OCCURRENCE: | 200182 accreditee |
CONTEXTE: | Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Dex ! Fait l’une des damoiselles, Cil chevaliers desoz cel charme, Que atant il quant il ne s’arme ?” Une autre plus desmesuree Li dist : “Il a la pais juree”. Et une autre li dist aprés : “Marcheanz est, no dites mes Qu’il doie a torneier entandre. Toz ces chevaus maine il por vandre. -- “Ainz est changierres, fait la quarte.” Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles, mais qu’attend-il pour s’armer, ce chevalier, là-bas, sous le charme ? Une autre, moins réservée, lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !” Et une autre d’ajouter : “C’est un marchand ! N’allez plus dire qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi ! Tous ces chevaux, il les mène vendre. -- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361) |
NOTES: | P. 360, vv. 4982-4992 Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305509 accreditee |
CONTEXTE: | Lorsque Blonde, qui était venue s’enquérir de sa santé, le quitte, Jehan s’évanouit de douleur d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant la parois les depart Et dessoivre de son esgart, Pasmés est cheüs sur le lit Si ke ses garçons qui le vit Cuide qu’il se doive morir. Quand le mur les eut séparés et l’eut dérobée à sa vue, il tomba évanoui sur le lit, si bien que les serviteurs, en le voyant, crut qu’il allait mourir. |
NOTES: | P. 44, v. 625-629 ; trad. p. 39. Reprise du topos lorsque Jehan finit par avouer son amour à Blonde, p. 48 : Aussi tost comme il ot çou dit, Se pasme sans plus lonc respit. Grant piece fu en pamissons. P. 48, v. 769-771. Dès qu’il eut prononcé ces mots, il tomba aussitôt évanoui et y resta un grand moment. (p. 40). Voir évanouissement de Blonde p. 59-60. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305929 accreditee |
CONTEXTE: | Euriaut est condamnée à être brûlée parce qu'elle est accusée à tort d'avoir tué la seour du duc de Metz. Son ami Gérard va l'innocenter dans un duel judiciaire. |
COTEXTE ET CITATION: | "Par foi ! biau sire, elle est Reprise, Dist li dus, a murdre molt lait. N'est pas drois c'on aler le lait, Que elle a ma serour mourdrie." Dist Gerars : "S'il est nus qui die Que ele ait icest murdre fait, Ves me chi tout prest entresait De desfendre, bien le sachiés." |
NOTES: | Page 213, vers 5341-5348. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |