OCCURRENCE: | 305968 accreditee |
CONTEXTE: | Allusion, au tout début du roman, à l'épisode du cheval de Troie qui provoqua la chute de la ville. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant Menelax ot Troie assise, onc n’en tourna tres qu’il l’ot prise, gasta la terre et tout le regne pour la venjance de sa femme. La cité prist par traïson, tot craventa, tours et donjon, arst le paÿs, destruist les murs : nuls n’i estoit dedenz seürs. Quand Menélas eut mis le siège devant Troie, il n’en bougea plus avant de l’avoir prise, il dévasta pays et royaume entiers pour venger l’outrage infligé à travers sa femme. Il prit la cité par traîtrise et abattit tout, tours et donjon, il incendia le pays, détruisit les remparts : personne ne s’y trouvait en sécurité. |
NOTES: | P. 52, v. 1-8. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305614 accreditee |
CONTEXTE: | Abandonné par le roi et sans appui, Lanval, désoeuvré, part à l’aventure en-dehors de la ville. C’est là qu’il va rencontrer la jeune fille de l’autre monde, qui va devenir son amie et lui donner la richesse. |
COTEXTE ET CITATION: | i aveit li reis sujurné. Asez i duna riches duns E as cuntes e as baruns, A cels de la table roünde […] femmes et terres departi, fors a un sul ki l’ot servi, Ceo fu Lanval; nel’en sovint, Ne nuls des soens bien ne li tint. Li chevaliers dunt jeo vus di, Ki tant aveit le rei servi, Un jur munta sur sun destrier, si s’est alez esbaneier Fors de la vile en est eissuz ; Le roi séjournait donc dans la ville, il a distribué de riches présents à ses comtes, à ses barons, aux chevaliers de la Table Ronde […]. Il a donné à tous femmes et terres, sauf à un seul de ceux qui l’avaient servi, Lanval : il l’a oublié et personne, dans l’entourage du roi, n’a cherché à la défendre, Le chevalier dont je vous parle, qui a si bien servi le roi, monte un jour à cheval pour se promener. Il quitte la ville. |
NOTES: | P. 134, 12-20; p. 136, vers 39-43. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |