OCCURRENCE: | 104052 accreditee |
CONTEXTE: | La fille du comte d'Anjou en fuite et sa suivante décident de subvenir à leurs besoins grâce au métier de brodeuses. |
COTEXTE ET CITATION: | Pourpensent eulz qu'elles feront : Dïent que soie acheteront, Fraimes, espeez, or, tavelles, Et si feront des oevres telles Comme sevent fere de soie. |
NOTES: | P. 41, v. 1339-1343. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103802 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin et Nicolette ont abordé au royaume de Torelore. Dans ce pays où le roi se met au lit lorsque sa femme a un enfant et où celle-ci fait la guerre, on ne tue pas ses ennemis, contrairement à ce que Aucassin a commencé à faire. Les habitants veulent le chasser pour que Nicolette, qui semble de noble famille, épouse le prince. |
COTEXTE ET CITATION: | "Cil tornent en fuies ; et li rois et Aucassins s'en repairent au castel de Torelore. Et les gens del païs dient au roi qu'il cast Aucassin fors de sa tere, et si detiegne Nicolete aveuc son fil, qu'ele sanbloit bien fenme de haut lignage." |
NOTES: | [(Page) P. 139. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306016 accreditee |
CONTEXTE: | Les serfs à qui le roi de Thèbes a ordonné de tuer son fils OEdipe à la suite de la prédiction de l'oracle d'Apollon, l'abandonnent dans la forêt au lieu d'exécuter l'ordre. |
COTEXTE ET CITATION: | Sez mains tendist, et si lor rist come a sa norice feïst. Enz por le reis qu’il ad geté, commeü sont de pitié et dient tout : « Pecchié ferron, quant il nous rit, se l’ocïon ». Par les deux piez l’ont porfendu, a un haut chesne l’ont pendu ; por cel firent nel devorassent ors ne lëons, ne nel mangeassent. Il leur tendit les mains et leur sourit, comme il l’aurait fait à sa nourrice. Devant ce sourire qu’il leur a adressé, les serfs sont saisis de pitié et disent tous : « Ce serait un péché de le mettre à mort alors qu’il nous sourit ». Ils lui ont fendu les deux pieds et l’ont suspendu à un chêne élevé ; ils ont fait cela pour l’empêcher d’être dévoré par un ours ou un lion, pour l’empêcher d’être dévoré. |
NOTES: | P. 50, v. 115-124. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200143 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Filz, dit ele, si con je croi, Tu as veü au mien espoir Les angles don les gens se plaignent, Qui ocient quant qu’il ataignent. -- Non ai, mere, voir, non ai, non ! Chevalier dient qu’il ont non.” La mere se pasme a ce mot, Quant chevalier nomer li ot. Tu as vu, je le crois, les anges dont se plaignent les gens, ceux qui tuent tout ce qu’ils attaignent. -- Mais non, ma mère ! Mais non ! De vrai, non ! Des chevaliers ! Ils disent que c’est leur nom.” La mère à ce mot tombe pâmée, quand elle l’entend dire ce nom de chevalier. (51) |
COTEXTE ET CITATION: | La mère de Perceval a élevé son fils dans l’ignorance de la chevalerie pour éviter qu’il ne meure comme son père et ses frères. Or il vient lui communiquer son émerveillement à la vue de chevaliers qu’il a rencontrés. |
NOTES: | P. 50, vv. 369-374 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200192 accreditee |
CONTEXTE: | En chemin vers Oxford où il va chercher Blonde, Jehan chemine avec le comte de Gloucester, le prétendant de la jeune fille. Il tient des propos absurdes que l’on tourne en dérision. |
COTEXTE ET CITATION: | Jehans entendi bien leur dis, Mais n’en fist onques sanlant. Tuit li Englés le vont moquant ; dient : “Mout a en lui bon sot.” Jehans se taist, ne respont mot. Jehan entendit bien leurs propos, mais ne fit semblant de rien. Tous les Anglais se moquent de lui en le traitant de nigaud. Jehan se tait, ne répond mot. (65) |
NOTES: | P. 96, vv. 2706-2710 Voir p. 98-99. L’épisode évoque les Folies Tristan où Tristan se fait passer pour fou à la cour devant Marc et Iseut. Il parle un langage crypté dont le public comprend le double sens, ainsi à la p. 99, Jehan parle d’un épervier auquel il a tendu un piège et qu’il va chercher. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305532 accreditee |
CONTEXTE: | Le vacher qui a trouvé Guillaume abandonné dans la forêt par le loup-garou qui l'a enlevé pour lui sauver la vie, l'emmène chez lui. Sa femme et lui décident de l'élever. |
COTEXTE ET CITATION: | La preude femme et li preudom En sont molt lié, molt le conjoent, Molt forment le prisent et loent La biauté dont il avoit tant. N’orent onques eü enfant, dient c’or en feront lor oir, S’avra lor terre et lor manoir. |
NOTES: | P. 45, v. 220-226. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305626 accreditee |
CONTEXTE: | «Et voici la raison qu’ils en donnent: je vous ai si bien pris dans mes rets que vous perdez toute votre valeur et ne voulez plus vous préoccuper de rien d’autre». |
COTEXTE ET CITATION: | «Et dïent tuit raison por qoi, «que si vos ai lacié et pris, «Ne ne querez a el entendre.» |
NOTES: | P. 210, vers 2558-2560. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Erec et Enide. Paris: Livre de poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction de Jean-Marie Fritz |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305638 accreditee |
CONTEXTE: | Des marchands sauvent le premier jumeau du roi Guillaume de la gueule d'un loup. L'un d'entre eux l'adopte comme son fils. Ils passent près du bateau, où le roi avait déposé le second jumeau pendant qu'il allait rechercher le premier dans l'intention de partir avec eux. Les marchands s'emparent du deuxième enfant et, de nouveau, l'un d'eux décide de l'adopter. Ils s'en vont avec les deux enfants sans se rendre compte qu'ils n'ont pas été abandonnés. |
COTEXTE ET CITATION: | «-Seignor, et je an feré mon fil.» A tant li marcheans l'a pris. Au batel, ou li rois ot mis L'autre anfant, sont venu tout droit. Li prumiers, qui lou treuve et voit, A touz les autres quiert et prie Que nus n'i demant ja partie, Que mont buen gré leur an savra;[...] Tuit li dient:«Vostre soit dons [...]». Seigneurs, et j'en ferai mon fils». Alors, le marchand l'a pris. Ils sont allés tout droit au bateau où le roi avait mis l'autre enfant. Le premier qui le trouve et le voit demande à tous les autres et les prie qu'aucun ne le demande en partage. Il leur en sera reconnaissant [...]. Tous lui disent: «qu'il soit donc vôtre [..]» |
NOTES: | P. 81, vers 818-825; 829. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305953 accreditee |
CONTEXTE: | Le Mari Jaloux expose à l'Amant sa conception du mariage et des femmes. |
COTEXTE ET CITATION: | N'onc fame ne se deffendi Qui bien a li prendre entendi : Ainsi le dient li paien N'onques nus n'i trouva maien. Maintes neïs par euls se baillent Quant requerreours leur deffailent. Jamais femme ne s'est défendue lorsque l'on a bien su s'y prendre pour l'avoir : c'est ainsi que le disent les païens, et personne n'a trouvé de solution intermédiaire. Beaucoup même s'offrent d'elles-mêmes quand les soupirants font défaut. |
NOTES: | P. 520-521, v. 8659-64. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |