OCCURRENCE: | 100368 chantier |
CONTEXTE: | Le marquis de Floriac n'ose pas avouer son amour à Mme de Benonville. |
NOTES: | [(Page) 2,340] |
SOURCE: | Anonyme, Mademoiselle de Benonville nouvelle galante. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100370 accreditee |
CONTEXTE: | Jussy, pauvre bourgeois avocat, n'ose pas avouer son amour à Mlle Babet Fenouil, riche noble de robe. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est certain que si je ne suivais que mon coeur, je n'épouserais pas Mademoiselle Grandet. Elle est toute aimable : mais avant que de l'avoir vue, j'étais charmé par une autre que j'aime de toute ma tendresse : mais ma raison s'oppose aux voeux de mon coeur, elle est d'un rang trop au-dessus de moi pour y prétendre. L'amour que j'ai pour elle est parvenu à l'excès et ma raison me fait voir que n'ayant aucun bonheur à espérer de ce côté-là, je dois tâcher de l'oublier par toutes sortes de moyens. |
NOTES: | P. 191. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104286 accreditee |
CONTEXTE: | Julie avoue sa flamme et le regrette ensuite. Elle ne trouve plus de ressource que dans sa Cousine. |
COTEXTE ET CITATION: | Il faut donc l'avouer enfin, ce fatal secret trop mal déguisé ! Combien de fois j'ai juré qu'il ne sortirait de mon coeur qu'avec la vie ! La tienne en danger me l'arrache ; il m'échappe et l'honneur est perdu. Hélas ! j'ai trop tenu parole ; est-il une mort plus cruelle que de survivre à l'honneur ? |
NOTES: | Tome I, page 81 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 200186 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan explique son état de malaise à Blonde qui est venue s’enquérir de sa santé sans lui avouer qu’il s’agit du mal d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me suis dusk’a l’os colpés Mais ne me caut ce cele plaie ; Je croi qu’autre maladie aie, Car trestout descoragiés sui, Ne pauc mengier ne hier ne hui ; Si senc a mon cuer grant contraire Que je ne sai que je doie faire. [...] Dame, vous en portés le clef De ma vie er de ma santé Dont je sui en tel orfenté. Je me suis coupé jusqu’à l’os ; mais peu importe cette blessure. Je crois que j’ai une autre maladie, car je n’ai plus le coeur à rien. Je n’ai rien pu manger hier ni aujourd’hui et je me sens si las que je ne sais que faire. [...] Dame, c’est vous qui détenez la clé de ma vie et de ma santé qui me fait cruellement défaut. |
NOTES: | P. 44, v. 600-606 ; 614-616 ; trad. p. 38. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200152 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | -- Par foi, sire, il me baisa. -- Baisa ? -- Voire, jo vos di bien, Mais ce fu maleoit gré mien. -- Ançois vos sist et si vos plot, Onques nul contredit n’i ot, Fait cil, cui jalosie engoise. -- Monseigneur, fait-elle, il m’a pris un baiser. -- Un baiser ? -- Oui, c’est bien ce que je dis, mais ce fut bien malgré moi. -- Dites plutôt avec votre accord et avec plaisir, sans qu’il y ait eu le moindre contredit, s’écrie-t-il soudain fou de jalousie. (77) |
COTEXTE ET CITATION: | La demoiselle agressée par Perceval doit avouer à son ami qu’après avoir mangé et bu, emporté son anneau, le rustre lui a dérobé un baiser. |
NOTES: | P. 76, vv. 768-773 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305509 accreditee |
CONTEXTE: | Lorsque Blonde, qui était venue s’enquérir de sa santé, le quitte, Jehan s’évanouit de douleur d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant la parois les depart Et dessoivre de son esgart, Pasmés est cheüs sur le lit Si ke ses garçons qui le vit Cuide qu’il se doive morir. Quand le mur les eut séparés et l’eut dérobée à sa vue, il tomba évanoui sur le lit, si bien que les serviteurs, en le voyant, crut qu’il allait mourir. |
NOTES: | P. 44, v. 625-629 ; trad. p. 39. Reprise du topos lorsque Jehan finit par avouer son amour à Blonde, p. 48 : Aussi tost comme il ot çou dit, Se pasme sans plus lonc respit. Grant piece fu en pamissons. P. 48, v. 769-771. Dès qu’il eut prononcé ces mots, il tomba aussitôt évanoui et y resta un grand moment. (p. 40). Voir évanouissement de Blonde p. 59-60. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |