OCCURRENCE: | 100448 chantier |
CONTEXTE: | Les deux filles du roi de Kufeh, Modeh et Gulpenhe, sont une métaphore de la femme dans ce qu'elle a de moins rationnel et de plus dangeureux (pour l'homme): Modir est capricieuse et changeante à un point tel qu'elle en devient une menace. Gulpenhe prend au piège les hommes en les faisant conduire à travers un labyrinthe dans un site appelé la Plaine de Satieté, qui fait perdre le goût des plaisirs. |
NOTES: | [(Page) 2.91] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 103698 accreditee |
CONTEXTE: | Tyravant (ennemi) veut percer de sa lance le moyne et rate son coup. |
COTEXTE ET CITATION: | "Adoncques le Moyne avecq son bâton de croix lui donna entre col et collet (sus l'os Acromion) si ondement qu'il l'étonna, et fit perdre tout sens et mouvement, et tomba les pieds du cheval [...] Par saint Jean, je suis moyne parfait; je vous en tuerai comme de mouches! Puis le grand galop courut après, tant qu'il attrapa les derniers et les abattait comme seille, frappant à tort et à travers". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 383, XLI, 31-48] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 104958 accreditee |
CONTEXTE: | Constance invente une histoire fausse pour perdre Frédéric. |
COTEXTE ET CITATION: | [Constance]disoit qu'on l'avoit tirée par force de sa Cellule; et transportée jusques dans le jardin, où on alloit la contraindre à passer par une brèche sans les cris de quelques-unes de ses Compagnes, qui avoient entendu les siens, et apperçû la violence qu'on luy faisoit. |
NOTES: | [(Page & Tome) 184-5, 2] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104436 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ligneroles fut attaqué par quatre hommes inconnus, qui crierent à Bussy, qu'ils n'en vouloient qu'à la vie de Ligneroles, mais il leur fit connoître pour toute réponse, qu'il étoit difficile de donner la mort à un homme qu'il défendoit. Ligneroles opposoit son courage au nombre de ses ennemis, et conjuroit Bussy de le laisser perir seul sans se mettre en danger de perdre la vie, ou par ces assassins, ou par la colere du Roi, qui ne manqueroit point d'être averti du secours qu'il venoit de lui donner. Bussy souffroit avec impatience ce que lui disoit Ligneroles, et paroit la pluspart des coups qui lui étoient portez. Le Duc de Guise passa dans ce moment, et se mit de la partie, les quatre hommes cederent à la valeur et à la fermeté du Duc, de Bussy et de Ligneroles. |
NOTES: | [(Page & Tome) 43-44, 2] Cie des Libraires: p.149-150 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103974 chantier |
CONTEXTE: | Persée, prince de Bénin, au mauvais naturel, jaloux de la gloire d'Almanzor, veut le perdre (alors qu'il le croit son frère). |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) III, II, 359-64] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 104140 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Englesac resolu à se perdre ou à me remettre en liberté, ayant amassé nombre de jeunes Gentilshommes, vint fondre masqué et comme un lion, sur les Cavaliers qui me conduisoient, les obligeant à s'écarter et à me laisser libre; ce qu'ils firent heureusement. Ce pauvre Comte m'ayant ensuite prise en croupe pour m'éloigner plus viste de mes ennemis, me conduisit dans le Château d'un de ces Gentilshommes. |
NOTES: | [(Page) 115] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305790 accreditee |
CONTEXTE: | Attaqué par des hommes de mains d'un amant jaloux, deux amis, Sindrone et Optatian, sont obligés de se défendre. L'un des assaillants est tué par Sondrone qui s'enfuit, tandis qu'Optatian blessé est accusé. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Modenois estant blessé fut aisément pris, & comme coupable de la mort de celui qui estoit demoeuré sur le carreau mis entre les mains de la justice. […] Il fut condamné à perdre la teste sur un eschaffaut. Encore qu'il lui faschast assez de mourir en la verdeur de ses ans & avec tant d'injustice, rien pourtant ne fut capable de le resoudre que cette consideration, qu'il mouroit pour son amy, dont il eust voulu racheter la vie par la sienne, s'il eust esté en pareille condamnation. |
NOTES: | Page 37. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305976 accreditee |
CONTEXTE: | Au moment de mourir à la suite de son suicide provoqué par la trahison d'Énéas qui l'a quittée pour aller fonder son lignage en Lombardie, Didon lui pardonne. |
COTEXTE ET CITATION: | Tant fui ainçois et preus et saige que me donnast Amor la raige, et moult fuisse bonne eüree se ne venist en ma contree li Troÿens qui m’a traÿe, por qui amor je perc la vie. Il m’a occise a grant tort, je li pardoins yci ma mort : par fin acordement de pays, ces garnemens yci en bais ; je vous pardoins, sire Eneas. J’étais pleine de vertu et de sagesse avant qu’Amour ne m’inspire cette rage, et j’aurais été très heureuse si n’était venu dans ma contrée ce Troyen qui m’a trahie, et dont l’amour me fait perdre la vie. Il a causé très injustement ma mort que je lui pardonne à présent : en signe de parfaite réconciliation, j’embrasse ici ces vêtements ; je vous pardonne, seigneur Énéas. |
NOTES: | P. 168, v. 2142-2150. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102952 accreditee |
CONTEXTE: | Une comtesse tente en vain d'oublier son amour secret en fuyant la personne en question. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle résolut de fuir tout ce qui pouvait l'entretenir dans des sentiments que la sévérité de son devoir trouvait condamnable [...] <CITATION> L'absence n'efface point les impressions qu'elle a cru perdre en s'éloignant [...] Le marquis lui est présent à toute heure CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 466] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 102140 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Timoléon: "nous touchions presque à nôtre proie, lorsqu'il survint une tempête, qui non seulement nous fit perdre la route de nos ravisseurs, mais qui aprés nous avoir battus deux jours entiers avec une violence épouvantable, jetta le vaisseau dans lequel nous étions, en I'Isle de Crete, si brisé de la mer, qu'il falut nous arrêter au premier Port pour le faire radouber. |
NOTES: | [(Page & Tome) 356, 1] Cie des Libraires p. 372-3 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105152 chantier |
CONTEXTE: | Diane qui vient de perdre Don Felix à la fois son père, son frère et son mari se retire au couvent de chagrin. Elle mènera une vie si vertueuse qu'on la donnera en exemple. |
NOTES: | [(Page) 237] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105192 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Timoléon] 'Mais, ô Dieux! quel fut mon étonnement, lorsque je trouai cette fille [Ardélie] dans la resolution de mourir, ou de retourner dans la maison de Praxoras....Je me jettai à ses pieds, je la conjurai par les paroles les plus tendres que je pûs inventer, de songer qu'il faloit me resoudre à la perdre pour jamais, si je la rendois à Praxoras dans l'état où étoient les choses; et enfin voïant que je n'obtenois rien par les prieres, je protestai si fortement que je me tuerois à ses yeux, si elle persistoit dans son dessein, qu'elle commença à me paroître moins resolu qu'elle ne l'avoit été.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 353, I] Cie des Libraires p. 358-61 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 306011 accreditee |
CONTEXTE: | Très affectée par la mort de ses fils, Hector et Troïlus, Hécube veut se venger contre Achille qui les a tués. |
COTEXTE ET CITATION: | Un jor comença a penser Cum sereient si fill vengié Del traïtor, del reneié, Qui les li a morz e toleiz. Pensé en a par mainte feiz ; S’el engigne par traïson Sa mort e sa destructïon, Cum de lui se puisse vengier, Nus hom ne s’en deit merveillier. Puis un jour elle se mit à réfléchir aux moyens de venger ses fils de ce perfide, de ce scélérat qui les lui a ravis et tués. Bien souvent elle y songeait : si c’est par la ruse et par la trahison qu’elle cherche à perdre Achille et à s’en venger, personne ne doit s’en étonner ni le lui reprocher. |
NOTES: | P. 482, v. 21844-52. Elle monte un stratagème pour forcer Pâris à surprendre Achille dans une embuscade (p. 482-498). |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104970 accreditee |
CONTEXTE: | Crassus est amoureux de Terentia, et croit qu'Ovide est son rival. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vis Ovide descendre par ce même degré, qu'on m'avoit dit être la route des amans favorisez. Faut-il s'étonner, Seigneur,si je ne gardai aucun sens froid dans une occasion si propre à me le faire perdre, et si je tâchai à me venger sur Ovide d'une trahison que je ne pouvois reprocher à Terentia ? Phedre m'écrivit le lendemain, et me blâmant de l'éclat que j'avois fait, m'assura qu'il me perdoit dans l'esprit de sa Maîtresse. |
NOTES: | [(Page & Tome) 473, 2] Cie des Libraires p. 278 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104528 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Pèdre apprend la fuite de Sylvie. |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut transporté de colère...Il fit, et il dit mille extravagances; il vouloit tuer les gens qui m'avoient si mal gardée, et il pensa même perdre toute considération pour le jeune homme qui m'avoit prêté ses habits. Mais aprés tout cela, il fallut qu'il prît patience, et qu'il allât chercher parmi les Belles de Bruxelles, de quoi se consoler de ma perte. Il eut envie d'envoyer aprés moi, et se mit lui-même en devoir de me quereller mais outre qu'il ne sçavoit point la route que j'avois prise, on ne fait pas impunément des violences en païs Neutre; et s'il avoit entrepris de m'enlever ouvertement, il auroit trouvé des gens, qui par l'interêt de leurs privilèges, auroient tâché de l'empêcher. |
NOTES: | [(Page) 352-3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305975 accreditee |
CONTEXTE: | Suivant l'ordre que lui ont donné les dieux, Énéas a quitté Didon afin de fonder son lignage en Lombardie. |
COTEXTE ET CITATION: | En la chambre tout seulement n’est qui li destorbe noient la deverie que voult faire ; l’espee au Troÿen veult traire : quant li donna, ne cuida mie par li deüst perdre la vie. Elle tient l’espee toute nue, souz la mamelle s’est ferue. Seule dans la pièce, il n’est personne pour la dissuader de l’acte dément qu’elle veut accomplir ; elle veut se saisir de l’épée du Troyen : en la lui donnant, il ne pensait pas que cette arme lui ferait perdre la vie. Elle brandit l’épée nue et se frappe sous le sein. |
NOTES: | P. 166, v. 2110-2117. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101178 chantier |
CONTEXTE: | La douce et raisonnable Angélique, fille de Poliande, fait quelques remontrances sur son comportement à sa belle-mère Arminde, qui en prend ombrage et forme le projet de perdre Angélique. Il faut dire qu'Angélique, en dépit de sa douceur et de son sens de la raison, semble manquer ici de tact: elle rappelle à sa belle-mère son rang d'origine, qui n'était pas brillant, ce qui expliquerait la réaction d'Arminde. |
NOTES: | [(Page) 245-6] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200084 accreditee |
CONTEXTE: | Amadour, après avoir courtisé Floride pendant des années perd le contrôle de lui-même et essaie de la violer. Floride appelle sa mère au secours et réussit à échapper au viol. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quand Floride vit que prières, raison ni larmes ne lui servaient, et qu'en telle cruauté poursuivait son méchant désir qu'elle n'avait enfin force d'y résister,s'aida du secours qu'elle craignait autant que de perdre sa vie et, d'une voix triste et piteuse, appela sa mère le plus haut qu'il lui fut possible. |
NOTES: | Nouvelle X, pp. 199-120. Voir aussi SÉDUIRE_ÉCHEC_VIOL. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202686 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Mais le meilleur de l'avanture fut, quand ce Marquis tout rassuré par-là, de la fidelité de sa femme, et se croyant obligé de lui aller aussi demander pardon, et de rire avec elle de son extravagance, la pauvre Dame ne sçeut comment interpreter l'histoire qu'il lui fit, et crût qu'il l'avoit inventée, pour mettre son honneur à couvert de l'éclat qu'il venoit de faire mal à propos. <citation>Car enfin elle sçavoit bien que ce n'étoit pas une fille qui l'avoit charmée toutes les nuitscitation>....ils furent tous deux sur le point d'en perdre l'esprit. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Marquis, ayant surpris Sylvie/Salmes, découvre que l'amant est une femme. Or la Marquise sait qu'elle a passé des nuits avec un homme (Englesac). |
NOTES: | 110-111 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200083 accreditee |
CONTEXTE: | Amadour, après avoir courtisé Floride pendant des années perd le contrôle de lui-même. Sa tentative de viol échoue lorsque Floride appelle sa mère au secours. |
COTEXTE ET CITATION: | "Par Dieu, Floride, le fruit de mon labeur ne me sera point ôté par vos scrupules! <citation>Car puisqu'amour, patience et humble prière ne servent de rien, je n'épargnerai point ma force pour acquérir le bien qui, sans l'avoir, me la ferait perdre."citation> |
NOTES: | Nouvelle X. Édition de Pierre JOURDA, Conteurs français du 16e siècle, Paris, Gallimard, 1965, p. 776. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200076 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui Galeron, se croyant indigne d'elle parce qu'il a perdu un oeil, est si désespéré de l'avoir perdue qu'il cherche la mort au combat. |
COTEXTE ET CITATION: | Amis, laissiés le dementer. Ce fait maufés por vos tenter, qui a maint home muet contraire quant il le veut a doel atraire. Mout se paine d'ome torbler et de son doel adés doubler. Quant il el grignor doel l'a mis, savés que fait li anemis ? Tant fait que cil s'ocist et pent u noie ou art. -- Or m'en repent, et si kerrai vostre casti. Bien croi que maufés m'a basti et mon damage et mon grant doel, k'ocist fuisse pieça mon voel : en maint liu me sui mis sovent, et si le fis par tel covent que je perdisse illoec la vie. Mon ami, cessez de vous désoler. C'est le diable qui vous y engage, pour vous tenter. Il sème le malheur dans la vie de bien des hommes, quand il veut les conduire au désespoir. Il déploie alors tous ses efforts pour les priver de leur sérénité, pour redoubler sans cesse leurs tourments ! Et quand il les a menés au faîte de la douleur, savez-vous ce que fait l'Ennemi ? Il les pousse à se tuer, à se pendre, à se noyer, à se brûler. -- Le repentir me gagne, votre leçon me convainc. C'est le diable, je n'en doute pas, qui s'est employé à me nuire, à me désespérér ; s'il ne tenait qu'à moi, je serais mort depuis longtemps : je me suis exposé à bien des périls dans le seul espoir de perdre la vie. (70-71) |
NOTES: | P. 139-40, v. 3720-3736 ; trad. p. 71. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305735 accreditee |
CONTEXTE: | Début de la nouvelle "L'Impudent adutère" qui présente Macrobe et les indignités qu'il fait subir à sa femme Gondène. |
COTEXTE ET CITATION: | Résolue donc de souffrir toute sorte d'extrémités plutôt que de perdre la qualité qu le faisait marcher sans rougir et la tête levée devant le monde, elle en vint jusque-là de fermer des yeux à toutes les échappées de son mari. |
NOTES: | Page 131. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |