OCCURRENCE: | 100210 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur a fixé un rendez-vous à une dame. Mais il a préféré le lendemain s'informer sur l'inconnue plutôt que d'aller à ce rendez-vous. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me ressouvins en chemin du rendez-vous que m'avait donné Mme de Lursay mais outre qu'il ne paraissait pas alors aussi charmant que la veille, je ne me sentais pas assez de tranquillité d'esprit pour le soutenir. |
NOTES: | L'indication de page renvoie à l'édition GF de 1985. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103656 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob tire parti de l'intérêt que lui démontre Mme de Ferval. |
COTEXTE ET CITATION: | De vous dire que cette dame me fût indifférente, non ; de vous dire que je l'aimais, je ne crois pas non plus. Ce que je sentais pour elle ne pouvait guère s'appeler de l'amour, car je n'aurais pas pris garde à elle, si elle n'avait pas pris garde à moi ; et de ses attentions même, je ne m'en serais point soucié si elle n'avait pas été une personne de distinction. Ce n'était donc point elle que j'aimais, c'était son rang, qui était très grand par rapport à moi. Je voyais une femme de condition d'un certain air, qui avait apparemment des valets, un équipage, et qui me trouvait aimable ; qui me permettait de lui baiser la main, et qui ne voulait pa qu'on le sût ; une femme enfin qui nous tirait, mon orgueil et moi, du néant où nous étions encore ; car avant ce temps-là m'étais-je estimé quelque chose ? avais-je senti ce que c'était qu'amour propre ?" |
NOTES: | [(Page) 135] Animé par la même volonté d'arriver, Jacob épouse Mlle Habert (voir le topos AIMER_PAR_RECONNAISSANCE). |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 100382 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | A mesure qu'elle s'avançait vers moi, je sentais mon trouble augmenter et ma timidité renaître. |
NOTES: | [(Page) 101 Folio] Voir aussi: amour rend femme timide muet, Les Egarements (En parlant de Mme de Lursay) "Les conquêtes les plus méprisables sont quelquefois celles qui coûtent le plus de soin; et l'hypocrisie montre souvent plus de scrupules que la vertu même". Cette sentence du narrateur vient juste après l'aveu d'amour que vient de faire Mme de Lursay: "le premier de cette nature que j'aie fait de ma vie". Folio p. 111 (Weil M.) |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | SB200092 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>"[...] pour la première fois de votre vie je vous ai vu répandre des larmes, elles ne m'étaient pas suspectes: je sentais que l'amour seul en pouvait exciter d'aussi tendres".citation> |
COTEXTE ET CITATION: | La marquise ne soupçonne pas que le comte s'est servi du stratagème de la séduction par les larmes. |
NOTES: | Édition avec Introduction de J. DAGEN, Paris, Desjonquères, 1990, pp. 139-140. La lettre XLII de la deuxième partie. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Lettres de la Marquise de M*** au Comte de R***. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |