OCCURRENCE: | 305976 accreditee |
CONTEXTE: | Au moment de mourir à la suite de son suicide provoqué par la trahison d'Énéas qui l'a quittée pour aller fonder son lignage en Lombardie, Didon lui pardonne. |
COTEXTE ET CITATION: | Tant fui ainçois et preus et saige que me donnast Amor la raige, et moult fuisse bonne eüree se ne venist en ma contree li Troÿens qui m’a traÿe, por qui amor je perc la vie. Il m’a occise a grant tort, je li pardoins yci ma mort : par fin acordement de pays, ces garnemens yci en bais ; je vous pardoins, sire Eneas. J’étais pleine de vertu et de sagesse avant qu’Amour ne m’inspire cette rage, et j’aurais été très heureuse si n’était venu dans ma contrée ce Troyen qui m’a trahie, et dont l’amour me fait perdre la vie. Il a causé très injustement ma mort que je lui pardonne à présent : en signe de parfaite réconciliation, j’embrasse ici ces vêtements ; je vous pardonne, seigneur Énéas. |
NOTES: | P. 168, v. 2142-2150. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101760 accreditee |
CONTEXTE: | Une princesse jalouse veut d'abord se venger cruellement de l'homme qui l'a trompée puis y renonce et pardonne. |
COTEXTE ET CITATION: | La princesse implore Mériante: "ne me haïssez pas - Hélas! qu'a tant fait ma jalousie!" |
NOTES: | [(Page& Partie) 188, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Coulet H., Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101038 chantier |
CONTEXTE: | La Mousson, femme de chambre de la vertueuse Mme de Londé, introduit Dupuis dans la chambre de sa maîtresse, de nuit. Mme de Londé la chasse pour l'en punir. Puis lui pardonne et la reprend. Le sauvetier est un espion de la mère de Dupuis. |
NOTES: | [(Partie & Page) Histoire 7 ] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100892 chantier |
CONTEXTE: | La sultane Dugme avoue au roi d'Astracan, Elfaleh, que Schems-Eddin est leur fils. Il a été éloigné dès sa naissance pour parer à la prédiction néfaste de l'astrologue Adbel-Meleck. La sultane a reconnu son fils grâce à un grain de beauté qu'il avait sur la poitrine. Le roi le reconnaît pour son fils. |
NOTES: | Le roi pardonne à son fils la blessure qu'il lui avait faite lors de son irruption dans le harem, où il pensait que Schems-Eddin s'était introduit pour séduire des femmes (En cela, il n'avait pas tort). |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F. |
OCCURRENCE: | 101990 chantier |
CONTEXTE: | Silvie se retire dans un couvent et y meurt de désespoir parce que son mari Des Frans ne lui pardonne pas son adultère (que le lecteur sait involontaire). Désespéré aussi, Des Frans part à la guerre. |
NOTES: | [(Page & Partie) 6] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102548 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse, devant les maux causés par sa passion pardonne à Parménie de lui avoir résister. |
COTEXTE ET CITATION: | Vivez, vivez, me dit-elle, en me serrant la main ; oubliez les maux que vous a fait une jalousie dont je n'ai pas été la maîtresse. |
NOTES: | [(Page& Partie) 166-7, III] La vengeance ici se portait sur l'objet de l'amour de l'infidèle plutôt que sur lui-même. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305749 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Diomède a pardonné une tentative de viol sur sa femme, elle se venge cruellement. Les mutilations décrites dans la citation se poursuivent et entraîneront la mort de leur victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle fit donc saisir ce misérable par des valets ; et après lui avoir fait lier les pieds et les mains, elle se met avec ses femmes et filles à le fouetter si démesurément qu'il n'y avait partie de son corps dont le sang ne sortît. Après cela, elle lui crevèrent les yeux avec leurs aiguilles et, avec leurs ciseaux et autres ferrements de leurs étuis, lui firent tant d'incisions et de balafres au visage et par tout le corps qu'il n'était plus reconnaissable. |
NOTES: | Page 222. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |