OCCURRENCE: | 103420 accreditee |
CONTEXTE: | L'épreuve imposée à Néadarné (coucher avec un autre homme que son époux adoré) est une torture morale pour le couple princier. |
COTEXTE ET CITATION: | Tanzaï, qui adorait Néadarné, ne supportait qu'avec douleur extrême l'idée de la voir entre les bras d'un autre; et Néadarné qui n'avait pas pour le prince des sentiments moins vifs ne pouvait imaginer qu'elle ne devait son changement qu'à une chose, dont son amour et sa délicatesse lui faisaient une image affreuse. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 185, III] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 103030 accreditee |
CONTEXTE: | Sophie s'évanouit de douleur. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces paroles [qui montrent à Sophie qu'elle est tombée dans un piège... ] me causerent un si furieux deplaisir que je tombay comme morte entre les bras du perfide Maure [...] Ma pâmoison fut longue [...]. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 734]. Chapitre 14 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 104020 accreditee |
CONTEXTE: | Lors d'un combat, Pontis, décharge son pistolet sur un ennemi au moment où celui-ci le perce de "part en part", "d'un brin d'estoc". Il apprend plus tard que cet ennemi, qui a la cuisse cassée, est un de ses camarades du régiment des Gardes. |
COTEXTE ET CITATION: | J'envoyai sur le champ un tambour pour savoir de ses nouvelles [...] et m'ayant répondu avec les mêmes sentiments de civilité et de douleur touchant à ce qui m'étoit arrivé, il envoya aussi le lendemain savoir de mes nouvelles. |
NOTES: | [(Page&tome) 343, XXXI] |
SOURCE: | Potocki (Comte), Manuscrit trouvé à Saragosse (Le). 1805.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100310 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques qui couche à côté de ses hôtes paysans et n'en est séparé que par une mince cloison surprend leurs ébats. |
COTEXTE ET CITATION: | "Me voilà pansé, un peu soulagé, le chirurgien parti, et mes hotes retirés et couchés.Leur chambre n'était separée de la mienne que par des planches à claire-voie sur lesquelles on avait collé du papier gris, et sur ce papier quelques images enluminées.Je ne dormais pas, et j'entendis la femme qui disait à son mari:"Laissez-moi, je n'en ai pas envie de rire.Un pauvre malheureux qui se meurt à notre porte!..."[...]"cependant les réflexions de cet homme n'en étaient pas moins justes.Tandis que je me disais cela à moi-meme, je ressentis une douleur violente au genou, et je m'écriai:"Ah! le genou!"et le mari s'écria:"Ah, femme!..." Et la femme s'écria:"Ah! mon homme! mais...cet homme qui est là!". |
NOTES: | [(Page) 42-44 GF [1970]] Scène amusante. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305400 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut meurt de douleur sur le corps de Tristan. |
COTEXTE ET CITATION: | Amis, Tristan, quant mort vus vei, Par reisun vivre puis ne dei. Mort estes pur la meie amur, E jo muer, amis, de tendrur, Quant a tens ne poi venir. Ami, en vous voyant mort, je ne peux ni ne dois souhaiter vivre. Vous êtes mort par amour pour moi et je meurs de tendresse pour vous, mon ami, parce que je n'ai pu arriver à temps. |
NOTES: | P. 478-479, vv. 1813-1817. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102542 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; elle vient de refuser la couronne que Tessandre, roi d'Argos lui offre. |
COTEXTE ET CITATION: | Il me regarda avec toutes les marques d'un grand étonnement, et après m'avoir dit que j'ignorois l'étendue du pouvoir souverain, et qu'il me feroit connoître qu'il n'y avoit rien d'impossible à un Monarque de son âge, et de son autorité ; il me laissa dans la douleur la plus violente où je me fusse pousser ses brutalitez plus loin, resolut enfin de s'ôter un objet familier de chagrin et de trouble... Severe m'annonça lui-même le destin qu'il me preparoit [il va la vendre à un vieux débauché], et tâcha encore à me le faire éviter en répondant à son amour. |
NOTES: | [(Page & Tome) 492, 2] Cie des Libraires p. 354-7 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105204 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; pendant que Tessandre et Hermocrate se battent. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant je m'enfonçai dans le plus épais du bois, si outrée de douleur pour ce nouvel accident, que j'aurois enfin apporté le dernier remede à tous les maux de ma vie, en y donnant une fin avancée, si par vôtre rencontre vous ne m'eussiez retirée de cet abîme de malheur où je croïois être ensevelie. |
NOTES: | [(Page & Tome) 378, I] Cie des Libraires p. 460-1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104548 accreditee |
CONTEXTE: | Almanzayde raconte l'attaque des pirates. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne vous dirai point, Madame, les particularitez du combat qui se rendit ; car j'étois si saisie de douleur, que je ne remarquai rien de tout ce qui se fit en cette rencontre, et tout ce que je pûs voir, ce fut qu'Amador y fit des choses merveilleuses. |
NOTES: | [(Page & Tome) 519, 1] Cie des Libraires p. 448 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102950 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis, amoureux du personnage principal féminin, est déçu de son mariage avec un autre. Il en tombe malade. |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut témoin de ce mariage et le fut avec une douleur d'autant plus cruelle que mille raisons l'obligeaient à la cacher. Aussi n'y put-il résister longtemps. Il tomba dangereusement malade. |
NOTES: | [(Page) P. 465. Pas dans Achille mais dans La vertu malheureuse, le Mercure galant, nouvelles du XVIIe siècle, Gallimard 1997. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | TT101334 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | la reine meurt de douleur à la mort de son époux. Incipit |
SOURCE: | Aulnoy (Mme d, Pigeon et la Colombe (Le). Contes: 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Bosson I. |
OCCURRENCE: | 101756 chantier |
CONTEXTE: | La marquise de Florange décide de se servir de Grandchamp pour communiquer avec Mainville; Grandchamp accepte par amour en dépit de la douleur que lui cause la demande de la marquise. |
NOTES: | [(Page) 101] Voir aussi le topos SACRIFICE_D'AMOUREUSE Manque le co-texte. |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101322 CHANTIER |
CONTEXTE: | " [le roi] s'évanouit à plusieurs reprises", "'éclate en plaintes et lamentations","'manifeste une profonde douleur" |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi inconsolable à la mort de sa femme s'évanouit à plusieurs reprises |
SOURCE: | Beaumanoir Philippe de, Manekine (La). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Bosson I. |
OCCURRENCE: | 100980 accreditee |
CONTEXTE: | Mathilde, fille de la mère tutélaire d'Eléonor, devient amoureuse, elle aussi, de Misnie à force de le voir souvent. |
COTEXTE ET CITATION: | [Mathilde] vit la difference de leur estat et du sien; elle conceut le plaisir qu'il y avoit d'estre aimée (...). Elle souhaitoit de trouver un Amant comme luy (Misnie), & elle sentoit, que s'il ne luy avoit pas precisément ressemblé, il ne luy auroit pas plû. Ce sentiment ne luy donna d'abord qu'une mélancolie qui ne laissoit pas d'avoir sa douceur, mais lors qu'elle vint à en connoistre la nature, elle en eut une douleur tres-vive". |
NOTES: | Edition Piva p. 184, Edition Pléiade p. 932. Misnie aime cependant Eléonor. Cette rivale mourra d'une maladie provoquée par le chagrin d'amour. |
SOURCE: | Pure (Abbé Michel de), Pretieuse (La) ou le mystere des ruelles. Paris: Droz, 1938.Édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | TT102300 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Il se proclame mille fois malheureux et misérable, et il tombe évanoui, tant il est atteint par la douleur". |
NOTES: | Manuscrit B.N. 1433 Livre de Poche (trad. D.H. Hult) no 4539, 1994 Paris. p.329, vers.3492-3 Ici la douleur est morale et non physique comme dans les chansons de geste. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104634 accreditee |
CONTEXTE: | Arthur est vainqueur du géant, le Grand Orgueilleux, Celui l'avait defié afin de lui couper la barbe et de s'en emparer afin de l'ajouter à sa pelisse. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant Artus ot icest dire, El cuer out dolur e ire ; Al jaiant cuntremandat Qu'enceis se combaterat Que de sa barbe seit rendant Pur crime cum recreant. En entendant ce message, Arthur sentit la douleur et la colère monter en lui. Il fit répondre au géant qu'il acceptait le combat et que ce serait une lâcheté de lui céder sa barbe. |
NOTES: | P. 372-373, v. 710-715. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103250 accreditee |
CONTEXTE: | Un comte, un ami d'un marquis, déstabilise la relation entre ce dernier et une belle fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Les choses étaient en cet état <CITATION> quand un ami d'importance que le marquis avait à la Cour le vint surprendre inopinément. [...] Il [le marquis] fut témoin de ce mariage avec une douleur CITATION> [...] |
NOTES: | [(Page) 465] Situation fortement récurrente. Le toposème "ami" nous semble obligatoire. C'est le type affinité élective (voire Goethe, Wahlverwandtschaften) |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 103156 chantier |
CONTEXTE: | Le comte Warwick, égaré de douleur, passe les nuits près de la rivière, parle aux arbres et aux rochers. Il guérit. |
NOTES: | [(Page) T. I, pp. 290-3] |
SOURCE: | Aulnoy (Mme d'), Comte de Warwick (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105184 accreditee |
CONTEXTE: | Englesac vient d'apprendre que Sylvie est l'épouse du vieil Espagnol. |
COTEXTE ET CITATION: | Frappé comme d'un coup de foudre à cette veue, et aprés s'estre fait dire les particularitez de sa disgrace, il voulut de douleur se jetter sur son espée, et c'en estoit fait, sans le promptitude avec laquelle son Valet de chambre l'en empêcha.» |
NOTES: | [(Page) 67-8] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100744 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme sur le point de mourir avoue son amour à l'amant qu'elle avait toujours éconduit. |
COTEXTE ET CITATION: | O monseigneur, l'heure est venue qu'il faut que toute dissimulation cesse, et que je confesse la vérité que j'ai tant mis de peine à vous celer; c'est que, si vous m'avez porté grande affection, croyez que la mienne n'a été moindre; mais la mienne a passé la vôtre d'autant que j'ai eu la douleur de la celer contre mon coeur et ma volonté. Car, entendez, monseigneur, que Dieu et mon honneur ne m'ont jamais permis de la vous déclarer, craignant d'ajouter en vous ce que je désirais de diminuer. Mais sachez que le non que si souvent je vous ai dit m'a fait tant de mal à prononcer qu'il est cause de ma mort [...] Or m'en vais-je contente puisque, devant mourir, je vous ai pu déclarer mon affection égale à la vôtre, hormis que l'honneur. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 218, 26] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Debaisieux M. |
OCCURRENCE: | 101260 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut chante le lai de Guiron, tué par le mari de sa dame, qui donne à celle-ci le coeur de son amant à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | En la chambre se set un jor E fait un lai pitus d'amur : Coment dan Guirun fu supris, Pur l'amur de la dame ocis Qu'il sur tute rïen ama, E coment li cuns puis li dona Le cuer Guirun a sa moillier Par engin un jor a mangier, E la dolur que la dame out Quant la mort de sun ami sout. Un jour, la reine était assise dans sa chambre et chantait un lai d'amour émouvant : il racontait comment le seigneur Guiron fut surpris et mis à mort pour avoir aimé une dame à la folie et comment ensuite le comte donna perfidement le coeur de Guiron à manger à sa femme ; le lai évoquait aussi la douleur qu'éprouva cette dame quand elle apprit la mort de son ami. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 376-377, vv. 782-791. Le Tristan de Thomas résume le thème du Lai de Guiron le Courtois, dont le texte a été perdu. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Dubost F., Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104676 accreditee |
CONTEXTE: | Des hommes viennent d'enlever Haly Joseph et Amador. |
COTEXTE ET CITATION: | Dés l'instant qu'ils furent à une portée de trait de l'Isle, ils jetterent quelque chose dans la mer, que la distance et nôtre douleur nous firent croire être les enfans qu'ils venoient de nous ravir. |
NOTES: | [(Page & Tome) 65] ; Slatkine, Page: 1,423 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101326 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse manifeste sa douleur lors de la mort accidentelle de l'oiseau protecteur donné par son fiancé; il ressuscite après un rite qu'il lui avait demandé d'accomplir. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi d'Egypte qui était chaud au vin, pour ne pas dire ivre, demanda un arc et des flèches à un de ses pages Ce prince était à la vérité l'archer le plus maladroit de son royaume. Quand il tirait au blanc, la place où l'on était le plus en sûreté était le but où il visait. Mais le bel oiseau en volant aussi rapidement que la flèche, se présenta lui-même au coup, et tomba tout sanglant entre les bras de Fromosante<CITATION> La princesse perça le ciel de ses cris, fondit en lames, se meurtrit les joues et la poitrine CITATION>. |
NOTES: | P. 361 dans Classiques Garnier-Bénac, Paris 1960 |
SOURCE: | Voltaire, Candide. Cramer: Genève, 1759. |
CHERCHEUR/E: | Bosson I., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102948 accreditee |
CONTEXTE: | Tout au long du texte, le narrateur annonce le dénouement tragique. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce fu grans deulz et grans anuis Que pasé furent a un sible, Et trop lor fu la mer paisible Et de grant mauvestié li vint. Quelle douleur et quel dommage qu'ils aient fait la traversée sans encombre ! La mer leur fut trop clémente et elle montra toute sa perfidie. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 162-163. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100290 chantier |
CONTEXTE: | Des Grieux ne peut dire la mort de Manon qu'en quelques mots tant sa douleur est forte. |
NOTES: | [(Partie Page) 199-200] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100922 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de la douleur de Des Prez dont la femme Marie-Madeleine vient de mourir en couches dans des conditions pathétiques. |
COTEXTE ET CITATION: | "Pendant tout le chemin <CITATION> à peine ouvrit-il la bouche, du moins je ne l'entendis que soupirer; et proférer quelques paroles mal articulées CITATION>". |
NOTES: | [(Partie & Page) histoire 5, 283 (Poche)] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103032 accreditee |
CONTEXTE: | Sophie s'évanouit en entendant des paroles de Claudia qui lui apprend l'amour d'Amet pour elle et le complot de ce dernier pour l'enlever. |
COTEXTE ET CITATION: | A ces dernières paroles de Claudia, je fus si pressée de ma juste douleur qu'en faisant un grand soûpir, je m'évanouis encore sans donner le moindre signe de vie. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 739] Ch. 14. Récit au 3e degré dans le chapitre "Le juge de sa propre cause". |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 305333 accreditee |
CONTEXTE: | Julie dont la mère vient de mourir, partage sa douleur avec St. Preux et son inquiétude que leur amour ait contribué à cette mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vis, je vis en frémissant la douleur empoisonner, hâter les derniers jours de ma triste mère. En vain sa pitié pour moi l’empêcha d’en convenir ; en vain elle affectait d’attribuer le progrès de son mal à la cause qui L’avait produit ; en vain ma Cousine gagnée a tenu le même langage. Rien n’a pu tromper mon cœur déchiré de regret, et pour mon tourment éternel je garderai jusqu’au tombeau l’affreuse idée d’avoir abrégé la vie de celle à qui je la dois. |
ANNOTATION: | T. I, p. 380. Voir p. 384 où St. Preux interroge Claire pour savoir si elle le croit coupable et si la douleur a hâté la mort de Madame d’Étange. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 101060 accreditee |
CONTEXTE: | Le fidèle ami de Des Grieux, Tiberge, fait un long voyage pour soutenir le héros dans sa douleur lors de la mort de Manon. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ce fidèle ami me remit de loin, malgré les changements que la tristesse avaient fait sur mon visage. <CITATION>Il m'apprit que l'unique motif de son voyage avait été le désir de me voir CITATION>et de m'engager à retourner en France; qu'ayant reçu la lettre que je lui avais écrite du Havre, il s'y était rendu en personne<CITATION> pour me porter les secours que lui demandaisCITATION>." |
NOTES: | [( Page & Partie) 203] Edition Classiques Garnier |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Landry L., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101318 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | vers 538-542 "Sur la tumbe cheï pasmee, En la pameisun devia; Unc puis a humme ne parla. Quant sis fiz veit que el morte fu, sun parastre ad le chief tolu; vers 551-554 "Cil que ceste aventure oïrent Lunc tens aprés un lai en firent, De la pitié, de la dolur que cil suffrirent pur amur." |
COTEXTE ET CITATION: | Dans le lai deYonec, la dame s'évanouit de douleur en apprenant la mort de son amant. Cette scène constitue le dénouement |
NOTES: | Edition : Blackwell's French texts, Oxford, 1952 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Bosson I. |
OCCURRENCE: | 105056 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre réagit à la nouvelle du mariage projeté entre Carmante et Palans. |
COTEXTE ET CITATION: | Lors que ce preimer accés de ma douleur fut passé, je dis et je fis des choses qui arracherent des larmes à tous ceux qui m'entendirent. Je voulois aller en Argos, poignarder Tessandre au milieu de son peuple, lui arracher Carmante, et faire cent autres actions toutes impossibles, et qui n'étoient pas si-tôt resolus, qu'un reste de bon sens les détruisoit; mais enfin ne sçachant à quoi me resoudre, et apprenant par l'Envoyé de Carmante qu'on precipitoit si fort son Hymenée, qu'il m'étoit impossible de rien entreprendre pour le rompre; je voulus du moins aller mourir aux pieds de ma Princesse, avant que cette alliance funeste fût conclu absolument. |
NOTES: | [(Page & Tome) 283, I] Cie des Libraires p. 81 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT101328 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi est tué au combat; la reine s'évanouit de douleur. Incipit |
SOURCE: | Aulnoy (Mme d, Bonne petite souris (La). 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Bosson I. |
OCCURRENCE: | 105094 accreditee |
CONTEXTE: | Que mes sentiments soient assez violents! [...] Adieu, promettez-moi de me regretter tendrement, si je meurs de douleur, et qu'au moins la violence de ma passion nous donne du dégoût et de l'éloignement pour toutes choses. |
COTEXTE ET CITATION: | Chaque lettre de cette oeuvre contient des passages ou les sentiments de l'héroïne s'expriment avec violence. |
NOTES: | [(Page & Tome & Ch) 158, 1, III] |
SOURCE: | Guilleragues, Lettres portugaises traduites en français. Barbin: 1669.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Calas F. |
OCCURRENCE: | 102880 accreditee |
CONTEXTE: | Le châtelain de Couci implore la dame de Fayel et en appelle à sa pitié en la persuadant que la douleur d'amour va le conduire à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Car tous les biens du monde sont en vous et quant plus en avés, tant suys je plus mat et angoisseux : je suys venus jusques au morir ; mon corps plus souffrir ne peult ne porter le mal que je sens pour vous. |
NOTES: | [(Page) P. 45. Topos de la douleur d'amour récurrent depuis les troubadours. Dans la poésie féminine, chez Christine de Pizan en particulier, la douleur mortelle se manifeste après et non avant l'accomplissement de la rencontre amoureuse. Répété a maintes reprises dans la mise en prose du roman réalisée au XVe siècle: éd. Aimé Petit et François Suard, _Le Livre des amours du Chastellain de Coucy et de la dame de Fayel_, Presses Universitaires de Lille, 1994 p.41, 59, 71, 112. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105054 accreditee |
CONTEXTE: | Carmante a refusé de libérer Evandre. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se jetta sur un lit outrée d'une douleur inexprimable, et considerant le peril où étoit son cher Evandre, tant qu'il seroit entre les mains de Nicostrate, et la dureté avec laquelle elle venoit de s'opposer aux efforts qu'on vouloit faire pour l'en délivrer; elle s'accusa mille fois d'être la meurtriere de ce Prince infortuné; et elle s'abandonna à un desespoir si violent, que les personnes qui étoient auprés d'elle, crûrent long-tems qu'elle alloit y succomber. |
NOTES: | [(Page & Tome) 335, I] Cie des Libraires p. 288 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101730 chantier |
CONTEXTE: | Le père fait croire, avec les signes d'une extrême douleur, que sa fille est morte pour cacher qu'elle est enceinte. |
NOTES: | P. 98 |
SOURCE: | Riccoboni (Madame), Histoire de Miss Jenny. Brocas et Humblot: Paris, 1764. |
OCCURRENCE: | 100292 accreditee |
CONTEXTE: | Croyant Adelaïde morte, le narrateur reste "dans un morne silence" et ne pleure pas. |
COTEXTE ET CITATION: | "Adélaïde est morte! Je ne la verrai plus... <CITATION>Mon désespoir prit alors une autre forme. Je restai dans un morne silence.CITATION> Je ne répondois pas une larme. Ce fut dans ce temps que je fis dessein d'aller dans quelque lieu où je pusse être en proie à toute ma douleur. J'imaginai presqu'un plaisir à me rendre encore plus misérable que je ne l'étois". |
NOTES: | [(Page) 87 ARTFL] Edition: Oeuvres complètes t.1, Paris, d'Hautel, 1812 |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101316 CHANTIER |
CONTEXTE: | " Cheveux arrachés, larmes répandues, cris pitoyables, sanglots." |
COTEXTE ET CITATION: | Un roi manifeste sa douleur à l'annonce de la mort de sa femme |
SOURCE: | Aulnoy (Mme d, Grenouille bienfaisante (La). Contes: 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Bosson I. |
OCCURRENCE: | 200148 accreditee |
CONTEXTE: | douleur de la femme d’Esclados le Roux qui vient d’être tué par Yvain. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais de duel faire estoit si fole C’a poi qu’ele ne s’ochioit. Mais elle s’était tellement laissée aller à sa douleur qu’elle avait bien failli se tuer. |
NOTES: | P. 120, v. 1150-1151 ; trad. p. 121. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200161 accreditee |
CONTEXTE: | L'Orgueilleuse de Logres explique à Gauvain que son agressivité à l’égard des chevaliers qu’elle rencontrait venait de sa douleur à cause de la mort de son ami tué par Guiromelant. |
COTEXTE ET CITATION: | Onques ne me prenoie garde Cui j’alasse contralïant, Ainz lo faisoie a escïant, Por ce que trover en volsisse Un si ireus que jou feïsse A moi irier et corrocier Por moi trestote depecier Que pieça volsisse estre ocise. Peu m’importait de savoir qui je tourmentais, je le faisais au contraire à dessein dans l’espoir d’en trouver un de si prompt à irriter que je réussirais à provoquer sa fureur et sa colère pour qu’il me mît en pièces, car je voulais depuis longtemps être tuée. |
NOTES: | P. 618, v. 9792-9799 ; p. 619. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200146 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | A la feÿe s’escrioit Si haut qu’ele ne pooit plus, Si recheoit pasmee jus. Par moments elle criait si haut qu élle n’en pouvait plus, si bien qu’elle s’affaissait par terre, évanouie. (121) |
COTEXTE ET CITATION: | La femme d’Esclados le Roux exprime sa douleur de la mort de son mari qui vient d’être tué par Yvain. |
NOTES: | P. 120, vv. 1152-1154 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200185 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Et quant la parois les depart Et dessoivre de son esgart, Pasmés est cheüs sur le lit Si ke ses garçons qui le vit Cuide qu’il se doive morir. Quand le mur les eut séparés et l’eut dérobée à sa vue, il tomba évanoui sur le lit, si bien que les serviteurs, en le voyant, crut qu’il allait mourir. (39) |
COTEXTE ET CITATION: | Lorsque Blonde, qui était venue s’enquérir de sa santé, le quitte, Jehan s’évanouit de douleur d’amour. |
NOTES: | P. 44, vv. 625-629 Voir pp. 48 |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200147 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | La par poi ne se forcena Mesire Yvains autre feïe, Quant le fontaine ot aprochie Et le perron et le chapele. Mil fois las et dolent se claime, Et chiet pasmés, tant fu dolans ; Et s’espee qui fu coulans Chiet du fuerre, si li apointe Ad mailles du hauberc la pointe Endroit le col, pres de la joe. N’i a maille qu’il ne descloe, Et l’espee du col li trenche Le char desous le maille blanche, Tant qu’il en fist du sanc cheoir. Là, il s’en fallut de peu que monseigneur Yvain ne perdît la raison encore une fois, quand il se fut approché de la fontaine, du perron et de la chapelle. Il se proclame mille fois malheureux et misérable, et il tombe évanoui, tant il est atteint par la douleur. Et son épée, qui était glissante, Tombe du fourreau, et la pointe s’anfonce dans les mailles du haubert au niveau du cou, près de la joue. Il n’y a pas une maille qu’elle ne brise et l’épée lui tranche la peau du cou sous la cotte de mailles brillante si bien qu’elle en fit couler du sang. (267) |
COTEXTE ET CITATION: | Yvain arrive à la fontaine grâce à laquelle il a pu épouser Laudine, maintenant perdue parce qu’il n’a pas respecté sa promesse de revenir de ses tournois au bout d’un an. |
NOTES: | P. 266, vv. 3488-3501 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200079 accreditee |
CONTEXTE: | Après la visite d'adieu de Galeron et d'Ille qui retourne en Bretagne avec sa femme, Ganor laisse éclater sa douleur de l'avoir perdu. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais je n'en sai a cui tencier m'envers qui tençon commencier por garison ne por merchi. <citation>Ne puis morir, se ne m'ochi :citation> mais Dix ne claime nule part en celui qui se nie o s'art. Mais moi, je ne sais contre qui lutter, avec qui engager le combat pour que la guérison me soit accordée. Et je ne puis mourir si je ne me tue : or Dieu rejette sans recours celui qui se noie ou se livre aux flammes. |
NOTES: | P. 182, v. 5233-5238 ; trad. p. 100. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200216 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende qui aime le chevalier de Navarre, est prise d'un accès de jalousie parce qu'il va épouser la princesse de Neufchatel. |
COTEXTE ET CITATION: | La Comtesse de Tende était prête à expirer de douleur. Le même jour qui fut pris pour le mariage, il y avait une cérémonie publique ; son mari y assista. Elle y envoya toutes ses femmes ; <CITATION>elle fit dire qu'on ne la voyait pas et s'enferma dans son cabinet, couchée sur un lit de repos et abandonnée à tout ce que les remords, l'amour et la jalousie peuvent faire sentir de plus cruel.CITATION> |
NOTES: | La Comtesse de Tende, pp. 421-422. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200141 accreditee |
CONTEXTE: | Le valet d'un muletier tente de violer la femme de son maître mais elle se défend jusqu'à la mort, ce qui n'empêche pas le méchant d'outrager le cadavre. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainsi que la pauvre femme était à son premier sommeil, entra le valet par l'ais qu'il avait rompu dedans son lit, tout en chemise, l'épée nue en sa main. Mais, aussitôt qu'elle le sentit près d'elle, saillit dehors du lit, en lui faisant toutes les remontrances qu'il fut possible à femme de bien. Et lui, [...] en voyant qu'elle courait si tôt à l'entour d'une table et qu'il ne la pouvait prendre, et qu'elle était si forte que, par deux fois, elle s'était défaite de lui, désespéré de jamais ne la pouvoir ravoir vive, lui donna si grand coup d'épée par les reins, pensant que, si la peur et la force ne l'avait pu faire rendre, la douleur le ferait. |
NOTES: | Nouvelle 2, pp. 57-58. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200215 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir quitté la maison familiale et passé 17 ans à mendier, Alexis est revenu chez lui. Sans être reconnu, il loge sous l'escalier où il est nourri des reliefs des repas et sert de souffre-douleur aux serviteurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Sur le degrét ou il gist e converset, Iloc deduit ledement sa poverte ; Li serf sum pedre, ki la maisnede servent, Lur lavadures li getent sur la teste : Ne s’en corucet net il nes en apelet. Tuz l’escarnissent, sil tenent pur bricun ; L’egua li getent, si moilent sun liçun ; Ne s’en corucet icil saintismes hom. |
NOTES: | P. 176, v. 261-268. |
SOURCE: | Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200077 accreditee |
CONTEXTE: | Ganor dont le mariage avec Ille n'a pas pu se faire à cause des retrouvailles de ce dernier avec sa femme Galeron, évoque sa douleur due à la honte qu'elle en a éprouvée. |
COTEXTE ET CITATION: | Biax sire ciers, que ferai donques ? Mais fu il fille a vilain onques que si grant honte eüst soferte, que ne se fust al vent oferte ou qui ne fust aprise en l'onde ou la riviere est plus parfonde, ou en un fu ne se fust arse ? Et que pourrais-je donc faire, mon cher seigneur ? Quelle fille de vilain, après avoir subi pareil affront, ne se fût offerte à la mort, en se jetant dans l'eau au plus profond de la rivière ou en se faisant brûler sur un bûcher ? (89) |
NOTES: | P. 167, v. 4688-4693 ; trad. p. 89. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200076 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui Galeron, se croyant indigne d'elle parce qu'il a perdu un oeil, est si désespéré de l'avoir perdue qu'il cherche la mort au combat. |
COTEXTE ET CITATION: | Amis, laissiés le dementer. Ce fait maufés por vos tenter, qui a maint home muet contraire quant il le veut a doel atraire. Mout se paine d'ome torbler et de son doel adés doubler. Quant il el grignor doel l'a mis, savés que fait li anemis ? Tant fait que cil s'ocist et pent u noie ou art. -- Or m'en repent, et si kerrai vostre casti. Bien croi que maufés m'a basti et mon damage et mon grant doel, k'ocist fuisse pieça mon voel : en maint liu me sui mis sovent, et si le fis par tel covent que je perdisse illoec la vie. Mon ami, cessez de vous désoler. C'est le diable qui vous y engage, pour vous tenter. Il sème le malheur dans la vie de bien des hommes, quand il veut les conduire au désespoir. Il déploie alors tous ses efforts pour les priver de leur sérénité, pour redoubler sans cesse leurs tourments ! Et quand il les a menés au faîte de la douleur, savez-vous ce que fait l'Ennemi ? Il les pousse à se tuer, à se pendre, à se noyer, à se brûler. -- Le repentir me gagne, votre leçon me convainc. C'est le diable, je n'en doute pas, qui s'est employé à me nuire, à me désespérér ; s'il ne tenait qu'à moi, je serais mort depuis longtemps : je me suis exposé à bien des périls dans le seul espoir de perdre la vie. (70-71) |
NOTES: | P. 139-40, v. 3720-3736 ; trad. p. 71. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305317 accreditee |
CONTEXTE: | Le Comte d'Englesac se croyait toujours aimé de Sylvie. Il apprend qu'elle est mariée. Saisi de désespoir, il tente de se donner la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Quel fut le premier objet qui s'y présenta à ses yeux, comme il ne faisoit que descendre de cheval ? Sa Maîtresse mariée ; ô Dieu ! Quel spectacle pour lui ! Frappé comme d'un coup de foudre à cette veüe, & après s'estre fait dire les particularitez de sa disgrace, <CITATION>il voulut de douleur se jetter sur son espée, & c'en estoit fait, sans la promptitude avec laquelle son Valet de chambre l'en empêcha.CITATION> |
NOTES: | [(Page) 67-68] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 104636 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan le Nain demande à Tristan de l'aider à délivrer son amie qui est retenue prisonnière par Estout l' Orgueilleux. |
COTEXTE ET CITATION: | De ma dolur eussez pité :
Que unc ne sot que fud amur,
Ne put saver que est dolur,
E vus, amis, que ren amez,
Ma dolur pusset sentir,
Dunc vuldriez od mei venir.[...]
Eissi se pleint Tristran le Naim ;
Aler se volt od le congé.
L'altre Tristran en as pité
Et dit lui : "Bels sire, or esteez!
Par grant reisun mustré l'avez
Que jo dei aler ove vus.
Celui qui n'a jamais su ce qu'est l'amour ne peut pas savoir ce qu'est la douleur et vous, mon ami, qui n'aimez personne, vous ne pouvez pas sentir ma douleur. Si vous pouviez la ressentir, alors vous accepteriez de m'accompagner. [...]Ainsi se lamente Tristan le Nain. Il veut prendre congé. Mais l'autre Tristan a pitié de lui et dit : "Beau sire, ne partez pas ! Vous m'avez convaincu de vous suivre". |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 440-43, vv. 992-1018. Traduction p. 441-43. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305346 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux est chassé par le Baron d’Étange qui refuse son mariage avec Julie à cause de la disparité sociale et parce qu’il l’a promise à M. de Wolmar. Malgré l’attachement de Milord Édouard pour lui et le soin dont il l’entoure, il sombre dans le désespoir. |
COTEXTE ET CITATION: | Meurs donc, jeune insensé : meurs, homme à la fois féroce et lâche : mais sache en mourant que tu laisses dans l’âme d’un honnête homme à qu tu fus cher, la douleur de n’avoir servi qu’un ingrat. |
NOTES: | T. I, p. 390. Voir aussi t. I, p. 403 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305369 accreditee |
CONTEXTE: | Il faut voir l’affliction de celle-ci pour juger de ce qu’elle ajoute à la mienne. Loin de me savoir gré de mes soins, elle me les reproche ; mes attentions l’irritent, ma froide tristesse l’aigrit ; il lui faut des regrets amers semblables aux siens, et sa douleur barbare voudrait voir tout el monde au désespoir. |
COTEXTE ET CITATION: | Il faut voir l’affliction de celle-ci pour juger de ce qu’elle ajoute à la mienne. Loin de me savoir gré de mes soins, elle me les reproche ; mes attentions l’irritent, ma froide tristesse l’aigrit ; il lui faut des regrets amers semblables aux siens, et sa douleur barbare voudrait voir tout le monde au désespoir. |
NOTES: | T. II, p. 382 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305375 accreditee |
CONTEXTE: | Lors de son tour de l’île à pied, Bernardin a voulu marcher pieds-nus comme les esclaves, mais il a attrapé des coups de soleil, aux jambes notamment, et en souffre beaucoup. |
COTEXTE ET CITATION: | « En mettant mon pied dans l’eau, j’éprouvai à mes blessures une douleur fort vive. » |
NOTES: | P. 227-228. Co-occurrence avec BLESSURE_PIED. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305382 accreditee |
CONTEXTE: | Lors de son tour de l’île à pied, Bernardin a voulu marcher pieds-nus comme les esclaves, mais il a attrapé des coups de soleil, aux jambes notamment, et en souffre beaucoup. |
COTEXTE ET CITATION: | En mettant mon pied dans l’eau, j’éprouvai à mes blessures une douleur fort vive. |
NOTES: | P. 227-228. Co-occurrence avec le topos MARCHER_NU_PIED. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305388 accreditee |
CONTEXTE: | Lors de son voyage autour de l’île, l’auteur s’intéresse beaucoup à l’agilité des esclaves, en marchant notamment; il essaie comme d’ailleurs de marcher pieds-nus ; ceci le conduit à des observations sur la création du corps humain. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette façon d’aller est non seulement la plus naturelle, mais la plus sûre ; le pied saisit comme une main les angles de rochers. Les noirs ont cette partie si exercée qu’ils s’en servent pour ramasser une épingle à terre. Ce n’est donc pas en vain que la nature divisa ces membres en doigts, et les doigts en articulations. [...] En mettant mon pied dans l’eau, j’éprouvai à mes blessures une douleur fort vive. Je renonçai à mon projet, fâché d’avoir perdu un des avantages de la constitution humaine, faute d’exercice. |
NOTES: | P. 227-228. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305448 accreditee |
CONTEXTE: | Un chevalier apparaît à Amadas écroulé de douleur au pied du tombeau d’Ydoine. Il lui révèle qu’il ne s’agit que d’une fausse mort induite par l’anneau magique qui a été mis à son doigt à la place de l’anneau donné par Amadas. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant m’en parti, si li sachai L’anel dou doi dont ains vous dis. Un autre anel faé li mis Ou petit doit qui d’or fin fu Et si par a si grant vertu Que nus hom ne le puet veoir ; Et si vous di encor pour voir, Qu’il a si grant vertu en soi Que ja nus ne l’avra ou doi Que il ne muire sans resort Maintenant d’une fainte mort, Mais de droite mort n’est ce mie. Lorsque je me séparai d’elle, je lui arrachai du doigt l’anneau dont je vous ai parlé tantôt. Et je lui passai au petit doigt un autre anneau magique en or pur qui est doué d’un pouvoir si extraordinaire que personne ne peut le voir ; et je peux encore vous dire qu’en vérité il a en lui une telle vertu que jamais personne ne l’aura à son doigt sans mourir irrémédiablement sur l’heure d’une fausse mort mais non d’une mort véritable. |
NOTES: | P. 237, v. 6404-6415 ; trad. p. 94. Voir page 241 et 96 où Amadas retire l’anneau enchanté du doigt d’Ydoine et la ramène à la vie. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305478 accreditee |
CONTEXTE: | Devant le tombeau où est prétendument enterrée Blanchefleur, Floire s’évanouit de douleur à plusieurs reprises. |
COTEXTE ET CITATION: | Il s’est pasmés en molt poi d’eure .iii. fois ; quant revint, forment pleure. “La mors, fait il, por coi m’oublie, quant perdu ai ensi m’amie ? Dame, fait il, car me menés a se tombe, se le savés.” Li rois a la tombe l’en maine. Flores i va a molt grant paine et vit l’escrit de Blanceflor a cui Flores ot grant amor. .iii. fois le list, lors s’a pasmé ains c’un seul mot eüst parlé. |
NOTES: | P. 37, v. 701-712. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305509 accreditee |
CONTEXTE: | Lorsque Blonde, qui était venue s’enquérir de sa santé, le quitte, Jehan s’évanouit de douleur d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant la parois les depart Et dessoivre de son esgart, Pasmés est cheüs sur le lit Si ke ses garçons qui le vit Cuide qu’il se doive morir. Quand le mur les eut séparés et l’eut dérobée à sa vue, il tomba évanoui sur le lit, si bien que les serviteurs, en le voyant, crut qu’il allait mourir. |
NOTES: | P. 44, v. 625-629 ; trad. p. 39. Reprise du topos lorsque Jehan finit par avouer son amour à Blonde, p. 48 : Aussi tost comme il ot çou dit, Se pasme sans plus lonc respit. Grant piece fu en pamissons. P. 48, v. 769-771. Dès qu’il eut prononcé ces mots, il tomba aussitôt évanoui et y resta un grand moment. (p. 40). Voir évanouissement de Blonde p. 59-60. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305545 accreditee |
CONTEXTE: | Naria vient de découvrir l'inconstance d'Alamir. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette connaissance lui donna une douleur si vive qu'elle feignit de se trouver mal et s'en alla chez elle aussi malade en effet qu'elle le voulait paraître. Elle était fière et sensible: l'idée d'être trompée par un homme qu'elle adorait la mettait dans un état pitoyable. |
NOTES: | P. 179 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Zaide. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305576 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune comte d'Anglesey, dont le père veut épouser Adeline, - la femme dont il est lui-même amoureux -, fait parvenir à celle-ci une lettre qui prélude à un complot pour la soustraire aux desseins du père. |
COTEXTE ET CITATION: | Ses yeux rouges et enflammés montraient qu'il avait pleuré. Il se plaignit d'une feinte douleur, demanda des sels, son air abattu intéressa tout le monde. Je m'approchai de lui, m'informai comme les autres de la cause de son mal. Il me donna sa lettre, et reçut la mienne. Incapable de supporter sa présence sans laisser éclater ma douleur, je me retirai en lui faisant connaître par un signe la raison qui me contraignoit à sortir. |
NOTES: | Tome I, p. 316-317 |
SOURCE: | Riccoboni (Madame), Histoire de Miss Jenny. Paris: Foucault, 1818.dans Oeuvres complètes de Mme Riccoboni |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305594 accreditee |
CONTEXTE: | La rumeur parvient à Lancelot que la reine est morte. Il s’abandonne à la douleur et appelle la mort. Il tente de se pendre avec le nœud de sa ceinture en se glissant à bas de son cheval. Mais ses compagnons le relèvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Morz qui onques ne desirra Se cez non qui de li n'ont cure Ne vialt venir, mes ma ceinture La m'amanra trestote prise. […] Lors ne demore ne delaie, Einz met le laz antor sa teste, Tant qu'antor le col li areste, Et por ce que il mal se face Le chief de la ceinture lace A l'arçon de sa sele estroit, Ensi que nus ne l'aparçoit, Puis se let vers terre cliner. […]Cil qui avoec lui chevalchoient Si cuident que pasmez se soit Que nus del laz ne s'aparçoit Qu'antor son col avoit lacié. Tot maintenant l'ont enbracié, Sel relievent antre lor braz, Et si ont lors trové le laz Dont il estoit ses anemis, Qu'anviron son col avoit mis Sel tranchent molt isnelement. La Mort, qui a toujours cehrché ceux qui ne veulent pas d'elle, refuse de venir, mais avec ma ceinture je vais la saisir et elle sera là. […]Alors sans plus aucun retard, il passe sa tête par le noeud jusqu'à ce qu'il tienne autour de son cou, et, dans le but de se détruire, il attache par l'autre bout la ceinture étroitement à l'arçon de la selle, sans éveiller l'attention de personne, puis se laisse glisser au sol. […]En le voyant tombé à terre, ceux qui chevauchaient avec lui le croient d'abord évanoui, car personne n'a remarqué le noeud qui lui serrait la gorge. Le prenant aussitôt à bras-le-corps, ils le relèvent dans leurs bras et découvrent alors le noeud qu'il s'était mis autour du cou, se faisant ainsi l'ennemi de lui-même. En toute hâte ils l'ont coupé. |
NOTES: | P. 300-302, v. 4276-4305. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305779 accreditee |
CONTEXTE: | Un voleur a dérobé un gobelet d'argent lors d'une réception. De peur d'être pris, il met l'objet dans le sac d'un convive qui dormait et qui est accusé à tort. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est mis entre les mains de la justice, qui ne pouvant turer aucune confession volontaire d'un homme qui en effect n'estoit pas coupable, & qui ne sçavoit comme ce gobelet estoit venu en sa puissance, il fut appliqué à la gehenne, où la violence de la douleur tira de sa bouche tout ce que l'on voulut, & sur ceste confession il fut condamné à estre pendu. |
NOTES: | Page 341. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305831 accreditee |
CONTEXTE: | Ligorio un vieillard jaloux de sa très jeune femme décide de se tuer pour mettre fin à son tourment et de l'entraîner dans la mort avec lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Il se resout de mourir & de finir toutes ses douleurs & ses tourments d'esprit & de corps par une mort : mais il veut que celle qui est la compagne de son lict le soit encorede sa sepulture, & la traisner apres soi aux champs Elisées pour y pratiquer l'amour sans douleur & sans jalousie, sous les mirtes verdoians que les poëte sy plantent. |
NOTES: | Page 201. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305834 accreditee |
CONTEXTE: | Le père de Metrodore, convaincu à tort que Volcace a déshonoré sa fille, l'a fait condamner à mort, ce qui la pousse à mettre fin à ses jours. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle ne voulut point survivre à la honte & estre tous les jours en proye à la douleur, elle avalla de la poison qui ne fit pas un effect si prompt qu'elle n'eust loisir de s'en repentir : & quand elle voulut prendre des antidotes, il se trouva que le venin avoit tellement gaigné le coeur qu'il en estoit inseparable. |
NOTES: | Page 409. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305884 accreditee |
CONTEXTE: | La douleur que cette situation provoque chez Rotilde la conduit à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle prit cela si à cœur, qu’accablée d’ailleurs des battures & des incommoditez qu’elle avoit souffertes dans la prison, & entre les mains du barbare Didime, elle se rendit sous les efforts d’une violente maladie qui n’estoit pas moindre en son esprit qu’en son corps, & sans ceste double batterie elle rendit la place & paya à la nature & au tombeau le tribut que luy doivent tous ceux qui vivent. |
NOTES: | Page 183. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |