COTEXTE ET CITATION: |
Une fille extrêmement belle appelée Fatma, qui était mariée [...] était d'une complexion très amoureuse [...]. Tonsy [le mari jaloux] se cacha dans un cabinet qui n'était séparé de la chambre de sa femme que par une cloison d'ais au travers des entre-deux desquels on pouvait voir ce qu'on faisait : mais la Noire, [...] en avertit promptement Fatma. <citation>Quand l'esclave entra au logis, au lieu de lui parler comme à l'ordinaire, Fatma lui dit qu'il l'obligerait infiniment de ne plus venir la voir [...] que c'était malgré elle, et pour ne point donner lieu de mécontentement à un mari qu'elle avait sujet d'aimer uniquement. L'esclave, qu'un clin d'oeil avait d'abord averti de la feinte, citation> répondit comme l'exigeait le discours qu'on venait de lui faire, et sortit aussitôt de la chambre. Dès que Tonsy le vit parti de sa maison, il ouvrit la porte du cabinet où il s'était effectivement caché et, se jetant au col de Fatma : "Ah, ma chère femme, lui dit-il, pardonne-moi si j'ai douté de ton honnêteté. |