OCCURRENCE: | 105124 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le chapitre VI "Comment Pantagruel rencontra un Limousin, le héros se moque de celui-ci et en particulier de sa facon de parler. Le chaptire se termine sur ces mots : "Il faut éviter les mots épaves en pareille diligence que les patrons des navires évitent les rochers de mer." |
COTEXTE ET CITATION: | Seigneur sans doute ce galant veut contrefaire la langue des Parisians, mais il ne fait que ecorcher le latin et Cuide ainsi Pindariser, et lui semble bien qu'il est quelque grand orateur en francais, parce qu il dédaigne l'usance commun de parler. |
NOTES: | Livre de Poche No 700, 1994, p. 139. |
SOURCE: | Rabelais, Pantagruel Roy des Dipsodes. 1533.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 305682 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Hugues, frappé d'impuissance, est incapable d'avoir des relations conjugales avec Aceline, qu'il a forcée à l'épouser après avoir vendu son mari à un roi sarrasin et fait croire qu'il était mort. Il a compris qu'il a été envoûté et la maltraite pour se venger. |
COTEXTE ET CITATION: | Et la dame tint l'erbe qui tant ot de valor, Quant Cuide a li jesir, toute pert sa vigor : Ne pot a li jesir ne acointier s'amor, Que li manbre le fallent, si est an teil friçor. Le traïtes la bat et par nuit et par jor, Si la feri aus dens, tant par fu plains d'irour ; Avaul la clere face li sans vermaus an cor, Teins est li orilleus de sanc et de suour. |
NOTES: | Page 92, v. 775-782. Ceci est la première de nombreuses occurences des violences qu'Hugues fait subir à Aceline dans un crescendo qui va jusqu'à l'enterrer jusqu'au tronc et l'affamer, puis la condamner au bûcher. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101310 accreditee |
CONTEXTE: | Pantagruel rencontre un Limousin. |
COTEXTE ET CITATION: | Seigneur sans doute ce galant veut contrefaire la langue des Parisiens, mais il ne fait que ecorcher le latin et Cuide ainsi Pindariser, et lui semble bien qu'il est quelque grand orateur en Francais, parce qu'il dédaigne l'usance commun de parler. |
NOTES: | [(Page) 139, chap VI] dans Livre de Poche, édition Defaux no 700, 1994 Christine de Buzon rappelle la dernière phrase du chapitre : "Il faut éviter les mots épaves en pareille diligence que les patrons des navires évitent les rochers en mer." |
SOURCE: | Rabelais, Pantagruel Roy des Dipsodes. 1533.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | SB200185 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Et quant la parois les depart Et dessoivre de son esgart, Pasmés est cheüs sur le lit Si ke ses garçons qui le vit Cuide qu’il se doive morir. Quand le mur les eut séparés et l’eut dérobée à sa vue, il tomba évanoui sur le lit, si bien que les serviteurs, en le voyant, crut qu’il allait mourir. (39) |
COTEXTE ET CITATION: | Lorsque Blonde, qui était venue s’enquérir de sa santé, le quitte, Jehan s’évanouit de douleur d’amour. |
NOTES: | P. 44, vv. 625-629 Voir pp. 48 |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200187 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan somatise fortement son amour avec Blonde impossible à cause de la mésalliance qui la rend inaccessible pour lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Amors li fait faire tor maint. Petit menguë, petit dort, Petit espoire de confort, Petit mais son afaire prise, Petit Cuide avoir de s’emprise, Petit prise mais son afaire, Petit Cuide mais son bon faire. Ne peut mangier vin ne viande Fors quant sa dame li commande. C’est Amour qui est cause de ces perpétuelles sautes d’humeur. Sans appétit, sans sommeil, sans espoir de réconfort, il se fait désormais peu d’illusions, il a peu d’espoir d’obtenir quoi que ce soit, et peu de chance d’avoir ce qu’il désire. Il ne peut plus boire de vin ni s’alimenter si ce n’est quand la dame le lui commande. |
NOTES: | P. 45, v. 651-662 ; trad. p. 39. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305509 accreditee |
CONTEXTE: | Lorsque Blonde, qui était venue s’enquérir de sa santé, le quitte, Jehan s’évanouit de douleur d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant la parois les depart Et dessoivre de son esgart, Pasmés est cheüs sur le lit Si ke ses garçons qui le vit Cuide qu’il se doive morir. Quand le mur les eut séparés et l’eut dérobée à sa vue, il tomba évanoui sur le lit, si bien que les serviteurs, en le voyant, crut qu’il allait mourir. |
NOTES: | P. 44, v. 625-629 ; trad. p. 39. Reprise du topos lorsque Jehan finit par avouer son amour à Blonde, p. 48 : Aussi tost comme il ot çou dit, Se pasme sans plus lonc respit. Grant piece fu en pamissons. P. 48, v. 769-771. Dès qu’il eut prononcé ces mots, il tomba aussitôt évanoui et y resta un grand moment. (p. 40). Voir évanouissement de Blonde p. 59-60. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305537 accreditee |
CONTEXTE: | Dans son sommeil, Guillaume a la vision d’une belle jeune fille en larmes. C’est Melior qui s’abandonne à lui. Or ce n’est pas elle qu’il baise, mais son oreiller. Il finit par se réveiller. Déception à son réveil que ce n’ait été qu’un rêve. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rebaisoit la soie face, Son col le blanc et sa poitrine. Sauve l’onor a la meschine, Souvent embrace l’orillier, Quant Melior Cuide baisier. |
NOTES: | P. 73, v. 1150-1154. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305642 accreditee |
CONTEXTE: | Malgré le pacte par lequel il perdrai son amie s'il agissait mal, Désiré confesse à un ermite son aventure avec elle. Une fois absous, il se rend compte qu'il a perdu son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Hastivement cele part vait Ou s’amie Cuide trover, Car il vodroit a li parler. Trestot le jor i demora, Qu’il ne la vit , ne li parla. Il quitta l’endroit sans tarder et se rendit en hâte du côté où il avait l’habitude de retrouver son amie, car il souhaitait la voir. Il y passa toute la journée, sans la voir ni lui parler. |
NOTES: | v. 325-344 |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Désiré. Genève: Slatkine Reprints, 1976 (1928).Edition de Margaret Grimes. Traduction: Danielle Régnier-Bohler, Le Coeur mangé, Paris, Stock-Moyen Age, 1994 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305641 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'il ait promis le secret de ses relations avec son amie, Graelent se vante d'avoir une amie plus belle que la reine. En conséquence, il perd toute relation avec cette dernière. |
COTEXTE ET CITATION: | Graalant est pris et tenuz, Mieus li venist estre teüz; Au roi a demandé respit, Bien s’aperçoit qu’il a maudit. S’amie Cuide avoir perdue, Il est bien droiz qu’a mal li tort. On se saisit de Graelent, il aurait mieux valu qu’il se tût! Il demanda au roi un délai, voyant bien qu’il avait parlé avec imprudence. Pour cela, il pensa avoir perdu son amie, il transpirait de colère et de dépit. Certes, c’était bien justice que cela tournât mal pour lui. |
NOTES: | V.503-509. |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Graelent. Genève: Slatkine Reprints, 1976 (1928).Margaret Grimes, éditrice. Trad.: Danielle Régnier-Bohler, Le Coeur mangé, Paris, Stock-Moyen Age, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305926 accreditee |
CONTEXTE: | Meliatir, un chevalier traître à cause de qui Euriaut eut bien des malheurs, lui fait des avances. Elle le repousse et il tente de la violer. Mais elle se défend, le frappe à la bouche et lui brise plusieurs dents. Elle parvient à s’enfuir de la chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | Cil la prist par la main senestre, Porter le volt desour un lit, Que faire en Cuide son delit ; Mais la puciele s'esforcha, Le pié encontremont haucha, Si la feru en mi les dens, Que en la bouche la dedens L'en abati ou trois ou quatre. Des puins le commenche a debatre ; Donné li a molt grant souspape. Tant a fait qu'ele li eschape. |
NOTES: | Page 159, vers 3974-3984. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |