OCCURRENCE: | 103306 chantier |
CONTEXTE: | Le rabbin Ephraïm Ben Manasse a recours à une ruse afin d'éloigner de chez lui le mari de Josebeth, qu'il espère ainsi pouvoir séduire. Il profite de la venue en Hollande d'un ingénieur français qui prétend avoir inventé un bateau sans voiles ni rames, pour faire croire à la synagogue que ce peut être un signe de la venue du Messie (il invoque un passage obscure du Talmud). La synagogue députe (sur les conseils du rabbin) le mari de Josebeth (Wanbergue) pour aller à Rotterdam voir l'atelier où se construit cette nouvelle machine. |
NOTES: | [(Page) 172-3] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105124 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le chapitre VI "Comment Pantagruel rencontra un Limousin, le héros se moque de celui-ci et en particulier de sa facon de parler. Le chaptire se termine sur ces mots : "Il faut éviter les mots épaves en pareille diligence que les patrons des navires évitent les rochers de mer." |
COTEXTE ET CITATION: | Seigneur sans doute ce galant veut contrefaire la langue des Parisians, mais il ne fait que ecorcher le latin et cuide ainsi Pindariser, et lui semble bien qu'il est quelque grand orateur en francais, parce qu il dédaigne l'usance commun de parler. |
NOTES: | Livre de Poche No 700, 1994, p. 139. |
SOURCE: | Rabelais, Pantagruel Roy des Dipsodes. 1533.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 305971 accreditee |
CONTEXTE: | L'amour que Didon ressent pour Énéas l'empêche de dormir. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne fust pour rien qu’elle dormist ; torne et retorne souvent, elle se pame et estent, souffle, souspire et baille, moulr se demente et travaille, tramble, fremist et si tressaut ; li cuers li mant et si li faut. Rien n’aurait pu la faire dormir ; elle se tourne et se retourne souvent, elle se pâme et s’étire, souffle, soupire et bâille, elle se tourmente, se met au supplice, tremble, frémit et tressaille ; le cœur lui manque et elle défaille. |
NOTES: | P. 122, v. 1311-17. La description de l'insomnie se poursuit jusqu'au vers 1346. "C'est à partir du 'Roman d'Énéas' que s'introduit dans le roman français la conception de l'amour-maladie qui se manifeste d'abord par l'insomnie amoureuse" (note de l'éditeur, p. 622). |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104392 accreditee |
CONTEXTE: | Frédelingue est faible par sa situation de Français en Angleterre, de paysan (déguisement) et bien sûr par sa blessure. |
COTEXTE ET CITATION: | "Quand il sut que j'étais blessé, je le vis s'alarmer pour moi et se donner tous les soins obligeants. Il me fit coucher ; car à peine pouvais-je me soutenir. On mit un appareil à ma blessure." |
NOTES: | [(Page& Partie) 214, IV] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE]Voir aussi RECEVOIR_AIDE_D'ENNEMI |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | TT101420 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | des bébés jumeaux "ayant eu part au butin que ses camarades firent en pillant la maison [...] entre plusieurs meubles qui lui échurent pour sa part, [...] dit qu'il lui était toujours demeuré un de ses cristaux qu'on donne aux enfants pour se jouer, quand les dents commencent à leur percer. [...] comme il y avait des armes gravées dessus, Mathilde les reconnut pour les siennes et Clémence (la nourrice) ajouta que ce cristal avait été destiné pour cet enfant qui leur avait été enlevé [...]" |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) 228-9, "Mathilde"] Voir pp. 360-1 dans l'édition Société des textes français modernes. L'identité est encore confirmée par une marque a la main du frère jumeau, et le mariage qu'on voulait obliger Mathilde à faire ne peut avoir lieu avec un frère---elle est sauvée et peut épouser son amant. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 305959 accreditee |
CONTEXTE: | Boson, un jeune parent de Girart assassine Thierry, allié de Charles. Ce dernier en rend Girart responsable et l’accuse de trahison. |
COTEXTE ET CITATION: | Ere sabunt Frenceis e Borgenun Girart fait de Teuri la traiciun, E la quez a Foucher e a Boson Eu [l’en] rent tant con pois lo gaardun. » Maintenant Français et Bourguignons savent que Girart est coupable de la mort par trahison de Thierry, qu’il en a chargé Boson et Fouchier, et moi je m’occupe de lui payer son juste salaire. |
NOTES: | Page 484-85, v. 6217-20. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101142 accreditee |
CONTEXTE: | Histoire de Des Frans et Silvie. : Silvie, enfant trouvée, se fait passer pour la fille d'un noble de province. |
COTEXTE ET CITATION: | Voilà le portrait de Silvie [...] Il n'y avoit rien de plus beau que son corps poursuivit Des Frans. Son esprit paroissoit être de même. Elle en avoit plus elle seule que toutes les femmes fourbes n'en ont jamais eû ensemble. Elle étoit dissimulée, changeant naturellement de visage et de discours avec autant de promptitude qu'auroit pu faire la meilleure comédienne, après avoir bien étudié son rôle. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, 292] Ed Les textes français, Les belles Lettres 1967 |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100596 chantier |
CONTEXTE: | Le narrateur est plein de sollicitude envers des personnages solitaires, isolés, faibles physiquement ou moralement. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne rencontrai, en revenant, qu'un ouvrier allemand, ivre et battu, pour avoir mal parlé des Français, devant des Provençaux : je le ramenai dans la rue de la Tissanderie, où il logeait ; je fus obligé de le déshabiller et de le coucher. |
NOTES: | Page ? Préciser les nombreuses occurrences dans lesquelles le narrateur aide les personnages en détresse. |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 100776 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de Destin ne sera pas prouvée mais elle est toujours insinuée. |
COTEXTE ET CITATION: | Un jeune homme aussi pauvre d'habit que riche de mine, marchait à côté de la charrette. (...) Un vieillard vêtu plus régulièrement, quoique très mal, marchait à côté de lui. (...) Un lieutenant de prévôt, entre autres, nommé La Rappinière, les vint accoster et leur demanda avec une autorité de magistrat quelles gens ils étaient. Le jeune home dont je vous viens de parler prit la parole et (...) lui dit qu'ils étaient Français de naissance, comédiens de profession; que son nom de théâtre était Le Destin, celui de son vieil camarade, La Rancune, et celui de la demoiselle qui était juchée comme une poule au haut de leur bagage, La Caverne. |
NOTES: | [(Partie & Page) P.1, Ch. 1, 65-66] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 101310 accreditee |
CONTEXTE: | Pantagruel rencontre un Limousin. |
COTEXTE ET CITATION: | Seigneur sans doute ce galant veut contrefaire la langue des Parisiens, mais il ne fait que ecorcher le latin et cuide ainsi Pindariser, et lui semble bien qu'il est quelque grand orateur en francais, parce qu'il dédaigne l'usance commun de parler. |
NOTES: | [(Page) 139, chap VI] dans Livre de Poche, édition Defaux no 700, 1994 Christine de Buzon rappelle la dernière phrase du chapitre : "Il faut éviter les mots épaves en pareille diligence que les patrons des navires évitent les rochers en mer." |
SOURCE: | Rabelais, Pantagruel Roy des Dipsodes. 1533.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 103828 accreditee |
CONTEXTE: | Après s'être assuré la fidélité du gentilhomme français et de sa persévérance dans l'amour, cette dame veuve milanaise se remariera avec lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Ma délibération estoit de jamais aymer ; ce que depuis ma viduité j'avais très bien sceu garder; mais vostre honnesteté, dès l'heure qye vous parlastes à moy au festin, me feyt changer de propos et vous yamer autant que vous faisiez de moy. |
NOTES: | [(Page) 132 nov 16] Bordas |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Balogh A. |
OCCURRENCE: | 100640 chantier |
CONTEXTE: | L'Espagne décide de faire enlever Jeanne d'Albert et son fils, le futur Henri IV, à la fois pour empêcher Jeanne de donner suite à ses prétentions sur la Haute-Navarre et pour aider le parti catholique en France. Le capitaine Dominique, chargé de l'opération, tombe malade à Madrid. Pour témoigner sa reconnaissance à un Français de la suite de la reine qui lui a rendu la santé, il lui revèle le complot ourdi par le roi. La reine prévient Jeanne d'Albert, avec qui elle est très liée, et le complot échoue. |
NOTES: | [(Page) 301-304] |
SOURCE: | Anonyme, Dom Carlos, nouvelle historique. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100834 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan se déguise en lépreux pour approcher la reine sans être reconnu dans l'épisode du gué. |
COTEXTE ET CITATION: | Tristran, li suens amis, ne fine, Vestu se fu de mainte guise: Il fu e legne, sanz chemise; De let burel furent les cotes Et a quarreaus furent ses botes. Une chape de burel lee Out fait tallier, tote enfumee. Affublez se fu forment bien, Malade senble plus que rien;" En français moderne : "Tristan, son ami, s'active. Il avait revêtu de curieux vêtements. Il portait un habit de laine, sans chemise; sa tunique était en bure grossière et ses bottes étaient rapiécées. Il s'était fait tailler un manteau de bure grossière, tout noirci de fumée. Il s'était fort bien déguisé et ressemblait parfaitement à un lépreux." |
NOTES: | Page 188, v. 3566-3574 ; trad. p. 189. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
OCCURRENCE: | 104394 accreditee |
CONTEXTE: | Frédelingue est faible par sa situation de Français en Angleterre |
COTEXTE ET CITATION: | "Quand il sut que j'étais blessé,<CITATION> je le vis s'alarmer pour moi et se donner tous les soins obligeantsCITATION>. Il me fit coucher; car à peine pouvais-je me souteni. On mit un appareil à ma blessure." |
NOTES: | [(Page& Partie) 214, IV] . [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] [EG] Voir aussi: HOMME_AIDER_HOMME |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 200099 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur suggère que son écriture n'est que le fruit du hasard, et ne revendique aucune intentionnalité, aucun art. |
COTEXTE ET CITATION: | Lecteur, je ne veux point vous tromper, et je vous avertis d'avance que ce n'est point un auteur que vous allez lire ici. [...]je ne sais point créer, je sais seulement surprendre en moi les pensées que le hasard me fait [...] |
NOTES: | La première feuille du Spectateur français. p. 114. |
SOURCE: | Marivaux, Pierre Carlet de, Journaux, et Oeuvres diverses. Bordas: Paris, 1988.Glossaire et index par F. Deloffre et M. Gilot. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200098 accreditee |
CONTEXTE: | Le Spectateur-narrateur qui flâne chez un libraire surprend la conversation de celui-ci avec un "homme âgé" qui s'enquiert des nouveautés littéraires. Le vieillard refuse les feuilles du Spectateur que le libraire lui propose. Piqué, le narrateur se mêle à la conversation et surenchérit. |
COTEXTE ET CITATION: | À notre âge, il est beau de soutenir l'ennui que peut donner une matière naturellement froide, sérieuse, sans art, [...] Si l'on avait du plaisir à la lire, cela gâterait tout! |
NOTES: | La Sixième feuille du Spectateur français. P. 138. |
SOURCE: | Marivaux, Pierre Carlet de, Journaux, et Oeuvres diverses. Bordas: Paris, 1988.Glossaire et index par F. Deloffre et M. Gilot. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200125 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune soupirant Franville, déguisé en fille afin de séduire la tribade Augustine, elle-même déguisée en homme, fait semblant de s'intéresser aux hommes et d'être insensible à Augustine, et de se faire ainsi désirer davantage. |
COTEXTE ET CITATION: | Et ces mots ne sont pas plus tôt dits qu'Augustine fait tout ce qu'elle peut pour lier conversation avec la fausse demoiselle de Franville <citation>qui d'abord fuit, tourne, évite, échappe, et tout cela pour se faire plus chaudement désirer.citation> |
NOTES: | Augustine de Villebranche, p. 1347. Cette nouvelle aurait dû paraître dans "Le Boccace français" avec le titre "La Tribade convertie". |
SOURCE: | Sade, Marquis de, Romanciers du XVIIIe siècle. Gallimard, Pléaide: Paris, 1965.t. II. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200083 accreditee |
CONTEXTE: | Amadour, après avoir courtisé Floride pendant des années perd le contrôle de lui-même. Sa tentative de viol échoue lorsque Floride appelle sa mère au secours. |
COTEXTE ET CITATION: | "Par Dieu, Floride, le fruit de mon labeur ne me sera point ôté par vos scrupules! <citation>Car puisqu'amour, patience et humble prière ne servent de rien, je n'épargnerai point ma force pour acquérir le bien qui, sans l'avoir, me la ferait perdre."citation> |
NOTES: | Nouvelle X. Édition de Pierre JOURDA, Conteurs français du 16e siècle, Paris, Gallimard, 1965, p. 776. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200194 accreditee |
CONTEXTE: | Blonde s’est enfuie avec Jehan pour échapper au mariage avec le comte de Gloucester qui se propose -dans un mauvais français- de partir à sa suite. |
COTEXTE ET CITATION: | Lasse, dolant, j’a tout perdu Mon douce amie, bel pourcel, Mais je le siurrai si isnel Que je la prendrai en la mer. Toutes les pors fera garder, Ainsi porront estre trapés. Pauvre, pauvre de moi ! J’a(i) tout perdu mon douce amie, beau demoiselle ! Mais je la poursui(v)rai si vite que je la prendrai à la mer. Moi faire veiller toutes les ports et ainsi je pourrai les (at)traper. |
NOTES: | P. 113, v. 3358-3363 ; trad. p. 73. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200190 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? –Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 ; trad. p. 64. Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200223 accreditee |
CONTEXTE: | Edmond évoque dans une lettre à son frère le moment où enfant, il a appris à lire. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>« Tu t’en souviens ; quand nous allions à l’école, sous maître Jacques, j’eus le malheur d’apprendre à lire, à écrire et à jeter plus vite que toi […]CITATION>. Et là-dessus, nos pauvres père et mère (à bonne intention pourtant) me crurent fait pour devenir un docteur […] ; quand ils virent que je lisais tout couramment un livre latin en français, ils ne se sentirent pas de joie, et me destinèrent à être habitant des villes, pour y faire fortune. […] Oh la maudite facilité que j’eus donc là ! |
NOTES: | Rétif de La Bretonne, Nicolas, Le Paysan perverti, ou les dangers de la ville ; Histoire récente, mise au jour d’après les véritables lettres des personnages, 1776 ; édition utilisée : Lausanne, L’Age d’Homme, 1977, édition de François Jost, Lettre II, p.22 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Ferrand N. |
OCCURRENCE: | 200191 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde et se fait passer pour un marchand. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? -Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- Seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. Seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. (64) |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200109 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan est à la poursuite d'un sanglier lorsqu'il reçoit la blessure qui s'ouvrira plus tard pendant une rencontre amoureuse avec Iseut. |
COTEXTE ET CITATION: | Le jor devant, Tristran, el bois, En la janbe nafrez estoit D'un grant sengler, molt se doloit. |
NOTES: | Thomas, Tristan et Iseut. Les poèmes francais, éd. et trad. Philippe Walter, Paris, Le Livre de poche, 1989. Béroul, Tristan, vv. 716-178. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305601 accreditee |
CONTEXTE: | Fleurdepine, la fille du Sarrasin Marcabré, vient rendre visite aux chevaliers français dans la prison de son père, après la bataille. Elle leur promet des vivres et la liberté s’ils la mettent en contact avec le vaillant guerrier, Bérart de Mondidier, qu’elle aime et ne connaît que de réputation. |
COTEXTE ET CITATION: | Oi avoit parler de Berart le vaillant, Si avoit mis son ceur en li si durement Qu’ele avoit refusé le fort roi Agoulant, Et le roi Baratron, et Aufour le gaiant, Pour l’amour d Berart, le hardi combatant. Elle avait entendu parler du vaillant Berart et avait tellement placé son coeur en lui, qu’elle avait refusé le puissant roi Agoulant, le roi Baratron et le géant Aufour pour l’amour de Berart, l’audacieux guerrier...](ma traduction). |
NOTES: | P. 55, vers 1801-1805. |
SOURCE: | Anonyme, Gaufrey. Vieweg: Paris, 1859.Edition M.F.Guessard |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305700 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir délivré les Français de prison et après la victoire de ceux-ci sur son frère le roi Gamaux, Ludiane épouse Brice dont elle était amoureuse. |
COTEXTE ET CITATION: | Ludiane le roïne douchement festïa; Adont en fit on noeuches, et Brisses l’espousa, Le gentil damsoisel que loiaument l’ama. Le nuit jut aveux luy quant le feste passa; En ycelle nuitie qu’avoeque luy coucha Fu sains Brisse conchus, de che ne doubtés ja. La reine Ludiane se réjouit [de la victoire des Français]. Alors on fit les noces et Brice l’épousa, le noble jeune homme qui l’aimait loyalement. La nuit tomba et avec elle la fête se termina. En cette nuit où il coucha avec elle, Saint Brice fut conçu, n’en doutez pas. |
NOTES: | Vers 14760-14765. |
SOURCE: | Anonyme, Belle Hélène de Constantinople (La). Claude Roussel, Droz: Genève, 1995. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |