OCCURRENCE: | 104632 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan dialogue avec l'image d'Yseut figurée dans la sène de séparation en train de lui donner son anneau. |
COTEXTE ET CITATION: | Quanqu'il pense a l'image dit ; Poi s'en dessevre un petit, Regarde en la main Ysodt, L'anel d'or doner li volt, Vait la chere e le senblant Qu'au departir fait son amant ; Menbre lui de la covenance Qu'il ot a la desevrance ; Hidonc plure e merci crie De ce que pensa folie, E siet bien que il est deceü De la fole irur que il a eü. Il dit tout ce qu'il pense à l'image puis s'en éloigne un peu. Il regarde la main d'Yseut qui veut lui donner un anneau d'or. Il voit l'expression de son visage au moment où son amant s'en va. Il se souvient du serment prononcé lors de cette séparation. Il pleure donc et lui demande pardon pour ses pensées ineptes. Il sait bien qu'il a été égaré par une colère qui l'a rendu fou. |
NOTES: | [(Page & Vers) 33-40] manuscrit de Turin |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305496 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan se déguise en fou pour pouvoir approcher Iseut. |
COTEXTE ET CITATION: | Un peschur Vait ki vers lu vient; Une gunele aveit vestue D'une esclavine ben velue. La gunele fu senz gerun, Mais desus out un caperun. Tristran le Vait, vers lu le ceine En un repost liu u l'en maine. "Amis, fet il, changuns noz dras ...................................... Prist les, si li dunat les sons, ..................................... Od les forces haut se tundi: Ben senble fol u esturdi. Enaprès se tundi en croiz. Il voit un pêcheur qui se dirige vers lui. L'homme portait une gonnelle d'une étoffe bien velue. La gonnelle ne possède pas de giron mais est pouvue d'un capuchon. Tristan l'aperçoit, lui fait signe et l'emmène un peu à l'écart. "Ami, lui dit-il, échangeons nos habits.......s'empare des habits de Tristan et lui donne les siens en échange........Avec ces ciseaux, il se tondit le haut du crâne: il aVait bien l'allure d'un fou ou d'un demeuré. Puis il se fit une tonsure en croix. |
NOTES: | P. 242, v. 190-211 ; trad. p. 243. Le même topos est traité dans la Folie Tristan de Berne, même édition, p.290. Dans ce passage, Tristan déchire ses vêtements plutôt que de les échanger. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305609 accreditee |
CONTEXTE: | A la mort du père d’Ille, Hoël en profite pour s’emparer des terres qu’il convoite. Dépouillé de tout et sans défense de la part de son seigneur, Ille s’en va chercher aventure ailleurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Illes n’ot adont que .X.ans. Por le pere, qui si fu preux, Le het Oiaus o ses neveus ; [Mais ne li mostroit tant ne quant. Or le violt mostrer son enfant.] De totespars li corent seure ; Ille escillierent li baron. Onques del frer Galeron, Del foible duc, ne fu tensés. Et li varlés s’est porpensés Qu’il en ira au roi de France. Cele part Vait sans demorance Ille n’aVait alors que dix ans. Les éminentes qualités de son père avaient attiré sur lui la haine d’Hoël et de ses neveux ; une haine qu’Hoël dissimulait soigneusement au père, mais qu’il veut maintenant manifester au fils. De tous côtés, l’on fond sur lui, et on l’a vite anéanti. Les barons dépouillent Ille, sans que le frère de Galeron, le faible duc, intervienne pour le protéger. Le jeune garçon décide alors de se rendre auprès du roi de France et se met aussitôt en chemin. |
NOTES: | P. 35-36, vers 150-160. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305642 accreditee |
CONTEXTE: | Malgré le pacte par lequel il perdrai son amie s'il agissait mal, Désiré confesse à un ermite son aventure avec elle. Une fois absous, il se rend compte qu'il a perdu son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Hastivement cele part Vait Ou s’amie cuide trover, Car il vodroit a li parler. Trestot le jor i demora, Qu’il ne la vit , ne li parla. Il quitta l’endroit sans tarder et se rendit en hâte du côté où il aVait l’habitude de retrouver son amie, car il souhaitait la voir. Il y passa toute la journée, sans la voir ni lui parler. |
NOTES: | v. 325-344 |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Désiré. Genève: Slatkine Reprints, 1976 (1928).Edition de Margaret Grimes. Traduction: Danielle Régnier-Bohler, Le Coeur mangé, Paris, Stock-Moyen Age, 1994 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305730 accreditee |
CONTEXTE: | Flodoard et Artaban sont rivaux car Cédrine a rompu son engagement avec le premier pour se fiancer avec le second. Flodoard s'est vengé en la mutilant au visage. |
COTEXTE ET CITATION: | Il dépêche soudain un gentilhomme vers Flodoard avec un billet par où il le sommait de lui faire raison de l'épée à la main du tort qu'il Vait fait à Cédrine. |
NOTES: | Page 125. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |