OCCURRENCE: | 100082 chantier |
CONTEXTE: | Cheref-Eldin et Gul-Hindi, chacun déguisé dans le costume du sexe opposé, se rencontrent par hasard après que Gul-Hindi a aveuglé d'une flèche bien placée un géant qui s'apprêtait à abuser de Cheref-Eldin, qu'il prenait pour une fille. |
NOTES: | [(Page) 1.63] Notons ici le renversement des rôles sexuels : c'est la femme qui sauve l'homme. On peut aussi remarquer l'androgynie implicite des deux protagonistes; non seulement ils continuent à porter des vêtements du sexe opposé (on se demande d'ailleurs pourquoi dans le cas de Cheref-Eldin) mais personne ne se rend compte de leur vraie nature. Cheref-Eldin est partout pris pour une fille ravissante et Gul-Hindi sans doute pour un beau jeune homme. |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100500 chantier |
CONTEXTE: | Cheref-Eldin et Gul-Hindi, déguisés dans les costumes du sexe opposé, se rencontrent par hasard après que Gul-Hini a aveuglé, d'une flèche bien ajustée, un géant qui s'apprêtait à abuser de Cheref-Eldin, qu'il prenait pour une fille. Naturellement, ils tombent amoureux, mais Gul-Hindi (la vraie) explique à la fausse Gul-Hindi (le vrai Cheref-Eldin) qu'elle ne peut pas l'épouser, bien qu'elle sache qu'ils sont destinés l'un à l'autre. |
NOTES: | Consulter également les topoi "homme_travestir_sexe" et "femme_travestir_sexe" |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200183 accreditee |
CONTEXTE: | Décidé à se faire reconnaître comme le meilleur chevalier par la Fière, Ipomédon adopte une attitude paradoxale : il dissimule sa vraie nature et passe pour un lâche car il fait semblant de ne s’intéresser qu’à la chasse et pas aux armes. |
COTEXTE ET CITATION: | A Thoas dit : “Kar en portez, De meie part le saluez, Dites ke nus purchacerum A sun os asez veneisun !” Li chamberlencs ot sa resun, Mut escape bricun Tel tent autre pur fol musart, Ke plus de lui as a sa part De la reine ad cungé pris, Vers le rei s’est el chemin mis ; Mut porte veneisun od sei E si l’ad presenté al rei De part celui si ad cunte Trestut, cum il aveit parlé, Cum ses chens unt curu le jur E ke Bauçan fut le meillur. Li reis s’en rist mut et gaba. |
NOTES: | P. 75-76, vv. 4449-4465 |
SOURCE: | Hue de Rotelande, Ipomedon. Slatkine: Genève, 1975.Réimpression de l'édition de E. Kölbing, Breslau, 1889 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305465 accreditee |
CONTEXTE: | À la mort de son mari, la mère d’Eracle se dépouille de ses biens pour faire oeuvre de charité et ainsi contribuer au salut de l’âme du défunt. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne de l’avoir ne de la terre ne me quier je faire saisir ; or en faites vostre plaisir. [ ...] donent as povres soufraiteus, as orfelins, as vergondeus. |
NOTES: | P. 11, vv. 324-342. Voir p. 89 et 91 où l’impératrice se conduit elle aussi en personne charitable qui donne aux pauvres, fonde hospices et hôpitaux ; et p. 192 où Eracle qui rapporte la vraie croix à Jérusalem rachète son orgueil en faisant des oeuvres de charité. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305727 accreditee |
CONTEXTE: | Alcuin menace un pharmacien pour qu'il lui donne un poison pour se venger de sa femme qu'il accuse à tort de l'avoir trompé. Le pharmacien trouve le subterfuge d'administrer à l'épouse un puissant somnifère. |
COTEXTE ET CITATION: | Curce lui donna un breuvage pour endormir, fait d'une composition si forte que le sommeil qu'il exciterait serait une vraie image de la mort. |
NOTES: | Page 87. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |