OCCURRENCE: | 101058 accreditee |
CONTEXTE: | M. Lescaud présente Des Grieux comme un de ses parents pour le faire entrer dans la Ligue de l'Industrie. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>M. Lescaut me présenta, le soir même, comme un de ses parentsCITATION>; il ajouta que j'étais d'autant mieux disposé à réussir que j'avais besoin des plus grandes faveurs de la fortune. [...] <CITATION>on chargea un des chevaliers de me donner pendant quelques jours, les instructions nécessairesCITATION>." |
NOTES: | [( Page & Partie) 62] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Landry L., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104572 accreditee |
CONTEXTE: | Nimphidius s'explique à Agarithe. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne suis Romain que de nom et par adoption; je suis originaire du Païs des Longres. Leur denier Roi qui étoit un Prince tres-pieux, et qui a cedé comme ses voisins, au torrent de la fortune de Rome, m'envoya secrettement ici il y a quelques années, pour y racheter les Princesses et Dames de Germanie, que les Romains feroient captives. Je cachai le secret de ma commission sous les fausses apparences qui vous ont causé tant de frayeurs ; et le Roi des Longres étant mort, et m'ayant laissé de grandes sommes d'Argent pour continuer mon commerce, je l'ay toûjours fait si heureusement qu'aucun Romain n'en a découvert le mistere, et que j'ay sauvé de la violence des vainqueurs, toutes les personnes qui ont bien voulu s'y dérober. |
NOTES: | [(Page & Tome) 493, 2] Cie des Libraires p.359 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103244 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur fait des allusions à la situation politique en France, en l'an 159, mais il camoufle les noms des personnages et les noms de lieu. Ainsi le personnage de Cléophon est en réalité Henri III, celui d'Alexandre est Henri IV ; la ville de Massalie est Marseille et la Perse est en fait la France. |
COTEXTE ET CITATION: | P. 271 : <CITATION>Il y avait en ce temps à Massalie [en fait Marseille] de grandes séditions. CITATION>P. 263 : <CITATION>La Perse [en fait la France] battue depuis quarante ans de tant d'orages CITATION>. <CITATION> Cléophon [en réalité Henri III] avait reçu des témoignages de rébellion. Alexandre [en fait Henri IV] reçoit de Paris des témoignages de fidélité CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 271 & 263, XI] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 103242 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur fait des allusions précises à la situation politique en France, en l'an 1594. Ainsi le personnage de Cléophon est en réalité Henri III, celui d'Alexandre est Henri IV; la ville de Massalie est Marseille et la Perse est en fait la France. |
COTEXTE ET CITATION: | P. 271 : Il y avait en ce temps à Massalie [en fait Marseille] de grandes séditions.[...]" P. 263 : La Perse [en fait la France] battue depuis quarante ans de tant d'orages. Cléophon [en réalité Henri III] avait reçu des témoignages de rébellion. Alexandre [en fait Henri IV] reçoit de Paris des témoignages de fidélité. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 271, XI] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 100414 accreditee |
CONTEXTE: | Après une justification de son style, le narrateur-auteur revient à son récit. |
COTEXTE ET CITATION: | Quelque critique murmurera de la comparaison, à cause du peu de proportion qu'il y a d'une tortue à un homme; mais j'entends parler des grandes tortues qui se trouvent dans les Indes et, de plus, je m'en sers de ma seule autorité. Retournons à notre caravane. |
NOTES: | [(Partie & Page) I-I, 66] Effet comique |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100440 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Et les voilà embarqués dans une querelle interminable sur les femmes; l'un prétendant qu'elles étaient bonnes, l'autre méchantes: et ils avaient tous deux raison; l'un sottes, l'autre pleines d'esprit: et ils avaient tous deux raison; l'un fausses, l'autres vraies: et ils avaient tous deux raison; l'un avares, l'autres libérales: et ils avaient tous deux raison; l'un belles, l'autres laides: et ils avaient tous deux raison; l'un bavardes, l'autre discrètes; l'un franches, l'autre dissimulées; l'un ignorantes, l'autre éclairées; l'un sages, l'autre libertines; l'un folles, l'autre sensées, l'un grandes, l'autre petites: et ils avaient tous deux raison. |
NOTES: | [(Page) 541] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104136 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes veulent se saisir d'Artambert, près du lieu où Almanzayde se cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Il tira son épée, et la faisant d'abord sentir à ceux qui étoient le plus avancez : Ah! lâches, s'écria-t-il, ce ne sera pas par des mains aussi viles que les vôtres, et par les ordres de vôtre injuste Reine qu'Artambert répandra son sang, il le doit à deux grandes Princesses, mais il sera seul le ministre de leur vangeance, puis que seul il a été l'instrument de leur peine, et c'est mon bras qui doit satisfaire la Reine des Canaries et vôtre Princesse, et non pas vôtre barbare fureur. En proferant ces mots, il avoit déja fait grand, et qu'il s'augmentoit à tous momens de quelques amis ou de quelques parents de deux qu'il avoit tuez, il fut si fort accablé d'ennemis qu'il jugea bien que tout ce qu'il pouvoit, c'étoit de vendre cherement sa vie, de sorte que ne voulant pas être attaqué par derriere, il s'appuya contre la porte du lieu, où j'étois, et se croyant à sa dernière extrêmité, il eut apparemment un remors de l'infidelité qu'il m'avoit faite, et s'écria : "Il est juste, Almanzaïde, il est juste que mon sang vous satisfasse". Comme il disoit ces mots, j'ouvrois le lieu où j'étois, et tirant brusquement le Prince de Thulé à moy, j'en refermay precipatimment la porte, et lui ouvrant celle, qui donnoint sur le bord de la mer : "Sauve-toy, Artambert, lui dis-je, et sçache que ce n'est pas ton sang qu'Almanzaïde demande". |
NOTES: | [(Page & Tome) 517, 1] Cie des Libraires p. 439-440 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103494 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob épouse Mlle Habert qui le protège et l'aide à se faire une bonne situation sociale. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous voilà mariés ; je sais tout ce que je lui dois ; j'irais toujours au-devant de ce qui pourra lui faire plaisir ; je suis dans la fleur de mon âge ; elle est encore fraîche, malgré le sien ; et quand elle ne le serait pas, la reconnaissance, dans un jeune homme qui a des sentimens, peut suppléer à bien des choses : elle a de grandes ressources. |
NOTES: | [(Page) 225] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Grodek E. |
OCCURRENCE: | 102102 accreditee |
CONTEXTE: | Le génie Jonquille a profité de l'assoupissement de Néadarne pour "prendre les plus grands libertés" Elle supplie le génie d'interrompre mais il poursuit. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'a tenu qu'au lecteur de remarquer qu'à mesure que Jonquille parloit, il s'avançoit sur le siege de Neadarné, si bien et avec si peu de ménagement, qu'il en étoit enfin venu au point de le partager avec elle, et qu'il avoit profité de sa distraction pour prendre les plus grandes libertés. Elle sortit enfin de son assoupissement, à la derniere ; mais le génie avoit si bien pris ses mesures, que quels que fussent les efforts de Neadarné, ils ne lui servirent à rien. |
NOTES: | [(Page) chap 4 p. 258 ; ARTFL 281-282. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 305461 accreditee |
CONTEXTE: | Le Bel Inconnu est arrivé au château de la Gaste Cité où l’attendent une série d’enchantements et d’apparitions surnaturelles : après ces haches, arrive un chevalier avec une corne sur le front qui crache du feu (92), et une guivre (vipère) qui se révèlera être la fille du roi Gringras (96, 102). Dans le château de l’Ile d’Or où réside la Pucelle aux Blanches Mains, il fera face aussi à des enchantements traités sur le mode ironique (140-141 ; 149-151). |
COTEXTE ET CITATION: | Par mi l’uis ens voloit entrer, Quant vit destendre et enteser De haces grans por lui ferir ; Par deseur lui les vit venir. Ariere maintenant se trait, Mors fust se il n’eüst ço fait. Il allait passer la porte quand il aperçut de grandes haches prêtes à le frapper, qu’il vit descendre au-dessus de sa tête ; il n’eut que le temps de se rejeter en arrière pour ne pas mourir. |
NOTES: | P. 90-91, v. 2937-2962 ; trad. p. 60. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305837 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieil Aemilian est jaloux de sa jeune femme, cela sans raison. |
COTEXTE ET CITATION: | Une nuict donc, apres avoir caressé sa femme, & estre tombé en de grandes deffaillances par son intemperance, changeant tout à coup son amour en fureur, il tire un poignard qu'il avoit caché pour ce tragique effect, & sans aucun discours le plonge dans le beau sein de Caralippe tant de fois qu'il en tire l'ame. |
NOTES: | Page 422. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305901 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieil Aemilian, pris d’une jalousie incontrôlable à l’égard de la jeune femme qu’il vient d’épouser, la tue car il redoute qu’elle n’épouse Pollio, qu’elle a fréquenté avant son mariage et qu’elle aime, lorsqu’il sera mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Une nuict donc, après avoir caressé la femme, & estre tombé en de grandes defaillances par son intemperance, changeant tout à coup son amour en fureur, il tire un poignard qu’il avoit caché pour ce tragique effect, & sans aucun discours le plonge dans le beau sein de Caralippe tant de fois qu’il en tire l’ame. |
NOTES: | Page 422. L'infidélité est redoutée par le vieux mari jaloux. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |