OCCURRENCE: | 102816 accreditee |
CONTEXTE: | En Amérique, la cupidité des Espagnols les amènent à décimer et à piller des peuples innocents. Les Corsaires rencontrent et attaquent les vaisseaux espagnols qui rentrent de leur second voyage americain. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION> L'or qu'ils avaient amassé avec le fer CITATION>. |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) I, 2, 217] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 101128 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ces gens avaient la faiblesse de rougir eux-mêmes de leur naissance, de la cacher. |
NOTES: | [(Page) 25] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Bille F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100890 chantier |
CONTEXTE: | Ayant vaincu Hircan dans l'embûche que celui-ci et ses partisans avaient dressée à Policarpe, Gesimond se fait reconnaître de ce dernier, qui l'accepte comme son fils. |
NOTES: | [(Page) 116-118] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT100668 CHANTIER |
CONTEXTE: | "(...) les bons rois jouissaient, dans les Champs ...lysées, d'un bonheur infiniment plus grand que celui du reste des hommes qui avaient aimé la vertu sur la terre. (...) Télémaque s'avança vers ces rois, qui étaient dans des bocages odoriférants, sur des gazons toujours renaissants et fleuris." |
COTEXTE ET CITATION: | Télémaque, à l'imitation d'Ulysse et d'Enée, descend aux Champs Elysées. |
SOURCE: | Fénelon, Aventures de Télémaque (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 100340 accreditee |
CONTEXTE: | Une vieille veuve qui sert de gouvernante à Théophée se croit courtisée par des jeunes gens qui se moquent d'elle, la comparant à une nymphe. Ils la déguisent de manière comique. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'aperçus tout d'un coup que les flatteries et les caresses des deux jeunes gens étaient autant de railleries qu'ils avaient concertées. |
NOTES: | [(Page) 194] Voir aussi p. 275 GF. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102266 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ces pauvres enfants se mirent à genoux en lui demandant pardon ; mais ils avaient à faire au plus cruel de tous les Ogres qui bien loin d'avoir de la pitié les devorait des yeux. |
NOTES: | [(Page) 294] Garnier Flammarion 1991 p.294 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Petit Poucet (Le). Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 105114 accreditee |
CONTEXTE: | Un comédien vaniteux et méchant est montré sous un jour ridicule. |
COTEXTE ET CITATION: | Je cessai donc de regarder les comédiens comme d'excellents juges, et je devins un juste appréciateur de leur mérite. Ils justifiaient parfaitement tous les ridicules qu'on leur donnait dans le monde. Je voyais des actrices et des acteurs que les applaudissements avaient gâtés, et qui, se considérant comme des objets d'admiration, s'imaginaient faire grâce au public lorsqu'ils jouaient. |
NOTES: | [(Partie & Page) chap. XII t. I, 189] Ce topos se retrouve dans tous les chapitres sur les comédiennes |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100658 chantier |
CONTEXTE: | Ils avaient trouvé ce jeune homme aux prises avec le sélictar et déjà blessé d'un coup de poignard." "Ils avaient tous deux armes. Synèse menacé s'est mis en état de se défendre. Mais ayant été blessé par le sélictar, il l'a saisi au corps et je voyais les deux poignards briller en l'air dans les efforts qu'ils faisaient tous deux pour se porter des coups. |
NOTES: | Même événement raconté d'abord par le narrateur puis par Théophé. Deux points de vue différents. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103552 accreditee |
CONTEXTE: | La fuite du moine de l'escorte qui l'emportait. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ce fait, le moyne donne des éperons à son cheval, et poursuit la voie que teraient les ennemis, lesquels avaient rencontré Gargantua et ses compagnons au grand chemin, et tant étaient diminués en nombre pour l'énorme meurtre que y avait fait Gargantua avecques son grand arbre, Gymnaste, Ponocrates, Eudemon, et les autres, <CITATION> qu'ils commençaient soi retirer à diligence, tous effrayés et perturbés de sens et entendement, comme s'ils vissent le propre espèce et forme de mort devant les yeuxCITATION>". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 217, XLII, 34-40] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 104084 accreditee |
CONTEXTE: | Le lecteur est invité à dire où il préfère que Jacques et son maître aient passé la nuit. |
COTEXTE ET CITATION: | "Jacques et son maître couchèrent encore une fois en route. Le lendemain ils arrivèrent ...Ou? D’honneur je n'en sais rien. Et qu'avaient-ils a faire ou ils allaient? Tout ce qu'il vous plaira." |
NOTES: | [(Page) 302] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101208 accreditee |
CONTEXTE: | Le premier eunuque raconte à Ibbi la manière cruelle dont ses maîtres l'ont traité. |
COTEXTE ET CITATION: | Je fus la victime d'une négociation amoureuse et d'un traité que les soupirs avaient fait. Voilà, cher Ibbi, l'état cruel dans lequel j'ai toujours vécu. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 26, 9] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
OCCURRENCE: | 101382 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ses larmes continuelles l'ayant un peu défigurée, les marchands de Constantinople ne distinguèrent pas tout d'un coup ce qu'ils avaient à espérer de sa beauté. Mais sa beauté s'est ressentit d'un si long accablement [...]. Je trouvai beaucoup de diminution dans la beauté de son teint et dans la vivacité de ses yeux. |
NOTES: | [(Page) 191,266 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100478 chantier |
CONTEXTE: | Une deuxième fois, Isabelle de Cerde est sauvée, mais à présent c'est par le comte de Foix (le père de Gaston et de Bernard). Le comte, libertin, (le texte le rappelle en plusieurs endroits) tombe amoureux d'Isabelle. L'amour que ressentent ses fils augmente aussi de la voir pâle, faible et languissante. Don Rodrigue de Santillane enlève Isabelle de Castille et l'entraîne jusqu'en Béarn. Le comte de Foix le châtie d'un coup d'épée sur le crâne. C'est d'une de ses agressions précédentes que les frères avaient délivré la première fois Isabelle. |
NOTES: | [(Page) 3.201-3] |
SOURCE: | Anonyme, Gaston Phébus, comte de Foix, nouvelle. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103068 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur décrit la révolte qui gronde en France. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Les orages qui avaient battu continuellement la France ... cédaient à la bonace (?) que le ciel lui envoyait CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 482, XXIII] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 103838 accreditee |
CONTEXTE: | Zabaïm est véritablement possédé par les démons car il a été ensorcelé par la sorcière Zéloda. Celle-ci obtient ainsi son amour. |
COTEXTE ET CITATION: | L'empire que les Démons avaient sur Zabaïm. |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) III, IV, 600-602] Il s'agit d'une boîte d'or et d'une bague. |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 101298 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur ridiculise les provinciaux et leur empressement auprès des comédiennes - en l'occurrence ici Angélique- qui les repoussent. |
COTEXTE ET CITATION: | Les mains d`Angélique étaient quelquefois serrées et baisées, car les provinciaux sont fort endémenés et patineurs; mais un coup de pied dans l`os des jambes, un soufflet ou un coup de vent (...) la délivraient bientot de ces galants à outrance. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, chap 8, 84] p 24 dans Classiques Garnier. Note : patineur = sont des gens qui avaient la facheuse habitude en parlant aux femmes de leur prendre les mains et de les caresser. Gilles Ménage, poète, grammairien et philologue, comptait au nombre de ces importuns. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 104354 accreditee |
CONTEXTE: | Pour se venger de Clorante qui a permi à Caliste de s'enfuir, Périandre le fait poursuivre et enlever. |
COTEXTE ET CITATION: | Entre ces hommes qui m'ont surpris, je n'ai reconnu qu'un domestique que j'avais vu une ou deux fois chez Périandre. J'ai cependant fait quelque résistance pour arracher mon épée des mains de ceux qui me l'avaient ôtée : mais enfin il a fallu céder. |
NOTES: | [(Page& Partie) 295, V] Variante de l'enlèvement de la femme. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100584 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur, un de ses amis et un chien sauvent un homme d'un suicide par noyade. Ensuite, l'ami lui donne de l'argent pour payer ses dettes. Celles-ci l'avaient poussé à ce geste; il lui en promet même davantage. |
COTEXTE ET CITATION: | "Nous apperçumes un homme, qui tenait un sac, d'une main, et de l'autre un chien an laisse. Il allait sur le bord de l'eau, qu'il sondait avec une canne. Enfin, il y descendit, et marcha en s'avançant.Quand nous lui vimes de l'eau jusqu'aux aisselles, nous ne doutames pas qu'il ne voulut périr, et nous courumes à lui....J'ai suffisament d'argent pour acheter des outils, avoir de l'ouvrage, et payer ce que je dois...Mais j'étais sans ressource...O mon père!... Je respecterai votre don, et ne dissiperai plus-!". |
NOTES: | [(Page & Nuit) p.292-293 (349e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104366 accreditee |
CONTEXTE: | Ce meurtre est une vengeance d'un meurtre, lui-même une vengeance d'un meurtre qui lui n'a pas existé. Chaîne de la violence. |
COTEXTE ET CITATION: | "Les gens du marchand, qui l'avaient vu tomber de loin et qui avaient entendu sa voix, accoururent, les uns avec des épées, les autres avec des armes à feu, et le Turc et l'esclave furent assassinés." "[...] il tira son poignard et le plongea dans le coeur du marchand; l'esclave s'approcha qui le frappa du sien." (p. 233) |
NOTES: | [(Page& Partie) 233-4, IV] [ancien MEURTRE_ASSASSINAT_HOMOCIDE] Il est doublement gratuit: le résultat d'un meurtre qui n'a jamais eu lieu, et ne servant aucunement l'action. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100440 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Et les voilà embarqués dans une querelle interminable sur les femmes; l'un prétendant qu'elles étaient bonnes, l'autre méchantes: et ils avaient tous deux raison; l'un sottes, l'autre pleines d'esprit: et ils avaient tous deux raison; l'un fausses, l'autres vraies: et ils avaient tous deux raison; l'un avares, l'autres libérales: et ils avaient tous deux raison; l'un belles, l'autres laides: et ils avaient tous deux raison; l'un bavardes, l'autre discrètes; l'un franches, l'autre dissimulées; l'un ignorantes, l'autre éclairées; l'un sages, l'autre libertines; l'un folles, l'autre sensées, l'un grandes, l'autre petites: et ils avaient tous deux raison. |
NOTES: | [(Page) 541] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100124 accreditee |
CONTEXTE: | Les gens sans noblesse de naissance s'en donnent une pour cacher leurs véritables origines. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces gens [roturiers] qu'ils méprisaient, respectables d'ailleurs par mille bonnes qualités, avaient la faiblesse de rougir eux-mêmes de leur naissance, de la cacher et de tâcher de s'en donner une qui embrouillât la véritable. |
NOTES: | [(Page) 25] La citation est de Nicole Boursier et provient de l'édition GF [1965], 25 ; p. 5 dans l'édition Classiques Garnier [1959]. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Bille F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103236 accreditee |
CONTEXTE: | Le pouvoir monarchique a peur de l'information clandestine distribuée par les libelles protestants. |
COTEXTE ET CITATION: | P. 499 : "Toutes ces rumeurs, toutes ces allumettes de sédition et tous ces écrits pernicieux et dignes de châtiment que l'on publiait [...]" P. 482 : "Les orages qui avaient battu continuellement la France... cédaient à la bonace(?) que le Ciel lui envoyait." |
NOTES: | [(Page & Histoire) 482 & 499, XXIII] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 105320 accreditee |
CONTEXTE: | Accompagné par le nain, Marc surprend Yseut et Tristan endormis dans les bras l'un de l'autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Entre ses bras Yseut la reïne. Bien cuidoient estre a seor. Sorvient i par estrange eor Li rois, que li nains i amene. Prendre les cuidoit a l'ovraine, Mes, merci Deu, demorerent Quant aus endormis les troverent. Entre ses bras Yseut la reine. Ils se croyaient en parfaite sûreté. Par un étrange malheur, arrive le roi conduit par son nain. Il pensait les prendre en flagrant délit, mais Dieu merci, le roi et le nain avaient trop tardés et trouvèrent les amants endormis. |
NOTES: | [(Page & Vers ) Pp. 338-337, vv. 1-7. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101234 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Sous le nom de frère, Synèse avait obtenu d'elle des caresses et des faveurs qui avaient dû rendre sa situation délicieuse en qualité d'amant". |
NOTES: | [(Page) 159] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101060 accreditee |
CONTEXTE: | Le fidèle ami de Des Grieux, Tiberge, fait un long voyage pour soutenir le héros dans sa douleur lors de la mort de Manon. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ce fidèle ami me remit de loin, malgré les changements que la tristesse avaient fait sur mon visage. <CITATION>Il m'apprit que l'unique motif de son voyage avait été le désir de me voir CITATION>et de m'engager à retourner en France; qu'ayant reçu la lettre que je lui avais écrite du Havre, il s'y était rendu en personne<CITATION> pour me porter les secours que lui demandaisCITATION>." |
NOTES: | [( Page & Partie) 203] Edition Classiques Garnier |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Landry L., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104376 accreditee |
CONTEXTE: | L'agression est un enlèvement. Le sauveur est le père (depuis longtemps perdu) de la victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Il m'allait enlever quand dix ou douze hommes, qui avaient entendu mes cris, et qui étaient au bout du bois à se reposer, parurent à cheval et fondirent sur mes ravisseurs. |
NOTES: | [(Page& Partie) 137, II] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] EG [Voir aussi: PERE_MOURIR et RETROUVAILLES_PARENT_FILLE] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103144 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende, négligée par son mari, cède à la passion du chevalier (bientôt le prince) de Navarre. Désespérée, son amant mort à la guerre, elle dévoile le secret au comte de Tende, son mari. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais le temps et les occasions avaient triomphé de sa vertu et du respect et, peu de temps après qu'elle fut chez elle, elle s'aperçut qu'elle était grosse. [...] Elle fut pressée plusieurs fois d'attenter à sa vie; cependant elle conçut quelque légère espérance sur le voyage que son mari devait faire auprès d'elle, et resolut d'en attendre le succès. [...] Cette lettre me va coûter la vie; mais je mérite la mort et je la désire. Je suis grosse. Celui qui est la cause de mon malheur n'est plus au monde, aussi bien que le seul homme qui savait notre commerce; le public ne l'a jamais soupçonné. |
NOTES: | La comtesse de Tende, pages 428 et 430 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Comtesse de Tende (La). Paris: Bordas, 1990.dans Romans et Nouvelles, édition Alain Niderst. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 104624 accreditee |
CONTEXTE: | Accompagné par le nain, Marc surprend Yseut et Tristan endormis dans les bras l'un de l'autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Entre ses bras Yseut la reine. Bien cuidoient estre a seor. Sorvient i par estrange eor <CITATION>Li rois, que li nains i amene. Prendre les cuidoit a l'ovraineCITATION>, Mes, merci Deu, demorerent Quant aus endormis les troverent. Entre ses bras Yseut la reine. Ils se croyaient en parfaite sûreté. Par un étrange malheur, arrive le roi conduit par son nain. Il pensait les prendre en flagrant délit, mais Dieu merci, le roi et le nain avaient trop tardé et trouvèrent les amants endormis. |
NOTES: | [(Page & Vers ) Pp. 338-339, vv. 1-7. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100274 accreditee |
CONTEXTE: | Un couple de jeunes serviteurs vole les deux amants pendant la nuit alors qu'ils sont partis souper. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils avaient à faire à des maîtres jeunes et faciles. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Larroucau E., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 100518 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sous le nom de frère, Synèse avait obtenu d'elle des caresses et des faveurs qui avaient du rendre sa situation délicieuse en qualité d'amant. |
NOTES: | [(Page) 159 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101460 accreditee |
CONTEXTE: | Kaherdin, l'ami de Tristan, tue Cariado qui l'avait accusé de lâcheté. |
COTEXTE ET CITATION: | En grant aventure se mistrent. Deus baruns en la place occirent : L'un fud Karïado li beals, Kaherdin l'occist as cembeals pur tant que il dit qu'il s'en fui A l'altre feiz qu'il s'en parti. Ils avaient couru de gros risques en tuant sur place deux barons: l'un était le beau Cariado. Kaherdin le massacra lors des joutes parce que celui-ci avait déclaré que Kaherdin avait fui lorsqu'il était parti autrefois en exil. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 432-433, vv. 817-822. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200177 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de France récompense ceux qui ont aidé Jehan et Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Frere le conte o lui s’en vont, Car de sa menie esté ont Tant comme il furent escuier, Aussi furent il chevalier, Tant que bien leur guerredona : Femmes et tere leur donna, Dont il furent riche et manant. Les nouveaux chevaliers, frères du comte, suivirent le roi, car ils avaient appartenu à sa maison du temps où ils étaient écuyers et y restaient maintenant en tant que chevaliers. Le roi les en récompensa largement en leur donnant femmes et terres, ce qui en fit de riches seigneurs. (196) |
NOTES: | P. 181, vv. 6079-6085 |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305376 accreditee |
CONTEXTE: | Virginie a beaucoup marché, pieds-nus, après avoir ramené une esclave marronne à son maître dans les hauts de l’île ; elle souffre beaucoup et ne peut plus avancer. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle s’entoura les pieds, que les pierres des chemins avaient mis en sang. [] Se sentant soulagée par la fraîcheur de ces feuilles. |
NOTES: | P. 133. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305383 accreditee |
CONTEXTE: | Virginie a beaucoup marché, pieds-nus, après avoir ramené une esclave marronne à son maître dans les hauts de l’île ; elle souffre beaucoup et ne peut plus avancer. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle s’entoura les pieds, que les pierres des chemins avaient mis en sang. [...] Se sentant soulagée par la fraîcheur de ces feuilles. |
NOTES: | P. 133. Co-occurrence avec MARCHER_NU_PIED. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305480 accreditee |
CONTEXTE: | Floire à qui ses parents avaient fait croire que Blanchefleur était morte pour empêcher leur mariage, vient d’apprendre qu’elle est vivante. |
COTEXTE ET CITATION: | Diu en rent grasses et mercie quant sot que vive estoit s’amie. Quant il le sot, errant jura que il querre partout l’ira. Molt se vante qu’il l’ira querre, ja n’ert en si sauvage terre qu’il ne le truist ! Puis revenra, a grant joie le ramenera. |
NOTES: | P. 46, v. 1093-1100. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305560 accreditee |
CONTEXTE: | Tiennète refuse un mariage que ses parents veulent la forcer à accepter alors qu'elle en aime un autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Après avoir quitté la maison de mon Père, je demeurai huit jours dans un Village écarté, où je feignis d'être malade : j'attendais, pour en partir, le signal que M. Loiseau devait me donner, que ceux qui avaient suivi mes traces, étaient de retour. |
NOTES: | P. 128 |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nicolas, Le Paysan perverti. La Haye: chez Veuve Duchene et chez Valade, 1776.Tome I |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305609 accreditee |
CONTEXTE: | A la mort du père d’Ille, Hoël en profite pour s’emparer des terres qu’il convoite. Dépouillé de tout et sans défense de la part de son seigneur, Ille s’en va chercher aventure ailleurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Illes n’ot adont que .X.ans. Por le pere, qui si fu preux, Le het Oiaus o ses neveus ; [Mais ne li mostroit tant ne quant. Or le violt mostrer son enfant.] De totespars li corent seure ; Ille escillierent li baron. Onques del frer Galeron, Del foible duc, ne fu tensés. Et li varlés s’est porpensés Qu’il en ira au roi de France. Cele part vait sans demorance Ille n’avait alors que dix ans. Les éminentes qualités de son père avaient attiré sur lui la haine d’Hoël et de ses neveux ; une haine qu’Hoël dissimulait soigneusement au père, mais qu’il veut maintenant manifester au fils. De tous côtés, l’on fond sur lui, et on l’a vite anéanti. Les barons dépouillent Ille, sans que le frère de Galeron, le faible duc, intervienne pour le protéger. Le jeune garçon décide alors de se rendre auprès du roi de France et se met aussitôt en chemin. |
NOTES: | P. 35-36, vers 150-160. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305614 accreditee |
CONTEXTE: | Abandonné par le roi et sans appui, Lanval, désoeuvré, part à l’aventure en-dehors de la ville. C’est là qu’il va rencontrer la jeune fille de l’autre monde, qui va devenir son amie et lui donner la richesse. |
COTEXTE ET CITATION: | i aveit li reis sujurné. Asez i duna riches duns E as cuntes e as baruns, A cels de la table roünde […] femmes et terres departi, fors a un sul ki l’ot servi, Ceo fu Lanval; nel’en sovint, Ne nuls des soens bien ne li tint. Li chevaliers dunt jeo vus di, Ki tant aveit le rei servi, Un jur munta sur sun destrier, si s’est alez esbaneier Fors de la vile en est eissuz ; Le roi séjournait donc dans la ville, il a distribué de riches présents à ses comtes, à ses barons, aux chevaliers de la Table Ronde […]. Il a donné à tous femmes et terres, sauf à un seul de ceux qui l’avaient servi, Lanval : il l’a oublié et personne, dans l’entourage du roi, n’a cherché à la défendre, Le chevalier dont je vous parle, qui a si bien servi le roi, monte un jour à cheval pour se promener. Il quitte la ville. |
NOTES: | P. 134, 12-20; p. 136, vers 39-43. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |