OCCURRENCE: | 102452 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune prince Riquet à la houppe, qui est très laid, se marie avec la Princesse qui n'a pas beaucoup d'esprit. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils disent que la Princesse ayant fait réflexion sur la persévérance de son Amant, sur sa discrétion, et sur toutes les bonnes qualités de son âme et de son esprit, ne vit plus la difformité de son corps, ni la laideur de son visage, que sa bosse ne lui sembla plus que le bon air d'un homme qui fait le gros dos, et qu'au lieu que jusqu'alors elle avait bu boiter effroyablement, elle ne lui trouva plus qu'un certain air penché qui la charmait [...] Quoi qu'il en soit, la Princesse lui promit sur-le-champ de l'épouser, pourvu qu'il en obtînt le consentement du Roi son Père. |
NOTES: | P.289 GF, 1991 ; Livre de poche, 1990, p.268-9. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Riquet à la Houppe. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100628 accreditee |
CONTEXTE: | Entre Parthenian et Pamphilie l'amour est plus fort qu'eux. Ils parlent longuement de ce changement. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils avouent qu'ils "n'eussent pas encore permis à leur coeur autre affections que celle que le devoir & la charite exigent d'une bonne ame qui desire frayer par ses bonnes eouvres un chemin a l'immortalite..." ; et se disent avoir la "<CITATION>ferme creance que [...leurs...] reciproques affections estans des etincelles de ce feu divin, jamais on ne [...leur...] pourra reprocher le changement & l'inconstanceCITATION>". |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103752 accreditee |
CONTEXTE: | En temps d'épidémie de peste, une jeune fille affectée par la maladie, décide de connaître le plaisir avant de mourir. Elle aura donc trois amants dont deux mourront de contagion. Elle guérira. |
COTEXTE ET CITATION: | On me fait entendre que la façon du faire est tant plaisante que je plains et complains mon gent et jeune corps qu'il fault pourrir sans avoir eu ce desiré plaisir. Et a la verité dire, ma bonne voisine, <CITATION> il me semble si je peusse quelque pou sentir avant ma mort, ma fin en seroit plus aisee et plus legiere a passer, et a mains de regret. ... Et disent les maistres qu'elle eschappa de mort a cause d'avoir senty des biens de ce monde CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) 138-151, 55] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103240 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur décrit la fin des guerres civiles et célèbre le "repos" sous le règne de Henri IV. |
COTEXTE ET CITATION: | L'on n'avait plus de craintes de voir tant de pitoyables spectacles que la fureur de nos guerres civiles produisent tous les jours. Le frère ne recherchait plus la mort de son fils, par un zèle inconsidéré de religion, le fils n'attentait plus sur la vie de son père .... Chacun reposait sous les palmes et les lauriers de ce grand monarque. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 235, IX] Selon la redactrice, une série de phrases négativse célèbrent la fin de la violence politique et une autre série de phrases positives disent la violence. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 101110 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de Callirhoé est perçue (beauté divine, esprit manières) alors qu'elle est vendue comme esclave. |
COTEXTE ET CITATION: | " Il est impossible qu'une personne soit belle sans être née libre (...). Je te disais bien qu'elle n'était pas une esclave; et je te prédis même qu'elle est de grande naissance (...). A Callirhoé: "Tu ne saurais rien nous dire sur toi-même d'aussi noble que ce que nous disent tes regards". |
NOTES: | [(Page) p. 78-82 ed. Mo] p. 78-82 ed. Molinie |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 306016 accreditee |
CONTEXTE: | Les serfs à qui le roi de Thèbes a ordonné de tuer son fils OEdipe à la suite de la prédiction de l'oracle d'Apollon, l'abandonnent dans la forêt au lieu d'exécuter l'ordre. |
COTEXTE ET CITATION: | Sez mains tendist, et si lor rist come a sa norice feïst. Enz por le reis qu’il ad geté, commeü sont de pitié et dient tout : « Pecchié ferron, quant il nous rit, se l’ocïon ». Par les deux piez l’ont porfendu, a un haut chesne l’ont pendu ; por cel firent nel devorassent ors ne lëons, ne nel mangeassent. Il leur tendit les mains et leur sourit, comme il l’aurait fait à sa nourrice. Devant ce sourire qu’il leur a adressé, les serfs sont saisis de pitié et disent tous : « Ce serait un péché de le mettre à mort alors qu’il nous sourit ». Ils lui ont fendu les deux pieds et l’ont suspendu à un chêne élevé ; ils ont fait cela pour l’empêcher d’être dévoré par un ours ou un lion, pour l’empêcher d’être dévoré. |
NOTES: | P. 50, v. 115-124. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200143 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Filz, dit ele, si con je croi, Tu as veü au mien espoir Les angles don les gens se plaignent, Qui ocient quant qu’il ataignent. -- Non ai, mere, voir, non ai, non ! Chevalier dient qu’il ont non.” La mere se pasme a ce mot, Quant chevalier nomer li ot. Tu as vu, je le crois, les anges dont se plaignent les gens, ceux qui tuent tout ce qu’ils attaignent. -- Mais non, ma mère ! Mais non ! De vrai, non ! Des chevaliers ! Ils disent que c’est leur nom.” La mère à ce mot tombe pâmée, quand elle l’entend dire ce nom de chevalier. (51) |
COTEXTE ET CITATION: | La mère de Perceval a élevé son fils dans l’ignorance de la chevalerie pour éviter qu’il ne meure comme son père et ses frères. Or il vient lui communiquer son émerveillement à la vue de chevaliers qu’il a rencontrés. |
NOTES: | P. 50, vv. 369-374 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305638 accreditee |
CONTEXTE: | Des marchands sauvent le premier jumeau du roi Guillaume de la gueule d'un loup. L'un d'entre eux l'adopte comme son fils. Ils passent près du bateau, où le roi avait déposé le second jumeau pendant qu'il allait rechercher le premier dans l'intention de partir avec eux. Les marchands s'emparent du deuxième enfant et, de nouveau, l'un d'eux décide de l'adopter. Ils s'en vont avec les deux enfants sans se rendre compte qu'ils n'ont pas été abandonnés. |
COTEXTE ET CITATION: | «-Seignor, et je an feré mon fil.» A tant li marcheans l'a pris. Au batel, ou li rois ot mis L'autre anfant, sont venu tout droit. Li prumiers, qui lou treuve et voit, A touz les autres quiert et prie Que nus n'i demant ja partie, Que mont buen gré leur an savra;[...] Tuit li dient:«Vostre soit dons [...]». Seigneurs, et j'en ferai mon fils». Alors, le marchand l'a pris. Ils sont allés tout droit au bateau où le roi avait mis l'autre enfant. Le premier qui le trouve et le voit demande à tous les autres et les prie qu'aucun ne le demande en partage. Il leur en sera reconnaissant [...]. Tous lui disent: «qu'il soit donc vôtre [..]» |
NOTES: | P. 81, vers 818-825; 829. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305768 accreditee |
CONTEXTE: | Lucrèce prête foi aux rumeurs qui disent à tort que Paulin, l'homme qu'elle aime, est marié. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle veut mourir, mais ce sera aprés avoir assouvi sa vengeance. […] Il la veut apaiser par caresses, mais elle le repousse, vomissant contre luy tout ce que la forcenerie peut tirer d'une bouche dont la rage possede le coeur. |
NOTES: | Page 291. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305911 accreditee |
CONTEXTE: | Quoique disent les médisants jaloux de son savoir-faire, le narrateur ne racontera pas une histoire de la Table Ronde. |
COTEXTE ET CITATION: | Que je dirai, mais bien lor poist, Tant com jou puis et il me loist, Un conte biel et delitable. N’est pas de la Reonde Table, Dou roi Artu ne de ses gens ; Et s’est li contes biaus et gens, Que je vous voel dire et conter, Car on i puet lire et chanter ; Et si est si bien acordans Li cans au dit, les entendans En trai a garant que di voir. |
NOTES: | Page 4, v. 31-41. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305953 accreditee |
CONTEXTE: | Le Mari Jaloux expose à l'Amant sa conception du mariage et des femmes. |
COTEXTE ET CITATION: | N'onc fame ne se deffendi Qui bien a li prendre entendi : Ainsi le dient li paien N'onques nus n'i trouva maien. Maintes neïs par euls se baillent Quant requerreours leur deffailent. Jamais femme ne s'est défendue lorsque l'on a bien su s'y prendre pour l'avoir : c'est ainsi que le disent les païens, et personne n'a trouvé de solution intermédiaire. Beaucoup même s'offrent d'elles-mêmes quand les soupirants font défaut. |
NOTES: | P. 520-521, v. 8659-64. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |