OCCURRENCE: | 104240 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi auquel le comte de Bourges a demandé que justice soir faite à l'égard de sa tante qui l'a trahi, consulte ses conseillers. |
COTEXTE ET CITATION: | Li roys sez conseillers manda Et leur avis leur demanda Quele response il doit donner Et se il doit habandonner Au conte qu'il prengne venjance De s'antain par sa Grant puissance. |
NOTES: | [(Page & Vers) 210, 6915] |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306017 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de la cité d'Orces trouve OEdipe nouveau-né, abandonné dans la forêt par les serfs chargés de le tuer à cause de la prédiction de l'oracle d'Apollon. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il oït plorer l’enfant, n’est merveille, poor ot Grant. Contre mont la chaisne avisa, l’enfant qui pendeit esguarda et vit ceo que enfant esteit : merveilla sei qu’illoec pendeit. Traist s’espee, sil despendit, en son mantel le recoillit : molt le vit beel de son aé. As veneors s’en est torné et moustra lour sa troveüre qu’aveit trové par aventure. Tout li loent qu’il l’en portast, bien le norrist et enseignast. Quand il entendit pleurer l’enfant, il eut grand’peur, ce n’est pas étonnant. Il regarda en haut du chêne, aperçut l’enfant qui était suspendu et vit que c’était un enfant : il s’étonna qu’on l’eût suspendu là. Il tira son épée, le détacha et le recueillit dans son manteau : il vit qu’il était très beau pour son âge. Il retourna auprès des chasseurs et leur montra la trouvaille qu’il avait faite par hasard. Tous lui conseillent de l’emporter, de bien l’élever et de l’éduquer. |
NOTES: | P. 52, v. 139-152. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104054 accreditee |
CONTEXTE: | La dame à qui la fille du comte d'Anjou et sa suivante ont demandé l'aumône leur donne volontiers l'hospitalité car elle reconnaît qu'elles sont de noble origine.p. 34, v. 1087-93. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainz estes, si con je devine, De Grant lieu et de france orine : Bien le semble a vostre viaire Qui tant est douz et debonnaire, Et vo simple contenement Moustre certain ensaignement Que de haut lieu estes estrecte. Ainsi, vous êtes, je le devine, de haut parage et de noble origine. Cela transparaît dans votre visage qui est si doux et de bon air (de bonne race). Et votre simple maintien, à lui seul, renseigne avec certitude que vous êtes de haute extraction. |
NOTES: | Page 34, v. 1087] Voir aussi p. 40, v. 1282 ; 59, v. 1926 ; 68, v. 2201. Traduction de Françoise Denis. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305399 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan, déchiré entre sa fidélité à l'égard d'Yseut et son engagement à l'égard d'Yseut-aux-Blanches-Mains, ne consomme pas son mariage avec cette dernière. |
COTEXTE ET CITATION: | Chulcher m'en voil or en cest lit, E si m'astendrai del delit. Ne pois, ço crei, aveir torment Dunt plus aie anguisse greinur Ait entre nos ire u amur ; Car si delit de li desir, Dunc m'irt Grant paine l'astenir, E si ne coveit le delit, Dunc m'irt fort a sofrir sun lit. Je coucherai donc dans le lit de mon épouse, mais je resterai chaste. Il n'y a pas pour moi, je crois, de tourment plus pénible qui me vaille une torture plus grande, quels que soient le ressentiment ou l'amour entre nous deux. Car si je la désire, je souffrirai de rester chaste et, si elle ne m'attire pas, il me sera insupportable de rester dans son lit. |
NOTES: | Pp. 366-367, vv. 574-583. Le débat intérieur de Tristan s'étend des vers 401 à 589. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
OCCURRENCE: | 103682 accreditee |
CONTEXTE: | La dame de Fayel s'entend avec sa chambrière pour refuser d'ouvrir au châtelain afin de tester sa constance. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne le puis faire trop doloir ne souffrir trop Grant mesaise ; s'il a ores Grant paine et enduré malvaise nuit, bien luy sera guerredonné, car s'il avoit joye sanz paine, il averoit trop bon marchié de dame. |
NOTES: | [(Page) P. 81 ; p. 112 : malgré la pluie et le vent, la dame de Fayel maintient sa décision de ne pas ouvrir sa porte. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306008 accreditee |
CONTEXTE: | Achille assiste à Troie aux cérémonies et aux jeux en l'honneur d'Hector. À la vue de Polyxène, la fille de Priam et d'Hécube, il tombe amoureux d'elle. |
COTEXTE ET CITATION: | La Grant biauté e la faiçon Qu’Achillés vit en la pucele L’a cuit el cuer de l’estencele Qui ja par li nen iert esteinte. L’extrême beauté de la jeune fille et son allure embrasèrent le cœur d’Achille d’une flamme qu’elle ne viendra jamais éteindre. |
NOTES: | P. 416, v. 17553-55. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104180 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Chartres, tante du comte de Bourges, n'accepte pas la mésalliance de son neveu et s'arrange pour subtiliser la lettre lui annonçant la naissance de son fils et la réponse du comte. Dans le premier cas, elle lui dit que sa femme a donné naissance à un monstre, dans le deuxième, elle prétend que le comte ordonne que sa femme et son fils soient mis à mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Or tost, fet elle, va moi querre Sa boiste, et si la desserre, Et la lectre m'aporteras." [...] La boiste oevre, la lectre a prise. La contesse tantost la brise Et voit la feste et la Grant joie Que cilz qui lez lectres envoie [...] Unne autre lectre a fet escrire Par un sien frere chappelain. |
NOTES: | [(Page&vers) Pp. 103-104, v. 33813388. La deuxième occurrence de ce topos, la réponse du comte, est à la page 110-113. Voir aussi p. 148 où le comte découvre la vérité sur la substitution des lettres. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305712 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval arrive à Cothoatre, dans la terre de Lac, où réside le roi Frolac. Au moment du coucher, la demoiselle propose de dormir avec lui, ce qui tente Perceval : « Li cors li fremist et li membre » (v. 631). Mais il se souvient de la quête du Graal. Il refuse donc de pécher et de porter atteinte à leur pucelage. La demoiselle fut honteuse et prétend avoir fait son offre pour le tester. |
COTEXTE ET CITATION: | Bele, dist il de tel mestier N’ai jou ore mie mestier, Ne je voir ne vous refus mie Se por che non, ma dolce amie, Que trop feroie Grant pechié Se je avoie despechié Vo pucelage ne le mien. |
NOTES: | P. 21, v. 647-653. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305485 accreditee |
CONTEXTE: | L’hôte de Floire lui décrit la tour où Blanchefleur est retenue prisonnière parmi d’autres jeunes filles. |
COTEXTE ET CITATION: | En la tor a .viixx. puceles de Grant parage et forment beles ; por çou qu’i sont les damoiseles a a non la Tors as Puceles. .ii. et .ii. son service font, iceles .ii. que il eslit a son lever et a son lit ; l’une sert de l’eve doner et la touaille tient son per. Les gardes qui en la tor sont les genitaires pas nen ont. |
NOTES: | P. 67-68, v. 1891-1904. . Ici, la tour où le mari jaloux détient généralement sa femme sous la garde d’une vieille est devenue harem. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103738 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune marié champenois, donc benêt, ne sait pas comment se comporter avec sa jeune femme. La santé de celle-ci s'en ressent. Le médecin consulté avec la complicité de la mère de la mariée, lui donne le conseil qui lui permettra d'être un mari compétent. |
COTEXTE ET CITATION: | [Il faut,] dit le medicin, qu'elle ayt compaignie d'homme, ou elle est morte. Compaignie d'homme! dit l'aultre, et qu'est ce a dire cela ? C'est a dire, dit le medecin, qu'il fault que vous montiez sur elle et que vous la roncynez tresbien trois ou quatre foiz tout a haste. Et le plus que vous pourrez a ce premier faire sera le meilleur. Aultrement ne sera point estaincte la Grant ardeur qui la seche et tire a fin. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) 136, 20] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104238 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte de Bourges rassemble ses barons parce qu'il veut se venger de la trahison de sa tante qui l'a séparé de sa femme et l'a obligé à la chercher de ville en ville. La réalisation de cette vengeance va occuper toute la fin du roman. Elle prendra la forme d'un jugement et d'une sentence de mort prononcée par le roi. |
COTEXTE ET CITATION: | Tantost mande tous ses barons Et sez autres hommes, car hons Estoit fiers et de Grant puissance. ... Prise li est Grant volempté De soy vengier de la contesse S'antain, la mortel traïtresse. |
NOTES: | [(Page & Vers) 207, 6789] |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104424 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune fils de Merville est tombé amoureux de Parménie qui a trouvé refuge chez lui. Il ne peut résister à l'amour qui le dévore. Parménide doit fuir cet amour violent. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais, madame, est-ce ma faute, si cela m'arrive ? dit-il. Vous n'avez qu'à m'aimer autant que je le fais, et je n'aurai rien à craindre. Si vous vouliez, vous n'auriez pas Grant-peine à le faire, car je vous aime tant, que votre coeur en serait touché. |
NOTES: | [(Page& Partie) 257, IV] Dans la mesure où l'amour n'est pas reçu favorablement, il se crée une situation intolérable où l'amant devient tortionnaire par force.] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305976 accreditee |
CONTEXTE: | Au moment de mourir à la suite de son suicide provoqué par la trahison d'Énéas qui l'a quittée pour aller fonder son lignage en Lombardie, Didon lui pardonne. |
COTEXTE ET CITATION: | Tant fui ainçois et preus et saige que me donnast Amor la raige, et moult fuisse bonne eüree se ne venist en ma contree li Troÿens qui m’a traÿe, por qui amor je perc la vie. Il m’a occise a Grant tort, je li pardoins yci ma mort : par fin acordement de pays, ces garnemens yci en bais ; je vous pardoins, sire Eneas. J’étais pleine de vertu et de sagesse avant qu’Amour ne m’inspire cette rage, et j’aurais été très heureuse si n’était venu dans ma contrée ce Troyen qui m’a trahie, et dont l’amour me fait perdre la vie. Il a causé très injustement ma mort que je lui pardonne à présent : en signe de parfaite réconciliation, j’embrasse ici ces vêtements ; je vous pardonne, seigneur Énéas. |
NOTES: | P. 168, v. 2142-2150. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305397 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut veut donner un anneau à Tristan déguisé en lépreux pour signifier qu'elle l'a reconnu. |
COTEXTE ET CITATION: | Que Tristran ert buen s'aparçut Par sun gent cors, par sa faiture, Par la furme de s'estature ; En sun cuer en est esfreée E el vis teinte e coluree, Kar ele ad Grant poür del rei ; Un anel d'or trait de sun dei, Ne set cum li puisse duner, En sun hanap le volt geter. Elle comprit que c'était Tristan à cause de son noble corps, de son allure et de sa stature. Dans son coeur, elle en est bouleversée. Son visage change de couleur ; elle rougit car elle a très peur du roi. Elle retire un anneau de son doigt mais ne sait comment lui donner ; elle veut le jeter dans son hanap. |
NOTES: | P. 420-422, vv. 554-562. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102690 accreditee |
CONTEXTE: | C'est la première fois que le lion aide celui qui lui a sauvé la vie. II devient dès lors l'auxilliaire précieux d'Yvain. Il symbolise aussi le Bien. |
COTEXTE ET CITATION: | A chest coup li leons se creste ; De son seignor aidier s'apreste, Si saut par ire et par Grant forche Et ront et fent comme une escorche Seur le gaiant le pel velue. A ce coup , le lion se hérisse. Il s'apprête à aider son maître, et bondit plein de colère et de toute sa force, rompant et déchirant comme il le ferait d'une écorce la peau velue que portait le géant. |
NOTES: | [(Vers & Page) pp. 310-311, vv. 4213-4217. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 102790 accreditee |
CONTEXTE: | Cet épisode prélude au topos de la guérison puisque l'étrange biche explique le processus à suivre en ces termes. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ne par herbe, ne par racine, Ne par mire, ne par poisun N'avras tu james garisun De la plaie k'as en la quisse, De si ke cele te guarisse Ki suffera pur tue amur Issi Grant peine e tel dolur K'unkes femme taunt ne suffri, E tu referas taunt pur li" Ni herbe, ni racine, ni médecin, ni breuvage ne guériront jamais la plaie que tu as à la cuisse, jusqu'à ce que tu guérisse celle qui, par amour pour toi, endureras plus de peines et de douleurs que jamais femme ne souffrit. Et toi, tu souffriras autant pour elle. |
NOTES: | Guiguemar, GF 1994, p. 41, vv 110-118. |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104048 accreditee |
CONTEXTE: | La fille du comte d'Anjou et sa suivante en fuite sont obligées de demander l'aumône. |
COTEXTE ET CITATION: | La bonne fame ont apelee Et molt doucement l'ont prïee Que de son pain leur vende ou doigne, Quer de mengier ont Grant besoigne. |
NOTES: | (Page) 33-34, v. 1077-1080. Voir aussi p.37, v. 1204. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101270 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'Yvain ait commandé à son lion de rester couché en arrière, celui-ci l'aide dans son combat contre le sénéchal qui a faussement accusé Lunette de trahison, et qui est aidé de ses deux frères. |
COTEXTE ET CITATION: | Tant que li seneschaus relieve Qui de tout son pooir li grieve. Et li autre avec li se painent Tant qu'il le grievent et sourmainnent. Et li leons qui chë esgarde De li aidier plus ne se tarde, Que mestiers li est, che li semble. [...] Et ses leons li fet aÿe Tel qu'a la premiere envaÿe A de si Grant aïr feru Le seneschal, qui a pié fu, Qu'aussi comme che fussent pailles Fet du hauberc voler les mailles ; Et contreval si fort le sache Que de l'espaulle li errache Le tendron atout le costé. ... le sénéchal se relève et l'assaille de toutes ses forces. Et les autres font avec lui un si Grant effort qu'ils le terrassent et le dominent. Le lion, observant ce spectacle, ne tarde plus à lui porter secours, car il en a besoin, lui semble-t-il. ... Quant au lion, il l'assiste de la manière suivante : à la première attaque il a frappé le sénéchal, qui était à pied, d'une ardeur si impétueuse qu'il a fait voler les mailles du haubert comme si c'étaient des brins de paille. Et il le tire si fort vers le sol qu'il lui arrache le cartilage de l'épaule et tout le flanc avec. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 328-329, vv. 4498-4505 et 4515-4523. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 102948 accreditee |
CONTEXTE: | Tout au long du texte, le narrateur annonce le dénouement tragique. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce fu grans deulz et grans anuis Que pasé furent a un sible, Et trop lor fu la mer paisible Et de Grant mauvestié li vint. Quelle douleur et quel dommage qu'ils aient fait la traversée sans encombre ! La mer leur fut trop clémente et elle montra toute sa perfidie. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 162-163. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305970 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la fiction romanesque inspirée de l'Énéide de Virgile, le coup de foudre est incarné par le fils de Vénus, Cupidon. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant el le baisse estroitement, de la flambe d’amor l’esprent ; il li tresperce le corraige, par la bouche li met la raige. La roÿne ne s’aperçoit de la poison qu’elle bevoit : moult li muë ja son talent, et la regardoit moult souvent li Troÿenz par Grant douceur ; ja entr’oublie son seigneur. Quant elle l’embrasse et l’étreint, il l’incendie de la flamme d’amour ; il lui percer le cœur, par sa bouche, il lui inspire la rage d’amour. La reine ne se rendait pas compte du poison qu’elle buvait : ses dispositions changent considérablement, tandis que le Troyen lui lance très souvent de tendres regards ; elle en oublie déjà son époux. |
NOTES: | P. 98-100, v. 888-897. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101268 accreditee |
CONTEXTE: | Le lion, qui a été sauvé d'un serpent par Yvain, l'aide dans son combat contre le géant Harpin de la montagne. |
COTEXTE ET CITATION: | Del tranchant, non mie du plat, Li fiert si bien qu'il li abat De la joe une carbonee. Et chil l'en ra une donnee Si qu'il le fait trestout brunchier Jusques seur le col du destrier. A chest cop, li leons se creste, De son seignor aidier s'apreste, Si saut par ire et par Grant forche Et ront et fent comme une escorche Seur le gaiant le pel velue. Desous le pel li a tolue Une Grant pieche de le hanche. Il le frappe avec une telle efficacité -du tranchant, non point du plat- qu'il lui enlève une carbonade de la joue. Et l'autre, à son tour, lui a donné un tel coup qu'il le fait complètement pencher en avant jusque sur l'encolure de son destrier. À ce coup, le lion se hérisse ; il s'appête à aider son maître, et bondit, plein de colère et de toute sa force, rompant et déchirant comme il le ferait d'une écorce, la peau velue que portait le géant. Sous la peau, il lui a arraché un gros morceau de la hanche. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 310-311, vv. 4207-4219. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 103804 accreditee |
CONTEXTE: | Enlevés par des Sarrasins, Aucassin et Nicolette sont séparés. Sur le navire qui emporte Nicolette, et qui appartient à son pére, ses douze frères lui font honneur car ils reconnaissent qu'elle est de noble origine. |
COTEXTE ET CITATION: | "La nes u Nicolete estoit [estoit] le roi de Cartage, et cil estoit ses peres, et si avoit dose frere[s], tox princes u rois. Quant il virent Nicolete si bele, se li porterent molt Grant honor et fisent feste de li, et molt li demanderent qui ele estoit, car molt sanbloit bien gentix fenme et de haut [lignage." |
NOTES: | [(Page) P. 147. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105142 accreditee |
CONTEXTE: | Merlin révèle à Arthur qu'il a commis un péché horrible en ayant commerce avec sa soeur. |
COTEXTE ET CITATION: | Artus, tu as fait si trés Grant desloiauté que tu as geu carnelment a ta serour germainne que tes peres engenra et ta mere porta, si i as engenré un fil qui iert teuls conme Dieus set bien, car par lui verra moult de Grant mal en terre. Arthur, tu as commis un grand péché car tu as couché avec ta soeur, celle que ton père engendra et que ta mère porta. Ainsi, tu as engendré un fils qui sera tel, Dieu le sait, que par lui adviendront de grands malheurs dans le pays. |
NOTES: | Tome 1, p. 154. Traduction de Françoise Denis. Voir aussi p. 156 où la même accusation est répétée. |
SOURCE: | Anonyme, Merlin-Huth. Paris et Ulrich / Didot (SATF): Paris, 1886. |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 101460 accreditee |
CONTEXTE: | Kaherdin, l'ami de Tristan, tue Cariado qui l'avait accusé de lâcheté. |
COTEXTE ET CITATION: | En Grant aventure se mistrent. Deus baruns en la place occirent : L'un fud Karïado li beals, Kaherdin l'occist as cembeals pur tant que il dit qu'il s'en fui A l'altre feiz qu'il s'en parti. Ils avaient couru de gros risques en tuant sur place deux barons: l'un était le beau Cariado. Kaherdin le massacra lors des joutes parce que celui-ci avait déclaré que Kaherdin avait fui lorsqu'il était parti autrefois en exil. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 432-433, vv. 817-822. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104178 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte d'Anjou vient de reconnaître sa femme qu'il recherchait, parmi les mendiants secourus par l'évêque d'Orléans. Elle le reconnaît à son tour. |
COTEXTE ET CITATION: | Si tost con li quens l'a veüe, Encontre queurt sanz atendue ; Tout d'un cop, sanz dire parolle, Mere et enfant ensemble acole : De plain venir l'a avisee, Car n'avoit pas entroubliee Sa Grant biauté ne sa semblance. ... Aussi l'a molt bien conneü Si tost comme elle l'a veü. |
NOTES: | [(Page & Vers) P. 181, v. 594. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104630 accreditee |
CONTEXTE: | La vue de l'anneau donné par Yseut bouleverse Tristan qui regrette son mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | Tristan regarde, veit l'anel E entre en sun penser novel : Le penser est Grant anguisse Qu'il ne set que faire poîsse. ... En sun corage se retrait Par l'anel qu'il en sun dei veit, En sun penser est molt destreit. Tristan regarda par terre et vit la bague. Il devint nouvellement pensif. Son penser le plongea dans une telle angoisse qu'il ne savait plus que faire. ... Il se replie en son for intérieur à cause de l'anneau qu'il voit à son doigt ; ses pensées le font beaucoup souffrir. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 358-359, vv. 396-407. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200145 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Li rois fu mornes et pansis, Quant il vit sa Grant baronie Et de son nevo n’i vit mie, Si s’est pasmez de Grant destrece. Le roi devint sombre et pensif, quand il vit la belle assemblée des grands et qu’il n’y vit pas son neveu. De Grant détresse, il tombe evanoui. (635) |
COTEXTE ET CITATION: | La cour d’Arthur ,venue fêter Pentecôte en Orcanie est triste de l’absence de Gauvain, en particulier Arthur. |
NOTES: | P. 634, vv.9052-9055 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200186 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan explique son état de malaise à Blonde qui est venue s’enquérir de sa santé sans lui avouer qu’il s’agit du mal d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me suis dusk’a l’os colpés Mais ne me caut ce cele plaie ; Je croi qu’autre maladie aie, Car trestout descoragiés sui, Ne pauc mengier ne hier ne hui ; Si senc a mon cuer Grant contraire Que je ne sai que je doie faire. [...] Dame, vous en portés le clef De ma vie er de ma santé Dont je sui en tel orfenté. Je me suis coupé jusqu’à l’os ; mais peu importe cette blessure. Je crois que j’ai une autre maladie, car je n’ai plus le coeur à rien. Je n’ai rien pu manger hier ni aujourd’hui et je me sens si las que je ne sais que faire. [...] Dame, c’est vous qui détenez la clé de ma vie et de ma santé qui me fait cruellement défaut. |
NOTES: | P. 44, v. 600-606 ; 614-616 ; trad. p. 38. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200153 accreditee |
CONTEXTE: | À Gauvain qui est surpris de la haine de Greorreas qu’il vient de sauver de la mort, ce dernier rappelle les circonstances de leur première rencontre. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne te sovient il de celui Cui tu feïs si Grant henui Que li feïs contre son pois Avec les chiens mangier un mois, Les mains liées tres le dos ? Saiches que tu feïs que fox, Car orendroit Grant honte i as. –Iés tu donc ce Greorreas, Qui la damoisele preïs Par force et ton bon en feïs ? As-tu oublié celui contre lequel tu t’acharnas et que tu contraignis, tout un mois, à manger avec les chiens, les mains liées derrière le dos ? Sache-le, tu as agi en sot, car maintenant te voilà dans la honte ! – Est-ce donc toi, Greorreas, toi qui avais pris de force la demoiselle, pour en faire ton plaisir ? (496) |
NOTES: | P. 496, vv. 7025-7034 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Paris: Lettres Gothiques, 1990.Edition et trad. Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200210 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Lessiez me tost mon palefroi, Que je monterai bien par moi, De vostre aïde ne quier point. Et Dex hui en ce jor me doint De vos veoir ce que je cuit ! Grant joie avrai jusqu'a la nuit. Et va quel part que tu voldras, Que a mon cuir ne a mes dras Ne tocheras tu de plus pres, Mas je irai toz jors aprés Tant que por moi t'iert avenue Aucune Grant desconvenue De hoste et de male avanture, Et je en sui tote segure Que je te ferai baillir : Ne qu'a la mort n'i pués faillir. Vite, laissez-moi mon palefroi, je monterai bien toute seule, je ne veux en rien votre aide. Et je prie Dieu qu'il me donne aujourd'hui de voir à ton propos ce à quoi je pense ! J'en aurai une grande joie avant ce soir. Va où tu le voudras : ni à mon corps, ni à mes vêtements tu ne toucheras de plus près, mais je ne cesserai d'aller derrière toi, jusqu'à ce qu'il t'arrive, à cause de moi, quelque fâcheuse disgrâce, pour ta honte et ton malheur. Je suis bien certaine que je te ferai mettre mal en point. Tu n'y peux manquer, non plus qu'à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | En quête d'aventure, Gauvain vient de rencontrer une demoiselle provocante et agressive, l'Orgueilleuse de Logres. |
NOTES: | P. 478-80, vv. 6763-6778. |
ANNOTATION: | PUBLIC |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200211 accreditee |
CONTEXTE: | Lors fu li chevaliers iriez, La lance a en .ii. poinz levee Et si l'en done Grant colee Par les espaules en travers Par la on n'estoit pas li fers, Qu'il lo fist enbronchier aval Jusque sor lo col do cheval. Et li vallez s'est correciez Quant il santi qu'i[l] fu bleciez De la colee qu'il ot prise. A l'oil au mielz qu'il puet l'avise Et laise aler lo javelot. Le chevalier a, cette fois, perdu son calme, à deux mains il brandit sa lance et lui assène un grand coup par le travers des épaules, avec la partie où il n'était pas le fer. Il lui a fait courber la tête jusqu'à l'encolure de son cheval. Le jeune homme s'est pris de colère à sentir la blessure du coup qu'il a reçu. Il le vise à l'oeil, du mieux qu'il peut, et laisse partir son javelot. |
COTEXTE ET CITATION: | A la sortie de la cour d'Arthur, Perceval rencontre le chevalier vermeil et provoque sa colère en lui demandant de lui donner ses armes. |
NOTES: | P. 96-97, vv. 1058-1069. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200109 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan est à la poursuite d'un sanglier lorsqu'il reçoit la blessure qui s'ouvrira plus tard pendant une rencontre amoureuse avec Iseut. |
COTEXTE ET CITATION: | Le jor devant, Tristran, el bois, En la janbe nafrez estoit D'un Grant sengler, molt se doloit. |
NOTES: | Thomas, Tristan et Iseut. Les poèmes francais, éd. et trad. Philippe Walter, Paris, Le Livre de poche, 1989. Béroul, Tristan, vv. 716-178. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200077 accreditee |
CONTEXTE: | Ganor dont le mariage avec Ille n'a pas pu se faire à cause des retrouvailles de ce dernier avec sa femme Galeron, évoque sa douleur due à la honte qu'elle en a éprouvée. |
COTEXTE ET CITATION: | Biax sire ciers, que ferai donques ? Mais fu il fille a vilain onques que si Grant honte eüst soferte, que ne se fust al vent oferte ou qui ne fust aprise en l'onde ou la riviere est plus parfonde, ou en un fu ne se fust arse ? Et que pourrais-je donc faire, mon cher seigneur ? Quelle fille de vilain, après avoir subi pareil affront, ne se fût offerte à la mort, en se jetant dans l'eau au plus profond de la rivière ou en se faisant brûler sur un bûcher ? (89) |
NOTES: | P. 167, v. 4688-4693 ; trad. p. 89. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200076 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui Galeron, se croyant indigne d'elle parce qu'il a perdu un oeil, est si désespéré de l'avoir perdue qu'il cherche la mort au combat. |
COTEXTE ET CITATION: | Amis, laissiés le dementer. Ce fait maufés por vos tenter, qui a maint home muet contraire quant il le veut a doel atraire. Mout se paine d'ome torbler et de son doel adés doubler. Quant il el grignor doel l'a mis, savés que fait li anemis ? Tant fait que cil s'ocist et pent u noie ou art. -- Or m'en repent, et si kerrai vostre casti. Bien croi que maufés m'a basti et mon damage et mon Grant doel, k'ocist fuisse pieça mon voel : en maint liu me sui mis sovent, et si le fis par tel covent que je perdisse illoec la vie. Mon ami, cessez de vous désoler. C'est le diable qui vous y engage, pour vous tenter. Il sème le malheur dans la vie de bien des hommes, quand il veut les conduire au désespoir. Il déploie alors tous ses efforts pour les priver de leur sérénité, pour redoubler sans cesse leurs tourments ! Et quand il les a menés au faîte de la douleur, savez-vous ce que fait l'Ennemi ? Il les pousse à se tuer, à se pendre, à se noyer, à se brûler. -- Le repentir me gagne, votre leçon me convainc. C'est le diable, je n'en doute pas, qui s'est employé à me nuire, à me désespérér ; s'il ne tenait qu'à moi, je serais mort depuis longtemps : je me suis exposé à bien des périls dans le seul espoir de perdre la vie. (70-71) |
NOTES: | P. 139-40, v. 3720-3736 ; trad. p. 71. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200059 accreditee |
CONTEXTE: | L'impératrice a le coup de foudre pour le jongleur Paridés dont la beauté et le talent révèlent la noblesse de son origine. |
COTEXTE ET CITATION: | Paridés est de Grant vaillance et bien pert a se contenance qu'il est de rice liu issus. |
NOTES: | P. 107, vv. 3479-81 Origine noble qui permettra le mariage entre eux lorsque l'empereur trompé la répudiera. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101266 accreditee |
CONTEXTE: | Le lion, qui a été délivré d'un serpent par Yvain, met à son service ses talents de dépisteur et l'aide à trouver à manger. Il tue pour lui un chevreuil et le ramène à son bienfaiteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Et li lÿons maintenant mist le nes au vant qu'il ot santi; ne ne li ot de rien manti, qu'il n'ot pas une archiee alee quant il vit en une valee tot seul pasturer un chevrel. Celui penra il ja son vuel, si fist il au premier asaut, et si an but le sanc tot chaut. Qant ocis l'ot, si le gita sor son dos, et si l'en porta tant que devant son seignor vint, et puis an Grant chierté le tint por la Grant amor qu'an lui ot." Traduction moderne: "Le lion remis le nez au vent et il ne s'était pas trompé car à moins d'une archée de là il vit pâturer un chevreuil tout seul dans un vallon. Il le prit au premier assaut et il en but le sang tout chaud. Quand il l'eût occis, il le gîta sur son dos, l'emporta devant son seigneur qui l'en chérit davantage pour l'affection qu'il lui montrait." |
NOTES: | Jean-Pierre Foucher, Romans de la Table Ronde. Paris, Gallimard, 1970, pp. 302-303.) |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 104636 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan le Nain demande à Tristan de l'aider à délivrer son amie qui est retenue prisonnière par Estout l' Orgueilleux. |
COTEXTE ET CITATION: | De ma dolur eussez pité :
Que unc ne sot que fud amur,
Ne put saver que est dolur,
E vus, amis, que ren amez,
Ma dolur pusset sentir,
Dunc vuldriez od mei venir.[...]
Eissi se pleint Tristran le Naim ;
Aler se volt od le congé.
L'altre Tristran en as pité
Et dit lui : "Bels sire, or esteez!
Par Grant reisun mustré l'avez
Que jo dei aler ove vus.
Celui qui n'a jamais su ce qu'est l'amour ne peut pas savoir ce qu'est la douleur et vous, mon ami, qui n'aimez personne, vous ne pouvez pas sentir ma douleur. Si vous pouviez la ressentir, alors vous accepteriez de m'accompagner. [...]Ainsi se lamente Tristan le Nain. Il veut prendre congé. Mais l'autre Tristan a pitié de lui et dit : "Beau sire, ne partez pas ! Vous m'avez convaincu de vous suivre". |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 440-43, vv. 992-1018. Traduction p. 441-43. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105304 accreditee |
CONTEXTE: | Cet épisode prélude aux moyens par lesquels le chevalier va guérir. C'est l'étrange biche qui s'exprime ici. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne par herbe, ne par racine ne par mire, ne par poisun N'avras tu ja mes guarisun de la plaie qu'as en la quisse, <CITATION> de si que cele te guarisse ki sufera pur tue amur si Grant peine e si Grant dolur CITATION> qu'unkes femme tant ne sufri ; e tu referas tant pur li. Nulle herbe, nulle racine, nul médecin, nulle potion ne guériront jamais la plaie de ta cuisse, tant qu'une femme ne viendra pas la guérir, une femme qui souffrira pour l'amour de toi plus de peines et de douleurs que nulle autre amoureuse. Et toi, tu souffriras tout autant pour elle. |
NOTES: | [(Vers & Page) Guigemar, pp. 32-33. vv. 110-117. |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305447 accreditee |
CONTEXTE: | A la suite d’un malaise soudain, Ydoine est aux portes de la mort. Par amour pour Amadas et pour qu’il se console de sa perte sans vouloir se tuer ou sombrer dans la folie, elle s’accuse faussement. Pour agraver son cas, elle ajoute qu’elle a tué les enfants qu’elle a eus de ses cousins et ne s’en est jamais confessée. |
COTEXTE ET CITATION: | Biaus tresdousamis, Amadas, Pour voir vous di que ne sui pas Pucele si com dit vous ai, Que par mon Grant peciet amai, Ains de vous, s’en soiiés certains Lonc tans trois miens cosins germains. Si m’en devés mult plus assés Haïr, se raison entendés, Et conforter, amis, de moi, Car il a assés pour choi. Sire, bien les amai set ans Et si oi d’aus trois biaus enfans. Mon très cher et tendre ami, Amadas, je vous avoue qu’en vérité je ne suis pas vierge ainsi que je vous l’ai dit, car par grand péché j’ai aimé, avant de vous connaître -et cela soyez-en certain- trois de mes cousins germains. Aussi, si vous voulez bien prendre ce fait en considération, ami, m’en devez-vous d’autant plus haïr fortement et vous consoler de ma mort, car il y a bien de quoi. Je les ai bien aimés sept ans et j’ai aussi eu d’eux trois beaux enfants. |
NOTES: | P. 195, v. 5027-5038 ; trad. p. 77. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305448 accreditee |
CONTEXTE: | Un chevalier apparaît à Amadas écroulé de douleur au pied du tombeau d’Ydoine. Il lui révèle qu’il ne s’agit que d’une fausse mort induite par l’anneau magique qui a été mis à son doigt à la place de l’anneau donné par Amadas. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant m’en parti, si li sachai L’anel dou doi dont ains vous dis. Un autre anel faé li mis Ou petit doit qui d’or fin fu Et si par a si Grant vertu Que nus hom ne le puet veoir ; Et si vous di encor pour voir, Qu’il a si Grant vertu en soi Que ja nus ne l’avra ou doi Que il ne muire sans resort Maintenant d’une fainte mort, Mais de droite mort n’est ce mie. Lorsque je me séparai d’elle, je lui arrachai du doigt l’anneau dont je vous ai parlé tantôt. Et je lui passai au petit doigt un autre anneau magique en or pur qui est doué d’un pouvoir si extraordinaire que personne ne peut le voir ; et je peux encore vous dire qu’en vérité il a en lui une telle vertu que jamais personne ne l’aura à son doigt sans mourir irrémédiablement sur l’heure d’une fausse mort mais non d’une mort véritable. |
NOTES: | P. 237, v. 6404-6415 ; trad. p. 94. Voir page 241 et 96 où Amadas retire l’anneau enchanté du doigt d’Ydoine et la ramène à la vie. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305478 accreditee |
CONTEXTE: | Devant le tombeau où est prétendument enterrée Blanchefleur, Floire s’évanouit de douleur à plusieurs reprises. |
COTEXTE ET CITATION: | Il s’est pasmés en molt poi d’eure .iii. fois ; quant revint, forment pleure. “La mors, fait il, por coi m’oublie, quant perdu ai ensi m’amie ? Dame, fait il, car me menés a se tombe, se le savés.” Li rois a la tombe l’en maine. Flores i va a molt Grant paine et vit l’escrit de Blanceflor a cui Flores ot Grant amor. .iii. fois le list, lors s’a pasmé ains c’un seul mot eüst parlé. |
NOTES: | P. 37, v. 701-712. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305480 accreditee |
CONTEXTE: | Floire à qui ses parents avaient fait croire que Blanchefleur était morte pour empêcher leur mariage, vient d’apprendre qu’elle est vivante. |
COTEXTE ET CITATION: | Diu en rent grasses et mercie quant sot que vive estoit s’amie. Quant il le sot, errant jura que il querre partout l’ira. Molt se vante qu’il l’ira querre, ja n’ert en si sauvage terre qu’il ne le truist ! Puis revenra, a Grant joie le ramenera. |
NOTES: | P. 46, v. 1093-1100. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305486 accreditee |
CONTEXTE: | Test de virginité que fait passer l’amiral de Babylone aux jeunes filles de son harem. celle qui échoue est jetée à l’eau. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant li amirals veut coisir, ses puceles i fait venir au ruissel de la fontenele dont de fin or est la gravele ; quant passer doivent le canal qui fais est d’or et de cristal, outre en vont ordeneement et il au passer molt entent et a sa gent i fait entendre. Grant merveille i puet on aprendre, car quant il i passe pucele, lors est li eve clere et bele ; au trespasser de feme eüe l’eve en est lués tote meüe. |
NOTES: | P. 72, v. 2059-2072. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305488 accreditee |
CONTEXTE: | L’hôte de Floire à Babylone lui raconte comment l’amiral choisit la jeune fille qui sera sa compagne pour une année. |
COTEXTE ET CITATION: | Il le noçoie a Grant honor et si l’aime comme s’oissor desi a l’an, que jou ai dit ; adont le viole et ocit. |
NOTES: | P. 72, v. 2085-2088. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305493 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui vient de récupérer ses terres dont il avait été dépouillé, se rend en Bretagne où il tombe amoureux de la soeur du duc, Galeron, et celle-ci de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Por celi est en Grant bataille qui por s’amor paine et travalle : andoi en sont a cier escot, mais l’uns de l’autre ne set mot ; ne Illes nel set de celi, ne Galerons que cil aint il ; car cele est si tres haute cose Que cil descouvrir ne il ose, n’ele ne li descoverroit Un combat se livre en lui à la pensée de celle qui paie de mille tourments l’amour qu’elle lui porte. Tous deux sont mis à lourde contribution, mais chacun ignore les sentiments de l’autre. Ille ne sait pas qu’elle l’aime et Galeron ne sait pas qu’il l’aime : elle est d’un rang si élevé qu’il n’ose lui déclarer son amour et, pour rien au monde, elle ne se déclarerait la première, car elle ne juge pas convenable qu’une femme dise : “Je veux devenir votre amie” à qui ne l’a d’abord sollicitée et ne s’est astreint à une cour assidue. premierement por rien qui soit, qu’il n’afiert pas que feme die : “Je voel devenir vostre amie”, por c’on ne l’ait ançois requise et mout esté en son service”. |
NOTES: | P. 66, v. 1213-1226 ; trad. p. 23. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305508 accreditee |
CONTEXTE: | Mais jamais il n’eut autant de peine à en détacher son regard car la grande beauté de sa demoiselle le fascinait. Il en était si préoccupé qu’il en oublia de trancher. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais onques mais a si Grant paines Ses ex arriere ne saça, Car par force a li les sacha La Grant biauté sa damoisele. Tant entendi a tel querele Que le trenchier en oublia. Mais jamais il n’eut autant de peine à en détacher son regard car la grande beauté de sa demoiselle le fascinait. Il en était si préoccupé qu’il en oublia de trancher. |
NOTES: | P. 39-40, v. 432-437 ; trad. p. 36. L’épisode est réitéré le lendemain lorsque dans sa distraction, il se coupe deux doigts (p. 40-41, vv.469-487). |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305509 accreditee |
CONTEXTE: | Lorsque Blonde, qui était venue s’enquérir de sa santé, le quitte, Jehan s’évanouit de douleur d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant la parois les depart Et dessoivre de son esgart, Pasmés est cheüs sur le lit Si ke ses garçons qui le vit Cuide qu’il se doive morir. Quand le mur les eut séparés et l’eut dérobée à sa vue, il tomba évanoui sur le lit, si bien que les serviteurs, en le voyant, crut qu’il allait mourir. |
NOTES: | P. 44, v. 625-629 ; trad. p. 39. Reprise du topos lorsque Jehan finit par avouer son amour à Blonde, p. 48 : Aussi tost comme il ot çou dit, Se pasme sans plus lonc respit. Grant piece fu en pamissons. P. 48, v. 769-771. Dès qu’il eut prononcé ces mots, il tomba aussitôt évanoui et y resta un grand moment. (p. 40). Voir évanouissement de Blonde p. 59-60. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305520 accreditee |
CONTEXTE: | Alexis fait part à sa femme des vertus du renoncement à leur vie conjugale et du choix de l'époux divin. |
COTEXTE ET CITATION: | Oz mei, pulcele, celui tien ad espus Ki nus raens de sun sanc precïus : An ices secle nen at parfit(e) amor, La vithe est fraisle, n’i ad durable honur, Cesta lethece revert a Grant tristur. |
NOTES: | P. 169, v. 66-70. |
SOURCE: | Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305533 accreditee |
CONTEXTE: | Alphonse était le fils du roi d’Espagne et de sa première femme qui est morte. Son père se remaria avec la fille du roi du Portugal, une méchante sorcière. Elle eut un fils nommé Brandin avec le roi d’Espagne. Pour qu'il succède à son père, la marâtre passe un onguent sur le corps de son beau-fils et le transforme en loup-garou. |
COTEXTE ET CITATION: | Dun oingnement li oint le cors Qui tant estoit poissans et fors ; Tant par estoit de Grant vertu, Si tost com l’enfes oins en fu, Son estre et sa samblance mue, Que leus devint et beste mue, Leus warox de maintenant. |
NOTES: | P. 47-48, v. 301-307.
Grâce à un anneau magique et à des formules, la reine Brande défait le sortilège et restitue son humanité à Alphonse (p. 269). |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305584 accreditee |
CONTEXTE: | L’amour de Galeron pour Ille se déploie. Elle ne se tient pas de joie quand à la suite des ses victoires, Ille redevient seigneur de ses terres, puis sénéchal de la Bretagne. |
COTEXTE ET CITATION: | Bien a deservi qu’il soit sire; et qant li dus Conain l’ot dire, mout en a Grant joie en son cuer, et Galerons, se bele suer en a tel joie, qant el l’ot, que onques mais si Grant nen ot. Seigneurerie bien méritée, dont la nouvelle réjouit profondément le duc Conan et procure à la belle Galeron, sa soeur, la plus grande joie de sa vie. |
NOTES: | Vers 1185-1190. Voir aussi v.869-873 et 895-96 où il est clair que, même si le mot amour n’est pas prononcé, Galeron y est sensible par le biais des victoires d’Ille. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305621 accreditee |
CONTEXTE: | Fresne se réfugie à Rouen chez une veuve où elle vit de son travail. Quand elle se présente à cette dernière, Fresne énumère ce qu’elle peut faire: entre autres, broder l’or et la soie. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne n’a jusque[s] ou pays d’Ausay Femme ouvrant mieulx d’or et de soye, Leans g[a]aigne Grant avoir En draps qu’elle euvre et qu’elle vent. D’ici jusqu’au pays d’Ausay, il n’y a aucune femme qui travaille (brode) mieux l’or et la soie. Là, elle gagne grande richesse grâce aux étoffes qu’elle travaille (brode) et qu’elle vend…… (ma traduction) |
NOTES: | P.111, vers 4197-4198; p.113, vers 4297-4298. |
SOURCE: | Renaut, Roman de Galeran de Bretagne. Montpellier et Paris: 1888.Edition d\'Anatole Boucherie. D\'après certains critiques,l\'auteur pourrait être Renaut de Beaujeu ou Jean Renart. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305653 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc Hervis de Metz épouse Aélis de Cologne, grâce à l’abbé de Gorge qui lui a trouvé une femme. |
COTEXTE ET CITATION: | A molt Grant joie li vassax l’esposa. Premiere nuit que avec li coucha, L’ore fu bone, c’un enfant engendra. Garins ot nom, einsint l’en apela: Avec une joie très profonde, le jeune duc l’épousa. Lors de leur nuit de noces – le moment était favorable – il engendra un fils. On l’appela Garin, tel fut son nom. |
NOTES: | P. 87, laisse 18, vers 784-787. |
SOURCE: | Anonyme, Garin le Lorrain. Paris: H. Champion, 1996-97.Anne Iker-Gittleman, éditrice Trad.: Bernard Guidot, Garin le Lorrain, Nancy, Presses Universitaires, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305655 accreditee |
CONTEXTE: | Après bien des aventures, Jehan, devenu roi de France, épouse la fille du roi d’Espagne qui lui avait été promise dès l’enfance. |
COTEXTE ET CITATION: | Grant joye s’entrefirent les deux amans, et firent de beaux passetemps durant la nuyt, comme vos aultres, jeunes gens que bien aiymez quelque belle jeune ville, quant la povez tenir entre voz bras: Dieu scet le plaisir et la joye que vous avez. Si l’engrossa celle nuyt le roy d’un beau filz, que despuis fut roy de France. |
NOTES: | P. 757 |
SOURCE: | ANONYME, Roman de Jehan de Paris. Paris: La Pleiade, .Gallimard, 1952.Edition de Albert Pauphilet dans Poètes et Romanciers du Moyen Age. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 104232 accreditee |
CONTEXTE: | Téseus s'éprend de sa belle-soeur. |
COTEXTE ET CITATION: | Et Thereüs l'a embracie ; Si la salue et baise ensamble. Sa Grant biauté le cuer li amble, Et sa tres bele contenance. Pechiez le met en esperance De mauvestié et de folie ; Amours vilainement le lie. Vilainement ? Voire, sans faille, De vilonie se travaille, Quant il son cuer veult atorner A la serour sa feme amer. Térée l'a prise dans ses bras et l'embrasse tout en la saluant. C'est alors que la très grande beauté de la jeune fille, la grâce de son allure ravissent son coeur. Le vice fait germer en lui de mauvaises intentions, des pensées insensées. Amour s'empare de lui d'une manière coupable. D'une manière coupable ? Oui, en vérité, car il succombe à des sentiments indignes en consentant à son désir d'aimer la soeur de sa femme. |
NOTES: | Page 174-175, v. 208-218. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305690 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur fait référence à la bonne chanson dont l’écrit est conservé dans les archives du chapitre de Saint-Pierre de Beauvais. |
COTEXTE ET CITATION: | Dez ici an avant orez bone chançon, Tote la verité -outre n'an seit nus hon - Si con il est escrit, et cil de Biauvais l'ont, Au Grant moutier Saint Pere, et li chenoigne l’ont : Ilec porez trover le viel role d’Orson Ensi con li escris fu cealez an plom. […] S’acouter le volez, asez vous an dirons. |
NOTES: | Page 144, v. 2524-2529 et 2534. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305703 accreditee |
CONTEXTE: | Lucresse, mariée au vieux Menelaüs, va cependant tomber amoureuse de Eurialus. |
COTEXTE ET CITATION: | Encor vingt ans Lucresse pas n’avoit,/ Marïee lors a Menelaüs./ Riche, puissant de Grant lignee estoit,/ D’amourettes moins garni que d’escus,/ Digne n’estoit, ains fut ung vray abus,/ Qu’on luy donnast si plaisant damoiselle./ Tel a des biens et assés de quibus,/ Qui n’est pas digne d’avoir jeune pucelle. |
NOTES: | Page 89. |
SOURCE: | Piccolomini Eneas Silvius, L’ystoire de Eurialus et Lucresse. Turnhout: Brepols, 2003.Trad. Octovien de Saint-Gelais, in Eneas Silvius Piccolomini, Œuvres érotiques, éd. Frédéric Duval. |
CHERCHEUR/E: | Duché, Véronique |
OCCURRENCE: | 305709 accreditee |
CONTEXTE: | Cet épisode prélude au topos de la guérison puisque l'étrange biche explique le processus à suivre en ces termes. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ne par herbe, ne par racine, Ne par mire, ne par poisun N'avras tu james garisun De la plaie k'as en la quisse, De si ke cele te guarisse Ki suffera pur tue amur Issi Grant peine e tel dolur K'unkes femme taunt ne suffri, E tu referas taunt pur li". Ni herbe, ni racine, ni médecin, ni breuvage ne guériront jamais la plaie que tu as à la cuisse, jusqu'à ce que tu guérisse celle qui, par amour pour toi, endureras plus de peines et de douleurs que jamais femme ne souffrit. Et toi, tu souffriras autant pour elle. |
NOTES: | Guiguemar, GF 1994,p. 41, vv 110-118. |
SOURCE: | Marie de France, Guigemar. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Traduction par Laurence Harf-Lancner, Lettres gothiques, 1990 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305908 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir tué l'ami d'une dame, un méchant chevalier veut forcer celle-ci à l'épouser. |
COTEXTE ET CITATION: | Li maus tyrans od tot Grant ost A assise dedens la dame, Por che qu'avoir le velt a fame, Mais la pucele au Cercle d'Or, Qui fille fu roi Esclador, Jure bien c'ainçois s'occira, Ja nuit avec lui ne jerra. |
NOTES: | Tome II, page 65, v. 9012-9018. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305910 accreditee |
CONTEXTE: | Une jeune fille rencontrée par Perceval lui fait le récit de la mésaventure qui lui est arrivée. en fait, il s'agit d'une traîtresse qui ment |
COTEXTE ET CITATION: | Atant vinrent doi chevalier qui maintenant entr'ax me prisent et desor le cheval me misent, si m'en porterent les galos tant qu'a l'entree de cest bos vinrent, si me misent a terre ; et li uns d'ax me vint requerre que je ses volentez feïsse ; et, si m'aït Dix, mix volsisse estre detraite piece a piece. ne demora mie Grant piece quant doi autre chevalier vinrent ... |
NOTES: | Tome III, page 43, v. 15332-44. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305923 accreditee |
CONTEXTE: | La servante d'Aiglente qui a deviné l'amour de sa maîtresse pour Gérard, lui propose de concocter un philtre qui le rendra amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | "Or vous ferai une pramesse Dont je vous voi en Grant desir, Que vous arés tout a loisir Vos bons de lui et a vostre aise. Ja mar en serés a mal aise ; Par tans vous en porés refaire, Que je sai bien tel puison faire Dont vous le porés bien deçoivre, Se vous l'en pöés faire boivre ; Mais que vous en bevés apriés, Ja n'ira mais ne loinc ne priés, Qu'il ne vous aint sour toute rien." |
NOTES: | Pages 137-138, vers 3406-3417. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305926 accreditee |
CONTEXTE: | Meliatir, un chevalier traître à cause de qui Euriaut eut bien des malheurs, lui fait des avances. Elle le repousse et il tente de la violer. Mais elle se défend, le frappe à la bouche et lui brise plusieurs dents. Elle parvient à s’enfuir de la chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | Cil la prist par la main senestre, Porter le volt desour un lit, Que faire en cuide son delit ; Mais la puciele s'esforcha, Le pié encontremont haucha, Si la feru en mi les dens, Que en la bouche la dedens L'en abati ou trois ou quatre. Des puins le commenche a debatre ; Donné li a molt Grant souspape. Tant a fait qu'ele li eschape. |
NOTES: | Page 159, vers 3974-3984. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |