OCCURRENCE: | SB200048 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Quant Piramus ne trouva de s'amye si non la guymple tachée de sang et cuida qu'elle fust devorée de la lyonne, il se print à desconforter et lamenter piteusement. [...] <citation>Lors tira Piramus son espée, dont par my le corps se frappacitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | L'auteur de l'Ovide moralisé reprend le récit des Métamorphoses de Pirame et Tisbé d'Ovide puis donne une interprétation allégorique du récit. Les deux jeunes gens, Pirame et Tisbé, se sont enfuis dans la forêt pour vivre leur amour interdit. Tisbé, partie la première, se cache à la vue d'une lionne, mais l'animal tache la guimpe de la jeune fille de sa gueule encore ensanglantée des bêtes qu'elle a tuées. |
NOTES: | p. 136. Il s'agit d'une occurrence double : lorsque Tisbé voit son ami mort, elle s'empare de son épée et se tue à son tour (p. 136-137). |
SOURCE: | Anonyme, Ovide moralisé en prose. North Holland: Amsterdam, XVe siècle.Edition critique par C. de Boer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305638 accreditee |
CONTEXTE: | Des marchands sauvent le premier jumeau du roi Guillaume de la gueule d'un loup. L'un d'entre eux l'adopte comme son fils. Ils passent près du bateau, où le roi avait déposé le second jumeau pendant qu'il allait rechercher le premier dans l'intention de partir avec eux. Les marchands s'emparent du deuxième enfant et, de nouveau, l'un d'eux décide de l'adopter. Ils s'en vont avec les deux enfants sans se rendre compte qu'ils n'ont pas été abandonnés. |
COTEXTE ET CITATION: | «-Seignor, et je an feré mon fil.» A tant li marcheans l'a pris. Au batel, ou li rois ot mis L'autre anfant, sont venu tout droit. Li prumiers, qui lou treuve et voit, A touz les autres quiert et prie Que nus n'i demant ja partie, Que mont buen gré leur an savra;[...] Tuit li dient:«Vostre soit dons [...]». Seigneurs, et j'en ferai mon fils». Alors, le marchand l'a pris. Ils sont allés tout droit au bateau où le roi avait mis l'autre enfant. Le premier qui le trouve et le voit demande à tous les autres et les prie qu'aucun ne le demande en partage. Il leur en sera reconnaissant [...]. Tous lui disent: «qu'il soit donc vôtre [..]» |
NOTES: | P. 81, vers 818-825; 829. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |