espace tout autour d’elle. Elle a dit à ses compagnons: «Seigneurs, venez-ici! Par la foi que je vous dois, on a volé mon fils!» (ma trad.) |
NOTES: | p. 26, vers 860-864. |
SOURCE: | Anonyme, Parise la duchesse. Paris: Vieweg, 1860.Edition F. Guessard & L. Larchey |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305653 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc Hervis de Metz épouse Aélis de Cologne, grâce à l’abbé de Gorge qui lui a trouvé une femme. |
COTEXTE ET CITATION: | A molt grant joie li vassax l’esposa. Premiere nuit que avec li coucha, L’ore fu bone, c’un enfant engendra. Garins ot nom, einsint l’en apela: Avec une joie très profonde, le jeune duc l’épousa. Lors de leur nuit de noces – le moment était favorable – il engendra un fils. On l’appela Garin, tel fut son nom. |
NOTES: | P. 87, laisse 18, vers 784-787. |
SOURCE: | Anonyme, Garin le Lorrain. Paris: H. Champion, 1996-97.Anne Iker-Gittleman, éditrice Trad.: Bernard Guidot, Garin le Lorrain, Nancy, Presses Universitaires, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305662 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la troisième histoire, le frère de Clémence de Bernay raconte à M. de Terny, le futur époux de Clémence, comment cette dernière a préféré entrer au couvent plutôt que d’accepter un mari que son père lui désignait. |
COTEXTE ET CITATION: | Mon père voulait les marier toutes les deux en même temps. Son aînée se rendit, mais elle, qui a une tête de diable, bien loin d’imiter sa cœur et d’obéir à mon père, le traita comme un tyran de ses enfants, et conclut par lui dire qu’elle voyait bien qu’elle était destinée à être malheureuse dans ce monde, soit en épousant un homme qui lui déplaisait, soit en restant dans le couvent malgré elle, et damnée par conséquent dans l’autre monde, n’ayant pas pu faire son salut dans celui-ci : mais que du moins, elle aurait la satisfaction de n’entrer pas toute vive dans les bras du démon. Ce fut ainsi qu’elle baptisa l’homme que mon père lui destinait. |
NOTES: | Pages 205-206. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305670 accreditee |
CONTEXTE: | Les raisons de M. de Bernay pour refuser le mariage de sa fille avec M. de Terny relèvent de sa méchanceté : « Il ne donna aucune raison de son ridicule refus, qu’il termina par dire qu’il consentirait plutôt que sa fille épousât le diable que moi » |
COTEXTE ET CITATION: | « Il répondit que sa fille n’était point pour moi, et que je ne lui plaisais pas. » |
NOTES: | Page 220. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305671 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Contamine, amoureux d’Angélique, pense que sa mère ne voudra jamais qu’il épouse cette jeune fille en raison de sa pauvreté, malgré son lignage honorable. |
COTEXTE ET CITATION: | « À l’égard de vous épouser, toute la terre me blâmerait […] je jure d’être votre époux, sitôt que je pourrai l’être sans nous commettre, et que je serai maître de moi. […] ». Angélique ne pouvait se flatter que Madame de Contamine, ambitieuse comme elle l’était, consentît jamais qu’elle épousât son fils. |
NOTES: | Pages 149, 164 et 189. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305675 accreditee |
CONTEXTE: | Des Ronais et Manon Dupuis désirent se marier : le père de Manon refuse. Les raisons invoquées en sont le fait qu’il ne veut pas se défaire d’une partie de son bien et qu’il a retiré sa fille du couvent afin qu’elle s’occupe de lui (il acceptera et même souhaitera ce mariage la veille de sa mort). |
COTEXTE ET CITATION: | « Il répondit […] qu’il m’était fort obligé de l’honneur que je voulais lui faire, mais qu’il ne pouvait l’accepter ». |
NOTES: | Page 83. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305700 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir délivré les Français de prison et après la victoire de ceux-ci sur son frère le roi Gamaux, Ludiane épouse Brice dont elle était amoureuse. |
COTEXTE ET CITATION: | Ludiane le roïne douchement festïa; Adont en fit on noeuches, et Brisses l’espousa, Le gentil damsoisel que loiaument l’ama. Le nuit jut aveux luy quant le feste passa; En ycelle nuitie qu’avoeque luy coucha Fu sains Brisse conchus, de che ne doubtés ja. La reine Ludiane se réjouit [de la victoire des Français]. Alors on fit les noces et Brice l’épousa, le noble jeune homme qui l’aimait loyalement. La nuit tomba et avec elle la fête se termina. En cette nuit où il coucha avec elle, Saint Brice fut conçu, n’en doutez pas. |
NOTES: | Vers 14760-14765. |
SOURCE: | Anonyme, Belle Hélène de Constantinople (La). Claude Roussel, Droz: Genève, 1995. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305719 accreditee |
CONTEXTE: | Rigobert prend sur le fait sa femme avec son amant Adalbéron dont la relation lui a été révélée par un serviteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce capitaine qui était en embuscade en lieu où il pouvait apercevoir tout ce ménage, ayant heurté en maître à sa maison comme revenant à l'imprévu, il ne faut pas demander si les malfaiteurs furent surpris de cette nouvelle. Sans consulter davantage, Adalbéron qui était tout nu voulut sortir, ses habits à la main par la même fenêtre par où il était entré. |
NOTES: | Page 66. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305742 accreditee |
CONTEXTE: | Ida, l'épouse de Quirin se venge sans savoir que Pantène est soumise de force au désir de ce dernier. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se résolut de se défaire de cette femme, sans considérer qu'elle n'était nullement coupable de l'infidélité et de l'insolence de son mari. Elle excuta son dessein par la poison qu'elle fit prendre si violent à cette pauvre prisonnière, qu'il eût fallu être sans yeux, en la voyant mourir, pour ne juger pas à ses convulsions qu'elle avait été empoisonnée. |
NOTES: | Page 159. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
OCCURRENCE: | 305743 accreditee |
CONTEXTE: | Quirin agresse sa femme parce qu'elle a tué sa maîtresse Pantène, sans savoir que celle-ci est soumise au plaisir de cet homme. Mais Emilio, qui avait enlevé Pantène pour la violer, croit que Qyuirin est le responsable du meurtre et le tue. La justice le condamnera à mort et les biens des deux hommes seront donnés en dédommagement à Lino, le mari de Pantène. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce qui anima Quirin d'une telle fureur que, se ruant sur elle, il la battit si outrageusement, sans considérer qu'elle était enceinte, que le jour même elle mourut dans des douleurs insupportables d'un accouchement abortif, ce qui fut le commencement de la vengeance du sang juste. |
NOTES: | Page 160. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305749 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Diomède a pardonné une tentative de viol sur sa femme, elle se venge cruellement. Les mutilations décrites dans la citation se poursuivent et entraîneront la mort de leur victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle fit donc saisir ce misérable par des valets ; et après lui avoir fait lier les pieds et les mains, elle se met avec ses femmes et filles à le fouetter si démesurément qu'il n'y avait partie de son corps dont le sang ne sortît. Après cela, elle lui crevèrent les yeux avec leurs aiguilles et, avec leurs ciseaux et autres ferrements de leurs étuis, lui firent tant d'incisions et de balafres au visage et par tout le corps qu'il n'était plus reconnaissable. |
NOTES: | Page 222. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305787 accreditee |
CONTEXTE: | On a retrouvé le cadavre d'une femme noyée. On accuse à tort un mari qui maltraitait sa femme d'avoir commis le meurtre, car cette épouse s'était enfuie. |
COTEXTE ET CITATION: | Le peuple aussi-tost creut que c'estoit la femme de ce meschant homme & qu'aprés l'avoir meurtrie il l'avoit jettee dans la riviere. |
NOTES: | Page 372. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305825 accreditee |
CONTEXTE: | Aprèes avoir convaincu Gildarde de quitter le couvent dans lequel elle était entrée, pour revenir avec son amant Clodulphe, Caliope y entre elle-même. |
COTEXTE ET CITATION: | Peu de jours apres que Gildarde fut revenuë en la possession adultere de Clodulphe, Caliope se retira d'entre les bras de Julian, prenant la place de celle qu'elle avait arrachée du pied de l'autel. |
NOTES: | Page 186. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305856 accreditee |
CONTEXTE: | Aristée, qui était restée quatorze ans mariée sans avoir d'enfant, avait prétendu donner naissance au fils d'une femme du village qu'elle avait adopté comme le sien. |
COTEXTE ET CITATION: | Trois ans aprés cet artifice joué, Aristée se sentit véritablement enceinte, & d'effect au bout des neuf mois elle accoucha d'une fille. |
NOTES: | Page 528. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |