OCCURRENCE: | 105248 accreditee |
CONTEXTE: | La Sultane habituée à être aimée éprouve de la honte à devoir faire les avances. Bajazet s'en rend compte et sait qu'''elle voudrait sans doute qu'il réparât par une ardente poursuite le petit reproche qu' elle sentait infailliblement en son coeur d'avoir prié la première". |
COTEXTE ET CITATION: | [Elle] n eut pas peu de joie <CITATION>quand elle s'apercut que du moins l'obscurité qui était, aidait à couvrir la confusion qu'elle sentait sur son visage, touchée au dernier point du déplaisir qui ne peut manquer de frapper au vif une personne accoutumée aux offrandes et aux adorations quand elle se trouve dans la nécessité de faire non seulement des avances, mais de supplier à son tour CITATION>. |
NOTES: | [(Page) P. 493. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). Sommaville (Antoine de): Paris, 1656-7.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103986 accreditee |
CONTEXTE: | Les prétendants sont jalouses de Néadarné. |
COTEXTE ET CITATION: | On sait assez de quoi les femmes sont capables, quand elles ont envie de s'enlever un amant [...] il y avait douze fois plus de haine et de médisance entre elles qu'on en voit d'ordinaire. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 111-112, II] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 100932 accreditee |
CONTEXTE: | Un curé raconte l'agonie d'un aubergiste. |
COTEXTE ET CITATION: | Il y a quatre ou cinq jours qu'il sait bien qu'il n'en peut réchapper. Il ne s'est jamais plus tourmenté de son ménage. Il a eu regret à tous les œufs frais qu'il a mangés pendant sa maladie. <CITATION>Il a voulu savoir à quoi monterait son enterrement et même l'a voulu marchander avec moi le jour que je l'ai confesséCITATION>. |
NOTES: | [(Partie & Page) Livre II, Ch. 6, 238-9] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102348 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il sort. Quelle nouvelle a frappé mon oreille? Quel feu mal étouffé dans mon coeur se réveille? Quel coup de foudre, ô ciel! et quel funeste avis! Je volais tout entière au secours de son fils; Et, m'arrachant des bras d'Oenone épouvantée, Je cédais au remords dont j'étais tourmentée. Qui sait même où m'allait porter ce repentir? Peut-être à m'accuser j'aurais pu consentir; Peut-être, si la voix ne m'eût été coupée, L'affreuse vérité me serait échappée. Hippolyte est sensible, et ne sent rien pour moi! Aricie a son coeur! Aricie a sa foi! |
NOTES: | [(Page& Scene& Acte) vers1193-1204, VI, IV] |
SOURCE: | Racine (Jean), Phèdre. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102176 chantier |
CONTEXTE: | Julien Sorel ne sait pas monter à cheval, donc se rend ridicule parmi des aristocrates en montant, mais après un essai malheureux, il réussit par son énergie et son obstination à rester en selle et à se faire admirer de Norbert et de Mathilde de La Mole (cette dernière devient amoureuse de lui). |
NOTES: | [(Page) II,3] Survie et subversion du topos. |
SOURCE: | Stendhal, Rouge et le Noir (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100258 accreditee |
CONTEXTE: | La mort de sa mère voit Mlle d'Hennebury mise en tutelage chez Mme d'Hilmorre. Cela a deux effets. Premièrement, l'héroïne ressent douloureusement le manque de sa mère et ne sait plus se décider pour elle-même, et n'a pas le courage de faire ce qu'il faut pour épouser le duc d'Olsingham, l'homme qu'elle aime réellement. En deuxième lieu, sa mère tutélaire, Mme d'Hilmorre, a ses propres ambitions et oblige l'héroïne à épouser son fils, le Duc d'Estramène. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est aujourd'hui, Madame, luy dit-elle, que vous pouvez me témoigner que vous avez toûjours eu pour moy la tendresse d'une Mère. |
NOTES: | Voir aussi: éd. de G. Giorgi, Roma: Bulzoni, 1978, p.90-91 et sqq. |
SOURCE: | Du Plaisir, Duchesse d. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103672 chantier |
CONTEXTE: | La faute tragique est tout à fait particulière dans cette "merveilleux exemple de la fragilité humaine". La mère sait qu'elle couche avec son fils, mais, vu les conséquences, elle se comporte comme si elle ignorait le sens de son entreprise. Le remords va la poursuivre tout au long de sa vie, et contre le bonheur de ses enfants. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 230-3, 130] Cette histoire inspire aux devisants la crainte de Dieu. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rietrak W. |
OCCURRENCE: | 104730 chantier |
CONTEXTE: | Le marquis de Florange est jaloux par tempérament. Il sait que sa femme ne l'aime pas. Il ne sait pas que sa femme est amoureuse du marquis de Mainville. La marquise de Florange est amoureuse du marquis de Mainville mais ne veut pas céder à sa passion, bien qu'elle se sente faiblir. Amoureux de la marquise de Florange, Grandchamp est jaloux de Mainville. La maîtresse bourgeoise du marquis de Mainville est jalouse parce qu'elle le soupçonne d'aimer ailleurs. |
NOTES: | [(Page) 94-6] Situation d'une inextricable complexité. |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103738 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune marié champenois, donc benêt, ne sait pas comment se comporter avec sa jeune femme. La santé de celle-ci s'en ressent. Le médecin consulté avec la complicité de la mère de la mariée, lui donne le conseil qui lui permettra d'être un mari compétent. |
COTEXTE ET CITATION: | [Il faut,] dit le medicin, qu'elle ayt compaignie d'homme, ou elle est morte. Compaignie d'homme! dit l'aultre, et qu'est ce a dire cela ? C'est a dire, dit le medecin, qu'il fault que vous montiez sur elle et que vous la roncynez tresbien trois ou quatre foiz tout a haste. Et le plus que vous pourrez a ce premier faire sera le meilleur. Aultrement ne sera point estaincte la grant ardeur qui la seche et tire a fin. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) 136, 20] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104632 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan dialogue avec l'image d'Yseut figurée dans la sène de séparation en train de lui donner son anneau. |
COTEXTE ET CITATION: | Quanqu'il pense a l'image dit ; Poi s'en dessevre un petit, Regarde en la main Ysodt, L'anel d'or doner li volt, Vait la chere e le senblant Qu'au departir fait son amant ; Menbre lui de la covenance Qu'il ot a la desevrance ; Hidonc plure e merci crie De ce que pensa folie, E siet bien que il est deceü De la fole irur que il a eü. Il dit tout ce qu'il pense à l'image puis s'en éloigne un peu. Il regarde la main d'Yseut qui veut lui donner un anneau d'or. Il voit l'expression de son visage au moment où son amant s'en va. Il se souvient du serment prononcé lors de cette séparation. Il pleure donc et lui demande pardon pour ses pensées ineptes. Il sait bien qu'il a été égaré par une colère qui l'a rendu fou. |
NOTES: | [(Page & Vers) 33-40] manuscrit de Turin |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101040 chantier |
CONTEXTE: | La vertueuse et innocente Callirhoé se laisse manipuler et tromper par son esclave Plangon. Une servante rusée et hypocrite sait jouer de l'amitié que lui porte Callirhoé pour faire entrer chez sa maîtresse un rival intrigant et faire croire à l'époux que sa femme est adultère. |
NOTES: | [(Page) p.57, 73] |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100212 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur se sent obligé de faire une promesse qu'il sait ne pas pouvoir tenir. |
COTEXTE ET CITATION: | Versac, qui avait résolu de m'enlever à Mme de Lursay, m'engagea si positivement qu'il me fut impossible de songer davantage à me défendre, et je promis, très décidé à manquer à une parole que je donnais aussi forcément. |
NOTES: | La fin de l'oeuvre ne permet pas de savoir s'il a ou non gardé ses positions; nous le supposons. La page 195 fait référence à l'édition GF de 1985 |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305397 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut veut donner un anneau à Tristan déguisé en lépreux pour signifier qu'elle l'a reconnu. |
COTEXTE ET CITATION: | Que Tristran ert buen s'aparçut Par sun gent cors, par sa faiture, Par la furme de s'estature ; En sun cuer en est esfreée E el vis teinte e coluree, Kar ele ad grant poür del rei ; Un anel d'or trait de sun dei, Ne set cum li puisse duner, En sun hanap le volt geter. Elle comprit que c'était Tristan à cause de son noble corps, de son allure et de sa stature. Dans son coeur, elle en est bouleversée. Son visage change de couleur ; elle rougit car elle a très peur du roi. Elle retire un anneau de son doigt mais ne sait comment lui donner ; elle veut le jeter dans son hanap. |
NOTES: | P. 420-422, vv. 554-562. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100924 chantier |
CONTEXTE: | Croyant s'adresser au duc de Guise, Mlle de Vitry révèle par erreur à M. de Villequier que sa femme a deux amants, dont le roi. Comme Mlle de Vitry pensait s'adresser au duc de Guise, naturellement, elle ne révèle pas l'identité du deuxième amant. M. de Villequier sait seulement qu'il a un rival en plus d'Henri III. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT100092 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Suite à un combat maritime, Félicia, née en plein océan, ne sait rien de ses parents. Elle les retrouve enfin. |
NOTES: | Voir topos retrouver_parent/fille |
SOURCE: | Nerciat (Andréa de), Félicia ou Mes fredaines. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100090 chantier |
CONTEXTE: | Suite à une attaque de carrosse par des voleurs, Marianne ne sait si sa mère est de haute condition ou simple femme de chambre. Ses habits semblent corroborer la première hypothèse. |
NOTES: | [(Page) 11] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100876 chantier |
CONTEXTE: | Croyant s'adresser au duc de Guise, Mlle de Vitry révèle par erreur à M. de Villequier que sa femme a deux amants, dont le roi. Comme Mlle de Vitry pensait s'adresser au duc de Guise, elle ne révèle naturellement pas l'identité du 2ème amant. M. de Villequier sait seulement qu'il a un rival en plus d'Henri II. Le roi révèle au duc de Guise son amour pour Mme de Villequier de telle façon que celui-ci croit qu'elle y répond. Le duc de Guise est bouleversé. |
NOTES: | [(Page) 3.138-3.139] |
SOURCE: | Anonyme, Comte d. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305425 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 104620 accreditee |
CONTEXTE: | Branguain, la servante qui est vierge, se laisse convaincre de prendre la place d'Yseut pour la nuit de noces avec Marc. |
COTEXTE ET CITATION: | Yseut était une femme des plus [avisées ; à l'approche du soir], elle fait son entrée dans la chambre ; messire Tristan la tient [par la main]. Ils appellent Branguain pour parler en tête-à-tête. Pleurant à chaudes larmes, [Yseut la supplie] de lui porter [secours] pendant la nuit en prenant sa place [comme reine] auprès du roi, parce qu'elle sait que Branguain est [jeune fille], mais d'elle-même elle sait qu'elle n'est pas [vierge]. Ils réussissent à [la] convaincre, en usant de paroles séduisantes, de prières et de [serments], si bien qu'elle [accède à]leurs prières. |
NOTES: | P. 336-337, v. 122-130. La citation renvoie à la traduction car le texte original est très lacunaire. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102938 accreditee |
CONTEXTE: | Emmander porte secours à une femme qu'on enlève sous ses yeux. Les agresseurs le blessent et il ne sait pas ce qu'il advient de celle qu'il voulait sauver. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces mots et la compassion qu'elle m'a faite m'ont engagé à la défendre. J'ai couru sur ses ravisseurs ; trois d'entre eux se sont détachés, pendant que l'autre retenait la jeune fille. Nous nous sommes battus, je les ai blessés : mais enfin je suis tombé dans mon sang, et j'ai perdu connaissance. |
NOTES: | [(Page& Partie) 296, V] Dans ce roman la plupart des occurrences de l'aide au faible sont des échecs. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100098 chantier |
CONTEXTE: | Suite à un combat maritime, Félicia, née en plein océan, ne sait rien de ses parents. Elle les retrouve enfin. |
NOTES: | [(Page) 20] Voir topos retrouver_parent/fille |
SOURCE: | Nerciat (Andréa de), Félicia ou Mes fredaines. Livre de Poche: Paris, 1977. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101990 chantier |
CONTEXTE: | Silvie se retire dans un couvent et y meurt de désespoir parce que son mari Des Frans ne lui pardonne pas son adultère (que le lecteur sait involontaire). Désespéré aussi, Des Frans part à la guerre. |
NOTES: | [(Page & Partie) 6] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100096 chantier |
CONTEXTE: | Suite à une attaque de carrosse par des voleurs, Marianne ne sait si sa mère est de haute condition ou simple femme de chambre. Ses habits semblent corroborer la première hypothèse. |
NOTES: | [(Page) 11] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105142 accreditee |
CONTEXTE: | Merlin révèle à Arthur qu'il a commis un péché horrible en ayant commerce avec sa soeur. |
COTEXTE ET CITATION: | Artus, tu as fait si trés grant desloiauté que tu as geu carnelment a ta serour germainne que tes peres engenra et ta mere porta, si i as engenré un fil qui iert teuls conme Dieus set bien, car par lui verra moult de grant mal en terre. Arthur, tu as commis un grand péché car tu as couché avec ta soeur, celle que ton père engendra et que ta mère porta. Ainsi, tu as engendré un fils qui sera tel, Dieu le sait, que par lui adviendront de grands malheurs dans le pays. |
NOTES: | Tome 1, p. 154. Traduction de Françoise Denis. Voir aussi p. 156 où la même accusation est répétée. |
SOURCE: | Anonyme, Merlin-Huth. Paris et Ulrich / Didot (SATF): Paris, 1886. |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 103476 chantier |
CONTEXTE: | Silvie aime passionnément Des Frans, son époux secret. Lorsqu'il se venge de son incompréhensible adultère et que Silvie (en fait innocente) enfermée dans son cachot comprend que Des Frans sait ce qui s'est passé, elle s'évanouit et reste prostrée "seize heures'. |
NOTES: | [(Page & Partie) H 6] manque le co-texte |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 202663 accreditee |
CONTEXTE: | Le Comte d'Englesac ne sait pas la cause des froideurs de Sylvie. |
COTEXTE ET CITATION: | Luy qui prenoit cela pour un mépris, en passa jusqu'à un tel desespoir, qu'il en fut dangereusement malade. |
NOTES: | Page 30. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB202686 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Mais le meilleur de l'avanture fut, quand ce Marquis tout rassuré par-là, de la fidelité de sa femme, et se croyant obligé de lui aller aussi demander pardon, et de rire avec elle de son extravagance, la pauvre Dame ne sçeut comment interpreter l'histoire qu'il lui fit, et crût qu'il l'avoit inventée, pour mettre son honneur à couvert de l'éclat qu'il venoit de faire mal à propos. <citation>Car enfin elle sçavoit bien que ce n'étoit pas une fille qui l'avoit charmée toutes les nuitscitation>....ils furent tous deux sur le point d'en perdre l'esprit. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Marquis, ayant surpris Sylvie/Salmes, découvre que l'amant est une femme. Or la Marquise sait qu'elle a passé des nuits avec un homme (Englesac). |
NOTES: | 110-111 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200061 accreditee |
CONTEXTE: | Grâce à ses dons de divination, Eracle sait que l'impératrice a l'intention de tromper son mari et le révèle à l'empereur. Mais il est trop tard. |
COTEXTE ET CITATION: | Eracles qui est loing en l'ost le dist l'empereour molt tost que la dame pense a folie, et il ne le mescreï mie. Angoisseus fu, ce poés croire, et si destrava tot son oirre ; [...] Mais trop tard est li cose emprise, Car li maisons est trop esprise, et vous savés n'est mie jus des qu'en tous sens i est il fus. |
NOTES: | P. 146, v. 4723-4734. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200086 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305490 accreditee |
CONTEXTE: | Blanchefleur sait qu’elle est la favorite de l’amiral de Babylone parmi les jeunes filles du harem pour être sa compagne pendant l’année à venir : elle préfère se tuer. |
COTEXTE ET CITATION: | “Li amirals dist qu’il m’ara, mais, se Diu plaist, il i faura. L’amirals faura a m’amor com fait Flores a Blanceflor. Por soie amor engien querrai et priveement m’occirai. Ami ne vaurai ne mari quant jou au bel Flore ai fali.” |
NOTES: | P. 81, v. 2391-2398. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305493 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui vient de récupérer ses terres dont il avait été dépouillé, se rend en Bretagne où il tombe amoureux de la soeur du duc, Galeron, et celle-ci de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Por celi est en grant bataille qui por s’amor paine et travalle : andoi en sont a cier escot, mais l’uns de l’autre ne set mot ; ne Illes nel set de celi, ne Galerons que cil aint il ; car cele est si tres haute cose Que cil descouvrir ne il ose, n’ele ne li descoverroit Un combat se livre en lui à la pensée de celle qui paie de mille tourments l’amour qu’elle lui porte. Tous deux sont mis à lourde contribution, mais chacun ignore les sentiments de l’autre. Ille ne sait pas qu’elle l’aime et Galeron ne sait pas qu’il l’aime : elle est d’un rang si élevé qu’il n’ose lui déclarer son amour et, pour rien au monde, elle ne se déclarerait la première, car elle ne juge pas convenable qu’une femme dise : “Je veux devenir votre amie” à qui ne l’a d’abord sollicitée et ne s’est astreint à une cour assidue. premierement por rien qui soit, qu’il n’afiert pas que feme die : “Je voel devenir vostre amie”, por c’on ne l’ait ançois requise et mout esté en son service”. |
NOTES: | P. 66, v. 1213-1226 ; trad. p. 23. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305615 accreditee |
CONTEXTE: | La fille de l’empereur de Rome, Ganor, est amoureuse d’Ille. Elle le lui laisse clairement entendre au cours d’une conversation. Mais lui ne pense qu’à sa première femme dont il a perdu la trace et à qui il reste fidèle. |
COTEXTE ET CITATION: | Por çou que cis a en soi tout, l’aime Ganors, la bele, mout ; mais Illes n’aime de li mie : ses cuers est a sa douce amie, qu’il set que l’est alee querre et ne revint puis en sa terre Et c’est bien parce qu’il n’en manque aucun [mérites] à Ille que la belle Ganor l’aime tant. Mais lui ne l’aime en rien: son coeur appartient à sa douce amie ; il sait qu’elle est partie à sa recherche et ne s’en est jamais depuis retournée au pays. |
NOTES: | P. 129, vers 3379-3384. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |