OCCURRENCE: | 200183 accreditee |
CONTEXTE: | Décidé à se faire reconnaître comme le meilleur chevalier par la Fière, Ipomédon adopte une attitude paradoxale : il dissimule sa vraie nature et passe pour un lâche car il fait semblant de ne s’intéresser qu’à la chasse et pas aux armes. |
COTEXTE ET CITATION: | A Thoas dit : “Kar en portez, De meie part le saluez, Dites ke nus purchacerum A sun os Asez veneisun !” Li chamberlencs ot sa resun, Mut escape bricun Tel tent autre pur fol musart, Ke plus de lui as a sa part De la reine ad cungé pris, Vers le rei s’est el chemin mis ; Mut porte veneisun od sei E si l’ad presenté al rei De part celui si ad cunte Trestut, cum il aveit parlé, Cum ses chens unt curu le jur E ke Bauçan fut le meillur. Li reis s’en rist mut et gaba. |
NOTES: | P. 75-76, vv. 4449-4465 |
SOURCE: | Hue de Rotelande, Ipomedon. Slatkine: Genève, 1975.Réimpression de l'édition de E. Kölbing, Breslau, 1889 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305614 accreditee |
CONTEXTE: | Abandonné par le roi et sans appui, Lanval, désoeuvré, part à l’aventure en-dehors de la ville. C’est là qu’il va rencontrer la jeune fille de l’autre monde, qui va devenir son amie et lui donner la richesse. |
COTEXTE ET CITATION: | i aveit li reis sujurné. Asez i duna riches duns E as cuntes e as baruns, A cels de la table roünde […] femmes et terres departi, fors a un sul ki l’ot servi, Ceo fu Lanval; nel’en sovint, Ne nuls des soens bien ne li tint. Li chevaliers dunt jeo vus di, Ki tant aveit le rei servi, Un jur munta sur sun destrier, si s’est alez esbaneier Fors de la vile en est eissuz ; Le roi séjournait donc dans la ville, il a distribué de riches présents à ses comtes, à ses barons, aux chevaliers de la Table Ronde […]. Il a donné à tous femmes et terres, sauf à un seul de ceux qui l’avaient servi, Lanval : il l’a oublié et personne, dans l’entourage du roi, n’a cherché à la défendre, Le chevalier dont je vous parle, qui a si bien servi le roi, monte un jour à cheval pour se promener. Il quitte la ville. |
NOTES: | P. 134, 12-20; p. 136, vers 39-43. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305679 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc Orson de Beauvais part en pèlerinage à Jérusalem. Sa femme lui donne un anneau qui servira de gage à tout chevalier venant de sa part. Ceci sera crucial pour la suite de l'épopée puisque son compagnon Hugues, qui le trahira et le vendra à un roi sarrasin, dérobera l'anneau pour faire croire qu'Orson est mort et usurper le duché en épousant la duchesse. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, ce dit la dame, cest annel porterez. Ce vous avez besoig, ariers le trametez, Que se je voi l'annel, je le crorai Asez. |
NOTES: | Page 74, v. 185-187. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
OCCURRENCE: | 305690 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur fait référence à la bonne chanson dont l’écrit est conservé dans les archives du chapitre de Saint-Pierre de Beauvais. |
COTEXTE ET CITATION: | Dez ici an avant orez bone chançon, Tote la verité -outre n'an seit nus hon - Si con il est escrit, et cil de Biauvais l'ont, Au grant moutier Saint Pere, et li chenoigne l’ont : Ilec porez trover le viel role d’Orson Ensi con li escris fu cealez an plom. […] S’acouter le volez, Asez vous an dirons. |
NOTES: | Page 144, v. 2524-2529 et 2534. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |