OCCURRENCE: | 306017 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de la cité d'Orces trouve OEdipe nouveau-né, abandonné dans la forêt par les serfs chargés de le tuer à cause de la prédiction de l'oracle d'Apollon. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il oït plorer l’enfant, n’est merveille, poor ot grant. Contre mont la chaisne avisa, l’enfant qui pendeit esguarda et vit ceo que enfant esteit : merveilla sei qu’illoec pendeit. Traist s’espee, sil despendit, en son mantel le recoillit : molt le vit beel de son aé. As veneors s’en est torné et moustra lour sa troveüre qu’aveit trové par aventure. Tout li loent qu’il l’en portast, bien le norrist et enseignast. Quand il entendit pleurer l’enfant, il eut grand’peur, ce n’est pas étonnant. Il regarda en haut du chêne, aperçut l’enfant qui était suspendu et vit que c’était un enfant : il s’étonna qu’on l’eût suspendu là. Il tira son épée, le détacha et le recueillit dans son manteau : il vit qu’il était très beau pour son âge. Il retourna auprès des chasseurs et leur montra la trouvaille qu’il avait faite par hasard. Tous lui conseillent de l’emporter, de bien l’élever et de l’éduquer. |
NOTES: | P. 52, v. 139-152. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103714 accreditee |
CONTEXTE: | Le moine tue les deux gardes et s'en va rejoindre Gargantua. |
COTEXTE ET CITATION: | "Soudain après, tira son dit braquemart, et en ferut l'archer qui le tenait dextre, lui coupant entièrement les veines jugurales et artères spagitides du col...Là tomba l'archer tout mort"."Lors d'un coup lui tranchit la tete, lui coupant le test sus les yeux pétreux../ Ainsi tomba raide mort sur la terre". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 217, XLII, 11-33] Il convient de souligner la précision des descriptions de ces "meurtres" comme du reste de toutes les tueries du mogne. Comme si Rabelais en profitait pour se livrer à des descriptions à saveur médicale. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 103716 accreditee |
CONTEXTE: | La scène du duel entre Toucquedillon et Picrochole. |
COTEXTE ET CITATION: | "A ces paroles, Toucquedillon impatient tira son épée, et en transperça Hastiveau un peu au-dessus de la mamelle gauche, dont mourut incontinent. Et tirant son coup du corps, dit franchement : <CITATION> Ainsi périsse qui féaux serviteurs blâmera CITATION>." |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 233, XLV, 49-52] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 105212 accreditee |
CONTEXTE: | La Princesse de Groenland, qu'on force à épouser Artambert se poignarde, mais elle ne mourra pas. |
COTEXTE ET CITATION: | Grands Dieux, qui sçavez le dessein qui m'amene dans ce saint lieu, donnez-moy la force de l'executer, puis que vous me l'avez inspiré, et recevez le sacrifice que je vous fais pour obeïr à ma destinée ; veüillez, grands Dieux, augmenter la prosperité de la Reine ma mere, rendre ses jours longs et heureux, et ne la pas punir de l'action qu'elle me force de faire aujourd'hui. A ces mots elle tira un poignard de sa manche, et se l'enfonça dans le sein, avec tant de force et de promptitude, qu'elle étoit baignée dans un ruisseau de son sang, avant qu'on eût seulement eu le temps de courir à son secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 437-8]. Slatkine tome 1, p. 516-7 Cf. mariage forcé |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105178 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le lai de Guiguemar, Guiguemar est blessé à la cuisse. |
COTEXTE ET CITATION: | Il vit dans l'épaisseur d'un grand buisson une biche et un faon, une bête toute blanche avec des bois de cerf sur la tête. Aux aboiements des chiens, elle bondit, Guiguemar tendit son arc, tira sur elle et l'atteignit en plein front Elle s'écroula sur le champ, mais la flèche rebondit jusqu'au cheval et frappa Guiguemar à la cuisse, de sorte qu'il lui fallut mettre pied à terre; il tomba sur l'herbe drue près de la biche qu'il avait atteinte. |
NOTES: | [(Page) 40-41] GF 194, vers 89-102. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104134 accreditee |
CONTEXTE: | Almanzayde, malade, est captive des pirates. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne commençois qu'à peine à me remettre, lorsque vôtre Pilote nous attaqua, son heureuse victoire me tira des mains de ces infames, dont j'eusse peut-être reçû quelques nouveaux outrages sans ce secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 448-9] Slatkine p. 519, tome 1. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104366 accreditee |
CONTEXTE: | Ce meurtre est une vengeance d'un meurtre, lui-même une vengeance d'un meurtre qui lui n'a pas existé. Chaîne de la violence. |
COTEXTE ET CITATION: | "Les gens du marchand, qui l'avaient vu tomber de loin et qui avaient entendu sa voix, accoururent, les uns avec des épées, les autres avec des armes à feu, et le Turc et l'esclave furent assassinés." "[...] il tira son poignard et le plongea dans le coeur du marchand; l'esclave s'approcha qui le frappa du sien." (p. 233) |
NOTES: | [(Page& Partie) 233-4, IV] [ancien MEURTRE_ASSASSINAT_HOMOCIDE] Il est doublement gratuit: le résultat d'un meurtre qui n'a jamais eu lieu, et ne servant aucunement l'action. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102476 accreditee |
CONTEXTE: | Le Loup contrefait sa voix en frappant à la porte pour pouvoir entrer et manger la grand-mère. Il s'habille ensuite en grand-mère pour manger le Petit Chaperon Rouge. |
COTEXTE ET CITATION: | Toc, toc. 'Qui est là?---C'est votre fille le petit chaperon rouge (dit le Loup en contrefaisant sa voix) qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie.' [...] Le Loup tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien; car il y avait plus de trois jours qu'il n'avait mangé. |
NOTES: | p.113 J.P. Collinet Folio, Gallimard, 1981 p.196-7 Livre de Poche, 1990. Vérifier l'édition. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Henry A., Souche V. |
OCCURRENCE: | 104136 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes veulent se saisir d'Artambert, près du lieu où Almanzayde se cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Il tira son épée, et la faisant d'abord sentir à ceux qui étoient le plus avancez : Ah! lâches, s'écria-t-il, ce ne sera pas par des mains aussi viles que les vôtres, et par les ordres de vôtre injuste Reine qu'Artambert répandra son sang, il le doit à deux grandes Princesses, mais il sera seul le ministre de leur vangeance, puis que seul il a été l'instrument de leur peine, et c'est mon bras qui doit satisfaire la Reine des Canaries et vôtre Princesse, et non pas vôtre barbare fureur. En proferant ces mots, il avoit déja fait grand, et qu'il s'augmentoit à tous momens de quelques amis ou de quelques parents de deux qu'il avoit tuez, il fut si fort accablé d'ennemis qu'il jugea bien que tout ce qu'il pouvoit, c'étoit de vendre cherement sa vie, de sorte que ne voulant pas être attaqué par derriere, il s'appuya contre la porte du lieu, où j'étois, et se croyant à sa dernière extrêmité, il eut apparemment un remors de l'infidelité qu'il m'avoit faite, et s'écria : "Il est juste, Almanzaïde, il est juste que mon sang vous satisfasse". Comme il disoit ces mots, j'ouvrois le lieu où j'étois, et tirant brusquement le Prince de Thulé à moy, j'en refermay precipatimment la porte, et lui ouvrant celle, qui donnoint sur le bord de la mer : "Sauve-toy, Artambert, lui dis-je, et sçache que ce n'est pas ton sang qu'Almanzaïde demande". |
NOTES: | [(Page & Tome) 517, 1] Cie des Libraires p. 439-440 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104832 accreditee |
CONTEXTE: | On force la Princesse de Groenland à épouser Artambert. |
COTEXTE ET CITATION: | [la Princesse de Groenland, qu'on force à épouser Artambert]'Grands Deux, qui sçavez le dessein qui m'amene dans ce saint lieu, donnez-moy la force de l'executer, puis que vous me l'avez inspiré, et recevez le sacrifice que je vous fias pour obeïr à ma destinée; veüillez, grands Dieux, augmenter la prosperité de la Reine ma mere, rendre ses jours longs et heureux, et ne la pas punir de l'action qu'elle me force de faire aujourd'hui. A ces mots elle tira un poignarde de sa manche, et se 'enfonça dans le sein, avec tant de force et de promptitude, qu'elle étoit baignée dans un ruisseau de son sang, avant qu'on eût seulement eu le tems de courir à son secours.» [elle ne mourra pas] |
NOTES: | [(Page & Tome) 516-7, 1] cf. la suicide Cie des Libraires p.437-38 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305847 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune homme tente de sauver sa fiancée de la noyade provoquée par un accident de bateau sur la Saône. |
COTEXTE ET CITATION: | Sans aucune consultation que celle de son amour, il se jette aprés tout vestu qu'il estoit & l'attrape, mais au lieu de la sauver elle le tira avec elle dans le fond de l'eau, & se noyerent ainsi ensemble. |
NOTES: | Page 496. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200048 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Quant Piramus ne trouva de s'amye si non la guymple tachée de sang et cuida qu'elle fust devorée de la lyonne, il se print à desconforter et lamenter piteusement. [...] <citation>Lors tira Piramus son espée, dont par my le corps se frappacitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | L'auteur de l'Ovide moralisé reprend le récit des Métamorphoses de Pirame et Tisbé d'Ovide puis donne une interprétation allégorique du récit. Les deux jeunes gens, Pirame et Tisbé, se sont enfuis dans la forêt pour vivre leur amour interdit. Tisbé, partie la première, se cache à la vue d'une lionne, mais l'animal tache la guimpe de la jeune fille de sa gueule encore ensanglantée des bêtes qu'elle a tuées. |
NOTES: | p. 136. Il s'agit d'une occurrence double : lorsque Tisbé voit son ami mort, elle s'empare de son épée et se tue à son tour (p. 136-137). |
SOURCE: | Anonyme, Ovide moralisé en prose. North Holland: Amsterdam, XVe siècle.Edition critique par C. de Boer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104362 accreditee |
CONTEXTE: | Misrie est vendue comme esclave une troisième fois après la mort de son patron. |
COTEXTE ET CITATION: | J'étais dans cette extréminté quand la mort de notre patron m'en tira. Je fus vendue avec tous les autres au mari de Guirlane. |
NOTES: | [(Page) IV, 251] Variation extrême de l'enlèvement: être vendu(e) comme esclave. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101404 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie aux pieds de des Frans en Madeleine repentie. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se retira en même temps toute baignée de larmes : ce spectacle m'en tira et m'en tire encore tous les jours. |
NOTES: | P. 423. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305779 accreditee |
CONTEXTE: | Un voleur a dérobé un gobelet d'argent lors d'une réception. De peur d'être pris, il met l'objet dans le sac d'un convive qui dormait et qui est accusé à tort. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est mis entre les mains de la justice, qui ne pouvant turer aucune confession volontaire d'un homme qui en effect n'estoit pas coupable, & qui ne sçavoit comme ce gobelet estoit venu en sa puissance, il fut appliqué à la gehenne, où la violence de la douleur tira de sa bouche tout ce que l'on voulut, & sur ceste confession il fut condamné à estre pendu. |
NOTES: | Page 341. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305860 accreditee |
CONTEXTE: | Mariée par ses parents avec le vieux Maturian, Ethelunolde est tombée amoureuse de son beau-fils. Comme il résiste à ses avances, elle tente de l'empoisonner avec la complicité de sa servante. |
COTEXTE ET CITATION: | Ayant par une grosse somme d'argent esbloüy, ce lui sembloit, les yeux d'un apoticaire, elle tira de luy du venin que ces deux malicieuses femelles sceurent si dextrement mesler dans le breuvage d'Aigulphe, que peu de temps aprés son repas il tomba en des estourdissemens merveilleux, & de là dans un assoupissement qui le fit croire mort par l'espace d'un jour. |
NOTES: | Page 545. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |