OCCURRENCE: | 102030 accreditee |
CONTEXTE: | La cellule de Soeur Suzanne est vidée de tout. Elle est dépouillée de ses biens. |
COTEXTE ET CITATION: | On me condamne à être privée de récréation, à entendre pendant un mois l'office à la porte du choeur, à manger à terre au milieu du refectoire, a faire amende honorable trois jours de suite, à retarder ma prise d'habit et mes voeux, à prendre le silice, à jeûner de deux jours l'un...après l'office du soir tous les vendredis". "Comme ma cellule ne fermait plus, on entrait pendant la nuit en tumulte, on criait, on tirait mon lit, on cassait mes fenêtres, on me faisait toutes sortes de terreur...". |
NOTES: | [(Page) Pp. 210, 317-318, 294-295. Ces persécutions reprennent après que Soeur Suzanne a perdu son procès. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102024 chantier |
CONTEXTE: | La Supérieure soupçonnant que Soeur Suzanne cache un écrit [qui n'est autre que le récit qui fait l'objet du roman] est dépouillée de ses habits, et conduite la tête et les pieds nus à un souterrain, sans ménagements; elle est au pain et à l'eau. |
NOTES: | [(Page) 276-7] Cet enfermement est un "double enfermement" puisque Soeur Suzanne est dès le début cloîtrée de force par ses parents. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102020 accreditee |
CONTEXTE: | Suzanne, maltraitée par les religieuses de son couvent, pense devenir folle. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand je fus entré dans ma cellule, je sentis des douleurs violentes aux pieds; j'y regardai; ils étaient tout ensanglantés des coupures, des morceaux de verre que l'on avait eu la méchanceté de répandre sur mon chemin. |
NOTES: | [(Page) 318-9] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Garreta A. |
OCCURRENCE: | 102026 chantier |
CONTEXTE: | On entonne le Miserere, et on attend que Soeur Suzanne se flagelle, ce qui a lieu. |
NOTES: | [(Page) 318] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102028 chantier |
CONTEXTE: | La Mère Superieure refuse de secourir la Soeur Ursule qui avait montré de la compassion pour les souffrances infligées à Soeur Suzanne (la narratrice et victime principale). Victime secondaire dédoublant la première et se relayant dans le malheur (Soeur Suzanne guérit, Soeur Ursule, contaminée par elle, meurt). |
NOTES: | [(Page) 322-24] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |