OCCURRENCE: | 305972 accreditee |
CONTEXTE: | Didon décide d’aller chasser dans la forêt pour se distraire de son obsession amoureuse. C'est en la voyant en habit de chasse qu'Énéas tombe amoureux à son tour. |
COTEXTE ET CITATION: | Danz Eneas, ses druz, l’atent jus au degré o tout sa gent ; quant vit la dame tirïaine, ce li fu vis que fust Dïaine : moult i ot bele veneresse, du tout resambla bien deuesse. Quant il la vit, pour seue amor li est muee la coulor. Le seigneur Énéas, son ami, l’attend au bas des marches, avec tous les siens ; en voyant la dame tyrienne, il lui sembla que c’était Diane : c’était une superbe chasseresse, en tous points, elle avait bien l’air d’une déesse, en la voyant, pour l’amour d’elle il changea de couleur. |
NOTES: | P. 136, v. 1566-73. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102452 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune prince Riquet à la houppe, qui est très laid, se marie avec la Princesse qui n'a pas beaucoup d'esprit. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils disent que la Princesse ayant fait réflexion sur la persévérance de son Amant, sur sa discrétion, et sur toutes les bonnes qualités de son âme et de son esprit, ne vit plus la difformité de son corps, ni la laideur de son visage, que sa bosse ne lui sembla plus que le bon air d'un homme qui fait le gros dos, et qu'au lieu que jusqu'alors elle avait bu boiter effroyablement, elle ne lui trouva plus qu'un certain air penché qui la charmait [...] Quoi qu'il en soit, la Princesse lui promit sur-le-champ de l'épouser, pourvu qu'il en obtînt le consentement du Roi son Père. |
NOTES: | P.289 GF, 1991 ; Livre de poche, 1990, p.268-9. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Riquet à la Houppe. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103160 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende se trouve dans une crise de pleurs après avoir appris la mort du prince de Navarre, son amant et père de l'enfant qu'elle porte. |
COTEXTE ET CITATION: | Un reste de honte l'obligea à dire qu'elle sentait des douleurs excessives, <CITATION>pour donner prétexte à ses cris et à ses larmes.CITATION>" Celle [l'affliction] de <CITATION>Mme de Tende ne put résister à ce discours; ses larmes redoublèrent d'une telle sorte que le comte de Tende en fut surpris et presque éclairéCITATION>; il sortit de la chambre plein de trouble et d'agitation; il lui sembla que sa femme n'était pas dans l'état que causent les douleurs du corps; ce redoublement de larmes, lorsqu'il lui avait parlé de la mort du prince de Navarre, l'avait frappé et, d'un coup, l'aventure de l'avoir trouvé à genoux devant son lit se présenta à son esprit. |
NOTES: | La comtesse de Tende, pages 428-429 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 305978 accreditee |
CONTEXTE: | Enéas sort désarmé de sa tente avec ses compagnons. Les habitants de la ville montent aux créneaux des murs et les admirent. Lavine est parmi eux et admire Enéas dont elle tombe aussitôt amoureuse. |
COTEXTE ET CITATION: | Lavine fu en la tour sus, d’une fenestre esgarde jus, vit Eneas qui fu dessouz, fforment l’esgarde seur touz. Moult li sambla et bel et gent, bien a oÿ comfaitement le loent tuit par la cité et de prouesce et de biauté ; bien le nota en son coraige. La ou elle fu en estaige, Amors l’a de son dart ferue. Lavine se trouvait au sommet de la tour, d’une fenêtre elle regarda vers le bas et vit Énéas en-dessous, elle le regarda intensément. Il lui sembla d’une très noble beauté, et elle a entendu combien tous le louent par la cité pour sa vaillance et sa beauté ; elle grava son image dans son cœur. Tandis qu’elle se trouvait à son poste d’observation, Amour l’a frappée de sa flèche. |
NOTES: | P. 496, v. 8109-19. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103014 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [...] son histoire, quand elles ouirent marcher dans leur chambre, ce qui leur sembla d'autant plus étrange qu'elles [...] |
NOTES: | [(Partie & Page) 211] pages dans la collection Folio |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Pauvert, Weil M. |
OCCURRENCE: | 305958 accreditee |
CONTEXTE: | Trahison du portier du château de Roussillonn : sa femme, la chambrière de Berthe, l’épouse de Girart de Roussillon, lui dérobe les clef et les remet à son mari qui livre ainsi le château au roi qui veut s’en emparer. |
COTEXTE ET CITATION: | Laïnc ac un porter mal [e] enreu, Faus crestian, felun plus d’un judeu, E gardet l’une porte e[n] l’at en feu. Autre vez l’ot traïde, el e li seu. Tramet sovent message, sembla[n]t romeu, Del rei la porte aver paraule e breu, Per quei trast son seinor e perdet Deu. Or il y avait dans Roussillon, un portier, homme endurci dans le mal, un mauvais chrétien plus traître qu’un juif : il était commis à la garde d’une des portes de la ville, et il l’avait déjà livrée, autrefois, avec la complicité des siens. A plusieurs reprises, il dépêcha au roi un messager, déguisé en pèlerin, promettant de lui ouvrir la porte et s’y engageant même par écrit. C’est ainsi que, trahissant son seigneur, il perdit sa part de paradis. |
NOTES: | Page 472-73, v. 6238-44. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100002 accreditee |
CONTEXTE: | Monsieur de Lussan laisse la vie sauve à son adversaire en duel. La haine de ce dernier augmente. |
COTEXTE ET CITATION: | " La fortune se déclara pour M. de Lussan, il désarma mon père, et voulut l'obliger à demander la vie: elle me seroit odieuse, si je te la devois, lui dit mon père.Tu me la devras malgré toi, répondit M. de Lussan, en lui jetant son épée et en s'éloignant. Cette action de générosité ne toucha point mon père, il sembla au contraire que sa haine étoit augmentée par la double victoire que son ennemi avoit remportée sur lui...". |
NOTES: | [(Page) 23] p. 6 de l'édition de 1735. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105244 accreditee |
CONTEXTE: | Celadon se retire dans une cabane aux fonds des bois après avoir lu une lettre (fausse) dans laquelle Astrée refusait son amour. |
COTEXTE ET CITATION: | En ceste resolution il courut toutes les montaignes de Forests, du costé de Cervieres, où en fin il choisit un lieu qui luy sembla le moins frequenté, avec dessein d'y parachever le reste de ses tristes jours. Le lieu s'appelloit Lapau, d'où sourdoit l'une des sources du desastreux Lignon, car l'autre vient des montaignes de Chalmasel. Or sur les bords de ceste fontaine, il bastit une petite cabane, où il vesquit retiré plus de six mois, durant lesquels sa plus ordinaire nourriture estoit les pleurs, et les plaintes. |
NOTES: | Dans ARTFL, p. 143. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |